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Chapitre 11

Jeremy

Trois mois plus tôt, trois jours après la mort de Marley

Une main empoignant fermement son bras, je poussai Jason dans le couloir. Deux collègues qui nous avaient suivis, après avoir remarqué notre panique, le récupérèrent et le retinrent avec force.

- Emmenez-le dans une chambre loin d'ici, ordonnai-je, il a besoin de se changer les idées.

Ils parurent tous les trois surpris du sort plutôt gentil que je lui réservais pour le moment, mais cela ne les empêcha pas d'obéir et rapidement.

Je n'en revenais pas. Dans quel monde est-ce que Jason s'en prenait à Savannah ? C'était complètement dingue. Il aurait pu la tuer, merde ! Je ne l'avais quasiment pas quittée pendant des heures et quand Mme Diggle me convainquait enfin de faire une pause, il fallait que ce fût à ce moment là que les choses tournassent mal. Et dire qu'il n'y avait pas plus d'une minute, je buvais tranquillement un café alors que Savannah se faisait étrangler par son meilleur ami !

Après plusieurs longues minutes de persuasion, Mme Diggle m'avait traîné hors de cette chambre triste et nous étions allés nous chercher à boire. Je lui en étais quand même reconnaissant quelque part car je serais devenu fou à force de regarder Savannah dans cet état sans pouvoir rien faire. Bizarrement, Mme Diggle me détestait un peu moins depuis cette nuit-là. Sûrement parce que j'avais en quelque sorte sauvé Savannah. Malgré tout, je ne me faisais pas d'idée.

Avec elle, je m'attendais à avoir ce genre de discussion bien pourrie : « Votre café n'est pas trop amer ? » « Non, merci, je le préfère comme ça. » « Je vois. Sinon, tout se passe bien avec vos patients ? » « Très bien dans l'ensemble. Et vous, avec vos élèves ? » « C'est supportable, disons. ». Vous voyez, le genre pas très passionnant quoi. Puis, alors que nous marchions un peu dans les couloirs, elle s'était soudain arrêtée et m'avait regardé, très sérieuse.

- Soleil Scandola, avait-elle commencé (Elle ne m'appelait jamais Soleil Scandola !), je...je crois que vous doit des excuses.

Je l'avais dévisagée tandis qu'elle remontait ses lunettes sur son nez, gênée.

- Je ne suis pas très fière de la conduite que j'ai eue envers vous, depuis quelque temps.

- Oh..., avais-je simplement répondu.

En fait, je ne savais pas du tout ce que je devais répondre dans ces circonstances et puis, je n'avais juste jamais envisagé la possibilité que Mme Diggle s'excusât auprès de moi. C'était tout à fait digne de la personne qu'elle était, je n'en doutais pas, seulement, je ne m'y attendais pas.

- Surtout, devant Savannah, avait-elle ajouté, l'air coupable.

- Je...non, je comprends tout à fait votre réaction, ne vous inquiétez pas. Je n'ai pas été irréprochable moi non plus, avais-je finalement avoué, en haussant les épaules.

- Ouais.

Ses lèvres avaient alors formé un petit sourire et je m'étais empressé de lui demander ce qui l'amusait.

- Oh ce n'est rien, avait-elle d'abord menti. Non, c'est juste que...je crois que ça m'amusait de ne pas être la seule à ne pas tomber sous votre charme.

- Quoi ? avais-je fait en prétendant être offensé. Êtes-vous en train de dire que Savannah non plus n'est pas tombée sous mon charme ?

Pour la première fois, elle s'était mise à rire devant moi.

- Navrée de vous décevoir... Mais ne le prenez pas mal bien sûr, vous savez comme Savannah peut être parfois. Quand elle est en colère contre quelqu'un, ça se voit rapidement quoi. Et puis, je crois aussi que ça l'amusait beaucoup de vous voir être contredit par quelqu'un d'autre qu'elle-même.

Je m'étais moi aussi autorisé un petit rire, avant de lui répondre.

- Ah, ça ne m'étonnerait pas du tout de sa part.

