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I - Chapitre 44

Savannah


Dans beaucoup de films que j'avais pu voir, les gens se figeaient sur place lorsqu'un danger était en train de se rapprocher, comme s'ils avaient tout le temps du monde pour l'observer de toujours plus près plutôt que de s'enfuir. Dans la vraie vie, on était un peu plus malins que ça.

– On doit y aller, déclarai-je gravement en tirant Jeremy à l'intérieur de la maison.

Son regard de se dirigea instinctivement vers l'étage où se trouvait sa famille, y compris son tout nouveau membre. Je devinai facilement qu'il voulait aller les prévenir que la situation nous forçait à nous enfuir et leur dire au revoir.

– Jeremy, fis-je avec insistance. On a pas le temps pour ça.

Nos regards se croisèrent, mais pas tendrement comme un peu plus tôt. Non, là nous étions en mode Soleil. Nous courûmes donc jusqu'à la voiture et Jeremy se chargea de récupérer notre sac de secours, contenant argent, faux papiers d'identités et armes, par psychokinésie depuis la chambre. Il s'installa au volant de la voiture et démarra presque aussitôt. Il allait être très difficile de semer les hommes de mon père en hélicoptère, mais dans un premier temps, nous pouvions les éloigner de la maison.

Nous partîmes à toute vitesse dans la direction opposée du village. Rapidement, l'hélicoptère s'éloigna de la maison et partit à notre poursuite. Il était bien plus rapide que nous, c'était évident, puisque chaque virage nous ralentissait tandis qu'il les survolait, mais il n'avait pas pour autant un endroit où atterrir. Les hommes de mon père ne pouvaient pas non plus descendre par voie aérienne et j'étais quasiment persuadée qu'ils avaient l'ordre de nous, ou du moins, de me ramener saine et sauve. Cette course-poursuite allait être longue.

Jeremy s'efforçait de trouver un juste milieux entre vitesse et sécurité lorsque nous passâmes soudain dans un tunnel souterrain. Nous avions à peine fait un kilomètre à l'abri qu'il freina brusquement et se posa sur la bande d'arrêt d'urgence.

– Qu'est-ce qu'on fait ?

Je le vis récupérer notre sac et sortir de la voiture en vitesse, alors je l'imitai.

– On l'abandonne ici. Le temps qu'ils trouvent la sortie du tunnel parmi les montagnes et qu'ils comprennent qu'on n'en sortira pas, on sera déjà loin.

Il attrapa ma main et me tira vers la sortie de secours. Nous traversâmes d'abord des pièces bétonnées, ressemblant à l'intérieur d'un bunker, puis nous atteignîmes une nouvelle porte de secours.

– Tu sais où ça mène ? demandai-je à Jeremy avant de commencer à gravir les marches.

– Un autre village dans les montagnes, Tom avait découvert le passage et me l'avait montré.

Nous débouchâmes finalement dans une petite rue déserte, mais nous pouvions entendre d'ici le son des voix et des voitures non loin. L'heure de la sieste était passée alors le village était rempli de locaux et de touristes. En revanche, il n'y avait pas le moindre hélicoptère à l'horizon. Jeremy m'ordonna de l'attendre à l'abri des regards et il s'éloigna quelques rues plus loin, l'air le plus naturel possible. Il revint peu de temps après, un tee-shirt à la main. Je réalisai alors que j'étais encore couverte du sang de Marina et de son bébé. Je l'enfilai rapidement.

– Et maintenant ?

Je pouvais toujours compter sur Jeremy pour avoir un plan.

– J'ai repéré une agence de l'autre côté de la place. Normalement, on a assez d'argent pour acheter des billets d'avion. C'est notre seule chance d'échapper à ton père.

– Mais il a probablement déjà des hommes placés à chaque aéroport, ce n'est pas plus sûr de prendre le bateau ?

Jeremy secoua la tête, contrarié.

