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Vingt-septième chapitre.

Précédemment : Fred a appris à Lucie à jouer au quidditch pour la première fois. Cette dernière a donc découvert la sensation de voler pour la première fois, et elle sait désormais voler convenablement sans pour autant être particulièrement douée. Après qu'ils aient cessé de voler, Lucie a avoué à Fred ses sentiments et ils se sont embrassés.

*** *** *** *** ***

Rien ne s'était vraiment arrangée à Poudlard, les semaines qui suivirent la rentrée. En réalité, tout s'était même empiré.

Ombrage avait très vite été nommé Grande Inquisitrice par le ministre de la magie. C'était une nouvelle fonction, et désormais, Ombrage avait un pouvoir supérieur aux professeurs sur les élèves, et avait d'ailleurs interdit un bon nombre de choses dans l'école. Il était interdit d'écouter de la musique, de se promener avec les mains dans les poches – c'était vraiment interdit, sans que personne ne sache vraiment pourquoi – ou bien d'utiliser des produits que Fred et George avaient créé – et pourtant, c'était loin de les empêcher d'en vendre. Tout un tas de décrets avaient été accroché au mur du bureau de Ombrage pour qu'ils soient bien en vu de tout le monde.

Un des décrets les plus stupides d'Ombrage, était celui qui disait que les garçons et les filles n'avaient pas le droit de se tenir à moins de quinze centimètres l'un de l'autre. Personne ne respectait vraiment cette règle – à part lorsque Ombrage était dans le coin, personne ne voulait se faire coller – et Lucie était bien loin d'en tenir compte. Ce n'était pas cette affreuse femme qui allait décréter si elle avait le droit ou non d'être proche avec son petit ami.

Car rapidement, tout le monde s'était rendu compte que Fred et Lucie sortaient ensemble – de toute façon, un secret à Poudlard ne restait jamais un secret très longtemps – mais ces derniers n'avaient pas du tout fait attention à tout ce que disait les autres élèves et s'étaient juste contentés de... vivre leur relation comme il le souhaitait. Tous leurs amis avaient été contents d'apprendre qu'ils étaient enfin ensemble.

— Il était temps, j'ai cru qu'il fallait que j'attende d'avoir l'âge de Dumbledore avant de vous voir ensemble, avait dit George avec un sourire en coin.

Lucie et Fred avaient ri, tout comme leurs autres amis. Ils se sentaient bien ensemble. Bien sûr, le fait que Ombrage patrouille régulièrement dans les couloirs du château n'était pas un avantage dans leur relation, mais c'était très loin de les empêcher de se voir quand ils le souhaitaient.

Ce jour-ci, Lucie était assise dans la grande salle, seulement accompagnée de Logan et d'Allison. Ils déjeunaient ensemble, Fred et George étant encore en cours, et Harry, Ron et Hermione étaient à la bibliothèque pour finir un de leurs devoirs. Ce n'était pas rare que Lucie se retrouve seule avec Logan et Allison. Bien qu'ils aient chacun leur maison respective, ils restaient bien plus proches tous les trois. Ils passaient la majorité de leur temps à parler de leur cours, de combien Ombrage était horrible, ou de leur famille, et à quel point leur vie allait changer si l'influence de Voldemort grandissait.

— Comment tu te sens ? demanda Lucie à Allison sur un ton compatissant.

Cette dernière se tenait la tête dans les bras, les mains plaquées sur ses oreilles et les yeux fermés. Ce jour-là, c'était deux jours avant la pleine lune. Et comme Allison était un loup-garou, l'effet sur elle était loin d'être bénéfique.

— J'ai l'impression que ma tête va exploser, souffla cette dernière. J'ai mal...

— On devrait te conduire à l'infirmerie, déclara Logan, les yeux remplis d'inquiétude. Maintenant.

— Non, je peux aller en cours...

— Ne discute pas, Allison.

Il y eut un bref toussotement derrière eux – mais heureusement, pas celui détestable d'Ombrage – et ils se retournèrent tous les trois, faisant face au professeur McGonagall.

— Professeur ? s'étonna Lucie en voyant sa directrice de maison.

— Miss Jones, voudriez-vous bien me suivre ? Le professeur Dumbledore souhaite vous parler.

Sans laisser à son élève le temps de répondre, McGonagall tourna aussitôt les talons. Lucie échangea un bref regard confus avec Logan et Allison, avant d'enjamber le banc sur lequel elle était assise, et de se lever.

— Conduis-la à l'infirmerie, dit Lucie en se retournant vers Logan. Je vous rejoins après.

Logan acquiesça, et Lucie se mit alors à marcher à grands pas pour rattraper son professeur. Lucie ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiète. Ses visites dans le bureau de Dumbledore n'étaient en général par pour les bonnes nouvelles.

— Pourquoi le professeur Dumbledore veut-il me voir ? s'empressa de demander Lucie, inquiète, sur le chemin pour rejoindre le bureau. C'est à propos de l'Ordre ? Il est arrivé quelque chose à mon père ou à Remus ?

