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CHAPITRE LXIX

- Je pense toujours que c'est une mauvaise idée. Soupira Grey en croisant les bras sur sa poitrine.

Assis autour de la table, nous essayons tant bien que mal de dissuader Natsu de mettre son plan à exécution. Quatre jours qu'il était de retour parmi nous et déjà monsieur voulait tout faire à sa manière. Surtout que dans les plans dans lesquels il voulait s'embarquer, étaient tous des plans suicidaires. Il pensait pouvoir y arriver seul mais malheureusement, même si Hibiki avait était affaiblit, il lui restait quand même des hommes pour le protéger. Donc tout seul, Natsu se ferait tuer sur le champs, il le savait et pourtant il refusait qu'on l'accompagne.

Il voulait sa revanche sur Hibiki, il voulait le faire payer mais il n'avait pas l'air de mesurer les conséquences. Il était aveuglé par un tel désir de vengeance qu'il ne pensait pas au reste. Il voulait la peau de Hibiki et il était bien décidé à l'avoir, seul. Pour lui le fait que c'était son cousin lui donnait une bonne raison de s'en charger lui même. Avec les garçons nous essayons de l'en dissuader, mais impossible quand Natsu avait une idée en tête il ne l'avait pas au cul, comme dirait Sting. C'était bien ça le problème, il était trop borné et nous n'arrivions pas à la faire changer d'avis.

Pour lui, il se devait de régler ça tout seul comme un grand, comme il le faisait d'habitude. Il nous répétait sans cesse que depuis des années il réglait ses problèmes seul et qu'il n'allait sûrement pas arrêter maintenant. Il voulait nous protéger à tous de Hibiki et de ce qu'il pourrait nous fait, mais il ne pensait pas à qui pourrait le protéger lui.

- Non ça va marcher. Fit-il pensif et je soufflais. C'est le seul moyen.
- Ouais c'est le seul moyen de te faire tuer espèce de con ! S'emporta Sting. Tu nous casse les couilles avec tes plans pourrit ! Ça t'as pas suffit d'avoir faillit te noyer ? Tu préfère crever avec une balle dans la tête, comme un putain de héros !
- Sting...
- Oh non Grey, n'essaies même pas de m'arrêter ! C'est pas parce que monsieur à faillit crever que ça lui donne tous les droits d'accord ?
- Pourquoi t'essayerai pas de te mêler de tes affaires pour changer ? Répondit Natsu les dents serrées et le regard de Sting s'assombrit de colère.
- Tu sais quoi ? T'as raison vas-y, va te faire buter par ce fils de pute et tu sais ce que je ferais quand ça sera fait ? Sourit-il méchamment. Je vais me faire un putain de plaisir de m'occuper personnellement de ta copine, si tu vois ce que je veux dire.

Personne n'eut le temps de réagir, Natsu se leva de sa chaise et se jeta sur Sting. Le temps que nous réagissions, ils étaient déjà en train de se cogner dessus avec rage. Les garçons se levèrent pour enfin les séparer, Grey et Gajeel tenaient Natsu pendant que Jellal s'occupa de Sting. Mais cela ne les empêcha pas de se débattre pour pouvoir se frapper dessus de nouveau. Je les regardais avec de grand yeux, s'insulter de tous les noms et de se menacer. Je n'arrivais pas à croire qu'ils en soient venu aux mains, alors que c'était les meilleurs amis du monde.

Finalement ils décidèrent de les éloigner et de les mettre chacun dans une pièce. Grey et Gajeel tiraient Natsu jusqu'à l'étage dans notre chambre, pendant que Jellal s'occupa de garder Sting ici dans le salon. Le blond était une boule de nerf, il se défit brusquement de l'étreinte de Jellal pour arpenter la salle de gauche à droite. Une tripoté de juron s'échappa de ses lèvres et il marcha pour se planter devant moi avec Jellal juste derrière au cas où. Il passa ses deux mains sur son visage et me prit par les épaules.