Nous avions continué à avancer dans le couloir en silence, jusqu'à ce que je relançasse la conversation.

- Je suis content de voir qu'un autre employé dans ce pensionnat tient aussi à elle.

Elle avait hoché la tête en souriant.

- Savannah est spéciale et ça depuis toujours à mon avis. C'est aussi pour cela que ça m'arrangeait de vous détestez. J'aimais bien qu'elle me fasse des confidences, un peu comme une petite sœur, comme disait Kelly (Elle me lança un regard complice). Après tout, ça faisait quand même cinq ans que je tentais de gagner sa confiance...

Je l'avais vue devenir songeuse, alors je m'étais efforcé de lui dire quelque chose qui lui plairait.

- Et vous l'avez gagnée. En réalité, Savannah vous fait même bien plus confiance qu'à moi. C'est vrai, quand vous l'aviez attachée à ce lit, elle était très en colère mais elle était surtout blessée.

- Oh ne m'en parlez pas. Je regrette tellement d'avoir fait ça...

- Mais elle vous a pardonné. Parce qu'elle tient à vous, n'en doutez pas, avais-je insisté.

Je l'avais alors observée prendre une grande inspiration.

- Merci. Pas que pour ce que vous venez de me dire, je...merci d'avoir sauvé Savannah cette nuit-là.

J'avais balayé ses remerciements de la main.

- Ne me remerciez pas, c'était purement égoïste. Je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il lui était arrivé quelque chose...de pire, je veux dire.

Elle avait insisté encore un petit peu, puis, nous avions calmement fini nos cafés. Après s'être débarrassée de son gobelet, elle avait jeté un rapide coup d'œil à sa tablette. Elle était censée la tenir au courant de la santé de Savannah, chaque amélioration, chaque aggravation, chaque changement tout court. Je m'attendais à ce qu'elle la glissât vite sous son bras de nouveau, mais elle n'en avait rien fait. Elle l'avait fixée pendant un moment, les sourcils froncés, avant de tapoter dessus avec panique.

- Un problème avec la tablette ?

Après avoir davantage observé le visage de Mme Diggle, j'avais compris que la tablette elle-même n'était pas le problème.

- Savannah va bien ? m'étais-je donc inquiéter.

Elle avait commencé à balbutier quelques mots mais je m'étais empressé de lui demander d'être plus claire que ça.

- Elle...euh je ne comprends pas...

Elle avait déjà commencé à marcher en direction de la chambre de Savannah.

- Mme Diggle !?

- Je ne reçois plus la moindre information ! Ce n'est même pas que son rythme cardiaque s'est arrêté, c'est comme s'il n'y avait même pas de rythme à surveiller. Et si elle s'était réveillée c'est pareil, je le saurais, mais on dirait qu'elle n'est même plus là !

Elle avait sérieusement commencé à paniquer alors nous nous étions mis à courir précipitamment dans les couloirs jusqu'à sa chambre. Là nous avions compris. Savannah n'était plus branchée à aucune machine parce que Jason l'étranglait par télékinésie.

Maintenant que je l'avais éloigné d'elle et que Mme Diggle était sur le coup, je me jetai vers les Soleils en charge de la sécurité de cette chambre, qui arrivaient seulement maintenant à l'angle du couloir, des beignets à la main. Je leur arrachai leur boîte dégoulinante des mains et la balançai contre le mur.

- Mais qu'est-ce que vous foutez ? leur hurlai-je dessus. Vous étiez censés surveiller tout ce qui se passait dans cette chambre ! Qui vous a dit que vous pouviez partir !?

J'étais complètement hors de moi, et eux, ils avaient l'air complètement effrayés. Je les observai un instant de plus et compris qu'ils étaient à peine plus âgés que Savannah. Ils venaient certainement d'obtenir leur diplôme et ils n'avaient jamais pensé que les choses pourraient tourner de cette manière. Mais ce n'était pas une excuse ! Était-ce trop demander de pouvoir travailler avec des personnes compétentes de nos jours ?

