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Chapitre 43

Savannah

Je dévalai la rue de Knightsbridge sans me retourner, mettant un pied devant l'autre le plus rapidement possible, tandis que des larmes traîtresses coulaient sur mes joues. Je ne pleurais pas parce que j'avais mal. À vrai dire, je ne savais pas très bien pourquoi je pleurais. Peut-être parce que je venais de retrouver ma sœur que je n'avais pas vue depuis six ans, que je m'étais battue sous ses yeux et j'avais ensuite été forcée de m'enfuir comme une délinquante, le bras sanglant.

Par ailleurs, Lizzy serait certainement très inquiète en apprenant que l'on m'avait virée en utilisant la violence. Spa de merde. Je ne m'étais jamais sentie aussi insultée. Une partie de moi voulait rentrée à la maison auprès de Maria, là où l'on prendrait soin de moi, mais l'autre partie ne voulait pas lui montrer mes blessures et la forcer à garder mes secrets. Alors je continuai d'errer dans Londres, ignorant les regards confus qu'on me lançait.

J'arrivai maintenant dans Hyde Park et cherchai un endroit calme où je pourrais me cacher pour reprendre mes esprits. Ici, même les enfants me dévisageaient et je ressentis une grande envie de me téléporter loin, très loin de ce parc et même de Londres – chose bien sûr impossible, même pour un monstre de Soleil comme moi.

Par mégarde, je fonçai dans une femme et fit tombée ses sacs de courses. Je fondis immédiatement en excuses.

- Je suis vraiment désolée, je vous prie de m'excuser, j'aurais dû regarder où j'allais, toutes mes excuses...

- Tout va bien, me rassura la jeune femme en question en me souriant tendrement, ce n'est pas grave.

Je me mis à genou pour l'aider à ramasser ses produits. C'était typiquement des produits du quotidien, mais je remarquai aussi des bodys pour bébé et des couches. Lorsqu'elle se redressa, je distinguai pour la première fois son ventre rond.

- Oh mon Dieu, en plus vous êtes enceinte, je ne vous ai pas fait mal ?

- Je vais bien, ne vous inquiétez pas.

- Vous êtes sûre ? insistai-je, mortifiée d'être rentrée dans une femme enceinte.

Son ventre n'était pas aussi rond que celui de Lucy qui accoucherait dans quelques semaines mais il était déjà bien dessiné et volumineux alors je lui donnai environ 6 mois de grossesse. J'étais d'avis que la jeune femme elle-même avait moins de 30 ans et qu'il devait s'agir de son premier enfant. Cela n'avait pas la moindre importance, mais me concentrer sur des détails inutiles m'aidait à surmonter mes propres problèmes.

Elle repassa sans difficulté son sac de course sur son épaule, puis dégagea ses cheveux blonds foncés restés sous les lanières. Je lui tendis ensuite le dernier paquet de couches mais elle fixa mon bras, les sourcils froncés, sans le reprendre.

- Vous saignez, fit-elle alors en levant ses yeux bruns vers moi et en récupérant enfin le paquet.

Je baissai tout de suite mon bras et m'empressai de cacher la tache rouge de mon tee-shirt. L'imbécile que j'étais avait fui le spa en y oubliant son manteau.

- Ce n'est rien.

- Ça ne ressemble pas à rien, insista la jeune femme. Écoutez, j'ai toujours une trousse de secours sur moi, me laisseriez-vous jeter un coup d'œil ?

Cela ne m'avait pas l'air d'être une bonne idée. Pas du tout même, mais je me rappelai alors que si je voulais pouvoir rentrer à la maison l'air de rien et leur cacher cette blessure, il faudrait bien que je m'en occupasse avant.

- Vous êtes médecin ou infirmière ? demandai-je quand même avant de prendre une décision trop hâtive.

La jeune femme fit une petite grimace en passant une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Je suis une future maman ? fit-elle pour savoir si ça me suffisait. Mais je peux vous conduire à l'hôpital si c'est que ce vous préférez.

- Non ! m'empressai-je de répondre. Je...je vous serais reconnaissante de m'aider.