— Calmez-vous, Miss Jones, la rassura aussitôt McGonagall. Ce n'est pas à propos de l'Ordre. C'est tout autre chose.

— Ah, souffla Lucie en soupirant de soulagement. C'est à propos de quoi dans ce cas ?

— Vous le saurez bien assez tôt.

Elles arrivèrent devant l'entrée du bureau de Dumbledore, devant la gargouille en pierre qui gardait la place. McGonagall se plaça juste devant et dit sur un ton ferme le mot de passe : plume en sucre. Aussitôt, la gargouille pivota, laissant découvrir l'escalier menant au bureau du directeur de Poudlard, et Lucie s'empressa de poser un pied sur les marches en pierres pour se laisser monter. À sa surprise, le professeur McGonagall fit de même, et quelques secondes plus tard, le professeur de Métamorphose ouvrait la porte du bureau de Dumbledore.

McGonagall entra à l'intérieur sans même prendre la peine de toquer, et Lucie l'a suivi sans rien dire, néanmoins un peu curieuse de savoir ce que lui voulait le directeur de Poudlard.

Mais en entrant dans le bureau, Lucie eut une très, très mauvaise surprise. Il y avait en effet le professeur Dumbledore qui se tenait comme toujours assit derrière son bureau, ses deux mains posées à plat sur la table devant lui, et un fin sourire aux lèvres, avec Fumseck, son phénix au plumage rouge, debout sur le perchoir juste derrière lui. Mais il n'y avait pas que lui. Ombrage se trouvait debout à ses côtés, bien qu'elle fasse la même taille que Dumbledore lorsqu'il était assis. Elle était comme toujours entièrement vêtue de rose et arborait elle aussi un sourire, mais le sien semblait bien plus faux que celui de Dumbledore.

— Ah, Miss Jones, approchez-vous je vous prie, lui dit chaleureusement ce dernier lorsqu'il aperçut Lucie. Asseyez-vous.

Sans rien dire et sans quitter Ombrage des yeux, Lucie s'assit lentement sur la chaise devant le bureau de Dumbledore. Le professeur McGonagall vint se mettre derrière elle, ses mains appuyés sur le dos de la chaise.

— Bonjour, les salua Lucie, qui ne savait pas vraiment comment se comporter.

Ombrage lui lança un regard supérieur, avant de contourner le bureau de Dumbledore pour se retrouver juste à la droite de Lucie. Cette dernière leva alors les yeux et regarda fixement Ombrage sans ciller une seule fois. Elle la détestait.

— Miss Jones, avez-vous une idée de pourquoi vous êtes ici ? lui demanda Ombrage avec un faux sourire.

— Non, répondit d'un ton sec Lucie sans détourner le regard de son professeur.

— Eh bien, il se trouve que, après avoir entendu des rumeurs sur votre sujet, des rumeurs qui pourraient mettre en danger la vie des élèves de Poudlard...

— Les rumeurs courent partout dans le château mais ça ne veut pas dire qu'elles sont vraies pour autant, la coupa le professeur McGonagall avec un regard noir.

Lucie sourit. Elle était heureuse de constater que sa directrice de maison semblait détester autant qu'elle le professeur Ombrage. Cette dernière jeta un regard désintéressé à McGonagall, avant de reprendre là où elle en était, comme si elle n'avait pas été interrompu :

— J'ai donc décidé de vérifier vos antécédents, reprit-elle, et il se trouve que les rumeurs se sont révélés vraies.

Lucie fronça les sourcils. Un tas de rumeurs sur elle parcourait le château. Elle ignorait desquelles parlait Ombrage.

— Lesquelles ? demanda alors Lucie en haussant les sourcils.

— Avez-vous bien assassiné Thomas Jones, votre père adoptif ?

Il y eut un silence, et la gorge de Lucie sembla se nouer un instant et elle ne put plus parler. Ombrage elle, afficha un sourire victorieux sur son visage, comme si le silence de Lucie avait répondu à la question.

— Oui, avoua difficilement Lucie après un instant de silence.

— Alors, votre présence dans cette école représente une menace pour chaque personnes ici, conclut Ombrage avec un sourire mauvais.

Elle se tourna ensuite vers Dumbledore, qui lui, n'avait pas bougé d'un pouce, et semblait attentif à la discussion qui avait lieu devant lui.

— Miss Jones est donc renvoyée de l'école de sorcellerie Poudlard.

Le cœur de Lucie se stoppa et ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise. Non, elle ne pouvait pas être renvoyée ! Qu'allait-elle faire si elle l'était ? Elle tourna alors la tête vers Dumbledore, espérant croiser son regard rassurant. Heureusement, ce dernier esquissa un fin sourire en sa direction, avant de tourner son attention vers Ombrage.

— Vous ne pouvez renvoyer mes élèves, déclara-t-il d'une voix calme. Seul le directeur le peut, et je permets à Lucie Jones de demeurer dans cette école jusqu'à la fin de sa scolarité.

