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CHAPITRE XXXI

« And I will try to fix you »





Nous roulions depuis déjà plusieurs heures, après avoir quitté un nouvel hôtel. Le soleil brillait haut dans le ciel en ce jolis mois de Mai et la chaleur commençait vraiment à se faire ressentir, malgré les quelques courants d'air frais.

J'étais adossée contre la portière, les jambes étendues sur le rose et mon carnet en main, sur lequel je n'avançais pas beaucoup. Ça m'avait toujours déprimé de travailler, alors que dehors il faisait un temps super. Mais cette fois je n'avais pas d'autre choix, je ne pouvais pas profiter du soleil pour sortir.

À la place je laissais mon esprit divaguer et je m'imaginais allongée dans l'herbe d'un parc, mangeant une glace avec Natsu. Ou même assit tous les deux à la terrasse d'un café, sirotant une limonade bien fraîche, je rirais de ses blagues parfois complètement débiles. Nous serions libres.

Cela me faisait du bien de partir loin de tout ça par le biais de mon esprit. C'était ce que j'aurais voulu que ma vie soit, si tout ça n'avait pas existé. Il n'y aurait pas de carnet, pas de dossiers et surtout pas de Hibiki. Rien que Natsu et moi.

Même si je me demandais s'il se serait intéressé à moi s'il n'y avait pas eu le carnet. Je suppose que non, je ne suis pas vraiment le type de fille qu'il fréquente d'habitude.

J'imagine qu'il était plutôt attiré par les femmes incroyablement bien foutu, avec des jambes immenses, des seins énormes et un visage de poupée Barbie. Des femmes que l'on ne voit que dans les magazines.

Alors que moi j'étais une fille banale, certes je suis plutôt mince mais loin d'avoir la taille mannequin. Je ne suis pas très grande, du moins par rapport au rosé je ne le suis pas.

- Hé ho, Entendis-je ce qui me sortit de mes pensées, je relevais la tête vers Natsu qui me jetait quelques coups d'œil. Au lieu de rêvasser à je ne sais quoi, tu ferais mieux de te concentrer sur le carnet.
- Je sais, Soupirais-je, Mais je sature là, j'ai besoin de faire autre chose de plus fun. Dommage qu'on n'ait plus le cabriolet, j'aurais grand besoin de me défouler. Dis-je en m'asseyant correctement sur le siège.

Il n'argumenta pas plus. Il se contenta de ralentir et il finit par se garer sur la bande d'arrêt d'urgence. Je fronçais les sourcils et lui lançais un regard plein d'incompréhension. Il déboucla sa ceinture et bougea sur le siège pour me faire face.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demandai-je curieusement.
- Tu veux vraiment faire quelque chose de fun ? Je hochais la tête. Tu veux conduire la voiture ?
- Sérieusement ? Souriais-je.
- Je t'ai dit que tu la conduirais avant que je l'abandonne, alors oui je suis sérieux. Alors tu veux ou pas ?
- Bien sûr que oui. M'exclamai-je en agrandissant mon sourire.

Finalement Natsu avait gardé la Porsche plus longtemps que prévu à mon plus grand bonheur. J'avais toujours rêvé de conduire ce genre de voiture et de me sentir comme une multimillionnaire, comme celles qu'on voit dans les films.

Je remis mes chaussures, que j'avais enlevée peu de temps après être parti, je me déplaçais sur le siège et grimpais sur les genoux de Natsu. Il m'expliqua un peu comment la démarrer étant donné qu'il n'y a pas de clé et comment régler mon siège, puis il s'extirpa et passa sur le siège passage.

J'étais aussi excitée qu'une enfant à qui l'on offrait l'occasion de conduire sur les genoux de son père.

J'avançais le siège afin que je puisse atteindre les pédales, je réglais aussi mes rétroviseurs comme me l'avait appris mon père et mon moniteur d'auto-école. Je bouclais ma ceinture et redémarrais la voiture que Natsu avait éteint, avant que nous échangions nos places. Je jetais un coup d'œil derrière et une fois que j'avais l'occasion je m'engageais sur l'autoroute.