- Très bien, venez.

Elle m'entraîna vers un banc à l'écart du chemin principal et caché entre les arbres et les buissons. Elle s'assit et sortit de son sac à main une petite trousse rouge. J'allai m'asseoir à ses côtés, toujours un peu hésitante, mais finit par retrousser la manche de mon tee-shirt jusqu'à mon épaule.

La jeune femme découvrit que j'avais déjà un pansement couvrant ma plaie mais qu'il était noyé de sang. Elle ne me posa aucune question. Je l'observai ensuite verser un peu d'alcool sur ses mains avant de s'apprêter à détacher le pansement sanglant et à désinfecter ma plaie.

- Ça risque de piquer un peu, me mit-elle en garde.

En effet, dès que sa compresse désinfectant s'approcha, ne serait-ce qu'un peu de ma blessure, je sentis plus de violents lancements que des picotements. Néanmoins, je ne laissai pas paraître la moindre souffrance.

- Je n'ai pas de quoi vous refaire des points de suture mais je peux resserrer ce que vous déjà, ils tiennent encore assez bien.

Je hochai la tête et la laissai faire du mieux qu'elle pouvait. Elle finit par me mettre un nouveau pansement et déclarer :

- Et voilà ! C'est fini.

Je rabaissai ma manche.

- Merci beaucoup. J'espère que je ne vous ai pas mise en retard.

Elle balaya ma remarque de la main.

- Non pas du tout. C'est toujours moi qui attends mon mari d'habitude, il verra ce que ça fait.

Je l'aidai ensuite à ranger son matériel lorsque mon téléphone sonna. Je m'excusai auprès de la jeune femme et décrochai :

- Allô ?

- Allô ma chérie, c'est Maria.

- Maria ? Est-ce que tout va bien ? m'inquiétai-je.

- Oui, ne t'inquiète pas. C'est juste une certaine Mme Sinclair qui voulait savoir si tu accepterais de la rencontrer. Je n'ai pas tout compris je t'avoue, elle avait l'air étrange...

- ...Sinclair ? l'interrompis-je avec plus d'espoir dans la voix que je n'aurais voulu l'admettre.

- Oui.

- A-t-elle proposé un rendez-vous ?

- Le Knightsbridge Café sur William Street.

C'était à côté de Hyde Park. Une part de moi se réjouit et l'autre s'inquiéta et se méfia. Puis je me rappelai ce que j'avais ressenti en confrontant ma mère. Certes, j'étais terriblement en colère et aussi blessée, mais avoir pu lui dire tout ce que j'avais sur le cœur avait été un vrai soulagement.

- Maria, pourrais-tu la rappeler et lui dire que j'y serai dans quinze minutes ?

Maria resta silencieuse un instant.

- Mlle Anna, vous êtes sûre que c'est une bonne idée ?

À l'entendre m'appeler « Mlle Anna », je compris qu'elle s'inquiétait.

- J'en suis certaine, tout ira bien Maria. Alors peux-tu faire ça pour moi ?

- Bien sûr.

- Merci. Oh et Maria, peut-on garder ça entre nous ? Je t'expliquerai tout en rentrant.

- Très bien, mademoiselle.

Je levai les yeux au ciel.

- Maria.

- Très bien, ma puce. À tout à l'heure.

- À tout à l'heure.

Je raccrochai et me tournai vers la jeune femme qui m'avait soignée.

- Encore désolée de vous être rentrée dedans.

Elle me sourit.

- Je suis ravie d'avoir pu vous aider. Tout ira bien ?

Pourquoi est-ce que tout le monde me demandait ça ?

- Oui, je vous remercie. Néanmoins, il y a peut-être une dernière chose que vous pouvez faire pour moi.

Quinze minutes plus tard, je me trouvais assise à une table dans un coin tranquille du café et attendais que Sophia arrivât. Afin d'éviter les mauvais regards, je portais par-dessus mon tee-shirt un pull ample que la jeune femme du parc m'avait donné et je m'étais aussi commandé un chocolat viennois, toujours traumatisée par le café de Maria.

