CHAPITRE XII
POINT DE VUE HIBIKI
Je raccrochais mon téléphone après une conversation plus que satisfaisante avec mon contact de Londres. J'avais appris de sources sûre que Natsu avait quitté le nez pour je ne savais où avec Grey. Et qui dit Natsu loin, dit Lucy vulnérable, ce qui ne pouvait que m'enchanter. Certes il restait toujours les trois autres abrutis qu'ils ne la lâchaient jamais, mais je comptais bien les éliminer un par un. Ethan, mon ancien chauffeur, n'était que le début d'une longue série, bien qu'il n'était que blessé. Je le voulais mort, premièrement pour m'avoir trahit et ensuite pour s'allier avec eux. J'allais me venger.
Mon plan commençait à prendre forme. Je voulais éloigner tout le monde de Lucy pour qu'elle se retrouve seule et sans défense. C'était pour ça que j'avais envoyé cette photo de sa mère et moi en mentionnant que Natsu était au courant. C'était la première étape, la séparer de celui à qui elle tenait le plus et ça avait apparemment marché. Je ne savais pas où il était parti, du moins pas encore, mais je comptais bien le découvrir pour garder un œil sur lui et l'éliminer quand j'en aurais l'occasion et j'aurais en prime Grey Fullbuster. Que rêver de mieux ? Mais c'était loin d'être fini, je ne serais content que lorsqu'ils seront tous hors jeu et que je pourrais enfin faire de Lucy tout ce que je voulais.
C'était bien la journée la plus cool que j'avais jamais vécu depuis un bon moment. Non seulement tout se passait comme je l'espérais, j'étais toujours aussi libre que l'air, enfin un peu et j'allais pouvoir baiser aujourd'hui. Jenny ne devrait plus tarder maintenant et j'avais hâte. Je cachais le téléphone dans le cabanon derrière l'étagère où je savais que personne ne le trouverait. Je sortis et me forçais à sourire en voyant Maggie arrivait vers moi en tenue de jardinage. Elle me lançais un sourire poli et passa près de moi sans plus un regard.
Elle avait une dent contre moi depuis le premier jour où j'étais arrivé ici et je ne savais pas pourquoi. Je me montrais pourtant très convaincant, mais elle ne me faisait pas confiance et se doutait de quelque chose. Heureusement que Layla était trop aveuglée et amnésique pour se méfier de moi. Elle croyait vraiment que j'étais son fils et au plus longtemps elle penserait ainsi au mieux je me porterai. Il ne me faut que séduire Maggie et je cherchais toujours un moyen de le faire. Elle était très secrète et faisait tout son possible pour éviter une conversation avec moi. Mais je ne me défilais pas, un jour, elle aura confiance en moi et sera prête à me défendre comme Layla. J'espérais y arriver avant que Lucy ne débarque.
Comme j'étais de bonne humeur aujourd'hui, je fis demi tour et me dirigeais vers Maggie pour un nouvel essaie. Elle jardinait beaucoup et je me dis que le seul moyen de me rapprocher d'elle, était de m'intéresser à ce qu'elle faisait, soit le jardinage. Et pourtant je détestais ça, mais il fallait parfois faire de gros efforts pour parvenir à ses fins. Je m'accroupis près d'elle et pris une petite poignée de terre dans ma main pour jouer avec. Elle releva les yeux vers moi et je lui fais mon sourire le plus sincère, bien qu'il soit complètement faux, elle ne pourrait pas le deviner. Elle me sourit de nouveau poliment puis retourna à ses plantes. Mais je ne me laissais pas décourager pour autant, je comptais bien la faire parler un peu.
- C'est une belle journée pour jardiner. Déclarais-je.
- Oui, c'est exactement pour ça que je le fais aujourd'hui.
Et vlam.
- Je me doute... Elles sont jolies ces fleurs, c'est quoi ?
- Des hortensia.
- Ce sont tes fleurs préférés ?
- Non.
- Ah... Et c'est quoi tes fleurs préférés alors ?
- Je n'ai pas de préférence. Je la regardais en me creusant les méninges, puis je soupirai.
- Ma grand-mère adorait les fleurs aussi, je me souviens que si elle n'avait pas un nouveau bouquet chaque jour posé sur sa table, elle devenait folle. Il lui fallait ses fleurs toutes fraîches chaque jour. Je fis une pause en regard devant moi l'air pensif. J'étais vraiment très proche d'elle... Sa mort m'a beaucoup affecté, surtout que ma mère avait déjà disparu. Il ne me restait plus qu'elle. Dis-je tristement en baissant la tête. Tu lui ressembles beaucoup tu sais.
Je relevais la tête vers elle et me figeais en croisant son regard. C'était bien la première que cela m'arrivait lorsque j'essayais de raconter une histoire attendrissante pour amadouer quelqu'un. Il n'y avait aucune once de tristesse ou de pitié dans son regard. Elle me fixait comme si je venais de lui dire que j'avais tué un chaton après l'avoir torturé. Décidément cette femme était difficile à convaincre, j'aurais pu me forcer à pleurer elle n'aurait pas plus réagit. Mon côté comédien en prit en coup, mais j'avais décidé que rien ne pourrait gâcher cette journée.
