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Chapitre 33 ❄ Souvenir d'antan

❄❄❄❄ Erra ❄❄❄❄

Mon bras me faisait souffrir. Il était étendu à côté de moi. Ma tête me tournait, je ne pouvais pas me lever. Je fermai les yeux, essayant de me remémorer ce qui m'était arrivé. Mais tout ce à quoi je pensais, c'était la douleur lancinante dans mon bras. J'essayai de le lever, mais je n'obtins aucune réponse de sa part. Ma poitrine se bloqua, et je dus ouvrir la bouche pour que l'air y parvienne à nouveau. Je manquai vraisemblablement d'oxygène.

En pensant à cela de brefs souvenirs remontèrent jusqu'à mon cerveau. Je fermai une fois de plus les yeux pour visionner les quelques images que mes yeux avaient enregistrées avant de se fermer de nombreuses fois.

Je vis des flammes, des flammes tout autour de moi. Je ressentis leur chaleur comme si j'y étais. Je m'étais sans aucun doute assoupie, sinon je n'aurais pas ressenti la chaleur du feu contre ma peau. Mes mains se crispèrent contre le matelas sur lequel j'étais allongée, tandis que mon esprit m'amenait là où mon corps avait réussi à s'échapper...

"Je ne savais pas si je devais être satisfaite d'avoir réussi à me souvenir, où si je devais avoir peur de revivre le cauchemar que j'avais vécu. Ma vision était brouillée, et elle devint un peu plus nette au fur et à mesure, jusqu'à ce que je puisse distinguer nettement autour de moi les éléments qui m'entouraient. J'étais appuyée contre quelque chose, je le sentais. J'avançai d'un pas prudent et me retournai pour voir ce qui maltraitait mon dos. Mon regard se tinta d'horreur. Il s'agissait du coude d'Alexandre. Je me mis à courir à reculons, percutant de temps en temps des arbres d'un coup d'épaule, jusqu'à finalement terminer ma course au sol après avoir trébuché sur un rocher. Le son de ma voix parvint jusqu'à mes oreilles. Mais je n'avais pas crié. Ce fus à ce moment que je compris.

Elle était là, juste en face d'Alexandre, qui ne m'avait pas remarqué. Elle, la Erra du passé, la Erra de mon rêve, qui criait. Je me relevai brusquement et courus vers Alexandre, le poussant violemment contre le sol. Celui-ci tomba, puis disparut quand sa tête eut heurté la terre. Mais tel un fantôme il réapparut d'abord presque transparent, à l'endroit où il se tenait avant d'avoir été poussé. Il ne me voyait pas, et je n'influais dans rien en ce qui s'était passé. Un mur de flamme se dressa, partant à toute allure en la direction de la Erra du passé. Celle-ci fut rapidement encerclée par les flammes. Je courrais vers elle. Ma main tremblante s'aventura dans les flammes. Une chaleur étouffante l'entoura, mais quand je ressortis mon bras droit, il était intact. Ainsi rien de ce que je faisais ici n'avait de conséquence. Je traversai alors vivement le mur de flammes pour la rejoindre. Ses yeux étaient presque fermés. Je la retins quand elle perdit l'équilibre, mais cela ne servait à rien. Heureusement elle se rattrapa en faisant un pas en avant pour se redresser. Sa tête vira vers la droite, et je suivis son regard. Elle regardait en direction de l'ombre que j'avais vue quand j'avais été à sa place. J'avais cru qu'il s'agissait d'Alexandre. Mais ce n'était pas possible, car je venais à l'instant de voir le gardien du feu s'enfuir. Qui était-ce alors?

La moi du passé perdit l'équilibre une seconde fois, tandis que l'ombre arrivait dans le cercle de flammes, lui retenant le bras, et la prenant dans ses bras alors qu'elle était évanouie. Il toussota à cause de la fumée, et s'élança hors du feu. Je les suivis pour pouvoir distinguer son visage. Il s'agissait de Leyn. Un sourire s'afficha malgré moi sur mon visage, et tout en marchant je m'approchai de l'oreille d'Erra du passé.

- Ça va aller, Erra. Leyn est ici, à présent, lui chuchotai-je.

Ma vision se brouilla alors que j'entendis la sirène des pompiers. Et je rouvris les yeux, apercevant que le temps était passé alors que mes yeux se reposaient quelques minutes. La première chose que je vis, ce fut Madame Taylor, qui liait les mains de Leyn. Que faisait-elle? Était elle en réalité du côté d'Alexandre? Que se tramait-il autour de moi?

La vielle femme bouscula Erra, mais toujours évanouie celle ci ne bougea pas. Elle essaya alors de la transporter, puis gémit, posant sa main sur son dos. Elle détacha d'un air contraint les mains de Leyn qui l'aida à porter Erra. Tous d'eux l'amenèrent un peu plus loin pour ne pas devoir d'explication aux pompiers. Madame Taylor la brusqua encore, et commença à lui débiter un énorme bloc de méchancetés, et à lui reprocher d'avoir osé défier Alexandre, puis à la comparer à lui pour lui démontrer son immense infériorité par rapport au puissant gardien du feu. La pauvre. Je n'avais pas imaginé Madame Taylor comme ça, et je commençai à croire qu'elle était réellement complice d'Alexandre comme je le soupçonnais.

Mais Leyn prit sa défense, et l'arracha des griffes d'Elisa - que je n'osais presque plus appeler par son prénom. La tête d'Erra tomba sur l'épaule du garçon, et il lui chuchota quelque chose à l'oreille, qui lui fit rouvrir les yeux une secondes ou d'eux. Puis Leyn la souleva, la portant ainsi complétement et lui évitant de marcher. Puis il lança quelque chose à Madame Taylor, qui moi me fit bien rire, mais qui elle la cloua sur place, tandis que Leyn s'en alla sans attendre de réponse. Je m'approchai d'eux.

- Erra! me cria-t-il à moi. Erra!"

- Erra.

Mes yeux s'ouvrirent brusquement, et je tournai la tête vers l'endroit d'où provenait la voix. Mon esprit reprit progressivement sa place dans mon corps, et je pus voir Leyn, assis sur une chaise à mes côtés. Il venait de se réveiller et se frotta les yeux. Il avait dû s'assoupir pendant qu'il me veillait. Je lui en étais reconnaissante.

J'étais allongée sur mon lit, dans ma chambre. Leyn me regardait en souriant.

- Ça va?

Je tâtai  mon bras. J'avais vraisemblablement moins mal.

- À peu près, je crois.

Il me prit la main.

- Tu te souviens de ce qu'il t'est arrivé? me demanda-t-il.

Un sourire invisible naquit sur mon visage.

- On peut dire ça...


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