– Le bateau ne nous emmène pas assez loin, c'est ça le problème. L'avion nous emmènera à Paris et de là on peut aller n'importe où.

J'eus un léger mouvement de recul et fronçai les sourcils avec méfiance.

– Pas Moscou...

Mon ancien mentor ne put s'empêcher de rire doucement et de secouer la tête.

– Tu es irrécupérable.

Il passa ensuite ses bras autour de ma taille et m'attira à lui.

– Puisqu'on a encore une minute pour souffler avant de repartir, je voulais te remercier d'avoir aidé Marina à mettre au monde mon neveu.

Je lui souris avec affection.

– T'as pas à remercier pour ça.

– Si, j'y tiens, insista-t-il en me regardant droit dans les yeux. Au début, je ne comprenais pas, puis j'ai réalisé que ça a dû te rappeler des douloureux souvenirs de l'accouchement de Lucy au pensionnat.

Je hochai doucement la tête.

– C'est vrai. Je n'ai rien pu faire pour Lucy, il n'était pas question que ça se reproduise.

Jeremy m'embrassa tendrement.

– Je ne suis pas certain que ce soit quelque chose que tu aies envie d'entendre, reprit-il avec hésitation, mais...Mme Diggle aurait été si fière de toi.

Je baissai un instant la tête, toujours un peu bouleversée à son évocation, mais je me ressaisis vite.

– J'y aie aussi pensé, avouai-je. À ce propos, je suis désolée de m'être énervée contre toi lorsque j'ai appris la vérité. Tu as fait ce qu'il fallait.

Mes excuses et implicitement mon pardon semblèrent l'émouvoir et c'est plein d'espoir que nous nous remîmes en marche.

À l'agence de voyage, nous nous présentâmes comme un couple étranger et achetèrent des billets pour Paris et pour Saint-Pétersbourg. Oui, j'avais cédé pour la Russie... Jeremy m'avait à nouveau fait tout un discours sur pourquoi c'était la solution la plus intelligente, j'avais encore répondu que je refusais d'aller mourir de froid chez les Russes alors que je pouvais prolonger mes vacances sous le soleil en Australie ou au Brésil. L'argumentaire le plus solide étant de toute évidence celui de mon ancien mentor, il avait fini par l'emporter.

Ce qu'il nous restait désormais à faire, c'était trouver une voiture pour aller jusqu'à l'aéroport d'Ajaccio. Par « trouver », j'entends bien sûr voler. Par chance, le parking est presque plein, alors nous avions l'embarras du choix. Néanmoins, l'objectif restait tout de même de ne pas attirer l'attention. Notre dévolu tomba finalement sur une petite voiture, simple, un peu sale et surtout matriculée 2A, donc une voiture locale. Malgré le mode Soleil, je savais que Jeremy n'était pas très à l'aise avec ce vol, moralement parlant, mais nous avions des soucis plus sérieux que sa conscience pour le moment.

Nous reprîmes la route de bonne allure et en vérifiant constamment que nous n'étions pas suivis. Il nous faudrait encore au moins une heure pour parvenir à Ajaccio et il pouvait se passer beaucoup de choses en une heure.

– Sais-tu comment ils vont l'appeler ? demandai-je à Jeremy tout en restant sur mes gardes.

Celui-ci secoua la tête.

– Aucune idée, Marina voulait absolument que ce soit une surprise. J'espère qu'ils ont été amenés à l'hôpital et qu'ils vont bien, ajouta-t-il avec inquiétude.

– Elle a déjà vécu le plus dur, tentai-je de le rassurer un peu.

– J'ai peur que ce ne soit même pas ça le plus dur.

Je fronçai les sourcils, perplexe.

– Que veux-tu dire ?

– On en a plus ou moins parlé une fois. Je crois que le plus dur ce serait que son fils devienne un Soleil et qu'il lui soit arraché.