- Fait bien attention quand tu changes les vitesses, c'est une voiture super puissante à la moindre pression sur l'accélérateur elle part, donc vas-y doucement vue que c'est la première fois que tu conduis une voiture comme ça. Expliqua-t-il.
- D'accord. Répondis-je écoutant son conseil.
- Regarde bien tes rétroviseurs.
- Je sais.
- Ne double personnes sans être sûre que tu n'as personne derrière. Continua-t-il.
- Natsu. Fis-je agacée.
- Mets bien tes clignotants pour montrer que tu changes de voie.
- Nat...
- Et fait gaffe aussi aux autres conducteurs, Me coupa-t-il, Certains ne regarde pas où ils vont et tu as vite fait d'avoir un accident. Tu dois être doublement prudente, Je soufflais lourdement. Et laisse bien deux lignes blanches entre toi et...
- Natsu ! Fis-je en élevant fortement la voix. Il se tut immédiatement, je tournais la tête vers lui et je le vis qu'il me regardait confus. Je sais conduire d'accord ? J'ai déjà pris l'autoroute et je sais déjà tout à propos des autres conducteurs et des consignes de sécurité. J'ai mon permis je te rappelle. Expliquai-je plus calmement.
- Très bien. Répondit-il et je le sentais légèrement vexé.
- Ne le prends pas comme ça, je sais que tu fais ça pour moi mais je suis une très bonne conductrice tu sais. Souriais-je en le regardant à nouveau.
- Ouais et bien regarde tout de même ta route.

J'échappais un petit rire et déposai timidement ma main sur sa cuisse, en faisant une légère pression dessus.

- C'est ça que t'as appris ton moniteur d'auto-école, peloter les passagers assit à l'avant. Taquina-t-il et je ris fortement à sa remarque.
- Non pas du tout, tu es une exception. Répondis-je.
- Et bien je suis flatté, mais tu vois, Il retira ma main et la reposa sur le volant, Ce genre de chose c'est mon domaine, Je sursautais quand je sentis sa main sur ma cuisse, Contente-toi de rester concentré sur ta route. Tu auras tout le temps de me faire des attouchements quand nous serons arrêtés. Je ris légèrement alors qu'il mordilla doucement mon bras avant de se replacer, tout gardant sa main sur ma cuisse.

Je faisais lentement grimper l'allure de la voiture, appréciant tous les frissons que me procurait la vitesse, en plus du rose qui faisait des cercles sur ma peau avec son pouce. Pour une fois depuis des semaines je me sentais libre. J'avais l'impression que je pouvais faire tout ce dont je désirais.

- Ralentis un peu. Exigea le rose en voyant à l'allure que je roulais.
- À quoi ça sert de conduire une Porsche si c'est pour rouler à la vitesse autorisée, laisse-moi m'amuser un peu avant qu'on soit obligé de l'abandonner. Souriais-je.
- Je ne sais pas si tu arriveras à gérer une trop grande vitesse. Je tournais la tête vers lui.
- Tu insinue que je ne suis pas capable de conduire aussi bien que toi parce que je suis une fille ? Défiais-je arquant un sourcil.
- C'est exactement ça, c'est bien connu les hommes conduisent nettement mieux que les femmes. Venta-t-il et j'éclatais de rire. Prends la prochaine sortie. Dit-il alors que je riais toujours.

J'exécutais et pris la sortie qu'il m'avait indiqué. Nous quittâmes l'autoroute pour nous retrouver sur une nationale. Je souris légèrement dans mon coin, je voulais lui donner une bonne leçon. Lui montrer que ce n'est pas parce qu'on est une femme, que nous ne pouvons pas conduire comme un homme.

Et à ce moment j'étais contente que mon père m'ait emmené conduire sur un circuit de professionnel, même avant que je passe mon permis. Il avait engagé un coureur automobile qui m'avait appris à gérer ma vitesse et comment ne pas perdre le contrôle du véhicule. Et surtout comment zigzaguer à toute allure à travers les autres voitures.

Avec le recul je me dis que ce n'était pas seulement pour nous amuser qu'il avait fait ça. Il savait certainement qu'un jour je serais poursuivi, il fallait donc que je sache conduire. Malgré que tout ne fût que par intérêt pour moi, je me rappelais avoir passée l'une des plus belles journées de ma vie. Et je crois que le meilleur moment était la course que j'avais faite contre mon père. Il m'avait laissé gagner.

Un petit sourire s'afficha sur mon visage à cette pensée, je soupirais intérieurement pour ne pas me laisser porter par la tristesse et le terrible vide qu'avait laissé mon père. Il me manquait tellement.

Je secouais la tête et me concentrais sur ma route. Je mis mon clignotant et pressa fortement la pédale d'accélérateur, puis je doublais la voiture qui était devant moi. Je fis de même pour toutes celles qu'il y avait sur mon chemin, sans jamais ralentir.

- Luce qu'est-ce que tu fais ? Ralentis, tu vas nous faire avoir un accident ! S'exclama-t-il.
- Détends-toi Dragneel, regarde et apprends. Fis-je en lui lançant un sourire narquois accompagné d'un clin d'œil.
- Essaierais-tu de me dire que tu peux m'apprendre à conduire princesse ? Lança-t-il amusé.
- C'est exactement ça, contrairement à ce que tu penses je sais aussi bien conduire que toi, peut-être même mieux. Souriais-je. Mon père m'avait emmené sur un circuit automobile et un professionnel m'accompagné et m'a tout apprit. Me vantai-je et du coin de l'œil je le vis sourire.
- Bien sûr tout est plus simple quand papa te paye des cours, mais jamais tu ne feras le poids contre moi. J'échappais un petit rire. Tu es très sexy quand tu essaie de me défier comme ça. Roucoula-t-il d'une voix suave en venant embrasser mon épaule.

