Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 39 ❄ Révolte

❄❄❄❄ Leyn ❄❄❄❄

Ma mère ne prit pas ma remarque en compte et continua, bien trop chamboulée pour s'arrêter. Alors je n'insistai pas et l'écoutai.

- J'ai alors décidé de renoncer à mon immortalité pour ne pas t'abandonner. Mais j'ai dû partir loin du lieu où j'avais atterri, quittant ton père, pour le protéger. Car mon acte n'était pas sans conséquences. Les autres gardiens de ma génération ont subi des répercutions, et désirent se venger. Égoïstement peut-être, je t'ai gardé avec moi après ta naissance. Puis un an plus tard j'ai rencontré Paul. Souhaitant pour toi une vie familiale stable, je l'ai épousé, lui demandant de ne jamais te révéler qu'il n'était pas ton père. Voilà. C'est tout.

Bien trop énervé et ému pour demander des précisions sur l'existence de ces "gardiens", sur laquelle je ne m'étais pas posé la question de savoir si j'y croyais, je me levai brutalement. La seule chose qui m'avait importé dans son discours était mon vrai père. Et, même si je m'attendais à cette révélation, j'étais tout chamboulé. Quelque chose en particulier avait retenu mon attention : c'était ma mère qui m'avait séparé de mon père biologique. Et une colère incontrôlable naquit en moi, alors que je hurlais à ma mère un "sors !" qui me fit mal à la gorge tant je l'avais hurlé. Celle ci s'exécuta pour mon plus grand soulagement. Je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps tandis qu'avec rage je claquai la porte derrière elle et la refermai à clés. Puis je les glissai dans mon sac de cours. Je ne pouvais pas rester ici. Je devais partir sans qu'elle ne s'en aperçoive. Mais d'abord, je devais récupérer de la nourriture, et le double des clés de ma chambre, quand, cette nuit, tout le monde dormirait...

- - -

2h23. J'avais attendu un maximum, pour être sûr que plus personne ne soit éveillé. Je déverrouillai la porte de ma chambre qui émit un petit grincement presque inaudible, mais qui me figea sur place quelques secondes. Puis je me glissai dans la cuisine, et récupérai une bouteille d'eau, et de quoi faire un sandwich. Je n'oubliai pas d'aller récupérer le double des clés, pour que mes parents pensent que j'étais dans ma chambre et ne s'aperçoivent pas de mon absence. Puis je rentrai à nouveau dans ma chambre et fermai la porte à clé, glissant la seconde dans mon sac. Enfin, une fois toutes mes affaires préparées, je me glissai dans mon lit, une idée en tête. La nuit allait être courte. Pour ne pas risquer de croiser mes parents, je devrais partir d'ici à 5h du matin. Autant alors ne pas perdre une seule seconde de sommeil...

- - -

Mon réveil sonna à l'heure prévue, et je me dépêchai de m'habiller. Je n'irais pas au lycée aujourd'hui non plus, ma mère irait sûrement me chercher là-bas dans le cas contraire. Je saisis mon sac et sortis sur le petit balcon de ma chambre. Pas de quoi y rentrer plus d'une personne, mais ça suffirait pour moi. Étant au premier étage, je ne pouvais pas sauter de là, mais je pouvais tout de même en descendre, ce que je fis. Arrivé en bas, je me mis à courir le plus loin possible de l'immeuble, pour que personne ne me voit. En ce second jour de printemps, il faisait encore nuit à cette heure ci, ce qui me permit de ne pas me faire remarquer. Un problème se posait maintenant à moi : où aller pour fuir ma mère, Paul (que j'avais arrêté de considérer comme mon père) et même Erra ainsi que madame Taylor ? Ces deux là n'étaient sûrement pas étrangères à ce que m'avait révélé ma mère. L'existence de protecteurs de la planète, où quelque chose comme ça... Alors que la question se posait toujours, une idée germa dans mon esprit, venant peut-être à ma rescousse.


❄❄❄❄ Iris ❄❄❄❄

Leyn m'avait hurlé de sortir. Puis il s'était enfermé dans sa chambre et n'en était pas sorti de puis plus de vingt-quatre heures. Car il était déjà sept heures du soir, et il n'était même pas venu manger. Mais je n'étais pas pour autant allée chercher le double de la clé, même pour lui apporter à manger. Il n'était pas en prison, s'il ne voulait pas mourir de faim il n'avait qu'à se débrouiller. À bientôt dix-sept ans, c'était un grand garçon pour que je n'aille pas le nourrir à la petite cuillère.

En vérité, j'avais simplement peur. Peur de revoir son visage déçu, en colère, et plein d'incompréhension. Je savais qu'il ne m'avait pas cru, quand je lui avais révélé ne pas être totalement humaine... Il ne savait pas encore que j'avais été crée par l'air, avant de me transformer en humaine... De toutes façons la seule chose qu'il avait retenu était que j'avais abandonné son père, pour une raison qu'il ne comprenait pas.

Mais avoir tout révélé à Leyn m'avait fait prendre conscience d'une certaine chose : je n'aimais pas Paul. Je le savais depuis bien longtemps, mais pour mon fils, je n'avais rien dit. À présent plus rien ne me retenais... de divorcer. L'appartement n'était même pas à lui, je l'avais acquis grâce à ma volonté. Et, avec son salaire de médecin nous ne pouvions même pas acheter une plus grande maison. Je le soupçonnais de tout dépenser aux jeux. Pourquoi alors n'aurions nous pas assez pour acheter un appartement plus grand ?

La porte s'ouvrit, et je me plantai en face de Paul, le défiant du regard. Ne pas attaquer tout de suite. Le laisser ramer. S'effondrer, s'écraser.

- Paul, je me demandais si, avec ton salaire, nous ne pouvions pas penser à acheter une villa, avec une grande piscine, un jardin, de grandes chambres, une pièce réservée à la cuisine...

Tout en regardant le sol pour ne pas lui montrer que mes yeux divergeaient vers son expression faciale, je continuai mon énumération. Puis je finis par m'arrêter après avoir vu la tête que faisait Paul. J'en étais sûre. Le prenant alors au dépourvu, je lui lançai en criant :

- Tu joues, c'est ça ? Je ne veux plus te voir, Paul. Fiche le camp d'ici, ce n'est même pas ta maison. Et Leyn , avoue-le, tu ne l'as jamais aimé. Vas-t-en, je te dis. Je te laisse la journée, moi, je vais faire un tour. Ne rentre pas dans la chambre de Leyn, Il est effaré d'avoir appris que tu n'es pas son père.

Et sur ce, je claquai la porte en sortant, le laissant bouche bée.

Un immense poids s'enleva de ma poitrine tandis que je dévalais les escaliers.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro