7.
Coucou mes infinis
J'espère que vous allez bien j'ai crée une nouvelle fiction ce qui ça intéresse allez la voir elle s'appelle bats toi pour moi de @infinijessica ❤️
Résumé : La vie d'Ella a tout pour plaire : un bon job d'avocate, un bel appartement et un mec très gentil. Un peu trop gentil, même... Leur relation amoureuse manque sérieusement de piment. Elle s'ennuie à mourir, mais elle ne veut surtout pas bousculer cette vie bien rangée et réveiller ses démons cachés.
Jusqu'à ce que le beau Nico Hunter pousse la porte de son cabinet d'avocat et entre dans son existence. Jamais un homme ne lui avait fait cet effet, à elle, la douce et belle avocate. Le bad boy, une star des combats de street-fighting, va changer sa vie.
Car les deux amants ont bien plus en commun qu'ils ne le croient. Plus ils s'attachent et plus il devient important de partager leurs épreuves passées.
Et sont-ils prêts à perdre le contrôle de leurs sentiments pour vivre pleinement leurs désirs ?
Un bad boy sexy. Une jeune femme trop sage...
Maintenant je vous laisse avec la suite de la fiction bonne lecture ❤️❤️mes infinis
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À vrai dire, je ne sais pas très bien où j'en suis.
John s'immobilise soudain, fait volte-face, pose ses mains sur mes épaules et m'annonce du tac au tac :
– Écoutez, je vous sens réticente, alors jouons cartes sur table ! J'ai la chance d'avoir les moyens. Mon jet peut décoller dans l'heure, nous dînerons à bord et vous serez à Los Angeles pour votre shooting.
– Un jet, rien que ça !
Il rit, visiblement amusé par le ton enfantin de ma réaction, avant d'ajouter avec humour :
– J'ai aussi un planeur, mais c'est moins pratique pour les longues distances.
– C'est très gentil, mais je pense qu'il est plus raisonnable que j'attende mon avion.
– Vous n'avez pas encore atteint l'âge de raison, objecte-t-il, avant d'ajouter : faut-il encore que je fasse un strip-tease pour vous détendre ? Je suis prêt, même pas peur !
En fait, je connais son secret, c'est l'humour, la légèreté, et je suis assez sensible à ça. J'évite de lui répondre que « détendre » n'est pas vraiment le mot approprié.
Je me contente de soupirer :
– Vous aimez bien convaincre les gens, n'est-ce pas ? C'est comme un challenge pour vous !
– J'adore ça, répond-il sans hésiter. Mais j'allais oublier de vous dire l'essentiel, le truc qui pourrait vous faire lâcher prise. En fait, je...
– Je n'ai pas l'habitude de me laisser aller avec un inconnu, coupé-je. Mais dites toujours !
– D'abord, je ne suis pas tout à fait un inconnu. Et ensuite je ne vous demanderai pas de retirer vos vêtements, c'est promis !
– Me voilà rassurée, dis-je en riant à mon tour. Mais j'ai une question et il faudra me répondre franchement.
– Je jure de dire la vérité, rien que la vérité, réplique-t-il sur un ton comique tout en levant la main droite comme au tribunal.
– Ça vous arrive souvent de raccompagner comme ça les modèles de vos shootings ?
– Oui, c'est mon vrai métier en fait, plaisante-t-il. La photographie n'est qu'une couverture.
Cette fois nous rions tous les deux. À présent, j'ai soudain très envie de faire ce voyage en sa compagnie. Sans compter que je ne suis jamais montée à bord d'un jet. Depuis quelques heures, je vis vraiment comme dans un film !
– Alors ?
Il attend ma réponse, quelque chose brille dans ses yeux. Est-ce de l'espoir ? Est-ce du pur désir ? Je n'en sais rien, mais sa proposition me séduit.
– D'accord !
***
Quand je raconterai à Sarah ce que je suis en train d'expérimenter, ma meilleure amie ne me croira jamais. J'ai déjà du mal à le réaliser moi-même. Je suis pourtant confortablement installée dans le siège en cuir du jet de John White. C'est comme un petit salon qui file dans les nuages.
Une hôtesse discrète vient de nous servir du champagne dans des coupes. D'enceintes disséminées aux quatre coins de la carlingue insonorisée s'échappent les notes du piano de Brad Mehldau. Face à moi, John m'observe dévorer des huîtres.
– J'avais raison, dit-il d'une voix douce.
– Comment ça ?
– À propos de votre faim de loup !
