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II - Chapitre 41

Jeremy


Alors que je fixai le panneau d’affichage des vols, je ne réalisais pas encore la folie des dernières semaines que j’avais vécues. Non seulement j’avais enfin retrouvé Savannah, mais j’avais aussi intégré le camp Hamilton, donnant ma parole de me battre pour leur cause alors même que j’étais encore sceptique sur un certain nombre de points. Bien sûr, Savannah était animée d’une telle passion en parlant de tous ses plans, tous ses projets pour l’avenir que je ne pouvais que commencer à y croire moi aussi. J’ignorais encore que derrières les plans en question se trouvaient également la personne que je détestais le plus en ce monde.

Comment était-ce possible ? Comment une idylle qui venait à peine de commencer pouvait se terminer aussi brutalement et aussi vite ? Je lui faisais tellement confiance. Non, même plus que ça. Savannah était tout. Elle était mon âme sœur, mon amante, ma meilleure amie, ma confidente, ma partenaire de combat, ma force et ma faiblesse, elle était la personne qui ne me trahirait jamais et sur qui je pourrais toujours compter. Et pourtant, alors même que nous passions la nuit ensemble et qu’elle jurait m’aimer de tout son cœur, elle travaillait avec mon père, la personne qui avait trahi ma famille et qui ne cesserait jamais de me décevoir.

Étais-je destiné à perdre tous les êtres proches de moi ? J’avais perdu mon père alors que je n’étais qu’un enfant, j’avais perdu mon meilleur ami alors que nous étions seuls contre le reste du monde, j’avais perdu Savannah alors que je venais tout juste de re-goûter au vrai bonheur, puis je l’avais encore perdue, mais personne ne me l’avait arraché cette fois-ci, elle s’était arrachée à moi toute seule. Je ne savais pas ce qui était le pire. Quoi qu’il en fût, c’était définitivement un karma de merde, comme elle disait.

Si je devais toutefois retenir une chose positive des derniers jours, c’était avoir pu mettre un nombre incalculable de membres du clans Sherwood derrière les barreaux. Bien sûr, j’avais tenu ma promesse. Grâce à toutes les preuves accumulées par les Hamilton, j’avais pu présenté au Conseil les coupables parfaits et nous avions ainsi obtenus tous les mandats et ordres d’arrestations nécessaires pour découvrir légalement toutes leurs bases, aussi bien stratégiques que militaires, et mené un raid parfaitement orchestré avec des milliers de soldats américains dans le monde entier.

Je m’étais quand même senti quelque peu coupable, car alors que je me battais au côté de tous ces hommes courageux, j’étais parallèlement en train d’ouvrir la voie à ceux qui renverseraient le pouvoir qu’il protégeait. Peut-être était-ce précisément ce que Savannah avait ressenti en étant à la fois avec moi et mon père… Mais cela n’excusait rien. Ces soldats américains auraient tous les droits de cracher sur mon nom une fois qu’il découvrirait la vérité, tout comme j’avais tous les droits d’en vouloir à Savannah. Je me demandais d’ailleurs si c’était déjà fait.

Pour la première fois depuis des jours, j’allumai mon téléphone professionnel – l’un d’eux du moins, celui des Hamilton. En quelques secondes, je fus assaillis d’un nombre effrayant de vibrations et notifications en tout genre. Je découvris ainsi que les attaques menées étaient presque toutes déjà terminées et qu’il s’agissait d’un franc succès. Une grande partie des forces armées américaines étant été envoyées à l’étranger pour neutraliser les Sherwood, il n’était pas resté grand monde pour s’opposer aux Hamilton.