Je lui lançais un petit sourire puis je lui dis que je retournais à l'intérieur avec Layla. Elle ne dit rien et retourna à sa tache. En gros ça voulait dire que je la faisais clairement chier avec mes histoires. J'eus un regard plein de mépris envers elle et tournais les talons en me promettant qu'une fois cette histoire finit, elle n'allait pas faire la dure bien longtemps. J'entrais dans la maison et la douce odeur de cookies qui sortent du four me frappa de plein fouet. Layla était aux fourneaux plus le plus grand bien de mon estomac. Je traversai le salon pour aller dans la cuisine et la vis sortir une nouvelle fournée du four.
Lorsqu'elle me vit un sourire franc et sincère étira ses lèvres, elle me couva d'un regard aimant et posa la plaque brûlante sur le plan de travail. Elle attrapa cinq cookies déjà déposés dans une assiette et les laissa de côté avant de prendre le chaud pour recouvrir les autres. Je pris place sur un tabouret et m'accoudais au plant de travail. Layla prit les cinq cookies mit de côté et un grand verre de lait frais et le plaça devant moi. Je la remerciais en souriant et elle passa un main dans mes cheveux avant de déposer un baiser sur ma tempe. J'aurais très bien pu m'habituer à ce genre de chose, ma mère n'avait pas le droit de me donner toutes ces attentions à cause de mon père. Il prétendait que ça me rendrait faible, mais je me rendais compte que ça m'avait manqué. Natsu lui n'avait pas eut ce problème, sa mère l'aimait plus que tout et elle le lui montrait tous les jours.
Je serrais les poings en pensant à lui et me forçais à me calmer un peu. Peter une crise de nerf maintenant ne jouerait pas en ma faveur et j'étais en si bonne voie que je ne devais pas gâcher ça. Alors j'attrapais un cookie et le mangeais et ça me calma tout de suite. Je devais bien avouer que Layla était une excellente cuisinière et pâtissière en plus de ça. Depuis que j'étais venu m'installer ici après mon évasion, elle ne cessait de me gâter avec ces petits plats et ses gâteaux à vous faire pleurer. Je ne m'en plaignais pas au contraire, c'était sûrement la chose que je préférais le plus ici.
Enfournant le dernière cookie dans ma bouche, je le fis passer avec le lit tout en regardant ma montre. Je devais vite me dépêcher, Jenny allait bientôt être là. J'avalais vite et me levais en disant à Layla que j'allais faire un tour.
- Tu penses que c'est une bonne idée ? C'est toujours risqué pour toi.
- Oui je sais, mais je serais prudent, je le suis toujours non ?
- Je ne suis quand même pas rassurée... Tu vas où ?
- Dans le coin, ne t'inquiète pas je fais toujours attention à ne pas m'approcher de la ville et je me cache quand je croise le chemin de quelqu'un.
- Hmm. Fit-elle avec un moue inquiète, qui me rappelait Lucy et je souris en lui caressant la joue.
- Ne t'en fais pas pour moi maman, je ferais bien attention et je rentrerai en un seul morceau, c'est promis.
- Très bien. Capitula-t-elle, puis elle pointa un doigt vers moi. Fais très attention et ne prends pas de risque. Ne rentre pas trop tard et reste dans des endroits isolés. Ordonna-t-elle et je ris. Je ne plaisante pas Hibiki, je ne veux pas que mon fils retourne injustement en prison.
- Oui chef ! Dis-je en faisant le salue de l'armée.
- Ne te moque pas de moi. Gronda-t-elle en me tapant doucement sur le bras. Et prends quelques cookies pour la route si tu veux.
- Bonne idée.
Je m'avançais vers le plat et dans un feuille de sopalin, mis quelques cookies. J'embrassais Layla sur la joue, puis sortis par la porte de derrière. Je rabattis la capuche de mon sweat sur ma tête et rangeais les cookies dans ma poche. Je jetais un œil de gauche à droite et m'élançais dans le chemin qui bordait la maison. Je tournais ensuite à gauche et m'enfonçais dans des sous bois, où je savais, à quelques mètres de là, se trouvait une petite cabane de chasseur abandonné. L'endroit rêvé et très discret en plus de ça, pour retrouver quelqu'un, même si j'aurais préféré y voir Lucy.
Je jetais un coup d'œil aux alentours afin de voir si personne ne m'avait suivit, puis je pénétrais dans la vieille cabane. Là sur le lit miteux était assise Jenny et à la vieille table, deux hommes qui l'accompagnait partout, des hommes fournis par mon précieux contact de Londres. Ils se levèrent pour m'accueillir et d'un signe de tête je les fis dégager de là. Ils hochèrent la tête en passant près de moi pour me saluer, puis sortirent en refermant derrière eux. Je tournais la tête vers Jenny qui me regarda avec un regard froid. Cette salope essayait toujours de paraître forte face à moi, mais quelques paroles suffisent à lui enlever sa petite culotte.