Je me mordais timidement ma lèvre inférieure, alors que je sentais que mes joues commencèrent à roussir. J'adorais quand il parlait aussi sensuellement, ça lui enlevait toute cette partie plus sombre. Son côté dangereux et impulsif disparaissait, laissant à un tout autre Natsu.

La voiture se mise à envoyer quelques à-coups assez secs alors qu'elle commençait à perdre de la vitesse, je fronçais les sourcils en regardant l'aiguille descendre petit à petit. Je ne comprenais vraiment pas ce qu'il se passait.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda le rose près de moi
- Bah je ne sais pas, je ne comprends pas. Dis-je confuse.
- Putain je le savais ça ! Je n'aurais jamais dû te laisser conduire. Comment on va faire maintenant ?! S'énerva-t-il.
- Ce n'est pas de ma faute, je n'ai rien fait moi ! M'exclamais-je.
- Non bien sûr ! Gare-toi sur le côté ! Ordonna-t-il.

Je soufflais lourdement agacée qu'il me cri dessus comme ça. Je mis le clignotant et doucement me déportais sur le côté, la voiture continuait ses secousses puis elle finit par s'arrêter d'elle-même. J'essayai de la redémarrer mais rien n'y faisait, elle n'était pas décidée à repartir.

- Ça ne sert à rien, je ne sais pas ce que tu lui as fait à cette voiture, mais elle ne redémarrera pas. Fit-il en colère. Je me tournais sur mon siège pour lui faire face.
- Tu te fou de moi ? Je n'ai rien fait à cette voiture ! Tu étais là non tu l'as bien vu. Rétorquai-je m'énervant à mon tour.
- Oh bien sûr alors explique-moi comment on se retrouve arrêté sur le côté, hmm ? Je croisais mes bras sur ma poitrine, Elle marchait très bien jusqu'à que tu prennes le volant. Gronda-t-il.
- Et bien alors considérons que ce n'est pas de ma faute mais bien de la tienne, je te rappelle que c'est toi qui as voulu me faire conduire. Fis-je en le pointant du doigt, lui montrant à quel point il pouvait m'agacer.
- Ne t'inquiète pas pour ça, je ne referais pas une erreur pareille. Affirma-t-il d'une voix rauque et sévère. Le vrai Natsu était de retour. Ouvre le capot. Il déboucla sa ceinture et ouvrit la portière.
- C'est par où qu'on l'ouvre ? Il souffla en attrapant l'arrête de son nez entre ses doigts.

Je sursautais quand il se jeta brusquement vers moi, il étira son bras jusqu'à atteindre une petite poignée près de la portière conductrice, un peu en dessous le volant. Il tira dessus et le bruit de la carrosserie du capot résonna, indiquant qu'il était ouvert.

Je soufflais exaspérée par son comportement, il me lança un regard noir alors qu'il se trouvait devant la voiture, puis il disparût derrière la tôle. Je passais une main dans mes cheveux avant de moi aussi descendre de la voiture. Je claquai la portière derrière moi et m'avançais les bras croisés sur ma poitrine vers Natsu.

Il observa attentivement le moteur puis avança sa main vers celui-ci, je n'eue pas le temps de le prévenir qu'il posa directement sa main dessus et bien sûr il s'était brûlé. Il grogna et jura en secouant sa main.

- On ne t'a jamais dit qu'il ne fallait pas toucher le moteur quand il était encore chaud ? Il me lança un regard excédé que j'ignorais. Et après c'est moi qui ni connaît rien. Provoquai-je en roulant des yeux, déposant mon regard sur les alentours. Il ne répliqua pas et se contenta de se concentrer sur la source de la panne.
- Putain, Jura-t-il. On ne pouvait pas tomber en panne avec une voiture avec un moteur banal, non fallait que ce soit avec une Porsche. Fit-il tapant fortement dans la carrosserie ce qui me fit sursauter.
- Tu crois que c'est en tapant dedans que tu vas arranger les choses ? Surtout qu'elle n'a rien ta voiture !
- Excusez-moi j'avais oublié que Miss Heartfilia était garagiste à ses heures perdues. Grinça-t-il en levant les bras.
- Je n'ai pas besoin d'être garagiste pour savoir ça. C'est évident qu'elle n'a rien, elle ne fume pas, il n'y a rien qui fuit ou quoi que ce soit. Il faut être débile pour ne pas s'en rendre compte. Il attrapa fortement ses cheveux en tirant dessus, il releva la tête et planta ses yeux froid et noir sur moi.
- Va dans la voiture. Ordonna-t-il sévèrement.
- Pourquoi ? Demandai-je en fronçant les sourcils.
- Parce que tu m'emmerdes là ! Tu me casses les couilles alors dégage dans la voiture et surtout fermes là ! Cracha-t-il furieux.