Ainsi, ces derniers détenaient actuellement les plus grands hauts lieux de pouvoirs de la puissance américaine, telle que la Maison Blanche, le Capitole, le Pentagone, mais également les plus grandes bases militaires, qu’il s’agît de force aérienne, terrestre ou marine. Leurs associés dans le pays entier étaient également entrés en jeux, que ce fussent des gouverneurs, des chefs de police, des procureurs ou même des influenceurs connus du public. À l’étranger, leurs partenaires jouaient aussi leur rôle dans chaque ambassades et se chargeait de rassurer, d’expliquer, et de convaincre, à la fois de ne pas leur faire opposition mais plutôt de les rejoindre.

Parallèlement à tout cela, une énorme propagande avait été lancée dans les médias, sous toutes les formes possibles et imaginables, et celle-ci ne concernait pas uniquement les Hamilton mais leurs nouveaux alliés : les Lunes. En effet, comme ils avaient pu s’y attendre, certains lieux de pouvoirs avaient été plus difficile à prendre que d’autres et dans certains cas, des Lunes avaient été appelés en renfort. Un doute avait plané un certain temps, mais ceux-ci avaient à chaque fois tenu leurs promesses et s’étaient battus à leurs côtés. Je tombais ainsi sur de magnifiques images et vidéos de Lunes et Soleils collaborant et se sauvant mutuellement face à l’ennemi commun, l’actuel gouvernement corrompu et injuste.

Les réactions des citoyens américains allaient du blanc au noir, de la tolérance la plus surprenante à l’horreur la plus prévisible. Bien sûr, les Hamilton s’étaient assurés de prendre le contrôle d’une majorité de médias dès que possibles et les chaînes de télévision et radios servaient ainsi à diffuser des messages d’une part pédagogique, visant à expliquer les raisons du Coup d’État, et d’autre part des messages de paix et de tolérance concernant les Soleils et les Lunes, messages soutenus par des études scientifiques et des témoignages. Le chemin vers une complète tolérance était encore très long, mais voir que certains esprits n’étaient pas si fermés était déjà très encourageant.

Néanmoins, je n’étais plus concerné par le moindre de tous ces problèmes. J’avais rempli ma part du marché et comme je l’avais annoncé, je n’étais déjà plus là. Sachant que les Hamilton veilleraient à suspendre tous les vols à destination de l’étranger, je m’étais assuré de me rendre au Canada le plus vite possible pour ne pas me retrouver bloquer. D’ici quelques heures tout au plus, les propres chaînes de médias diffuseraient les images du Coup d’État et informeraient le reste du monde de ce qu’il venait de se produire. En attendant, je recevais toutes les informations via les Hamilton eux-même, que je le voulusse ou non.

J’appris ainsi qu’ils tiendraient prochainement une conférence de presse à la Maison Blanche, afin de s’adresser aux Américains. Plusieurs photos d’eux apparaissant au balcon et prenant possession des lieux avaient déjà été prises et je me retrouvai malgré moi à chercher Savannah. Toutefois, je ne tardais pas à remarquer qu’elle n’était sur aucune d’entre elles. Je supposai qu’elle était trop occupée à mener ses troupes pour prendre la pose. Je continuai sans trop d’inquiétude à étudier les photos et les rapports échangés entre brigades d’un état à l’autre et je constatai que nombreux d’entre eux s’adressaient à Trevor O’Brien et non pas Savannah, qui avait pourtant toujours était la meneuse des missions les plus importantes.

Alors que je m’apprêtai à creuser un peu, les rapports que j’avais sous les yeux disparurent et un numéro inconnu s’afficha sur mon écran. Surpris et méfiant, je refusai l’appel. J’allai ensuite dans mon registres d’appel et constatai que j’en avais un bon nombre de manqués, notamment du même numéro qui venait de tenter de me joindre. Je m’apprêtai à retourner aux rapports lorsque mon téléphone se mit à nouveau à vibrer pour m’indiquer un appel entrant, de nouveau de la même personne. Je décidai finalement de décrocher.

– Allô ?

– Jeremy !? s’exclama une voix féminine avec surprise et soulagement à la fois. Dieu merci, enfin !

Je fronçai les sourcils, quelque peu perplexe.

– Elizabeth ?