Une vraie petite pute.
Je me demanderai toujours pourquoi Natsu n'avait jamais voulu d'elle, parce qu'il fallait se l'avouer elle était sacrément bonne. Elle avait une bonne paire de sein et des fesses ferme comme je les aimais, elle n'était pas vilaine à regarder et était plutôt mignonne. Et puis en prime, c'était une salope. Il ne savait pas ce qu'il avait raté parce que c'était un super coup. Puis je me souvenais que maintenant il avait celle que je désirais et je sentis la haine et la colère s'infiltrer en moi. Jenny allait encore payer pour eux, parce que je n'arrivais à me défouler qu'avec elle. Rien de mieux qu'une bonne baise pour apaiser les tensions. En plus j'avais décrété qu'aujourd'hui serait une bonne journée, je n'allais pas laisser mon enfoiré de cousin et sa copine venir gâcher ça.
Je m'approchais de Jenny et elle croisa les bras sur sa poitrine en signe de résistance. Tant mieux, j'adorais m'amuser et je sentais que j'allais beaucoup apprécier le moment. Mais comme j'avais envie de prendre mon temps, je m'assis près d'elle puis étirais mes bras au dessus de ma tête. Elle se pencha et déposa un sac de sport sur mes genoux et je devinais sans mal que c'était les affaires que je lui avais demandé par téléphone. Je la remerciais et reposais les sacs à terre près de moi, j'avais autre chose en tête en ce moment. J'adorais le sexe brutal avec elle, mais avant ça il fallait que j'attise sa colère. Rien de plus simple.
- Alors comment ça se passe à Londres ? Lui demandais-je et elle haussa un sourcil, surprise.
- Euh... Et ben ça se passe plutôt bien. Mise à part l'incident avec Ethan, tout est redevenue normal. Je hochais la tête.
- Et de l'autre côté ?
- Ils rament, leurs recherches ne les mène à rien pour le moment et ça les stresse un peu à ce que j'ai compris.
- Natsu n'est toujours pas revenu ?
- Non et personne ne sait où il est.
- Cool, enfin sauf pour toi, j'imagine que tu dois être triste de ne plus le voir déambuler dans Londres, sans qu'il ne te remarque. Elle me lança un regard noir. Bingo.
- Ne commence pas Hibiki !
- Je dis juste ça comme ça. Mentis-je en haussant une épaule. Ce n'est pas la vérité ? Tu ne passais pas ton temps à fréquenter les mêmes endroits que lui pour l'apercevoir ?
- Peut-être que je ne serais pas obligé de le faire s'il était à moi ! Tu m'as promis que tu allais me l'avoir !
- Et tu l'auras, mais pas avant que cette histoire se termine. Mais dis toi que tu ne l'aurais que pour un laps de temps, parce que je vais le tuer de mes propres mains.
- En attendant tu ferais mieux d'agir, parce que je trouve que tu parles beaucoup mais tu n'agis pas assez.
Là, elle avait vraiment réussit à me mettre hors de moi et ce n'était pas une mauvaise chose, ce qui allait se passer ensuite aller être meilleur. Je lui lançais un regard noir et un éclair de je ne sais quoi passa dans ses yeux, elle savait aussi ce qu'elle faisait. Ce petit jeu lui plaisait autant qu'à moi, mais elle ne l'avouera jamais, mais ce n'était pas la peine, je le savais. Je me penchais légèrement vers elle, elle fit mine de ce reculer, mais je lui attrapais fermement les bras pour la tenir en place. Que la partie commence.
- Parce que tu crois que même s'il est à toi, il te voudra ? Ses yeux s'assombrirent. Tu pourras le baiser autant de fois que tu le veux Jenny, mais il ne te désirera jamais. Et tu sais pourquoi ? Elle ne répondit pas et je souris mesquinement. Parce qu'il ne veut qu'elle. Tout ce que tu pourras dire ou faire n'y changera rien, il ne t'aimera jamais comme il l'aime elle.
Les mots que je prononçais ne me plaisait pas vraiment, parce qu'il me mettait aussi en colère, mais je devais les lui dire pour la faire réagir comme je le voulais. La rage prit possession d'elle et elle commença à se débattre pour se dégager de ma poigne, mais je ne la laissais pas faire. Je resserrais mes doigts sur sa peau et j'espérais vraiment lui laisser des traces, je savais qu'elle en avait envie aussi. Elle marchait comme ça, il fallait la pousser la bout pour qu'elle donne le meilleur d'elle même au lit. Et elle allait même jusqu'à en redemander. Même si elle pensait à mon cousin, ça m'était égal, je ne pensais pas à elle non plus. Mais c'était quand même moi qui l'a faisait jouir et hurler de plaisir.