Plus les minutes passaient, plus j'avais le temps de ressasser les vieux souvenirs que j'avais d'elle. Je m'étais toujours efforcée de faire comprendre à ma mère qu'elle n'était plus vraiment ma mère, mais qu'en était-il pour Sophia ? La vérité c'était qu'elle non plus n'était pas vraiment ma sœur. L'avait-elle déjà été au moins ?

Je me souvenais de tous les coups bas, de toutes les insultes, de tous les moments où j'avais désespérément eu besoin d'une famille et de toutes les larmes que j'avais versé à cause d'elle, la parfaite Sophia, le petit ange, la fille dont toutes les mères rêvaient.

Moi qui au départ étais si contente que ce fût elle qui souhaitât me rencontrer, je ne savais plus à quoi m'attendre. Il n'était pas question que je lui pardonnasse ce qu'elle m'avait fait subir, mais je ne me voyais pas non plus lui hurler dessus devant tout le café. J'étais fatiguée de crier et de me battre sans savoir si ça en valait à peine.

Voyant que Sophia n'arrivait toujours pas, j'hésitai à quitter le café sur le champ, me répétant que c'était une mauvaise idée de toute façon, mais je finis par la voir franchir les portes du café. Je pus presque sentir son cœur faire un bond dans sa poitrine lorsqu'elle m'aperçut. Un serveur vint à sa rencontre et je devinai qu'elle commanda un café, avant de venir me rejoindre.

Je la regardai s'asseoir en face de moi en silence. Elle portait un pull à col roulé en laine noire qui tranchait joliment avec ses cheveux blonds tombant sur ses épaules dans un brushing. Quand le serveur revint avec sa tasse de café, nous n'avions toujours pas prononcé un mot.

- C'est réellement toi ? finit par murmurer Sophia.

Elle osait à peine me regarder dans les yeux.

- Tu oses me demander si c'est vraiment moi ?

- Non, je...je sais que c'est toi. Tu as grandi, petite sœur.

Je secouai la tête en baissant les yeux sur mon chocolat chaud.

- Ne m'appelle pas comme ça. Je ne suis plus ta petite sœur.

Sophia parut blessée, bien que peu surprise.

- Bien sûr que tu l'es, qu'est-ce que tu racontes ? répondit-elle quand même.

Je la regardai alors avec dureté.

- Je ne le suis plus depuis longtemps. Maman et Papa ne sont pas les seuls à m'avoir abandonnée.

Cette fois, ce fut Sophia qui baissa le regard sur sa tasse, l'air coupable. Je n'étais pas désolée, il fallait que je le dise. Et puis, nous n'avions jamais été du genre à tourner autour du pot.

- Nous n'avons pas eu le choix, nous t'aimions mais...

- Attends, qu'est-ce que tu viens de dire ? Vous m'aimiez ? répétai-je ahurie. C'est une blague ? À la minute où je suis née vous m'avez rejetée. Vous ne m'avez pas épargné la moindre moquerie ni la moindre insulte. J'ai grandi en me sentant comme une étrangère dans ma propre maison à cause de vous. Pourquoi Sophia ? Qu'est-ce que j'ai bien pu vous faire ? Qu'est-ce qui vous empêchiez de m'aimer ? Qu'est-ce que vous aviez et que je n'avais pas ?

J'eus à peine fini ma dernière question qu'une larme coula sur sa joue. Elle l'essuya vite puis passa nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Je n'arrive pas à croire que tu sois celle qui pleure, soupirai-je avant de me lever.

- Savannah attends, s'exclama Sophia en touchant mon bras pour me retenir.

Je l'entendis renifler discrètement avant de déclarer :

- Je lui ai demandé d'y réfléchir encore, tu sais.

Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire, mais j'allai me rasseoir en face d'elle, intriguée.