Je le regardais quelques secondes, surprise de la dureté de ses mots. Il avait toujours une certaine dureté dans son langage, mais jamais il ne l'avait utilisé contre moi, même lorsqu'il était en colère. Il gardait toujours ces mots pour les autres.

Je soupirais légèrement avant d'exécuter, je ne voulais pas capituler devant lui, mais j'étais beaucoup trop vexée pour rester à ses côtés. Je lui lançais un regard noir mais aussi assez déçu et je finis par aller dans la voiture.

Je m'installais derrière le volant et refermais la portière derrière moi. Je m'enfonçais dans le siège en soufflant, je reposais ma tête contre la vitre attendant qu'il trouve le problème, même si je pense sérieusement qu'elle n'en a pas. Mais au fond je n'y connais pas grand-chose.

Je passais le dos de ma main sur mon front, repoussant les quelques mèches de cheveux qui retombaient dessus. Je me penchais et attrapai mon sac qui était par terre, devant le siège passager. Je sortis mon carnet pour passer le temps, avant que Natsu décide d'arrêter de trifouiller le moteur de cette pauvre voiture.

Je soufflais avant de me redresser à l'avant, j'avais vraiment trop chaud il me fallait un peu d'air. Je mis le contact comme me l'avait montré Natsu, puis je fis descendre doucement la vitre en entier. Je regardais le tableau de bord alors que j'allais éteindre. Mes yeux se posèrent directement sur un petit voyant qui devait normalement être allumé, étant donné que l'aiguille indiquait la réserve.

J'éteignis le contact et rangeai le carnet dans mon sac, avant de sortir en trombe de la voiture. Je me positionnais près du rose, qui fronçait les sourcils en me voyant sortir comme ça de la voiture. Il se redressa alors que je le regardais avec une haine considérable.

Il croisa ses bras contre sa poitrine, comme s'il attendait que je lui balance tout ce que j'avais sur le cœur, pour qu'il puisse me répondre comme il le faisait si bien. Je profitais de ce moment pour claquai violemment le capot et m'appuyer dessus avec ma main.

- Dis-moi monsieur-je-me-crois-supérieur-aux-autres, tu as mis de l'essence à la voiture comme tu l'avais dit ? Demandai-je fortement irritée. Il ouvrit la bouche pour répondre mais il se tut et décroisa ses bras les laissant retomber le long de son corps. C'est bien ce que je pensais.

J'attrapai fortement mon sac et m'approchai dangereusement de lui, puis je commençais à le frapper avec. Il leva les bras pour se protéger mais je continuais de me défouler sur lui.

- Tu m'as crié dessus, tu m'as dit que c'était de ma faute, Expliquai-je en le frappant avec mon sac. Tu m'as clairement dit de me la fermer et tu m'as envoyée chier comme les vulgaires salopes avec qui tu couches d'habitude alors que c'est de ta faute ! Finis-je en stoppant mes coups, ma poitrine se relever et s'abaisser fortement dû à ma respiration devenue haletante.
- Ça y est tu t'es assez défoulée ? Fit-il arquant un sourcil.
- Ne me parles pas. Répliquai-je en le pointant du doigt encore sur les nerfs.

Je me reposais contre la voiture en croisant les bras sur ma poitrine.

- Comment ça se fait que tu n'es pas vu avant qu'il n'y avait plus d'essence ? Osa-t-il demander.
- Le voyant ne marche plus. Fis-je sèchement ne lui jetant aucun regard.
- Ok, Il fit une petite pause, Monte dans la voiture je vais la pousser jusqu'à une station-service.

Nous nous déplaçons tous les deux de chaque côté de la voiture et je grimpais derrière le volant. Il ouvrit la portière côté passager, plaça ses deux bras incroyablement musclés sur la carrosserie et commença à pousser.

Je dirigeais la voiture afin qu'elle roule droit, mais je ne pouvais m'empêcher de jeter quelques coups d'œil au rose. Même si j'étais terriblement vexée et en colère contre lui, j'avais de la peine de le voir pousser. La voiture était déjà assez lourde comme ça, pourtant il la poussait sans trop de difficulté. Mais je pouvais déjà sentir l'effort dans sa respiration.

Je soupirais intérieurement et ouvris ma portière, je me retrouvais très vite sur mes pieds.