L'un de ces deux abrutis, un petit brun un peu rondouillard, me regardait la bouche entrouverte, comme s'il voyait son pire cauchemar se réaliser, et l'autre, le grand et beau blond qui était apparemment aussi con que séduisant, fixait le sol comme si c'était la chose la plus intéressante qu'il eut jamais vu. Honnêtement, j'en avais plus que marre qu'on se payât ma tête..

- Je vous jure que vous pouvez dire adieu à vos carrières si aucun de vous ne me répond dans les 5 secondes, les menaçai-je donc.

Ils semblèrent tout d'un coup se réveiller.

- Nous...euh... C'est que...hum... Vous savez ce gars, Hunter je crois, fit le soi-disant beau gosse en se tournant vers son collègue, l'appelant certainement au secours.

- Jason Hunter, compléta le petit brun, évitant soigneusement mon regard.

- Ouais c'est ça, il est venu. Vous savez, c'est le gars qui a perdu sa petite amie...

- Et si tu essayais plutôt de me dire ce que je ne sais pas ? lui proposai-je, désireux d'enfin connaître les réponses à mes questions.

- Euh...OK, donc il a dit qu'il connaissait très bien...euh...la rousse là et qu'il voulait juste un peu d'intimité avec elle.

Si mon regard pouvait tuer, ce stupide garçon serait mort depuis longtemps.

- Elle s'appelle Savannah, grognai-je, la mâchoire serrée.

- Oui Savannah euh... (Il lança un dernier regard à son collègue, mais comprit rapidement qu'il n'obtiendrait de lui aucune aide). Donc, Jason nous a suggéré de faire une pause, il a dit qu'il veillerait sur elle, que...que ce n'était pas comme s'il allait la blesser, vous voyez.

Mon Dieu ce que j'avais envie de lui crever les yeux.

- Si je comprends bien, vous êtes en train de me dire que vous avez quitté votre poste parce qu'un...gamin, un élève, vous l'a demandé ?

Ce pauvre gars avala difficilement sa salive et se retrouva obligé d'imiter son ami grassouillet en admirant le sol. Moi, je déglutis avec peine.

- Croyez-moi, vous n'avez pas fini d'en...

- Scandola ! m'appela alors une voix paniquée.

Il était évident que Mme Diggle avait un gros problème et donc, Savannah aussi.

- Juste...dégagez ! finis-je par dire à ces imbéciles, avant de rapidement retourner vers la chambre.

Une fois dedans, je pus faire seulement quelques pas avant d'être stoppé. Un mur de flamme séparait la pièce en deux, enfermant d'un côté Savannah. Mais elle n'avait que faire que nous fûmes de l'autre côté. Elle n'essayait pas non plus d'éteindre le mur. Elle essayait juste de respirer. Elle était là, à côté du lit, par terre. Elle était à moitié recroquevillée sur elle-même, une main sur sa poitrine et l'autre près de sa gorge. Elle pleurait et gémissait de douleur, elle ne cessait de tousser et de suffoquer.

- Je...je ne comprends pas ! me fit Mme Diggle, les yeux déjà remplis de larmes. Pourquoi est-ce qu'elle fait ça ? On veut juste l'aider, pourquoi est-ce qu'elle n'éteint pas le mur ?

Je ne savais que dire. J'étais presque pétrifié de la voir comme ça. J'avais tellement tort. Comment avais-je pu penser que ce serait plus facile de la voir dans cet état plutôt que dans un lit d'hôpital, immobile ? Ce n'était ni plus facile, ni plus dure, ni pire. C'était juste affreusement insupportable. Et nous ne pouvions pas dépasser ses barrières sans la blesser. Encore.

Plus tard, elle apprendrait à se séparer des autres sans aussi leur donner la possibilité de la blesser, mais pour le moment, elle s'efforçait de survivre. Je m'apprêtai à répondre à Mme Diggle que Savannah était en fait incapable de baisser ce mur, seule, quand elle se mit lentement à ramper sur le sol, pour s'éloigner de nous. Elle se réfugia au coin de la pièce, en fuyant nos regards et en ignorant les appels de son médecin. Alors je compris.
- Elle n'éteint pas le mur parce qu'elle ne le veut pas, déclarai-je faiblement.