– Ça fait des jours que j’essaie de te joindre ! continua-t-elle avec une certaine impatience.

Je ne me sentais pas particulièrement d’humeur à avoir une conversation avec la meilleure amie de mon ex et je ne me gênai pas pour lui faire comprendre.

– Au cas où ce n’était pas évident, j’ai essayé de couper les ponts avec les Hamilton. Maintenant que j’ai tenu ma part du marché, je ne leur dois plus rien, ni à eux ni à toi.

– Il ne s’agit pas de devoir quoi que ce soit, répliqua-t-elle davantage sur la défensive.

Je jetai un coup d’œil au panneau d’affichage et constatai que les portes d’embarquement de mon vol ouvriraient d’une minute à l’autre.

– Alors de quoi s’agit-il ? soupirai-je. Elizabeth, si c’est le moment que tu as choisi pour accomplir ton rôle de meilleure amie en venant me persuader que Savannah mérite mon pardon et qu’on est fait pour être ensemble ou je-ne-sais-quoi, laisse-moi te dire que tu tombes plus que mal et que je n’ai pas l’intention d’entendre ce discours.

Je e voulais pas être méprisant envers Elizabeth, toutefois j’étais très sérieux. Je ne tenais pas à ce que l’on me dît à quel point Savannah m’aimait ou à quel point elle était désolée et qu’elle ne voulait pas me blesser ainsi, parce que je savais que je serais beaucoup trop tenté de lui pardonner alors que je n’étais pas juste blessé, j’étais trahi. De plus, je le savais bien qu’elle m’aimait réellement, mais n’était-ce pas encore pire de savoir qu’une personne qui tenait à vous de cette manière pût être capable d’un tel acte ?

– Je ne suis pas stupide, Jeremy, répondit finalement Elizabeth d’un ton plus sec qu’auparavant. Je me doute bien que si le propre message de Savannah n’a pas pu te convaincre de lui pardonner alors ce n’est certainement pas moi qui le ferait.

Je me redressai, interpellé. De quel message parlait-elle ?

– Si je t’appelais, c’était uniquement pour te demander de nous aider à la retrouver. Tu as passé des heures à étudier toutes les planques des Sherwood, tu es notre meilleur espoir et franchement le seul qu’il nous reste maintenant.

– Je…

Je me retrouvai incapable d’articuler la moindre phrase, hébété. La retrouver ? Quand l’avaient-ils perdue ? Et les planques Sherwood ? Était-elle en train de dire que...

– Une fois qu’on l’aura retrouvée, tu seras libre de rester ou de partir, ça ne me regarde pas, mais je t’en supplie, Jeremy, aide-nous.

Je passai une main sur mon visage pour chasser ma fatigue et me concentrer.

– Elizabeth, attends, je ne comprends pas. Savannah n’est pas avec vous à Washington ? Elle n’a pas mené les attaques ?

Ce fut au tour de sa meilleure amie de rester muette un instant.

– Mais… Tu n’es toujours pas au courant ? N’as-tu rien suivi de tout ce qu’il s’est passé ces derniers jours ?

Alors que j’étais auparavant assez fier de ma cure digitale et de mon maintien dans l’ignorance concernant les plans Hamilton, je commençai à le regretter.

– Juste explique-moi ! m’impatientai-je.

– OK, alors euh la version courte… Luke Sherwood s’est évadé de prison et il m’a aussitôt envoyé une menace. J’ai prévenu Savannah et on s’est organisées pour se retrouver à Charlotte où un hélicoptère devait nous récupérer et nous emmener à Washington, mais ça ne s’est pas passé comme prévu.

Je pouvais déjà commencer à deviner la suite et elle ne me plaisait pas du tout.

– Les Sherwood nous on tendu une sorte d’embuscade, Charlie et moi avons réussi de justesse à monter dans l’hélico mais pas Savannah. C’était elle qu’ils voulaient réellement depuis le début. Son père a mobilisé tous les hommes dont on pouvait se passer sur le terrain mais aucun ne l’a retrouvée. Ce n’était pas exagéré quand je disais que tu étais notre dernier espoir, Jeremy.