N'ayant pas d'enfant, je ne pouvais pas comprendre la douleur d'une mère, mais j'avais connu celle de l'enfant. Enfin, on peut difficilement dire que j'avais été arrachée puis que mes parents en étaient ravis, mais tous mes amis l'avaient été et ils n'avaient pas tous perdu contact avec leur famille.

– Le système a beaucoup progressé depuis ma génération. Le départ est dur, mais après ce n'est pas très différent d'envoyer ton enfant en internat. Marley passait toutes les vacances avec sa famille.

– Certes, reconnu mon ancien mentor, mais je pense que c'est plus que le pensionnant le problème. Marina a toujours eu...disons un problème avec le métier de Soleil et tout ce qui va avec.

Cela ne me surprenait pas tant que ça.

– Je suppose que c'est normal qu'une mère souhaite ce qu'il y a de mieux pour son enfant et que de toute évidence être Soleil ne correspond pas vraiment à ce qu'il y a de mieux, mais il y a aussi bien pire. Et puis, pour les enfants battus, malheureux ou malades, c'est un vrai cadeau. Je sais de quoi je parle.

Instinctivement, je tournai la tête vers la fenêtre pour ne pas laisser voir mon trouble. Une part de moi se sentait obligée de défendre le fait d'être une Soleil parce que ça avait changé ma vie et en bien. Devenir une Soleil m'avait libérée et m'avait rendue forte. J'étais enfin devenue moi. Et plus jamais je n'avais laissé quelqu'un lever la main sur moi sans ensuite lui rendre son coup au centuple.

– Anna ?

– Hum ? fis-je sans détourner le regard du paysage.

– Ton père te battait ?

Je portai une main à mon poignet par réflexe et grattai doucement ma peau.

– Anna ?

– Ce n'est arrivé que quelques fois, ça ne vaut même pas la peine d'en parler, déclarai-je avec assurance en lui lançant finalement un regard.

Ses sourcils étaient froncés comme s'il était en pleine réflexion et en colère à la fois.

– C'est lui qui t'a cassé le poignet, c'est ça ? La deuxième fois. Ce n'était pas à la gymnastique.

– Ça n'a plus la moindre importance maintenant, tu sais que je le tuerai bien avant même qu'il ne lève la main pour me frapper cette fois.

Jeremy me jeta un regard légèrement étonné.

– Quoi !?

Il haussa les épaules.

– On parle quand même de ton père. Je sais que c'est actuellement lui que nous sommes en train de fuir, mais...

– ...Il n'y a pas de mais, l'interrompis-je fermement. Il a cessé de faire partie de ma famille il y a longtemps. Si l'occasion se présente, je me vengerais.

J'eus à peine fini ma phrase qu'un bruit fort et désagréable se fit entendre. En un coup d’œil, nous pûmes constater que l'hélicoptère était là, à quelques centaines de mètres, fonçant droit sur nous. Nous étions encore loin d'Ajaccio et cette fois-ci aucun tunnel ne nous sauverait la mise. L'hélicoptère prenait de plus en plus de vitesse et ne tarda pas à nous dépasser.

– Ils vont essayer de nous barrer la route, conclut gravement Jeremy.

Il était impossible pour nous de faire demi-tour tandis que l'hélicoptère volait toujours de plus en plus bas. Le vent et l'énergie produits par le mouvement des hélices rendaient notre avancée difficile et notre trajectoire imprécise. Nous fûmes forcés de ralentir, mais avant même que l'hélicoptère ne fut poser, la terre se mit à trembler et de grosses pierres de la montagne s'écrasèrent sur la route. Très vite, nous nous rendîmes compte que freiner ne serait pas assez. Jeremy et moi échangeâmes un regard complice avant qu'il ne braquât le volant pour tenter désespérément d'éviter la collision. Les pneus dérapèrent sur la chaussé, puis nous nous retrouvâmes dans les airs. Un instant, tout cessa d'exister, jusqu'à ce que la gravité nous rappelât. Notre chute ne se résuma pas en choc immensément violent, mais en plusieurs. La voiture fit un nombre incalculable de tonneaux sur la pente du ravin avant de s'arrêter, retournée, au beau milieu d'un terrain désert.