Je hoche la tête tout en continuant à déguster ce dîner dans les airs. Je songe à ses mots prononcés dans le hall de l'aéroport : « Je ne vais pas vous demander de vous déshabiller, c'est promis », et le simple fait d'évoquer cette possibilité me rend soudain toute chose.
– Vous étiez sincère tout à l'heure ? demandé-je sans réfléchir.
– À quel propos ? murmure-t-il.
– Quand vous disiez que je volais la lumière, vous le pensiez vraiment ?
– Je n'ai jamais rencontré un modèle aussi naturel, m'explique-t-il. Oui, vous êtes une voleuse de lumière.
Je me mords la lèvre inférieure. Depuis quelques secondes, je suis profondément troublée et... excitée.
J'apprécie sa façon de dire les choses, avec tant d'élégance et de simplicité. J'ai l'impression que ce sont des mots d'amour. Je me fais du cinéma et j'ai peut-être bu un peu de champagne, mais ce n'est pas ce breuvage qui m'enivre un peu plus au fil des minutes. Ni les propriétés aphrodisiaques des huîtres !
Tant pis si je deviens folle, si je me fais des idées. J'ai simplement envie d'être moi-même sans tricher. D'accepter ce désir qui grandit en moi, d'obéir pour une fois, rien qu'une fois, rien qu'une fois, à mon instinct, quelles qu'en soient les conséquences. Je me sens en confiance. Comme révélée à moi-même par le seul regard de cet homme. Rien n'est calculé, il n'essaie même pas de profiter de la situation...
Stop, stop, je suis en train de délirer...
– Est-ce que tu m'as désirée tout à l'heure, quand je suis revenue avec le bustier gris perle ? Je...
Je m'interromps, effarée par la brutalité de ma question. C'est sorti tout seul, c'est... En plus, je viens de le tutoyer...
– Je suis désolée, John. Je ne sais pas ce qui m'a pris.
Il demeure silencieux, ne sourit même pas, mais ses lèvres frémissent légèrement, ses yeux noirs expriment un mélange de tendresse et de... désir. Il passe une main dans ses cheveux puis se penche vers moi.
– Écoute, Alexandra, puisque nous en sommes à nous tutoyer, je...
– Je comprends que ma question soit embarrassante. Je m'étonne moi-même. On peut parler d'autre chose, si tu préfères. Vraiment, je...
– Alexandra, Alexandra, tout va bien, m'assure-t-il en riant doucement, avant de reprendre son sérieux : j'ai quelque chose à avouer...
Comme il semble hésiter, je l'encourage :
– Dis-moi !
– J'étais comme fou quand j'ai appris que j'allais te photographier, lâche-t-il.
– Tu te moques de moi, là ? m'étonné-je. Je n'ai rien d'exceptionnel, je suis un petit modèle, dans tous les sens du terme, toi tu as eu la chance de travailler avec les plus grands top models de la planète, alors s'il te plaît ne joue pas avec moi, je... comment dire, je...
Je n'ai pas l'occasion de poursuivre, car les lèvres de John White viennent de se poser sur les miennes. Une excitation inimaginable me donne envie de m'offrir à cet homme comme si c'était une évidence.
Quand John abandonne un instant ma bouche, je murmure dans un souffle :
– Mince, je ne m'attendais pas du tout à toi, tu sais. Ça n'était pas prévu tout ça.
– Alors soyons imprévisibles, répond-il.
– Je ne plaisante pas, il est encore temps d'arrêter, proposé-je sans y croire une seule seconde.
– Il est surtout temps de commencer, réplique-t-il en passant ses mains dans mes cheveux.
Là, ça n'est plus du tout professionnel !
John me soulève du siège en cuir avec une facilité déconcertante. Accrochée à son cou puissant, je ceins sa taille de mes jambes. Il caresse mon visage de la paume de sa main. Elle est si douce. Je dessine d'un index tremblant le contour de ses lèvres.
– Voleuse de lumière, murmure-t-il avec sensualité.
Son regard s'allume et je frissonne. Nos bouches se pressent, nos dents s'entrechoquent, et nos langues bataillent dans une urgence électrique. Au fil des secondes, parmi les froissements des vêtements, nos gémissements de désir se mélangent. Quand ses larges mains soulèvent ma jupe de soie et glissent sur mes fesses, une décharge électrique me parcourt les reins.
Il me regarde avec admiration.
– Tu m'excites, Alexandra, tu me rends fou...
– C'est toi qui me rends folle...
Mots 1207
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