Tout prenait enfin sens et cela me glaçait le sang.

– Quand est-ce arrivé ? demandai-je en restant le plus calme possible.

– Ça fera bientôt cinq jours.

J’eus instantanément l’impression de recevoir un énorme coup dans la poitrine. Ma gorge se serra et je restai simplement pétrifié quelques instants. Cinq jours. Cinq putain de jours. Et comme si je ne réalisais pas déjà à quel point c’était effrayant, Elizabeth ajouta d’une petite voix :

– On ne sait même pas si elle est encore en vie… Ils ont dû la torturer sans relâche pour découvrir quels étaient nos plans, mais maintenant qu’ils ont déjà été mis en œuvre...elle ne leur sert plus à rien.

Malheureusement, cette dernière avait tout à fait raison. Les Sherwood n’avaient certainement pas enlevé Savannah pour lui demander gentiment de tout leur révéler, mais pour lui extraire toutes les informations possibles et imaginables par tous les moyens qu’ils connaissaient. Puisqu’ils n’avaient pas réussi à mettre la main sur Elizabeth pour l’utiliser comme moyen de pression, ils ne leur restaient plus qu’une méthode connue pour être efficace : la torture, quelle fût physique ou mentale.

Savannah étant elle-même devenue une tortionnaire hors pair cette dernière année, j’imaginais que la torture psychologique n’avait pas dû avoir un grand effet sur elle. Pour ce qui était de la torture physique, non seulement cette dernière avait été habituée à supporter les pires douleurs mais elle possédait en plus son propre pouvoir d’auto-guérison, ainsi il était concevable qu’elle eût relativement facilement pu tenir plusieurs jours sans dévoiler la moindre information précieuse.

Ce qui m’inquiétait réellement maintenant, au point d’avoir l’estomac noué et la main tremblante, c’était cette vérité qu’Elizabeth venait de prononcer. Maintenant qu’ils avaient été vaincus, elle ne valait plus rien. Et nous savions tous les deux ce qui arrivait aux personnes qui ne valaient plus rien.

La voix d’un haut parleur vient alors interrompre mes pensées.

– Les passagers du vol à destination de Paris sont priés de se rendre à leur porte d’embarquement.

– Jeremy ? s’enquit Elizabeth alors que la voix répétait la même phrase.

Je fus incapable d’articuler le moindre mot. Je me retrouvai dans deux directions opposées : l’une, vers ma famille et une nouvelle vie loin des Hamilton, l’autre, vers Savannah et une vie de combat et de stratégies politiques, mais qui aboutissait à la construction d’un monde meilleur et surtout, qui me ramenait toujours auprès d’elle.

– Je n’arrive pas à croire que tu sois en train d’hésiter, Jeremy, souffla sa meilleure amie sans cacher sa déception. Si les rôles étaient inversés – ce qui est déjà arrivé, je me permets de te le rappeler – Savannah n’aurait pas hésité une seule seconde à mettre sa colère de côté pour venir t’aider. Même si c’était pour repartir ensuite.

Encore une fois, c’était tout à fait vrai.

– Je n’hésite pas, Elizabeth, déclarai-je avec assurance. Pour je ne sais quelle raison, mais je la choisis toujours.

– Moi je sais pour quelle raison. Tu l’aimes, c’est tout.

Sur ce, je ramassais mon sac de voyage et me relevai avec détermination. Nous n’avions pas beaucoup de temps.

– Il reste un problème à régler : je suis déjà au Canada et les frontières sont fermées.

– Ce n’est pas un problème, fit Elizabeth avec indifférence, je m’assurerai qu’on te laisse passer à la frontière et qu’un transport t’attende là-bas

Je haussai un sourcil, étonné.

– Tu peux faire ça ?