— Peut-être, mais pour m'assurer de la protection de l'école, je dois m'assurer que tout danger soit écarté, répliqua Ombrage sans cesser de sourire.

— De quel danger parlez-vous ? s'insurgea alors McGonagall avec colère. Lorsque cet incident s'est produit Miss Jones n'avait pas encore conscience de qui elle était et elle ne maîtrisait pas ses capacités magiques ! Combien d'enfants ont produit des accidents semblables dans leur enfance ?

— Je ne savais pas ce que je faisais à cet époque, ajouta aussi Lucie, inquiète de se faire renvoyer. Mais maintenant, je sais me contrôler et je ne suis plus une menace pour quiconque !

— Alors que s'est-il passé dans mon bureau, lors de votre première heure de colle ? demanda Ombrage en fronçant les sourcils.

— C'était un accident, je vous en prie, professeur ! Vous ne pouvez pas me renvoyer !

Lucie se trouvait stupide et avait véritablement envie de se frapper pour supplier ainsi Ombrage et être aussi pathétique, mais elle ferait tout pour ne pas être renvoyée de Poudlard. C'était inconcevable.

— Un accident, vous dites ? répéta le professeur Ombrage, et son sourire mauvais refit surface. Ou alors, peut-être que le meurtre est quelque chose d'héréditaire.

Lucie se figea instantanément.

— Quoi ?

— Peut-être que le fait que votre père soit un meurtrier de masse vous a aussi poussé à commettre un crime. A tuer.

— De quoi parlez-vous, je n'ai jamais connu mon père.

Il ne fallait pas qu'elle avoue. Lucie ne devait pas avouer qui était réellement son père. Elle devait faire celle qui ne comprenait pas.

— Saviez-vous que votre père était Sirius Black, le meurtrier en cavale ?

Lucie prit sa décision en une fraction de secondes. Elle décida de jouer la comédie. Elle écarquilla les yeux et feint une expression de choc intense.

— Quoi ?! s'exclama-t-elle. Non, ça ne peut pas être lui ! Tous ces gens qu'il a tué... C'est mon père ?! Quel horreur...

Lucie enfouit alors sa tête dans ses mains et laissa échapper quelques faux sanglots, priant intérieurement pour qu'elle soit une bonne actrice et que Ombrage croit son mensonge.

Les mains du professeur McGonagall se posèrent alors sur ses épaules et les tapotèrent légèrement, comme pour la consoler.

— Vous saviez ?! demanda Lucie sans relever la tête. Vous saviez qui était mon père ?!

— Je suis navré, Lucie..., répondit Dumbledore, l'air réellement désolé.

— Vous saviez que cette fille descendait de Sirius Black et vous l'avez laissé venir dans votre école ? s'exclama alors Ombrage en fronçant les sourcils.

— Le meurtre n'est pas héréditaire, répondit calmement Dumbledore. Beaucoup d'anciens Mangemorts ont été jeté en prison, et pourtant, leurs enfants sont aujourd'hui toujours dans cet école.

— Ils ont tous été acquitté et...

— Professeur McGonagall, la coupa alors Dumbledore, veuillez ramener Miss Jones dans son dortoir pour qu'elle puisse se calmer. Je vais discuter de mon élève avec le professeur Ombrage, et rejoignez-nous ensuite.

Sans lever la tête, Lucie se leva alors, continuant à faire semblant de sangloter, et se dirigea vers la porte du bureau, McGonagall sur ses talons. Cette dernière ouvrit la porte, et les deux femmes en sortirent, avant d'emprunter l'escalier menant au bureau de Dumbledore. Aussitôt qu'elles furent en bas, Lucie releva la tête et cessa de sangloter. Elle essuya les yeux et soupira.

— C'était très bien joué, dit alors McGonagall avec un fin sourire aux lèvres.

— Merci, professeur.

— Vous feriez bien de retourner en cours maintenant.

Lucie acquiesça et esquissa un mouvement pour repartir, mais elle se retourna finalement vers le professeur McGonagall, les sourcils froncés, inquiète.

— Professeur... je ne vais pas être renvoyée, n'est-ce pas ?

— Bien sûr que non ! s'exclama-t-elle. Vous êtes une élève brillante malgré votre arrivée tardive dans l'établissement et je doute que le professeur Dumbledore vous renvoie. N'ayez crainte Miss Jones, vous ne serez pas renvoyée.

Lucie sourit alors, acquiesça et tourna les talons, soulagée.

*** *** *** *** ***

Bonsoir !
Enfin, je poste avec toujours mes quelques semaines de retard maintenant mais je poste quand même ! Je crois que c'est même plus nécessaire que je m'excuse pour le retard...

Sinon, j'ai beaucoup aimé écrire ce chapitre, et je pense que vous détestez encore plus Ombrage maintenant si c'est possible... Que pensez-vous de la situation d'Allison ? Hâte d'explorer la relation entre Lucie et Fred ?

Merci de lire mon histoire !
Bonne soirée.

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