- Qu'est-ce que tu fais ? Dit-il en me regardant par-dessus l'auto, il s'était même arrêté de pousser.
- Ça ne se voit pas ? Je t'aide à pousser. Je reposais un bras sur la carrosserie alors que mon autre main attrapa le volant.
- C'est bon je peux le faire. Affirma-t-il.
- Je n'en doute pas. Répondis-je froidement

Je commençais à pousser la voiture et voyant que cette fois je ne céderais pas, Natsu m'aida sans broncher, de toute façon il n'avait pas le choix.

**

- Tourne dans le chemin. Dit le rose aussi essoufflé que moi.

J'exécutais et nous dirigeai dans le chemin.

Après une bonne demi-heure à pousser cette voiture, une pause nous ferait que du bien. Nous étions tous les deux à bout de force, malgré le fait que la pousser à deux était plus facile, elle restait quand même assez lourde.

Je grimpais à l'intérieur pour la stopper complètement et mettre le frein à main. Je ressortis ensuite et claquai la porte derrière moi, toujours aussi haletante. Je me plaçai devant la voiture, je me mise dos à celle-ci puis je me hissais sur le capot avant de m'allonger.

D'un revers de main j'essuyais la sueur qui dégoulinait sur mon front. Je n'étais peut-être habillée que d'un simple débardeur et d'un short, cela ne m'empêchait pas d'avoir extrêmement chaud. Je n'imaginais pas ce que ressentait le rosé, qui lui était en jeans.

Il s'allongea lui aussi sur le capot et je remarquais qu'il avait enlevé son haut, il était aussi ruisselant de sueur que moi, mais ça lui allait si bien. Il repoussa ses mèches humides qui trônaient sur son front et les déplaça à l'arrière.

Un immense silence régnait autour de nous, seules les quelques voitures qui passaient par là nous dérangeaient. C'était très calme et c'était surtout ce qu'il nous fallait. Petit à petit nous reprenions un rythme cardiaque normal.

Je tournais doucement la tête vers le rosé, qui avait les yeux fermés et qui profitait du soleil. Il était à couper le souffle, je laissais glisser mon regard sur tous ses muscles visibles, m'attardant longuement sur sa poitrine. Je la regardais s'élever et s'abaisser dans un rythme régulier. Puis je me concentrai à nouveau sur les traits de son visage, il semblait si serein et apaisé.

- Arrête ça. Sa voix rauque me fit presque sursauter.
- Arrête quoi ? Demandais-je doucement.
- De me fixer comme ça. Fit-il en tournant la tête vers moi, il ouvrit les yeux et plongea ses iris onyx dans les miens.
- Comment tu savais que je te fixer alors que tu avais les yeux fermés ?
- Je le sais c'est tout, Je hochais la tête et détournai le regard. Luce ?
- Quoi ?
- Regarde-moi, il attrapa mon menton entre son pouce et son index, me forçant à le regarder, Excuse-moi pour tout à l'heure, je n'aurais pas dû te parler comme ça et je n'aurais pas dû m'emporter non plus. Admit-il.
- Non, tu n'aurais pas dû. Acquiesçai-je en haussant les sourcils, encore quelques peu irrité par ses mots. Il approcha doucement son visage du mien et caressa mon nez avec le sien.
- Tu me pardonnes ? Souffla-t-il à quelques centimètres de mes lèvres. Je le regardais longuement me noyant dans son regard.
- Non. Fis-je en lui tournant le dos, il ricana et enveloppa ma taille pour m'attirer contre son torse.
- Ne m'oblige pas à te torturer pour que tu cèdes, Murmura-t-il à mon oreille. Embrasse-moi Luce.
- Non.

Je frissonnais quand il déposa ses lèvres au creux de mon cou, il glissa ensuite sa main sous mon débardeur caressant la peau de mon ventre. Il planta ses dents sur ma peau, faisant resurgir la légère douleur des suçons, qu'il m'avait fait quelques jours auparavant. Il attrapa mon visage entre ses mains et le retourna face à lui. Il hésita quelques secondes avant de venir déposer ses lèvres sur les miennes.

- Aller on va chercher de l'essence. Fit-il déposant ses lèvres sur mon nez.
- On va devoir encore la pousser ? Demandais-je en grimaçant.
- Tu préfères qu'on continue à pied ?
- Qu'est-ce que tu en penses toi ?
- On va la cacher un peu dans derrière les arbres et on va marcher, tu as assez poussée comme ça. Il se releva et me tira avec lui.

Nous poussions à nouveau la voiture afin de la cacher derrière les arbres. Natsu prit le soin de laisser entrouverte les portes ainsi que le coffre, afin que la voiture ne se referment pas automatiquement et garde nos vêtements.