Je m'étais retrouvée projetée à terre hors de la voiture à la fin de la chute et il me fallut quelques minutes avant de reprendre conscience. Mon corps tout entier hurlait à la mort. J'avais l'impression d'avoir été percutée par un camion de plusieurs tonnes puis balancée contre un mur en béton à plusieurs reprises. Bouger ne serait-ce que d'un centimètre était incroyablement douloureux. Je n'osais imaginer le nombre d'os qui s'étaient brisés à l'intérieur de mes membres. C'était un miracle que je fus en vie.

Lorsque j'eus la certitude que ma nuque ne se briserait pas elle aussi si je tournais la tête, je me mis à chercher Jeremy du regard. La chute de la voiture avait soulever un gros nuage de poussière et de terre battue, alors cela s'avéra particulièrement difficile. Éventuellement, je vis qu'il n'était plus dans la voiture. Il avait dû être projeté comme moi. Je cherchais donc tout autour de mon corps ensanglanté et parvins finalement à distinguer ce qui ressemblait au haut d'un corps. Dès que la terre se dissipa davantage dans l'air, je reconnus son visage.

Ses yeux étaient clos et sa peau recouverte d'entailles. Je gardai mon regard rivé sur lui dans l'espoir de le voir bouger et ouvrir les paupières mais il n'en fit rien.

– Jeremy...

Ma voix était brisée et imperceptible. Je pouvais encore sentir la pression du choc sur ma poitrine, comme écrasant mes poumons. Je tentai de bouger une jambe, cherchant à savoir si me relever serait difficile ou juste inenvisageable. La deuxième réponse fut la bonne.

– Jeremy...

Bientôt la poussière et la terre retombèrent complètement au sol et je pus distinguer le reste de son corps. Ses jambes étaient coincées sous une portière et d'autres morceaux de carrosserie détachés. Il était évident qu'il ne pourrait pas venir à moi même s'il était conscient, alors je réfléchis à un moyen de venir à lui.

Je commençai d'abord par essayer de me tourner. Je sentis chaque vertèbre de mon dos craquer. Une fois à moitié sur le côté et sur le ventre, je me mis à ramper. J'eus ainsi la confirmation que j'avais un poignet cassé, un avant-bras fêlé dans le meilleur des cas et des côtes brisées. Jamais je ne m'étais déplacée aussi lentement et jamais cela n'avait été si douloureux. Je devais traîner mon corps sur les cailloux et les morceaux de métaux et de verre brisé sans rien pouvoir faire pour les éviter.

Deux mètres me séparaient encore de lui mais j'étais absolument à bout de force et son état n'avait pas changé. Des sanglots secouèrent bientôt mon corps. Mes coudes meurtris cessèrent d'avancer et je ne pus plus que tendre désespérément un bras vers lui.

– Jeremy ! Je t'en prie, réveille toi !

Je tendis mon bras aussi loin que possible mais sans parvenir à le toucher.

– Jeremy !

Ses paupières se mirent alors à trembler et sa tête ne tarda pas à bouger.

– Dieu merci, soufflai-je avec soulagement. Jeremy...

Il lui fallut quelques secondes que ses yeux s'acclimatassent et qu'il se souvînt ce qui venait d'arriver. Il tourna ensuite la tête vers moi.

– Anna !

Il essaya de se redresser, mais il grogna immédiatement de douleur et laissa retomber son dos contre le sol.

– Ne bouge pas ! m'empressai-je de dire. Ne bouge surtout pas !

D'un coup d’œil, il comprit d'où venait la douleur.

– Putain de merde...

De nouveaux sanglots m'agitèrent, à la fois sous le coup de l'émotion et de la souffrance.

– Oh mon amour, murmura-t-il en tendant lentement son bras vers moi.