- Je suis désolé d'accord ? Je voulais pas dire ça, mais ton mec commence vraiment à me les briser ! Me dit-il un peu brusquement, mais je devinais qu'il était toujours en colère.
- Je sais ne t'inquiète pas, je comprends que tu sois sur les nerfs. Soupirais-je en posant une main sur son bras. Moi aussi ça m'énerve qu'il réagisse comme ça.
- Il est complètement inconscient ! Je soupirais de nouveau en hochant la tête.
- J'arrive pas à le raisonner, il est décidé à y aller seul et il en démord pas. Je sais plus quoi faire avec lui.
- On va arriver à lui faire entendre raison ne t'inquiète pas, il ne lui arrivera rien. Me rassura Jellal et je souris en hochant la tête.
- Tu parles c'est un gros con ! Il pense qu'à lui.

Nous tournâmes tous les trois la tête en entendant des pas dans les escaliers, Gajeel apparut dans le salon.

- Il veut que tu montes. Me dit Gajeel.
- Dit lui qu'elle peut pas, que je suis en train de m'occuper d'elle !
- Arrête ça suffit. Gronda Gajeel en lui jetant un regard sévère.
- Hé connard ! Ta copine est occupée avec moi !! Cria Sting pour enrager Natsu.
- Vas-y vite avant qu'il descende. Fit Gajeel en regardant vers les escaliers.

Je hochais la tête et partis vite à l'étage. Au moment où j'allais entrer dans la chambre, la porte s'ouvrit brusquement sur un Natsu bouillonnant de colère. Il m'attrapa fermement par le bras pour me faire entrer dans la chambre, il claqua violemment la porte et me lâcha avant de faire les cent pas. Grey se plaça rapidement entre lui et moi pour faire bouclier au cas où. Je lui posais une main sur le bras pour le rassurer et essayer de passer pour aller voir Natsu, mais il me retint et en un regard m'ordonna de rester derrière lui.

Je me replaçais derrière lui et regardais Natsu arpenter la chambre de gauche à droite, poussant des jurons et tirer ses cheveux. Je n'aimais pas vraiment le voir dans cet état, mais Grey refuserait une nouvelle fois que j'approche. Natsu était fou furieux et depuis quelques temps sa haine pour Hibiki grandissait, Sting était la goutte d'eau qui fit déborder le vase. C'était peut-être pour ça que Grey ne voulait pas que je m'approche cette fois, parce qu'Natsu était dans un profonde colère et ingérable, du moins pour une petite corpulence comme la mienne.

- Laisse-nous. Grogna-t-il en s'arrêtant pour pince l'arrête de son nez.

Grey ne répondit pas et ne bougea pas d'un poil, il restait devant moi le dos bien droit nullement intimidé par l'excès de colère de Natsu. Je lui touchais le bras et lorsqu'il me regarda, je hochais la tête pour lui faire comprendre qu'il pouvait nous laisser. Il me regarda un petit moment avant de reposer ses yeux sur Natsu.

- Grey je t'ai dis de nous laisser. Fit Natsu entre ses dents.
- N'hésite pas à m'appeler si ça part en vrille. Me dit-il en se retournant vers moi.

Je hochais la tête et avec un dernier coup d'œil à Natsu, il quitta la chambre en refermant derrière lui. Je ne bougeais pas de ma place et je continuais de regarder Natsu qui se passa les mains sur le visage. Il expira lourdement avant de se tourner pour me faire enfin face, ses yeux aux pupilles dilatées à l'extrême qui rendirent ses yeux presque noir, se posèrent sur moi et malgré moi un frisson me traversa le corps. Il posa ses mains sur ses hanches et me dévisagea quelques secondes.