Si mon élève ne m'entendait pas et était donc incapable de me confirmer ce que je pensais, Mme Diggle, elle, me prit clairement pour un fou.

- Quoi !? Pourquoi dites-vous ça ? Ce n'est pas vrai !

- Regardez-la, insistai-je. Elle ne garde pas ce mur pour se séparer de nous, elle le garde pour se protéger de nous !

Nous reportâmes tous deux notre attention sur Savannah et ce que je craignais ressemblait de plus en plus à la réalité. Les seuls regards qu'elle nous lançait était terrifiés et elle semblait toujours vouloir reculer, même après avoir atteint le mur. Cette fois, les larmes de Mme Diggle coulèrent sur ses joues. Je savais qu'elle ne laisserait pas tomber, qu'elle continuerait de l'appeler et de la rassurer du mieux qu'elle pouvait. Je ne lui avais toujours pas dit un mot, pour ma part. Était-ce de moi qu'elle avait peur ? M'en voulait-elle pour les fausses accusations que j'avais portées sur elle le soir du bal ? L'effrayais-je réellement ? Elle ne pouvait pas avoir peur de Mme Diggle, elle l'avait presque toujours protégée. Que fuyait-elle, bon sang ?

Puis, doucement, Savannah commença à s'appuyer contre le mur pour se redresser. Elle était d'abord pliée en deux mais réussit à se tenir presque droite à la dernière minute. Et pendant ces mêmes instants, elle ne toussait plus. Elle suffoquait toujours, mais plus légèrement, jusqu'à ce qu'elle arrivât à prendre une grande inspiration par la bouche. Avant de hurler. En fait, elle ne hurlait pas vraiment, elle rugissait. Et elle crachait aussi du feu comme un dragon. Au sens propre du terme. Elle hurlait d'une voix stridente et d'éblouissantes flammes jaillissaient de sa bouche.

Avant que le feu ne nous attînt, je nous avais projeté au sol, Mme Diggle et moi, en couvrant nos têtes. La vitre de la fenêtre qui était juste au-dessus de nous, venait d'exploser, pulvérisée par les flammes qui s'étendirent encore jusque dans le couloir. Puis Savannah cria, hurla et cria encore. Elle ne pouvait plus s'arrêter, elle pleurait et hurlait de douleur. Mais il ne s'agissait pas de douleur physique. Elle hurlait parce qu'elle avait le cœur brisé. Elle prenait sa tête entre ses mains, elle se griffait, elle frappait le sol et les murs. Et elle hurlait. Un feu flamboyant sortait à chaque fois de sa bouche, brûlant tout sur son passage. Sauf elle. Elle était intouchable. Alors elle continuai de donner des coups de poing, des coups de pied, de balancer des choses à travers la chambre, d'écrabouiller les machines, de renverser les meubles. Elle détruisait tout.

C'était la première fois. Pas la première fois que je la voyais pleurer, hurler ou juste péter un plomb. C'était la première fois que je la voyais entièrement, complètement lâcher prise. Elle n'essayait plus de lutter contre ses sentiments comme elle le faisait en permanence. C'était la première fois que je la voyais elle. La vraie elle. Pas la jolie fille qui se cachait derrière l'humour et le sarcasme, non. Vraiment elle. Elle avait cessé de se retenir et elle nous laissait enfin voir à quoi elle ressemblait, tout au fond. Brisé. Tout était juste brisé. Mais il ne s'agissait pas que de cela. Elle n'était pas seulement anéantie ou accablée, il y avait tellement de rage en elle qui c'en était effrayant. Littéralement, comme elle disait.

Pour la première fois, j'avais peur. Pour la toute première fois, j'avais peur de Savannah. Elle réduisait en miette chaque chose qui lui passait sous les yeux, elle transformait en cendre le moindre objet qui avait pour tort d'exister. Elle était si effrayante. Mais le pire dans cette histoire, c'était qu'elle ne s'acharnait sur sa chambre que par dépit. Elle n'en avait rien à faire de ce lit inconfortable et de ces machines au bip infernal. C'était elle, qu'elle aurait voulu blesser, anéantir, tuer. Une haine meurtrière trahissait son regard et ses ongles, ses poings ne tarderaient pas à trouver leur cible, je n'en doutais plus. Peut-être était-ce cela qui me terrifiait le plus finalement.