- Quand Maman nous a annoncé que tu étais une fille du Soleil, que tu devais partir dans un pensionnat, que tu ne serais plus de la famille et qu'elle allait s'arranger pour qu'on croie que tu étais morte dans un accident de voiture, je lui ai demandé d'attendre et de nous laisser au moins l'occasion d'en discuter et de réfléchir ensemble, mais elle n'a rien voulu entendre. Elle ne nous a même pas laissé te dire au revoir, m'apprit-elle comme si c'était la chose horrible à ses yeux. Et aujourd'hui tu es là, tu es une jeune fille maintenant et... Tu es très belle. Qu'ils veuillent ou non, tu es une Hamilton. Ça n'a jamais été à propos de ce que nous avions et de ce que tu n'avais pas, mais de ce tu as toujours eu et de ce dont nous sommes dépourvus.

La déclaration de Sophia m'étonna tellement que je restai bouche bée plutôt que de lui demander des précisions. Je n'avais jamais pensé que Victor et elle avaient pu souhaiter me voir une dernière fois ou même que les choses se passassent différemment. Je les avais toujours imaginé apprendre la nouvelle avec indifférence et se dire : « Bon débarras. »

Les yeux brillants de larmes, elle continua :

- Savannah, tu étais si...courageuse et rebelle. Tu n'avais jamais peur de dire non, tu étais prête à tenir tête aux parents jusqu'au bout peu importe les punitions. Tu étais si vivante, si forte. Et d'un côté tu pouvais te permettre de l'être parce que tous leurs espoirs, toutes leurs attentes étaient placés sur nous. Victor et moi étions...sommes sans cesse sous pression à cause d'eux. Ils nous ont appris à toujours dire oui, à ne pas nous plaindre, à être irréprochable en toutes circonstances. Ils attendaient que l'on soit parfaits.

Je la dévisageai, perplexe.

- Et tu crois que c'est une raison suffisante pour justifier votre conduite ?

Sophia se redressa, surprise par ma réaction.

- Quoi ? Non ! Ce n'est pas...je...je voulais seulement dire que même si c'était loin d'être comparable à ce que tu vivais, ce n'était pas non plus si facile que ça pour nous non plus.

En regardant droit dans ses yeux turquoise, absolument identiques aux miens, je compris qu'elle disait la vérité. Encore une fois, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle, mais il était évident que je n'étais pas la seule à avoir vécu des moments difficile. Le nœud dans mon estomac commençait suffisamment à se défaire pour que je pusse enfin boire quelques gorgés de mon chocolat viennois. Quand je reposai ma tasse sur la table, Sophia recouvra ma main de la sienne.

- Je suis sincèrement désolée, Savannah. Je n'ose même pas imaginer tout ce que tu as dû traverser depuis de que tu as été envoyée dans ce pensionnat.

Je lui souris légèrement pour accepter ses excuses.

- Je me suis fait pas mal d'amis au pensionnat, je suis beaucoup moins seule qu'avant là-bas.

Ma sœur hocha la tête puis lâcha ma main pour prendre sa tasse.

- J'ai cru comprendre que l'amie avec qui tu es venue est une héritière.

Cela se voyait qu'elle était impressionnée.

- Pas mal pour le vilain petit canard, hein ?

J'avais aussitôt prononcé ces mots que je les regrettai.

- Désolée, celle-ci n'était pas nécessaire.

Sophia ne semblait pas attristée. 

- C'était mérité, pas de problème.

- Oui, donc euh... J'ai rencontré Elizabeth en première année, elle est l'héritière de la famille Darcy et elle est enfant unique. Étonnamment on ne se ressemble pas beaucoup mais c'était une évidence.

Ma sœur me sourit.

- Je suis contente pour toi. Je...j'ai entendu une rumeur disant que tu avais récemment été kidnappée par des Lunes pendant un mois.

Je voyais bien qu'elle avait hésité à aborder le sujet, mais je ne lui en voulais pas. Des bleus et des coupures étaient encore un peu visible sur mon visage et mon cou.

- Oh euh ouais ils voulaient que je sois une sorte de garde-manger pour un bébé mutant, mais je m'en suis sortie.

La version mensongère était sortie si vite de ma bouche que je m'en inquiétai un peu. Automatiquement, mes pensées allèrent vers Alec jusqu'à ce que Sophia me répondît :

- J'en suis ravie. Ça a dû être tellement dur.