Je mordis nerveusement l'intérieur de ma joue attendant une réaction ou quelque chose de sa part. Il se contenta seulement de me toiser de haut en bas avec un visage impassible. Je n'avais pas peur de lui au contraire, mais son regard me mettait légèrement mal-à-l'aise. Autant j'aimais quand il me fixait avec amour ou désir, autant je n'aimais pas de la façon dont il me regardait à ce moment. Comme si moi j'avais fais quelque chose de mal et qu'il allait m'engueuler. Seulement je n'arrivais rien fait et celui qui devait se faire remonter les brettelles s'était lui et pas moi.

- Tu as couché avec lui ?

Sa question me laissa sur le cul, tellement que j'en restais figée sur place. J'étais sans voix et l'attente de ma réponse semblait l'agacer. Il pensait vraiment que j'avais fais une chose pareille, avec tout ce que je lui avais dis lorsqu'il était revenu ? Comment osait-il croire que je pourrais coucher avec lui si j'avais avant couché avec son meilleur ami. Soit il était devenu complètement fou, soit il avait une piètre opinion de moi. Tout d'un coup sa question me mit moi aussi dans une colère noire, mais plus que tout elle me blessait.

J'étais blessée qu'il pense que je pourrais lui faire ça, surtout que cela ne faisait même pas un an qu'il était soit disant mort. Il avait sûrement dit ça sur le coup de la colère, surtout après que Sting lui ait dit tout ça, mais j'étais toute de même blessée. Même en colère il n'avait pas le droit de me poser cette question.

- Espèce de connard ! Lâchais-je une fois mes esprits remis en place.

Je tournais les talons et au moment où j'allais ouvrir la porte, son torse se colla contre mon dos. Il me poussa jusqu'à ce que je me retrouve bloquée entre lui et la porte, puis il enfouit son visage dans mes cheveux et enroula ses bras autour de ma taille. Je tentai de rester impassible, mais l'avoir si près de moi me déstabilisait toujours et j'avais du mal à lui résister. Ce n'était pas faute d'essayer.

Il attrapa mes épaules pour me faire pivoter et plongea sa tête dans mon cou, en me serrant davantage contre lui. Je posais mes mains sur ses épaules pour le repousser, essayant de lui faire comprendre que je ne céderai pas. Mais quand ses lèvres pulpeuses se déposèrent à la base de mon cou pour remonter tout doucement, le frisson qui traversa mon corps me trahit. Il avait déjà gagné et il le savait, parce que je l'avais sentis sourire. Quand sa langue glissa sur ma peau, je retenus de toute mes forces un gémissement, mais je ne pus empêcher de soupirer de plaisir.

- Je suis désolé, j'aurais pas dû te demander ça. Souffla-t-il à mon oreille. J'étais juste en colère.
- C'est justement ça le problème Natsu. Il se redressa pour me regarder. T'es constamment en colère en ce moment. T'es complètement aveuglé par ta haine, comme lui.
- Ne me compare pas à lui !
- Alors arrête de te comporter comme lui ! Regarde ce que tu as fais aujourd'hui Natsu, tu t'en es pris à ton meilleur ami !
- Il m'a cherché. Répliqua-t-il et je secouais la tête. Quoi ? Tu le défends en plus.
- Sur ce coup là je suis désolée, mais oui. Je le repoussais. Tu nous saoules avec tes airs de super héros, t'es pas invincible putain Natsu. Arrête toujours vouloir en faire à ta tête et oublie ta vengeance. C'est dangereux d'y aller seul.
- Mais il doit payer.
- T'as que ça à la bouche depuis que t'es rentré ! M'emportais-je en levant les mains. Tu réagis exactement comme lui et tu t'en rends même pas compte. Tu t'en prends à tes potes et après quoi ? À moi aussi ?
- C'est ce que tu penses alors ? Que je vais lever la main sur toi c'est ça ?
- Non. Soupirais-je en passant une main dans mes cheveux. Je sais plus quoi penser. Dis-je en m'asseyant sur le rebord du lit. On dirait que tu penses pas à moi, on dirait que ça t'es égal de te faire tuer pour de bon cette fois.