Je la ramenais violemment vers moi et elle s'écrasa contre mon torse. Elle releva sa tête et je pus rencontrer son regard assombrit par la haine et par une pointe de perversité. Au fond cette salope me ressemblait un peu, parce qu'elle était aussi tordue que moi. Elle se jeta sur moi et sa bouche s'écrasa contre la mienne avec force. Nous étions partis dans notre trip. Les murs de la veille cabane s'effacèrent et je me retrouvai à Londres. Je rouvris les yeux lorsqu'elle s'écarta et de grands yeux bleus me firent face avec une moue coquine. Ses longs cheveux blonds tombèrent en cascade sur ses épaules. Ses lèves s'étirèrent avec malice lorsqu'elle posa ses mains sur mon torse pour m'allonger sur son lit.
Elle me chevaucha et me retira mon t-shirt en se mordant la lèvre. Elle me griffa légèrement ce qui me fit gémir de plaisir et durcir automatiquement. Elle gloussa et se pencha vers moi pour déposer sa bouche délicieuse sur la mienne. Elle m'embrassa sauvagement et lorsqu'elle glissa sur mon corps pour se retrouver à hauteur de la boucle de mon jeans, je n'y tenais plus. Ses doigts me caressèrent et elle prit sa petite moue innocente qui me faisait bander à chaque fois.
- Putain Lucy.. Jurais-je en poussant un gémissement roque.
**
PONT DE VUE LUCY
Je courus aussi vite que je le pus à travers les bois, sans regarder derrière moi. Ils n'étaient pas loin, je le savais, mais ils me laissèrent de l'avance pour jouer avec moi. Je savais que je n'étais pas aussi rapide qu'eux, mais pourtant j'essayais quand même de leurs échapper. Ils ne mettrons sûrement pas longtemps avant de m'attraper, mais je pouvais, en attendant les balader un peu. Après tout j'étais plus petite et plus légère qu'eux, je pouvais me faufiler n'importe où.
J'avais chaud et le soleil qui tapa fortement n'arrangea pas les choses, j'étais trempée de sueur, mais ça n'avait pas d'importance, je me sentis forte et puissante. Je pourrais presque voler. Je souris en coin lorsque j'accélérai encore la cadence et les pas derrière moi ne cessèrent de se rapprocher encore et encore mais je ne ralentissais pas. Je ne leurs laisserai pas ce plaisir. Ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres de moi et avant qu'elle ne me touche, je sentis la chaleur d'une main se rapprocher dangereusement de mon bras pour m'attraper.
Oh non, jamais de la vie. Au dernière moment, quand ses doigts frôlèrent mon bras, Je me détournais brusquement et une tête bleue entra dans mon champs de vison avant de perdre l'équilibre et de s'étaler de tout son long. Je me stoppais dans ma course et me retournais vers lui le souffle court. Quand je le vis se relever en vitesse comme si de rien était, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Ses yeux verts foncés me lancèrent des éclairs, mais il secoua la tête et rit avec moi.
Nos deux compagnons de course s'étaient arrêtés un peu plus loin et leurs rires résonnaient jusqu'à moi. Ils étaient complètement pliés de rire. Je me forçais à retrouver mon calme quand il s'approcha dangereusement de moi, mais c'était peine perdue, je le revis encore tomber de tout son long. Quand il fut près de moi, il balança un coup de pied dans les miens et je tombais sur les fesses, mon rire s'intensifia si bien que je me défendis même pas. Il marmonna quelque chose que je ne compris pas et se laissa tomber près de moi, alors que les deux autres nous rejoignaient encore mort de rire.
- Ça va, ça va on a compris. Gronda Jellal en essuyant son survêtement.
- Si tu aurais vu la façon dont tu t'es étalé ! Hurla Sting en riant.
- C'était épic mec vraiment ! S'exclama Gajeel et Jellal gloussa.
- N'empêche que je me suis tué. Rit-il en avisant ses coudes rappés qui saignaient légèrement.
- Oh merde, ça va ? Lui demandais-je en me calmant.
- Ouais c'est presque rien t'en fais pas.
- Toi. Fit Gajeel en me pointant du doigt et je souris. Tu t'es nettement améliorée c'est bien, on avait du mal à te suivre.
- J'ai de bons professeurs. Ils me sourient. Je m'entraîne beaucoup en dehors du temps ou on court ensemble.
- Et niveau combat ? Demanda Sting en regardant Gajeel.
- Elle est au top du top.
- Parfait.
À cause de ce qui était arrivé à Ethan, les garçons avaient décidés de m'entraîner sérieusement et se remettre eux même en forme, au cas où nous devions subir une attaque du genre. Nous voulions anticiper les choses, plutôt que de se faire surprendre et de ne pas être au point. C'était pour ça que nous nous retrouvions deux fois par semaine pour nous préparer à affronter quiconque se mettrait en travers de notre chemin. Et nous étions prêt, ensemble je savais que personne ne pourrait nous battre. Surtout maintenant que nos recherches commençaient à donner quelque chose.