Il attrapa ma main dans la sienne et entrelaça nos doigts et nous longeâmes la route afin de trouver une station-service.

**

POINT DE VUE NATSU

Nous marchions depuis maintenant depuis près de quinze minutes et nous commencions à apercevoir un village à peine plus loin. Un soupir de soulagement s'échappa des lèvres d'Lucy alors qu'elle pressait le pas, pour enfin arriver là-bas au plus vite.

- Pourquoi tu cours comme ça ? Demandais-je en tirant sur son bras.
- J'ai envie de faire pipi, j'en peux plus là. Avoua-t-elle en me tirant à nouveau avec elle.

Avec tout ce que nous avions marché et poussé, je me demande comme elle fait pour avoir encore la force de courir.

Elle m'étonnait de jours en jours. Et je l'avais trouvé particulièrement sexy au volant de la Porsche, ça lui donnait un côté bimbo pété de tune alors que c'était tout le contraire. Certes elle avait une immense fortune en sa possession, mais ce n'est pas pour autant qu'elle l'étale aux yeux de tous.

Moi qui n'avait pas l'habitude d'être en compagnie de ce genre de fille, au plus je passais du temps avec elle, au plus je me demandais comment j'avais fait avant. Je me rendais compte que toutes ses filles étaient de parfaites idiotes inintéressantes. La seule chose qui faisait leurs charmes était leurs corps parfois refait.

Lucy était simple, intelligente et avait une bonne conversation, malgré sa timidité du début. Et ce que j'adorais le plus chez elle, c'était son fort tempérament. Même quand je lui lançais mes regards les plus terrifiants elle ne se dégonflait pas et soutenait mon regard. Elle osait même me défier encore un peu plus, alors que je pouvais être noir de colère.

C'était définitivement ça qui m'attirait chez elle, en plus de sa beauté inégalable et peut-être même son côté innocent.

Elle lâcha ma main et je la vis se précipiter vers un jeune homme d'à peu près notre âge qui passait par là, elle se posta devant lui et demanda de lui indiquer une station-service la plus proche. Je m'approchais d'elle et enroula mon bras autour de sa taille, histoire que ce type sache qu'elle n'est pas seule.

- C'est juste au coin de la rue, vous tournez à droite là-bas, Fit-il en levant son bras nous indiquant la route, Et c'est tout droit vous ne pouvez pas la manquer. Finit-il en souriant.
- Merci beaucoup. Dit-elle rapidement avant de reprendre la route.

Je fronçais les sourcils quand elle retira mon bras de sa taille. Elle attrapa ma main et me tira rapidement avec elle au bas de la rue. Nous tournions à droite comme on nous l'a indiqué le jeune homme et comme prévu un panneau en hauteur nous indiqua la station.

Elle resserra ses doigts autour des miens et se mise à courir, je n'eus pas d'autre choix que de courir à mon tour. Nous atteignons rapidement le bâtiment, elle lâcha ma main et se précipita à l'intérieur. Je secouais la tête amusée avant de moi aussi entrer dans le magasin.

Je demandais un bidon afin de pouvoir transporter l'essence, l'homme m'en tendit un et je ressortis le remplir à la pompe, cherchant la blonde des yeux mais elle n'était toujours pas sortie des toilettes.

Une fois le petit bidon de cinq litres pleins, je repassais à l'intérieur payer le vendeur et attendre la blonde. Il encaissa l'essence et quelques barres chocolatées que j'avais prises.

« Alerte Enlèvement : Une jeune fille d'environ dix-huit ans, répondant au nom de Lucy Heartfilia a disparu depuis plusieurs jours. Je relevais la tête en fronçant les sourcils, mes yeux se posèrent sur la télé où une photo de Lucy était affichée. Il semblerait qu'elle est été enlevée à Londres, par un jeune homme aux cheveux roses, aux yeux verts. Il possède plusieurs tatouages sur le bras gauche, dont un bateau et une rose. L'alerte a été donné par son petit ami, qui s'inquiétait de ne pas la voir rentrer. Je sentis tous les membres de mon corps se raidir. Si vous voyez cette jeune fille contactez la police, ne prenez pas d'initiative, le jeune homme qui l'a enlevé est très dangereux et possède une arme. »

Je déglutis difficilement et partis très vite vers les toilettes, je poussais violemment la porte et découvrir la blonde devant les lavabos. Elle fronça les sourcils en se séchant les mains. Je m'approchais d'elle et l'attrapai par le bras furieux.