Il prit place près de moi et soupira en passant ses mains sur son visage. Il m'attrapa par la taille et m'assit sur cheval sur lui. Il noua mes bras autour de son cou, son front reposa contre le mien et il enroula ses bras autour de ma taille pour me serrer contre lui. Son nez caressa tout doucement le mien et quand je sentis ses lèvres tout près des miennes, je me reculai un peu. Il poussa un petit grognement de mécontentement et posa sa main sur ma nuque, afin de rapprocher mon visage du sien. Il scella nos lèvres avant de se laisser tomber à l'arrière, m'entraînant avec lui.

Il mouva doucement ses lèvres contre les miennes, tenant toujours ma nuque pour me maintenir en place. Son autre main, elle, passa sous mon t-shirt pour parcourir la peau de mon dos. J'entre ouvris la bouche et il entra sa langue pour chercher la mienne. Je gémis quand il enfonça ses doigts dans mes hanches et me serra un peu plus contre lui. Je passais ma main dans ses cheveux longs et me lovai un peu plus contre lui.

- Tu sais que je serais prêt à tout pour toi ? Me demanda-t-il en se décollant de mes lèvres. Tu le sais hein ? Je te l'ai déjà dis, je serais prêt à tuer pour toi.
- Oui je le sais.
- Alors laisse-moi régler ça Lucy, laisse-moi lui faire payer pour tout le mal qu'il t'a fait.
- D'accord, mais en échange laisse-nous t'aider. Dis-je en le regardant dans les yeux. Tu ne peux pas y aller seul, c'est de la folie.
- Je veux pas que tu sois là-bas.
- Alors prends les garçons avec toi, mais je t'en supplie Natsu, n'y va pas seul. Je supporterai pas une nouvelle fois de te perdre. Il me sourit.
- Tu sais que tu as des yeux magnifique ?
- Natsu... Soupirais-je.
- D'accord, je demanderai aux garçons de venir avec moi.
- Merci. Lui souris-je.

Il hocha la tête et me prit le visage entre ses mains. Il embrassa mon nez, puis mes yeux, mon front, mes joue et il claqua un gros baiser sur mes lèvres. De ses pouces il caressa l'entièreté de mon visage et je reposai ma tête contre son torse. J'étais vraiment soulagée qu'il prenne enfin la décision de se laisser accompagner, même si ça restait un peu dangereux, il aurait toujours ces meilleurs amis derrière lui pour le couvrir et lui venir en aide. Je me sentais vraiment soulagée pour le coup, c'était un soucis en moins sur notre liste. Même si le plus gros restait à venir.

Nous passâmes une bonne heure comme ça, dans les bras l'un de l'autre à se câliner et s'embrasser tendrement. Puis je pris Natsu par la main pour descendre afin qu'il puisse s'excuser de son comportement et enfin dire aux autres qu'il acceptait leurs aides. Il avait un peu rechigné, mais m'avait tout de même suivis en bas. Quand nous sommes entrés dans le salon, tous le monde avait tournée la tête vers nous. Sting soupira puis il se leva pour se diriger vers nous.

- Écoute, je suis désolé, je voulais pas dire ça tout à l'heure mais tu commençais vraiment à m'énerver. Dit-il en se frottant la nuque.
- C'est bon je sais t'inquiète pas. Répondit Natsu en lui donnant une tape sur l'épaule. C'est un peu de ma faute aussi.
- Un peu ? Fit Gajeel en arquant un sourcil.
- Bon d'accord, ouais c'est de ma faute c'est bon ? Répondit-il agacé mais un sourire aux lèvres.
- Je pense qu'on peut s'en contenter. Sourit Jellal.
- Et si maintenant que tout le monde est content on se mettait au boulot ? On a une salopard à foutre en taule. DécJenny Grey.