Le premier nom sur la liste était apparemment celui d'un docteur, du moins c'était ce que Caprico avait trouvé sur lui. C'était le docteur Jérémy Fisher et il s'était apparemment occupé de ma mère, quand les pompiers l'ont emmené à l'hôpital. C'était lui qui lui avait sauvé la vie et rien que pour ça je voulais à tout prix le retrouver, ne serais-ce que pour le remercier. Caprico était toujours à sa recherche car peu de temps après de soit disant décès de ma mère, celui-ci avait quitté Londres avec sa petite famille et n'avait donné de nouvelle adresse à personne. C'était la partie la plus embêtante, savoir où il pouvait se cacher. Et il fallait à tout prix qu'on le trouve pour qu'il puisse nous mener au second nom sur la liste et ainsi de suite jusqu'à Maggie. Parce que Maggie était avec ma mère, du moins j'espérais fortement.
Après avoir discuté un petit moment, nous décidâmes de rentrer. Je devais me reposer un peu pour être prête ce soir, car nous étions vendredi, ce qui voulait dire que je devais aller jouer du piano au club. L'envie n'y était pas, je préférais largement rester chez moi et roupiller un peu, mais j'avais un engagement envers Smith et je me devais de le respecter. D'ailleurs je devais lui rappeler de respecter aussi le sien, parce que j'avais l'impression qu'il l'avait un peu oublié ces derniers temps. Je voulais bien qu'il ait lui aussi des choses à régler de son côté, parce que ça ne devait pas être facile pour lui, mais il ne fallait quand même pas qu'il m'oublie. Moi aussi j'avais des choses à régler.
Quand je rentrais enfin chez moi, je montais directement dans me chambre, pendant que Sting, qui était rentré avec moi, filait au salon pour voir Yukino. Je refermais la porte derrière moi et m'étirai de tout mon long avant d'attraper mon téléphone que j'avais volontairement laissé dans ma chambre. Aucun appel en absence, ni aucun message. Comme d'habitude. Sauf qu'aujourd'hui j'attendais un appel de Caprico et je ne l'avouerai sûrement pas, mais même après ma résolution, je ne pouvais pas m'empêcher d'espérer un message de Natsu.
Je secouais la tête et reposais mon téléphone sur mon bureau. J'allais attraper mon débardeur, quand on frappa à ma porte. Je soupirais et ouvris la porte pour révéler Nathanael, je le fis entrer et refermai la porte derrière lui avant de m'asseoir sur mon lit. Depuis la dernière fois, les choses entre nous étaient un peu différente, du moins pour moi, lui agissait tout à fait normalement. Mais je faisais mon possible pour ne pas être trop près de lui et quand il me prenait dans ses bras, je fis en sorte qu'il ne dure qu'une seconde. Il n'avait pas l'air d'avoir remarqué que je mettais un peu de distance entre nous, du moins il ne le montrait pas. Je ne voulais qu'il s'imagine des choses entre nous, parce que Natsu partit ou pas, même si je me sentais bien avec lui, je n'avais qu'une forte affection pour lui. Je n'avais pas de sentiment pour lui, à part bien sûr des sentiments amicaux, mais ça s'arrêtait là.
- Comment c'était aujourd'hui ? Demanda-t-il, comme d'habitude.
- C'était divertissant. Souris-je en repensant à la chute de Jellal. Comique même.
- Ah ouais ? Il s'assit près de moi et je hochais la tête. Pourquoi ça ?
- Bah Jellal a légèrement chuté par ma faute. Il rit.
- T'es une vrai terreur hein ?
Je lui souris légèrement malgré le pincement au cœur que je ressentis lorsqu'il m'avait appelé terreur. Parce que Natsu me surnommait toujours comme ça. Je le chassai vite de mon esprit, comme je me forçais à le faire depuis que j'avais pris la décision de me reprendre en main. Je soupirais lourdement et m'étirais en levant les bras au dessus de ma tête. J'avais vraiment besoin de prendre une douche, mais aussi de me reposer un peu.
- Je peux vous accompagner ce soir Sting et toi ?
- Non vaux mieux pas Nathanael, je compte aller discuter un peu avec Smith et c'est mieux si tu n'es pas là.
- Je sais ce que je risque, je te l'ai dis la dernière fois, peu importe le danger je veux juste être prés de toi.
- Ça me touche beaucoup, mais j'ai besoin de faire ça seule, tu comprends ?
- Seule ? Mais pourtant Sting t'accompagne ! Fit-il et je soupirais.
- Dire non à Sting c'est comme demander au soleil de ne pas briller.
- Je pourrais être aussi têtu que lui. J'allais répondre mais il me coupa la parole. Tu as besoin de quelqu'un auprès de toi Lucy, pour te soutenir dans n'importe quelle situation et te protéger si besoin. Laisse-moi être cette personne. Il prit mes mains dans les siennes. Laisse-moi prendre soin de toi.
- Tu ne pourras pas le remplacer Nathanael. Dis-je en me levant, puis je soupirais. Arrête d'essayer de prendre sa place, tu ne pourras pas.
- Sauf que je ne suis pas lui ! Moi, je ne t'abandonnerai jamais comme il l'a fait ! Il se leva lui aussi. Moi, je resterai là pour te soutenir.