- Natsu qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demanda-t-elle et lorsque je me retournais je la vis grimacer. Je desserrais ma prise sur elle.
- Il faut qu'on parte immédiatement. Dis-je en le regardant se masser le bras.
- Pourquoi qu'est-ce qui se passe ?
- Hibiki a lancé un avis de recherche pour te retrouver. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle laissait pendre ses bras autour de son corps.
- Qu-Quoi ?
- Tu as très bien entendu, ce fils de pute fait tourner une photo de toi à la télé disant que je t'ai kidnappé. Elle passa ses mains dans ses cheveux alors qu'elle commençait à respirer fortement.
- Mais... Comment on va faire ? Demanda-t-elle inquiète.
- On va se barrer et vite, sors d'ici et marche en baissant la tête, il faut que personne ne puisse te reconnaître. Elle hocha la tête et passa près de moi, Luce ! L'appelai-je en me retournant.

Elle se retourna accrochant son regard au mien attendant une réponse. Je m'approchais d'elle et la plaquai fortement contre la porte, j'attrapai ses poignets et les levais au-dessus de sa tête. J'écrasais sauvagement mes lèvres contre les siennes, pendant que mes doigts s'entrelacèrent au sien, toujours bien accrochés au-dessus de sa tête.

A bout de souffle je me reculais légèrement et posais mon front contre le sien, écoutant sa respiration haletante. J'adorais l'effet que j'avais sur elle.

- Jamais, tu m'entends, jamais je ne le laisserais t'arracher à moi. Soufflai-je en jouant avec son nez.

Elle hocha la tête et approcha à nouveau ses lèvres des miennes, déposant un baiser plus doux, qui lui correspondait si bien. Je relâchais mon emprise et me reculais, elle ouvrit la porte et sortit la première. Je lui emboîtais le pas, alors qu'elle se pressait de sortir, je récupérais mes achats ainsi que le jerricane d'essence. Je saluais d'un hochement de tête le pompiste, qui heureusement pour nous était concentré sur tout autre chose.

Je rejoignis Luce qui m'attendait un peu plus loin, évitant le plus possible de montrer son visage. J'enlaçai ses doigts et nous nous pressons de vite quitter le village.

**

- Où est-ce qu'on va aller ? Demanda-t-elle alors que je remplissais le réservoir de la voiture. On ne peut plus dormir à l'hôtel.
- On va trouver une solution je te le promets. La rassurai-je en refermant le réservoir, je reposais le bidon à terre, levant les yeux vers son visage inquiet.
- Il a dit qu'il te tuerait Natsu. Fit-elle en plongeant ses yeux brillant dans les miens.
- Arrête de penser à moi, dans ce genre de situation tu ne dois penser qu'à ton cul, Je pris son visage entre mes mains, Tu ne peux pas te permettre de te soucier des autres maintenant, la seule personne qui compte c'est toi et toi seule. S'il y a une personne que tu dois sauver c'est toi et pas moi. Expliquai-je calmement.
- Mais je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Une larme glissa le long de sa joue que je m'empressais d'effacer.
- Il ne m'arrivera rien chérie, tu ne dois pas t'inquiéter pour moi, Je pressais mes lèvres sur son petit nez retroussé, Ton père a dû sûrement te dire de faire passer ta vie avant celles des autres. Elle hocha la tête, Alors écoute-le. Elle hocha à nouveau la tête
- Tes mains empestent l'essence. Grimaça-t-elle et je ne pus m'empêcher de ricaner légèrement, alors qu'elle reprit un petit sourire.
- Tu veux conduire ?
- Non, Répondit-elle directement, J'en ai eu assez tout à l'heure, je n'ai pas envie que tu me cris encore dessus pour rien.

Elle monta dans la voiture côté passager, je montais près d'elle ne pouvant pas empêcher un sourire amusé traîner sur mon visage.

Je démarrais la voiture et repris la route. Je ne savais pas vraiment où nous pourrions aller. Si nous allions dans un hôtel, elle se ferait vite repérer. J'aurais bien voulu dormir dans la voiture une nouvelle fois, mais celle-ci était beaucoup trop petite et n'avait pas de banquette arrière.

Nous devions vite changer de voiture, mais le plus important était de se faire discret. Mais surtout que personne ne puisse la reconnaître et tout de suite appeler la police. Je devais trouver une solution coûte que coûte.

- J'ai faim. Marmonna-t-elle. Je jetais un coup d'œil et à ma montre et constatai qu'avec tout ça nous n'avions même pas mangé.
- Je m'arrêterais au prochain village, j'ai des barres chocolatées si tu veux pour patienter. Répondis-je en lui tendant.
- Non ça va je vais attendre, Déclina-t-elle, Merci.
- Le prochain village est à vingt minutes environ. Informais-je et elle haussa les épaules.

Du coin de l'œil je la vis prendre son sac à ses pieds, elle le posa sur ses cuisses et sortit le carnet, elle attrapa ensuite son stylo et reprit son travail. Ses jambes se déposèrent sur mes cuisses, comme elle l'avait fait auparavant.

