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Chapitre 24 : Douce envie empoisonnée.

Je me réveille dans une pièce sombre, je n'aperçois presque rien à part le contour d'une porte et du matelas sur lequel je me trouve. Je sens des sortes de bandages recouvrant mes mains, et ma tête me fait nettement moins mal. Attends, je peux bouger ? J'ai à nouveau de l'énergie ? Comment ça se fait ?

Soudainement la porte s'ouvre sur une fille, un peu plus âgée que moi, je pense. Elle est grande, ni mince ni grosse, a de longs cheveux noir, et porte une robe violette à voiles noirs arrivant jusqu'aux genoux. Elle porte également un gilet noir à manches courtes et a un collier en forme de crâne violet.

-Oh... Te voilà enfin réveillé ; me dit-elle calmement sans vraiment m'adresser de regard.

Ouah, sa voix est tellement apaisante, c'est totalement différent de celle de Kelly ! Elle semble être aussi calme que Liz... Un joyau calme... Ce serait elle l'Améthyste ?

Je ne réponds pas, trop perturbé. Elle s'approche de moi et s'accroupit.

La pièce est très petite, on pourrait croire qu'elle fait la taille d'un cagibi mais elle est plus longue. Elle est donc très rapidement devant moi, ce qui me permet d'être ébloui par ses beaux yeux gris.

-Voyons comment se porte ton sang ; marmonne-t-elle en retirant brutalement un pansement sur mon front.

-Aïe ! m'exclamé-je sentant une brûlure à cet emplacement.

-Tu es un homme, non ? Alors, ne cèdes pas à la douleur ; dit-elle le plus normalement possible.

Depuis quand les hommes n'ont pas le droit d'avoir mal ? Que de clichés !

-Je...Je suis un adolescent ; répliqué-je à voix basse.

Elle relève la tête, probablement surprise.

- Tu es amusant, on dirait un petit garçon cherchant une excuse valable. C'est tellement mignon ; sourit-elle en touchant du bout de son doigt mon nez.

-C'est vexant ; rectifié-je en détournant le regard.

Elle glousse puis reprends un air sérieux en regardant à nouveau la blessure.

-Hm... Mauvaise nouvelle pour toi: je vais devoir te piquer.

Elle va me tuer ? Comme les animaux qu'on ne peut pas soigner chez le vétérinaire ? Est-ce que ça veut dire que je ne peux pas être soigné ? Si c'est le cas et que je meurs dans ce monde, je n'aurais plus la possibilité de voir ma famille ! Non, ne me tue pas !

En voyant mon air apeuré, elle explique :

-Pas du sens "t'empoisonner jusqu'à ce que mort s'en suive", du sens "piqure".

C'est donc ça... Me voilà rassurer.

Elle me regarde droit dans les yeux après que j'ai lâché un soupire.

-Avant tout, parlons marché ; dit-elle en s'asseyant sur le petit lit, jambe croisées, coude sur la cuisse croisée.

-Je n'ai pas d'argent, et puis même si j'en avais, ce ne serait sans doute pas la même monnaie ; répondis-je en la regardant droit dans les yeux.

Jolies yeux envoûtant...

-Je ne veux pas de ton argent. Vois-tu, j'ai déjà fait un marché avec tes amis.

-Hein ? D'accord mais...ne leurs fait de mal dans ce cas ! opiné-je hésitant.

Qu'ont-ils accepté ? J'espère pas qu'ils ont accepté qu'elle me découpe ! Non, calme-toi, ils sont sympa. Ils ne me feraient jamais, jamais ça...enfin je crois.

-Rassure-toi je ne leurs ferais aucuns mal, j'ai déjà mon dû, et c'est toi.

-Quoi ? m'exclamé-je en aillant manquer un étranglement.

Qu'est-ce qui va m'arriver ? J'ai juste, un peu, beaucoup peur.

-Tu n'as pas ton mot à dire...à moins que tu ne souhaites mourir. Qu'est-ce qui te convient le mieux ? me dit-elle avec un sourire malicieux.

Je n'ai donc pas le choix, mince ! Elle m'a piégé ! Enfin, pas vraiment, mais le fait qu'elle puisse faire ce qu'elle veut de moi m'énerve tellement ! Bon, ce n'est pas comme si j'avais envie de me révolter contre elle, déjà que je peux mourir sans son remède et en plus, elle me fait peur. J'ai honte de moi mais elle me fait trop peur ! Il faut me comprendre aussi, elle a un charme surnaturel terrifiant.

-Tu connais déjà la réponse... Que dois-je faire ? soupiré-je en relevant la tête.

Elle me sourit comme ravie de mon consentement, pour finir par me dire que je verrais puis, elle part de la pièce.

