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Chapitre 13 ❄ Pourquoi pas

❄❄❄❄ Erra ❄❄❄❄

Je sortis des vestiaires, inquiète de savoir mon sac loin de moi. Il contenait ma précieuse lettre, et, bien que la salle soit fermée, je m'inquiétais. J'étais sortie en dernier, mon sac était donc pour l'instant en sécurité. J'espérais que ma crainte se révèlerait insensée. En attendant je sortis du hall aux côtés de Lie. J'arrivai alors devant un immense terrain, encore et toujours de béton. Un homme se tenait au milieu, assit confortablement sur une chaise, un sifflet autour du cou. Lie me prit par le bras, m'entrainant ainsi autour du terrain. Les autres autour de moi courraient, comme poursuivis par une mascotte Disney, entre rires, moqueries et fatigue. Apparemment, l'E.P.S consistait à un exercice physique plutôt qu'intellectuel. Et ce devait bien être la seule matière ici. J'aimais bien ce principe, et je me pris au jeu. L'échauffement fini, le professeur annonça :

- Bien, ceci est votre dernière séance d'athlétisme. La semaine prochaine nous commençons la natation. Donc aujourd'hui, vous serez évalués.

Dommage. Une chance sur deux d'avoir natation, mais le basket avait gagné. Lie m'avait expliqué ce qu'était la natation. J'aurai aimé pouvoir en faire. Mon élément. Ils auraient toujours pu essayer de me battre ! Je n'avais aucune restriction sur l'utilisation de mes pouvoirs. Oui, ce n'était pas tout ce qu'il y avait de plus juste, mais je n'allais pas rester longtemps ici, autant en profiter, voir les visages décontenancés des personnes sûres d'être les meilleures. Mais j'allais sûrement avoir beaucoup d'autres occasions d'utiliser mes pouvoirs sans aucune raison ni véritable utilité !

Je vivais dans le principe du mensonge sans en avoir le choix, je ne montrais jamais ce que je ressentais, j'étais comme ça. Cœur de glace, je donnais raison à mes préjugés.

Étant donné que j'étais nouvelle, je pouvais regarder les autres sans participer à ce cours de sport, exceptionnellement. Mais je décidai d'y participer. Je n'étais pas là pour longtemps, autant en profiter. Grand bien m'en fasse. Je compris très vite le regard étonné des autres en me voyant insister pour participer au cours. Ce que nous devions faire était au dessus de mes capacités, et je retrouvai très vite mon visage blanchâtre d'autrefois. La fin du cours sonna ma liberté. À côté de moi, Lie, dans le même état, partit en fou rire.

- Qu'est ce qu'il t'a prit d'insister pour participer au cours ? s'esclaffa-t-elle, entre rire et nausées dues à l'effort.

- Je sais pas trop, ça avait l'air marrant !

Elle rit une nouvelle fois, avant d'aller se rafraichir le visage à l'eau claire du robinet crasseux des toilettes des vestiaires. Dans cet état de mi-agonie, j'en oubliai de vérifier les allés et venues suspectes de personnes susceptibles de mettre en péril ma couverture, d'un simple coup d'œil jeté à mon sac, à la lettre. Bien que je gardais toutes mes pensées dans un coin de ma tête, dépourvue ainsi de "journal intime", rien que la lettre avait le pouvoir diabolique de me trahir, en plus de celui de répondre à toutes les questions qui trottaient dans ma tête. Je rentrai alors à la hâte dans les vestiaires. Lie me précéda, et je fus bloquée par la horde de filles au rire si aigu qu'il me faisait saigner les oreilles. Je parvins enfin à mon sac, et le découvris ouvert. Lie se tenait à côté. Elle n'avait pas découvert la lettre, juste sorti mon carnet, où étaient entreposés l'emploi du temps des élèves, et quelques informations sur eux.

- T'as pas encore seize ans ? s'étonna Lie.

Je secouai la tête sans réfléchir.

- Tu m'as pris la place de plus jeune du groupe. Je suis née en novembre, j'ai pas encore dix-sept ans. Tommy est né en juin, et Leyn va avoir dix-sept ans le six avril. T'as quasi' un an de moins que lui.

Elle me regarda, attendant une explication. Je n'avais pas le même âge que ma proie, mais tout avait était fait pour que je puisse tout de même avoir le même niveau scolaire, pour pouvoir l'approcher plus facilement. Lie me sourit à nouveau, me rendant enfin mes affaires, m'enlevant ainsi un immense poids de la poitrine.


❄❄❄❄ Leyn ❄❄❄❄

Après un cours de français, matière que je détestais autant que j'aimais les mathématiques, nous nous rendîmes tous quatre à la cafétéria du lycée. Nous n'avions qu'une heure pour manger le jeudi, et la file interminable pour entrer au self était assez décourageante.

Lie et Erra riaient. Tommy me regarda d'un air complice. Dans quelques minutes il essaierait de soutirer toutes les informations connues par Lie sur Erra, pendant que j'essaierai moi-même de connaître un peu mieux cette dernière.

Au bout d'une demi-heure, nous arrivâmes enfin au niveau du service. Lie dût aider Erra, novice de ce genre de service. Puis Tommy trouva une table de quatre, afin que personne ne vienne. Puis, suivant le plan mis en place, il se leva.

- Tu viens, Lie, on va chercher du sel.

Je ne l'avais pas vraiment vu comme ça, c'était un peu gênant. Il venait de procéder comme dans les films, comme pour nous "laisser seuls", sauf que le vrai but de tout cela, c'était de questionner Lie. Un "Lie, j'ai quelque chose à te dire" aurait été plus appréciable. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Erra ne me calculait pas, elle mangeait comme si elle avait été nourrie aux chewing-gums sans sucre depuis un mois. Son visage blanchâtre d'après le cours de sport commençait juste à disparaître. Puis, tout à coup, elle s'arrêta de manger. Tandis que je me demandais ce que se disaient Tommy et Lie, elle m'adressa la parole pour la première fois de la journée, avec une importance étonnante que je lisais dans ces yeux.

- Tu veux faire quoi, toi, plus tard ?

Pris de court, je répondis sans trop me poser de question.

- Je n'y ai pas encore réfléchi.

Mon attitude involontairement détachée aurait pu la décourager, mais il n'en fut rien. Je commençais à croire ce que disais Tommy. Elle m'aimait bien, "elle aussi".

- Tu as l'air d'être passionné par les oiseaux, je t'ai même vu en observer un, en cours de sport.

Waouh, elle en était même à scruter mes moindres agissements quand personne d'autre ne les remarquait jamais ! Je lui souris en haussant les épaules. Un sourire radieux que je n'avais pas eu depuis longtemps s'afficha sur mon visage, et mon cœur partit en un millier de battement euphoriques.


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