Les garçons s'installèrent à table et je pris place près d'eux, alors qu'ils commencèrent déjà à établir un plan. J'étais vraiment contente que tout soit arrangé et surtout que Natsu est décidé d'oublier de régler ça tout seul. Ça restait toujours dangereux, mais à eux cinq ils pourraient y arriver j'en étais sûre. J'avais très envie d'être incluse dans ce plan, mais après les tensions qu'ils y avaient eues ces temps ci, je doutais qu'ils acceptent. Pourtant il fallait que j'y aille, il fallait moi aussi que je prenne une revanche sur Hibiki.

J'étais d'ailleurs en train de chercher où pouvait être son dossier, malheureusement c'était bien plus difficile que je ne l'aurais pensé. Mais je ne perdais pas espoir, je savais que je finirais par le trouver. Ma victoire était à porter de main et je n'allais pas me faire prier pour la saisir fièrement.

**

PONT DE VUE NATSU

Quatre autres jours venaient de passer depuis la micro bagarre avec Sting et le plan que j'avais fait avec les garçons était au point. J'avais appelé Ethan qui m'avait donné l'endroit exact où Hibiki se cachait. Sachant qu'il était fichu, celui-ci était partit se cacher dans les vieux bâtiments abandonné à la sortie de la ville. Il voulait être sûr que la police ne mettrait pas facilement la main sur lui. C'était judicieux de sa part si seulement il avait prit plus de précaution.

Mais d'un autre côté, ça nous arrangé à nous. Grâce à Ethan nous avions pu avoir un plan détaillé de l'immeuble et nous savions comment approcher sans se faire repérer. C'était de loin de meilleur plan que nous ayons établit depuis des lustres. J'étais fier de voir qu'ils n'avaient pas chaumés depuis que j'étais parti. C'était rassurant de savoir que je pouvais compter sur eux à n'importe quel moment et pour n'importe quoi. Je savais qu'en laissant Lucy avec eux, elle serait en sécurité et protéger comme il faut. D'ailleurs elle n'arrêtait de me dire à quel point ils avaient été géniaux et qu'elle les adorait. J'étais vraiment content qu'elle s'entende avec eux, car c'était la seule famille qu'il me restait.

J'étais vraiment content d'être enfin rentré à la maison, ça me faisait un bien fou. Ethan m'avait beaucoup aidé ces derniers mois et je lui en serais toujours reconnaissant pour ça, mais rien ne valait son chez soit avec sa famille et les bras de sa copine. Bordel ce qu'elle avait pu me manquer, je ne croyais pas qu'une personne pouvait me manquer autant que ça. Elle n'avait pas changé, enfin presque pas. Elle est toujours aussi belle et douce, c'était un vrai régal de la toucher et de l'embrasser. J'étais vraiment fier du parcours qu'elle avait accompli, elle était devenue plus forte mais je la soupçonnais de l'être encore plus. C'était quelque chose que je devais encore explorer, mais j'avais tout le temps pour ça maintenait que j'étais de retour.

Mais pour le moment je devais me concentrer sur mon objectif, celui de retrouver Hibiki et de lui faire payer pour ce qu'il avait fait. À Lucy d'abord puis à moi. Ce connard devait crever et j'allais prendre un putain de plaisir à rendre ce service à tout le monde. J'allais avoir ma revanche et rien que cette pensée me faisait sourire comme un con. Être débarrassé signifiait beaucoup pour moi, je pourrais enfin être tranquille sur la sécurité de Lucy, mais nous serions libre. J'avais toujours la police au cul, mais ça ce n'était qu'un détail mineur. Je nous voyais déjà dans un avion vers la destination de son choix, heureux et libre. Je savais que nous pourrions nous habituer à vivre au jour le jour, nous l'avions déjà fait.