Il s'approcha et rapidement attrapa mon visage entre ses mains, il caressa mes joues mais avant qu'il aille plus loin, je me dégageais et partis ouvrir la porte de ma chambre.
- J'ai besoin d'être seule. Il soupira et s'avança.
- Réfléchis bien Lucy.
- J'en ai pas besoin, laisse-moi maintenant.
Il hésita un instant puis il finit par sortir. Je refermais la porte derrière lui et passai mes deux mains dans mes cheveux. Comme si je n'avais pas assez de problème comme ça, il fallait aussi que je gère ses sentiments pour moi. Même s'il ne me l'avait pas clairement avoué, j'avais de plus en plus de doute surtout dans sa façon d'être avec moi depuis que Natsu était parti. J'en avais parlé à Yukino et elle m'avait confirmé mes doutes, elle m'avait même dit qu'elle s'en était rendue compte depuis un bon moment. Je ne savais plus comment faire, je tenais beaucoup à lui mais si je devais m'éloigner de lui, je le ferais.
Je choisis mes affaires pour ce soir et m'enfermais dans la salle de bain. Je retirais rapidement mes vêtements et réglai l'eau de la douche avant de m'y glisser. Je poussais un profond soupir lorsque l'eau chaude coula sur mon corps et détendit mes muscles endolori par l'effort. Cela me faisait un bien fou, surtout avec la soirée que j'allais avoir. J'avais besoin d'être complètement détendu et rien de mieux qu'une douche réparatrice pour y parvenir. Surtout que ces derniers temps j'avais un peu les nerfs à fleur de peau, toute cette histoire me secouait et depuis que je n'avais plus mon repère j'étais un peu perdu. Il m'en fallait un autre pour m'éviter de devenir complètement folle. J'avais d'abord pensé à Nathanael, mais avec ce qui s'était passé, je ne pouvais plus me raccrocher à lui sans qu'il espère que ça aille plus loin.
Et puis je n'avais pas eus à chercher bien loin, j'avais ce qu'il me fallait devant les yeux. Je n'avais pas un seul, mais trois repères sur lesquels je pouvais me reposer un peu, sans ambiguïté. Je savais qu'ils seraient toujours là pour moi et que je pouvais avoir une confiance aveugle en eux. Je pouvais et pourrais toujours me retourner vers eux pour des conseils, de l'aide et du réconfort et c'était aussi pour ça que je les aimais autant. Pendant des années mon père m'avait enfoncé dans le crane de ne faire confiance à personne et de toujours me méfier des gens et je l'avais écouté. Je m'étais donc dis que jamais je ne saurais ce que cela faisait d'avoir des amis de confiance. Et puis ils étaient apparus dans ma vie et plus jamais je ne voudrais qu'ils en sortent.
Je me savonnais rapidement et lavais mes cheveux, puis je m'attardais un peu sous la douche. Je profitais de l'eau chaude pour laver mes inquiétudes et mes doutes, mais aussi les pensées qui se dirigèrent vers Natsu. Je n'avais pas besoin de penser à lui maintenant, mais bien sûr je ne pouvais m'en empêcher. À chaque fois que je pensais à lui, un vague de colère et de douleur mélangés me submergèrent tel un tsunami. J'avais beau me dire que tout irait mieux si je me relevais et continuais d'avancer seule, en faite je me berçais d'illusion. J'avais l'habitude de me perdre en lui quand ça n'allait, j'avais l'habitude de ne plus dormir seule le soir et de me serrer contre lui et je me sentais protégé.
Maintenant ? Je n'avais plus rien et je dormais mal la nuit. Cela faisait maintenant un peu plus d'un mois qu'il s'était volatilisé sans me donner de nouvelles, me laissant me débrouiller toute seule. Je savais que j'avais besoin de lui près de moi, mais je ne savais pas que j'en avais autant besoin. Le fait qu'il ne soit plus là, rendait les choses beaucoup plus dure pour moi. Putain, voilà que je recommençais à me morfondre et ça n'était vraiment pas bon. Je me donnais mentalement un coup de pied aux fesses pour me reprendre, puis je sortis de la douche. Je m'enroulais dans une serviette et entrepris de me sécher les cheveux. Je les frottais énergiquement avec la serviette avant de prendre le sèche-cheveux et de continuer.
Une fois séche, je sortis de la salle de bain pour prendre mes vêtements. Je sursautais en voyant ma cousine assise sur mon lit, elle me sourit et secoua la tête. Je m'approchais et pris place sur mon lit tout en posant une main sur mon cœur.
- Tu m'as fais peur.
- J'ai vu ça oui. Gloussa-t-elle avant de s'allonger. Ça va ?
- Oui ça va mieux depuis que j'ai pris une douche.
- Je parlais pas physiquement. Je soupirais.
- Je fais de mon mieux et ce n'est pas facile avec tout ce qui s'enchaîne comme ça. Elle se redressa sur ses coudes.