Cela dura ainsi un moment. Savannah, complètement brisée, Mme Diggle, pleurant en abondance devant ce spectacle, et moi, tétanisé. Puis, une fois mon cœur broyé au maximum, j'admis enfin la réalité et décidai d'agir en conséquence. Elle se tuerait ou blesserait quelqu'un d'autre si rien ne l'en empêchait et je ne pouvais pas laisser cela arriver. Jamais.

Alors, toujours allongé par terre, je formai un pic de glace dans ma main et l'envoyai se planter dans le boîtier rouge de l'alarme incendie, dans le couloir. Quelques secondes plus tard, une sirène atroce retentit et des jets d'eau commencèrent à s'actionner, partout autour de nous. Y compris au-dessus de Savannah.

Quand les premières gouttes frappèrent son visage, elle en resta le souffle coupé. Je l'observai ensuite froncer les sourcils et gémir de douleur en agrippant son ventre d'une main, tandis que l'eau éteignait le feu autour d'elle. En réalité, l'eau n'y était pas pour grand-chose. Malgré la douleur, Savannah se laissait faire. J'imaginais qu'elle savait qu'elle ne pouvait pas gagner toutes les batailles et qu'elle avait décidé de nous laisser l'aider pour une cette fois. Ou peut-être que respirer normalement lui faisait trop de bien pour pouvoir lutter contre ça, car oui, elle respirait enfin.

L'air pénétrait par ses narines et sa bouche entrouverte, et sa poitrine se soulevait à un rythme régulier. Un millier de petites gouttes d'eau ruisselaient sur sa peau brûlante et elle finit par à nouveau lâcher prise. Mme Diggle s'était à peine mise à genoux quand Savannah s'effondra sur le sol, tellement fragile, mais elle se précipita quand même pour la rattraper.

Finalement, Mme Diggle s'agenouilla près d'elle avant de poser son dos sur ses genoux. Elle soutenait le haut de son corps contre elle et l'entourait de ses bras protecteurs. Savannah se débattit à peine, en fait, elle n'était qu'à moitié consciente, mais Mme Diggle dut la serrer contre son cœur de toutes ses forces pour qu'elle se calmât complètement. Je finis par me redresser moi aussi et allai m'asseoir contre le mur, épuisé. Elle avait peut-être eu mal, mais je savais que j'avais fait ce qu'il fallait. Maintenant, elle était là, allongée dans les bras d'une personne qui l'aimait tendrement et passerait des heures à la réconfortait s'il le fallait.

En l'occurrence, Mme Diggle n'aurait pas à le faire. Quand elle écarta les beaux cheveux de Savannah de son visage, je constatai que ses paupières étaient déjà closes et que ses lèvres roses laissaient échapper un souffle tranquille et reposé.

- Ça va aller, lui murmurait Mme Diggle, en la berçant doucement. Ça va aller.

Elle déposait des baisers sur son front et la serrait dans ses bras plein d'amour.

- Tu t'en sortiras, ma belle, je te le promets. On sera tous là pour t'aider et tu guériras. Tout va bien se passer. Tu es tellement forte chérie...mais tu as aussi le droit de te reposer. Tu peux nous faire confiance Savannah, laisse nous être là pour toi et tu verras que tout ira bien. Tu peux me croire, ça va aller.

Elle continua de lui parlait encore quelques minutes, avant de lever la tête vers moi.

- Vous aviez tort. Elle n'essayait pas de se protéger de nous, elle essayait de nous protéger d'elle.

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Hey !
Dernier flashback sur les jours qui ont suivi la mort de Marley. Vous avez maintenant un petite idée de pourquoi Savannah refuse d'utiliser ses pouvoirs. Dans le prochain chapitre, c'est d'ailleurs la Savannah du présent qu'on retrouve, alors soyez prêts ! 😉

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