– Il faut bien qu’être la nouvelle Présidente des États-Unis ait quelques avantages.

Je commençai alors à réaliser l’ampleur de tout ce qu’il venait de se passer et à quel point Savannah était folle et brillante pour avoir tout orchestré. Nous finîmes par conclure notre appel et je m’empressai d’aller louer une voiture.

Une fois derrière le volant et sur le point de démarrer, je me souvins d’un message de la part de Savannah que j’étais censé avoir reçu. Je devais découvrir de quoi il s’agissait. Je sortis donc mon téléphone mais je n’avais aucun SMS de sa part. Je cherchai donc du côté des messages vocaux et je découvris en effet qu’elle m’avait appelé et laissé un message il y avait déjà six jours. Je me maudis de ne le voir que maintenant, alors que le lendemain même elle avait été enlevée, sachant seulement que la dernière fois que nous nous étions vus, j’avais juré ne plus jamais vouloir la voir.

Presque nerveux, je portais le téléphone à mon oreille.

– Hey, fit-elle d’abord avec quelque peu d’hésitation.

Le seul son de sa voix douce fit faire un bond à mon cœur.

– Je..je sais que je suis la dernière personne que tu as envie d’entendre en ce moment, mais il y a certaines choses que je dois te dire. Je ne vais pas essayer de justifier le fait que je travaille avec ton père, j’ai déjà conscience qu’il n’y a rien que je puisse dire qui rendrait ça pardonnable. Mais sache que je suis tellement désolée. Est-ce que tu te souviens de lorsque tu es rentré un soir en Corse et que tu m’as trouvée dans le salon en train de regarder de vieilles cassettes ?

Bien sûr que je m’en souvenais. C’était le soir où elle avait découvert l’enfance que j’avais réellement eue et ce qui était arrivé à Tom.

– L’une d’elle était une vidéo de la fête d’anniversaire des 8 ans de Marina. Ce jour-là, ton père est rentré complètement soûl et défoncé. Je l’ai entendu violenter ta mère alors que vous n’étiez qu’à quelques mètres et je…

Je pouvais imaginer sa gorge se serrer autant que la mienne l’était actuellement.

– … Si tu savais à quel point ça m’a mise en colère. J’ai en horreur ce qu’il a fait subir à ta famille et si je pouvais retourner dans le passé et vous en protégez je le ferais parce que… parce que tu es ma famille, Jeremy. Tu es ma famille et je déteste plus que tout de savoir que tu souffres par ma faute. Si tu as besoin de temps loin de moi, si tu as besoin de temps pour me haïr, je le comprendrais. Mais je refuse de te laisser du temps pour m’oublier et construire une vie sans moi parce qu’on est faits pour être ensemble.

« On est faits pour être ensemble. » Cette phrase n’était composée que de quelques mots simples, mais elle l’avait prononcée avec une telle conviction, une telle assurance, qu’elle devint plus importantes que toutes les autres.

– J’ai enfin fini de le nier et que tu le veuilles ou non, que le destin le veuilles ou non, je n’en ai rien à faire, je sais qu’au bout du compte ce sera toujours toi et moi. Ça ne me fait plus peur, pas plus que d’attendre le temps qu’il faudra pour qu’on soit enfin ensemble. Je t’aime, Jeremy, je t’aime tellement. Tu as toujours fait ressortir ce qu’il y avait de meilleur en moi et je ne cesserai jamais d’essayer de te rendre aussi heureux que tu me rends heureuse, même si pour ça je dois te courir après jusqu’en Corse, ou à travers le désert africain ou dans le froid russe de merde, OK ?

Je ne pus m’empêcher de rire, alors même que j’avais les larmes aux yeux.

– À choisir, je t’avouerai que j’ai une préférence pour la Corse mais c’est à ton tour de me faire chier le plus possible alors profites-en. Sur ce, je ne te dirais pas au revoir, juste… À je sais plus trop quand.

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