Je redoublai d'effort pour étirer à nouveau ma main le plus loin possible, même tremblante. Sentir enfin nos doigts se toucher me donna du courage et je poussai encore quelques fois sur mes coudes jusqu'à être à ses côtés. Je passai mes mains sur son visage avec amour et l'embrassai délicatement.

– J'ai eu si peur.

Jeremy écarta faiblement mes cheveux de mon visage avant de caresser ma joue.

– Ne t'inquiète pas pour moi, souffla-t-il.

Ses yeux sombres étaient brillants et remplis d'affection.

– Où es-tu blessée ? me demanda-t-il ensuite. Peux-tu te lever ?

Je secouai la tête.

– Ça fait trop mal.

Il attira mon visage au sien et embrassa mes lèvres salées.

– Il faut que tu te lèves, mon amour. Avant qu'ils ne reviennent.

Je reculai légèrement et le dévisageai.

– Pourquoi tu dis ça ?

– C'est ta seule chance de lui échapper. Il faut que tu partes maintenant.

Je relevai le menton et plantai mon regard dans le sien avec détermination.

– Il n'est pas question que je t'abandonne, Jeremy.

– Tu ne m'abandonnes pas, je te demande de t'enfuir. Je ne supporterais pas l'idée que tu sois à nouveau entre les mains de ton père, je t'en supplie sauve-toi tant qu'il est encore temps, insista-t-il aussi fermement que possible.

Je caressai délicatement ses cheveux dorés et les formes de son visage avec admiration, souhaitant garder leur image à jamais dans mon esprit.

– Personne ne peut nous séparer, pas même mon père. Ma place est à tes côtés, quoi qu'il arrive.

Un petit bruit d'explosion nous fit alors sursauter et nous découvrîmes que ce qu'il restait de la voiture venait de prendre feu à quelques mètres de nos corps meurtris.

– Savannah, reprit Jeremy avec des yeux écarquillés de peur, tu dois absolument partir ! La voiture peut exploser à tout instant !

– Et toi ? fis-je avec panique.

– Je ne peux pas bouger. Tu dois me laisser.

À son tour, Jeremy sembla photographier mon visage avant de m'embrasser passionnément. Lorsque je parvins à arracher mes lèvres des siennes à contrecœur, je mobilisai toutes les forces de mon corps pour essayer de me relever.

– Tu es forte, tu vas y arriver, m'encouragea-t-il.

Au prix de grandes souffrances, je réussis à me mettre sur un genou, l'autre étant trop écorché vif pour pouvoir me servir d'appui, puis éventuellement sur mes deux pieds. Mes jambes étaient tremblantes et peinaient à supporter mon poids.

– Je t'aime tellement, Anna, murmura Jeremy en serrant une dernière fois ma main. Ne l'oublie jamais.

– Je n'oublierai pas, soufflai-je en lâchant sa main. Et toi non plus.

Je lui tournai alors le dos et fis un premier pas en direction de la voiture, puis un deuxième et un troisième, jusqu'à ce que je fus parfaitement entre Jeremy et elle.

– Savannah, qu'est-ce tu fais !? Savannah !

Un instant plus tard, la voiture explosa. Les bras grands ouverts, j'aspirai le feu et l'énergie libérée en moi avant qu'elle n'atteignît Jeremy. La puissance de la détonation me fit hurler de douleur alors que je tentais de contenir l'explosion à la force de mes pouvoirs. Jamais je n'avais été en contact avec un feu aussi brûlant et jamais je n'avais ressenti le choc d'une fusion d'aussi près. Pendant une seconde, je crus que mon corps allait se mettre à exploser lui aussi, mais il réussit finalement à absorber l'intégralité de la déflagration. Je laissai alors mes bras retomber le long de mon corps, le souffle court et toute étourdie.

– Anna ?

J'avais à la fois l'impression d'avoir reçu beaucoup trop d'énergie et d'en avoir été complètement vidée.

– Anna ?

Je finis par lâcher prise et m'effondrai à terre.

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