Sting stoppa la voiture un peu en retrait du bâtiment et nous nous penchâmes tous pour le voir d'un peu plus près. C'était un taudis, ce qui ne ressemblait pas du tout au goût de luxe de ce connard, mais étant donné qu'il se cachait il devait s'en contenter. Je jubilais déjà de voir sa tête lorsque j'apparaîtrai devant lui. Il allait rester sur le cul ce fils de pute.

- Bon moi je suis prête. Fit Lucy à l'arrière de la voiture. On peut y aller.
- Non toi tu restes dans la voiture. Lui répondit Sting en se reposant contre son siège.
- Quoi ?! Mais pourquoi ?
- C'est trop dangereux pour toi bébé, tu vas rester ici et nous couvrir.
- Vous couvrir ?
- Oui, je t'ai préparé une petite station radio qui diffuse toutes les fréquences de la police. Si jamais elle se pointe, tu nous appelle directement. Lui expliqua Jellal.
- Mais je croyais que... J'ai le droit de participer aussi !
- Bébé s'il-te-plaît, reste dans la voiture. Lui dis-je en me retournant. Je te promet que tu auras ta revanche, mais reste dans la voiture pour le moment. Elle souffla et croisa les bras sur sa poitrine.

Quelques jours auparavant, elle nous avait déjà demandé si elle pouvait nous accompagner, mais bien sûr, nous avions catégoriquement refusés. C'était beaucoup trop dangereux pour elle et je ne voulais qu'elle soit blessé. Elle avait usé de tous ces arguments pour essayer de nous convaincre, comme le fait que qu'elle était fine et petite et que s'était un avantage pour être discrète. Grey qui ne pouvait le nier, était d'accord sur ce point, mais aussi sur le fait qu'elle était beaucoup plus agile et souple que nous. Il lui était donc facile de se faufiler et d'être silencieuse. Il disait toujours que c'était dangereux pour elle, mais après avoir pensé à tout ce qu'elle pourrait nous apporter il était partagé entre les deux. Ce qui avait finit de nous convaincre fut la conversation qu'elle avait eu avec moi. Elle m'avait dit à quel point ça comptait pour elle d'être présente et de se battre, mais aussi sur le fait qu'elle avait une revanche à prendre. J'avais fini par accepter.

Ce que qu'elle ne savait pas à ce moment, c'était qu'en parallèle j'avais aussi eu une discussion avec les garçons et que nous nous étions mis d'accord sur le fait qu'elle resterait dans la voiture. Comme ça elle pourrait nous prévenir à tout moment si jamais quelqu'un approchait, des renforts ou la police. Elle n'avait pas l'air d'apprécier l'idée mais elle savait que maintenant elle n'avait plus le choix et que ces arguments ne serviraient à rien. Elle aurait tout le temps d'être en colère plus tard, j'attendais ces remontrances et je les accepterais toutes en lui répétant que je suis désolé, mais que c'était pour son bien.

Je passais la main sur son genoux en lui faisant un petit sourire puis je me retournais de nouveau vers le bâtiment. Nous attendions le signal d'Ethan pour entrer, Jellal avait donc tout le temps de régler sa radio et nous de refaire une mise au point. Nous avions mit au point une attaque surprise et directe, je n'avais pas envie de perdre mon temps à être discret pour me faufiler à l'intérieur et attraper Hibiki. Non je voulais rentrer dans le tas et tous les détruire un par un. Ethan était donc chargé de balancer des fumigènes un peu partout avant de s'éclipser. Nous étions presque près.

- Bon tout est OK pour nous. Les armes sont chargés on a les masques. Il nous manque seulement le signal d'Etan et après on fout le carnage. Fit Gajeel à la fin de notre révision du plan.
- Parfait.
- Soyez prudent d'accord...
- C'est promis.
- Ethan vient de lancer les premiers fumigènes c'est à nous !