- Je suis plus coriace que j'en ai l'air, dis-je avec un sourire en coin.

Sophia rit malgré elle avant de redevenir sérieuse.

- Pardon.

- Ce n'est rien, la rassurai-je en riant moi-même un peu.

Je l'observai ensuite passer à nouveau une mèche derrière son oreille et se mordre la lèvre inférieur.

- Je...je suis désolée aussi pour ton amie qui est décédée il y a quelques mois au pensionnat.

Je me crispai immédiatement et dévisageai ma sœur avec méfiance.

- Comment es-tu courant ?

Elle comprit alors qu'elle avait fait une gourde, mais ne tenta pas de se rattraper pour autant.

- Je...j'ai menti, je n'ai entendu aucune rumeur ni rien, je le sais parce que...eh bien, tu sais les parents ont continué à se tenir au courant depuis que tu es au pensionnat et même s'ils ne nous en parlent jamais, disons que ça n'empêche pas qu'on entende et qu'on voit des choses quand on est à la maison.

Son explication me parut crédible et je ne voyais pas comment elle aurait appris cette information qui n'avait jamais été donné aux médias autrement. Et en y repensant, il en était de même pour le « kidnapping ».

- Elle s'appelait Marley, répondis-je finalement. Elle est morte à cause d'un complot contre Elizabeth.

- Tu veux dire que quelqu'un a essayé de la tuer ?

- Oui. En fait, son petit ami, Luke Sherwood, était un imposteur et il travaillait comme infiltré avec sa cousine, mais heureusement ils n'ont pas pu aller jusqu'au bout.

Je ne savais pas pourquoi je lui racontais tout ça, pourquoi je lui donnais des détails. C'était si étrange d'en parler à quelqu'un venant de l'extérieur, quelqu'un qui ne vivait pas dans ce monde.

- Grâce à Marley, présuma Sophia.

- Oui.

- Mais tu es celle qui a tué le Lune, non ?

Je me découvris pour la première fois un point commun avec ma sœur : la curiosité.

- En effet.

Sophia hocha la tête, pensive.

- Comment tu as dit qu'il s'appelait l'imposteur ?

Sa question m'étonna, mais je lui répondis naturellement :

- Luke Sherwood.

Sophia continua de froncer les sourcils et de se mordre la lèvre. Elle finit par secouer la tête.

- Sherwood, ce nom me dit quelque chose mais je n'arrive pas à me souvenir quoi.

Voilà qui était encore plus surprenant.

- Cette famille n'est pas au Conseil, il me semble, remarqua-t-elle également.

- Non c'est vrai, ça fait partie de la liste de mobiles que les enquêteurs exploitent.

- Tu veux dire que l'enquête n'est toujours pas résolue ?

Je secouai la tête. Sophia avait définitivement quelque chose en tête.

- Tu te souviens que j'avais commencé des études de journalisme ? me demanda-t-elle alors.

Comment dire que ça remontait à de nombreuses années et que je n'en avais pour ainsi dire rien à faire à l'époque ? Je fis un effort et creusai un peu dans ma mémoire.

- Oui, tu les as abandonnées pour devenir une sorte de femme entretenue ou je sais plus quelle était ton excuse.

Ma sœur leva les yeux au ciel.

- Exact, mais il se trouve que je les ai reprises l'année dernière et ma chère petite sœur, je suis quasiment certaine de tenir quelque chose.

Waouh ! Moi qui pensais connaître ma grande sœur.

- Pourrais-je te recontacter ?

J'étais définitivement perplexe, mais je n'avais rien à perdre après tout.

- Euh oui, je peux te laisser mon numéro.

Elle sortit alors une carte professionnelle de son sac et j'y inscris au dos mon numéro.

- Est-ce que je devrais m'inquiéter ?

Sophia me regarda avec honnêteté et affection.

- On le saura très bientôt.

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Hey !
De toute évidence, Jeremy n'aura pas réussi à empêcher Savannah de rencontrer sa soeur. Vous n'avez pas fini d'en entendre parler ! 😉
Bisous 😘

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