J'en profite pour me lever, non sans peine, et trouve à force de tâtonner dans le vide un interrupteur. Une faible lueur sort de l'ampoule poussiéreuse, éclaire non sans peine, la petite pièce. Cette dernière est composée d'un simple lit ayant un drap gris, une couette blanche tâchée de gouttes sombres et un coussin également tâché. Un petit guéridon est posé à côté, envahis par une tonne de bouteilles ayant divers liquides aux couleurs paraissant toutes différentes... et aussi, ayant quelques seringues dégoulinantes d'étranges liquides. Je ne préfère pas savoir ce que sait. Il n'y a rien d'autres, hormis la porte face à moi. Je me rassois, essayant de tout assimiler.

Dix minutes plus tard, elle revient avec une seringue qui contient un liquide bleu-violet.

En me voyant légèrement apeuré, elle me dit que ce n'est qu'une potion réveillant les pouvoirs car, apparemment, une fois qu'une personne ayant de la magie est empoisonnée par ce type de poison, même guérit de lui sa magie prends environ deux semaines à revenir. Alors que là, ce serait instantané. Bon, je ne pense pas que ce soit vrai, mais je ne préfère pas connaître la vérité.

Elle approche la seringue de mon bras droit après l'avoir désinfectée, et une goutte tombe dessus.

L'odeur de cette potion est juste ignoble ! On croirait un mélange entre du lait périmé et du réglisse ! Je manque même de vomir, pouah ! Il faut que je pense à autre chose, je n'ai pas envie d'être encore plus humilier.

-Bon, maintenant que c'est fait, retrouve-moi dans la pièce d'à côté. Prends ton temps ; annonce-t-elle après m'avoir enfoncé d'un coup la seringue, tout en ayant vidé le contenu.

Je mets une main sur ma bouche pour éviter toute envie de mon estomac de s'enfuir.

Douleur, tiens-le coup, je vais pleurer.

-Euh...D'accord.

J'observe mon bras droit pour voir si j'ai une réaction allergique à sa potion bizarre. Heureusement, il n'y a rien. Je me lève donc, engourdi dans tout le bras et j'ouvre la porte se trouvant en face, sur une pièce plus grande, éclairé par des bougies. On doit être le soir. Elle est envahie de bibliothèques aux murs, de tables blindées de fioles, notes et autres objets qui me sont inconnus.

Elle m'attend sur une chaise en une matière semblable à du velours, devant une petite table remplis de papiers journal :

-Je t'en prie, assis-toi.

Je m'exécute sans rien dire. Que me veut-elle ?

-Alors, je suppose que tu as des questions... poses-les maintenant.

J'hésite un instant puis ose demander:

-Il y a quoi dans ta potion ?

Elle me regarde surprise puis me répond droit dans les yeux:

-Veux-tu vraiment le savoir ?

Je détourne le regard mais je lui demande à nouveau.

-Hm... Il y a du Squeize, c'est une sorte de serpent soigneur, des langues de fées, des yeux d'armonst, les semi-cerfs et, pour finir les cordes vocales d'un bébé sirène.

-Quoi ? m'écrié-je pétrifié.

Oh mon dieu, elle a mis quoi ?

-Tu... tu plaisantes... hein ? balbutié-je.

Elle lâche un petit rire puis, se met droite en me regardant dans les yeux :

-Bien sûr que je plaisante...

-Heureusement ; soufflé-je envahi de soulagement.

-Uniquement pour les cordes vocales ; précise-t-elle en levant les yeux au ciel, tout en souriant.

-Hein ?

Qu'est-ce qu'elle a fait ? Mon dieu, qu'est-ce qu'elle a mis dans mon corps ? Je suis horrifié, pauvre bête ! Et pauvre moi aussi...hein ?

Une larme coule sur mon visage, suivis d'une cascade d'autres larmes.

Ce n'est pas normal ! Je ne suis pas si sensible normalement. Même mes mains tremblent, comment ça se fait ? Et ça ne s'arrête pas en plus ! Un effet secondaire de ce qu'elle m'a donné peut-être. Ce qui voudrait dire qu'elle m'a mentit ? Ou que le poison qui influence sur la susceptibilité continu toujours ?!

Je tourne vraiment vivement ma tête et percute sa tête. Elle m'embrasse.

Ses lèvres sont agréables.

Je l'embrasse.

Les miennes le sont-elles ?

On s'embrasse.

Attends mais à quoi je pense, moi ?

Pardon ? Sur la bouche. Quoi ? Comment ça ? Non ! Pourquoi j'ai les joues en feu, le cœur qui bat à 100 à l'heure, je la connais à peine, c'est donc pas possible que je l'aime ! Et pourquoi j'ai l'impression qu'il fait 50° ? Ah non, ça c'est normal: Kelly est devant la porte d'en face.

-Que... Qu'est-ce que tu fais ?! Hurle-t-elle en se crispant.

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