Je balayais mes cheveux à l'arrière et reposais ma main sur sa cheville, faisant des cercles avec mon pouce sur sa peau. Je tournais la tête et je souris en voyant ses sourcils légèrement froncés, comme elle le faisait toujours quand elle était concentrée.

- Cole Anderson, Lança-t-elle levant les mains de son carnet, Je suppose que tu le connais ?
- Ouais, il est mort. Avouai-je et lorsque je tournais les yeux vers elle, je la vis arborer une expression blasée, Elle souffla et attrapa l'arrête de son nez entre ses doigts.
- Super, donc en fait j'ai fait tout ça pour rien.
- Il a des fils d'à peu près notre âge et je te pari qu'ils ont repris les affaires de leurs pères. Je suppose aussi que tout ça est dit dans le dossier. Expliquai-je.
- Et pourquoi je n'ai pas directement les noms de ses fils ? Se demanda-t-elle à elle-même.
- Ça ne fait pas longtemps qu'il est mort, à peine quelques mois avant ton père. Elle hocha la tête.
- Bon et bien retrouvons ce dossier. Soupira-t-elle reprenant son expression concentrée.
- Tu reprendras toute à l'heure on est bientôt arrivé. Informai-je.

Elle rangea le carnet dans son sac et se déplaça jusqu'à moi. Elle enroula mon bras des siens beaucoup plus fin et reposa sa tête contre mon épaule. J'écrasais un baiser sur le haut de sa tête avant de déposais ma tête contre la sienne.

Après quelques minutes de route, je tournais dans le parking et pris place sur un stationnement de libre. J'éteignis le moteur et sortis après avoir demandé à Luce de rester à l'intérieur. Je passais par le coffre prendre les sacs et reviens vers elle, je lui ouvris la portière et lui tendis la main.

Elle sortit de la voiture après avoir attrapée ma main et elle referma derrière elle. Je posais mon sac sur le capot et l'ouvris. J'attrapai une veste que j'enfilais rapidement pour cacher mes tatouages, j'enfilais aussi un bonnet pour couvrir mes cheveux. J'en sortis un deuxième, je le tendis à la blonde qui l'enfila sans attendre.

Je l'enroulais dans une de mes vestes et l'entraînais avec moi dans l'hôtel. Nous passâmes par l'accueil réserver une chambre, Luce s'appuya dos au comptoir afin que la réceptionniste ne puisse pas apercevoir son visage. Je réglais la chambre et attrapais les sacs que j'avais déposé au sol, je fis un signe de tête à la blonde et elle partit devant. Je lui emboîtais le pas et nous montons jusqu'à notre chambre.

Quand nous arrivâmes devant la porte, je lui tendis la clé et elle ouvrit la porte. Je déposais les sacs au sol après qu'elle est allumée la lumière. Elle s'allongea lourdement sur le lit en soufflant.

- Je vais aller chercher à manger, tu veux quelques choses en particulier ? Fis-je m'asseyant près d'elle sur le lit.
- Mcdo ? Demanda-t-elle en faisant la moue. J'en ai vraiment marre de manger des sandwichs emballés.
- Va pour Mcdo, Souriais-je en replaçant une mèche de ses cheveux, Et Mademoiselle à une préférence pour la prochaine voiture ?
- Ferrari, Plaisanta-t-elle puis elle se suréleva sur ses coudes, Prends ce que tu veux c'est toi l'expert, mais pas un taudis.
- Tu es beaucoup trop exigeante tu le sais ça ? Soufflai-je en passant par-dessus elle, j'enfoui ma tête au creux de son cou et déposant des tas de baisers.
- Oui, je sais. Fit-elle à mon oreille avant de passer ses mains dans mes cheveux.

Je grognais quand elle enroula ses jambes autour de mon corps et me rapprocha fortement contre le sien. Elle déposa de doux et délicat baiser le long de mon cou, descendant jusqu'à mon épaule.

J'aimais tellement quand elle devenait entreprenante comme ça.

- Si tu continu je ne vais pas pourvoir aller te chercher à manger. Je me surélevais sur mes bras et accrochais mes lèvres aux siennes. Elle me repoussa légèrement séparant nos bouches.
- Tu devrais y aller maintenant parce que j'ai vraiment très faim, Je ris légèrement et me relevais. Dépêche-toi je n'aime pas rester dans une chambre d'hôtel sans toi. Je claquai un baiser sur ses lèvres.
- Je vais me dépêcher, surtout n'ouvre à personne. Elle hocha la tête.

Je sortis de la chambre et je descendis les marches, rejoignant très vite l'extérieur. Je rabattis la capuche sur ma tête avant de grimper dans la voiture.

À partir de maintenant nous devions être de plus en plus prudent.

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