- Ouais j'imagine... Tu as besoin de prendre le large.
- Mais je ne peux pas, faut que je retrouve ma mère. Soupirais-je en m'allongeant près d'elle.
- Je n'aime pas te voir comme ça, ça me fait du mal à moi aussi.
- Je vais bien je t'assure.
- Natsu te manque je le vois bien, tu peux jouer les dure et berner tout le monde mais pas moi Lucy. Que tu le veuilles ou non, tu l'aimes et il te manque.
Je la regardais sans rien dire et sentis les larmes me monter aux yeux, je secouais la tête pour me reprendre et me levais du lit avant de craquer. Oui elle avait raison, il me manquait terriblement et chaque jour que je passais sans lui et sans savoir où il est et ce qu'il fait, mon cœur saignait. Mais hors de question que je craque maintenant, pas quand je me forçais à garder la tête hors de l'eau. Je n'avais plus pleuré depuis le soir où il était parti et m'avait laissé seule devant chez moi et je ne comptais pas recommencer. Ça non.
Je ravalais mes larmes et attrapais mes affaires en disant à ma cousine que je devais me préparer pour ce soir. Elle poussa un soupir et se rassit sur le lit, pendant que je m'enfermais dans la salle de bain pour m'habiller. Je passais mes sous vêtements et la robe blanche à dentelle que j'avais mis pour l'anniversaire de Juvia trois ans plus tôt. Je sortis de la salle de bain en attrapant la brosse à cheveux, je branchais mon fer à lisser. Je sortis aussi ma trousse à maquillage et me plaçais devant ma coiffeuse. Yukino se leva du lit et se plaça derrière moi.
- Je suis désolée. Elle plaça ses mains sur mes épaules. Je pensais que ça te ferait du bien d'en parler avec moi. Je soupirais.
- Je ne veux pas craquer maintenant Yukino, je peux pas.
- Ça aide parfois tu sais. Souvent après tu te sens mieux.
- Peut-être mais non, j'ai assez craquer dans ma vie. Je veux faire ça...
- Comme l'aurait fait ton père. Continua-t-elle en me souriant dans le miroir. Je crois que je commence à comprendre où tu veux en venir.
- Il m'a toujours dis que j'étais assez forte pour subir toutes les épreuves de la vie, sans baisser les bras. Il avait confiance en moi et je veux pas le décevoir. Je la regardais dans le miroir. Avant pourquoi je craquais comme ça ? Parce que j'avais toujours Natsu qui me servait de filet et me faisait remonter vers le haut. Maintenant il n'est plus là et je n'ai plus rien qui me retiendra si je sombre.
- Les garçons sont toujours là.
- Je sais mais ce n'est pas pareil...
- Je comprends.
- Je dois me débrouiller. Elle passa ses bras autour de mon cou et posa sa joue contre la mienne.
- Je serais toujours là si tu as besoin d'accord ? Je hochais la tête. Si un jour tu dois craquer ou si tu ne te sens pas bien, je veux que tu viennes me voir en premier. D'accord ?
- Oui.
- Promis ?
- C'est promis. Souris-je. Merci Yukino.
- C'est tout à fait normal.
Elle attrapa des barrettes et sépara mes cheveux, puis elle prit mon fer à lisser et commença à lisser mes cheveux. Ça faisait longtemps que nous n'avions plus fait ce genre de choses, des choses simple, que font toutes les filles de notre âge. Mais disons que je n'avais pas vraiment la vie de toutes les filles de mon âge et je venais de me rendre compte que ça me manquait un peu. Les choses étaient tellement plus simple avant que je ne découvre le carnet. Après ça plus rien n'était plus pareil, en partie à cause d'une tête rose qui avait tout retourné dans ma vie.
Tellement de choses avaient changées en trois ans, que ce soit pour moi ou pour Yukino. Elle n'avait peut-être pas vécu ce que moi j'avais vécu, mais sa vie avait quand même changé un peu. Elle avait une nouvelle vision des choses depuis qu'elle était au courant pour moi, elle avait surtout une nouvelle vision des gens qui l'entouraient et était devenue presque aussi méfiante que moi. Et puis maintenant elle avait Sting. Elle qui répétait à qui voulait l'entendre qu'elle n'était pas prête à tomber amoureuse, qu'elle voulait profiter de sa vie, la voilà folle de Sting. J'étais contente qu'ils se soient trouvés tous les deux.
- Ça avance avec Sting ? Elle croisa mon regard dans le miroir et sourit en rougissant.
- De plus en plus. Je crois que je suis vraiment amoureuse de lui. M'avoua-t-elle en rougissant de plus en plus.
- Et c'est réciproque ? Elle haussa une épaule.
- J'espère.
- Laisse-lui du temps.
- Je sais, il m'a parlé de Minerva...
- C'est vrai ? Elle hocha la tête. C'est qu'il tient vraiment à toi alors. Je suis sûre qu'il est aussi fou de toi que toi tu peux l'être de lui. Il est juste plus long à la détente. Gloussai-je et elle sourit.
- Il est vraiment génial. Elle sourit des étoiles pleins les yeux. Il est doux, attentionné et tendre avec moi. Bon il a son caractère ça c'est sûr. Elle rit un peu. Mais c'est... C'est vraiment un homme incroyable.
- Je sais et je suis sûre que tu es celle qu'il lui faut Yukino. Je me retournais pour lui faire face. Vous êtes fait pour être ensemble, ça crève les yeux. Vous méritez tous les deux d'être heureux ensemble. Elle posa sa main sur ma joue.
- Merci Lucy.
Je lui souris et passais mes bras autour de sa taille pour la serrer contre moi. Elle caressa mes cheveux et se baissa pour embrasser ma joue. Je me retournais face au miroir et elle continua de me coiffer pendant que je m'occupais de mettre un peu de maquillage. Elle reposa le fer à lisser une fois qu'elle eut finit de plaquer mes cheveux. Je me levais après avoir fini de me maquiller et enfilai mes escarpins blanc aussi. Je m'arrangeais un peu devant le grand miroir de mon armoire et me retournais vers Yukino.
- T'es magnifique.
- Merci. Souris-je en lissant les plis invisible de ma robe. Bon il va falloir que j'y aille. Je regardais mon téléphone. Il me manque plus que mon cavalier.
La porte de ma chambre s'ouvrit, dévoilant un Sting tout sourire.
- Salut les plus belles !. Il embrassa Yukino. T'es prête ?
- Ouais. Il me regarda de haut en bas.
- Pourquoi tu t'obstines à t'habiller comme ça ? Je regardais ma tenue.
- Ça ne te plaît pas ?
- Si, tu es très jolie et c'est justement ça le problème.
- Je ne vais pas y aller habillée n'importe comment, il faut que je sois présentable quand même.
- Oui, mais si il faut se battre parce que un mec s'approche trop de toi, c'est moi qui vais y aller, pas toi. J'éclatais de rire.
- Je te promets de t'aider si ça part en bagarre.
- Mouais.. Il sourit. Bon aller faut qu'on y aille.
- C'est partie, je prends juste une veste.
J'ouvris mon placard pour prendre une petite veste et quand je me retournais, je vis les deux tourtereaux en train de s'embrasser. Sting avait les mains sur les joues de ma cousine et l'embrassait aussi tendrement que possible, comme s'il ne voulait pas la casser. Un sourire se dessina sur les lèvres et je finis par rouler des yeux en grognant comme si j'étais jalouse, ce qui les fit bien rire. Sting se retourna vers moi en passant un bras sur les épaules de Yukino.
- Qu'est-ce qui a t'es jalouse ? T'en veux aussi ? Je ris.
- Héééé ! Elle lui donna un coup de coude dans les côtes.
- Quoi ? C'est juste pour rendre service.
- Aller on y va Casanova.
Il me sourit et embrassa une dernière fois ma cousine. Il passa un bras sur mes épaules et embrassa ma joue avant de m'entraîner hors de la chambre. Sting ouvrit la porte de la maison et après un dernier bisou à Yukino, nous fit sortir de la maison pour rejoindre la voiture. Avant qu'il ne me lâche pour rejoindre sa place derrière le volant, je l'arrêtais et me plaçais devant lui en souriant.
- Je vais te poser une question et j'ai besoin que tu y répondes sincèrement.
- Vas-y.
- Est-ce que tu aimes ma cousine ? Demandais-je et je jurerai l'avoir vu rougir.
- Je crois que je suis en train de tomber amoureux d'elle, oui. Répondit-il avec un petit sourire timide ce qui me fit fondre.
- C'est trop génial !! Couinais-je avant de lui sauter au cou. Je suis super contente Sting, tu verras vous allez être heureux ensemble. Il rit.
- Ne lui dis rien d'accord ? Je me reculais pour le regarder. Je veux être vraiment sûr et aussi trouver les bon mots. Alors ne dis rien.
- C'est promis. Il sourit. Je suis trop contenteeee ! Je l'étreignis encore une fois en sautillant, ce qui le fit rire.
Il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa sur le front en signe de protection. J'aimais vraiment ce garçon de tout mon cœur, c'était vraiment le meilleur ami que j'avais jamais eu. Personne ne pourra le remplacer et au plus les jours passaient au plus j'étais heureuse de l'avoir dans ma vie. Tout comme les deux autres garçons. J'étais vraiment contente que Sting redonne une chance à l'amour, surtout avec une fille aussi géniale que Yukino. Elle avait de l'amour à revendre et j'étais sûre qu'elle pouvait rendre Sting heureux, comme lui la rendrait heureuse. Au moins une qui avait la chance d'avoir son homme avec elle.
- Hé Sting. Il se retourna vers moi. Je t'aime très fort tu sais ? Il me sourit tendrement.
- Je t'aime aussi, petite sœur.
Mon cœur bondit dans ma poitrine, c'était la première fois qu'il m'appelait comme ça. Et c'était grâce à des paroles comme ça que je pouvais continuer d'avancer.
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