Les garçons mirent les masques et sortirent de la voiture. J'allais faire de même lorsque je sentis les mains de Lucy attraper mon visage. Elle m'embrassa sauvagement et je lui rendis son baiser avec autant de fièvre. Elle me murmura encore une fois de faire attention et je plantais un nouveau baiser sur ses lèvres avant de mettre mon masque et de sortir de la voiture. Je rejoignis au pas de course les garçons qui étaient déjà arrivés près de la porte. Je hochais la tête et Jellal envoya une énorme coup de pied pour enfoncer la porte. Nous ne perdîmes pas de temps et nous entrâmes au plus vite. Bien sûr les hommes de Hibiki coururent partout pour chercher un peu d'oxygène et de un brin de visibilité, mais ils n'eurent pas le temps.

Nos armes en joue, nous tirions sans pitié sur le moindre signe de vie que nous rencontrions. Entre les cris et les coups de feux, j'entendis les corps tomber un à un à mes pieds. Certains mort sur le coup et les autres gravement blessé, qui ne survivront pas longtemps. Quand le rez-de-chaussé fut fait, nous grimpâmes à l'étage sans attendre. Nous fîmes bien attention à ce que personne ne nous surprenne et fasse échouer notre plan. J'espérais aussi que Hibiki n'ait pas eut le temps de prendre la fuite, mais à ce que nous avait dit Ethan, il ne pouvait pas. La seule façon de s'échapper était de passer devant nous et je ne l'avais pas vu.

Sur la palier nous gardions l'œil partout autour de nous, Gajeel et Grey était devant, je surveillais les portes sur les côtés avec Jellal et Sting gardait en vue les escaliers que nous venions de gravir. D'après ce que nous avez dit Ethan, Hibiki se trouvait au premier étage dans la pièce tout au fond du couloir et c'était vers là que nous nous dirigions. Nous étions sur nos gardes au cas où il avait des hommes avec lui, ce dont je ne doutais pas une seconde, surtout après avoir entendu les coups de feux en bas.

Sans un bruit nous arrivions près de la porte et nous nous stoppâmes un peu avant pour écouter. Comme nous nous y attendions il n'y avait pas un bruit, c'était d'un calme beaucoup trop suspect. Ils nous attendaient, j'en étais certain. Si nous entrions comme ça d'un seul coup, nous n'aurions aucune chance. Il fallait que l'on trouve le moyen de les distraire pour que nous puissions enfin entrer. Finalement à force d'attendre et de réfléchir, Gajeel se plaça devant la porte et mit un énorme coup de pied, ce qui défonça la porte. Il eut juste le temps de se jeter par terre que les coups de feux se mirent à pleuvoir.

Nous nous protégions comme nous le pouvions en attendant qu'ils vident leurs chargeurs. Finalement en moins de deux minutes, les coups cessèrent et nous entendîmes les chargeurs tomber au sol, c'était le moment où jamais. Je passais le premier et entrai en trombe dans la pièce. Je tenais mon arme bien devant moi, les garçons sur mes talons et les hommes de Hibiki se résignèrent à lâcher leurs armes et à lever les mains. Ils n'étaient pas aussi nombreux que je l'avais pensé et nous n'avions pas eut de mal à les maîtriser.

Hibiki sortit brusquement de nulle part et courut jusqu'à la porte, mais je réussis à l'attraper par les épaules et à le jeter par terre. Je refermais la porte et m'adossai à celle-ci sans rien dire. Il secoua la tête pour se remettre les idées en places et se releva pour faire face aux garçons qui commencèrent à se démasquer un par un.

- Tiens donc. Commença Hibiki. Que me vaut l'honneur de cette visite ?
- Quelqu'un voulait te parler.

Je me redressais et m'avançais vers eux sous le regard curieux de Hibiki. Il ne se doutait pas de ce qui l'attendait. J'attrapais le bas de mon masque et le retirais pour regarder Hibiki droit dans les yeux. Lorsqu'il réalisa que j'étais face à lui, il pâlit et ses yeux étaient ouvert si grand qu'ils pourraient presque sortir de leurs orbites. Je ne pus empêcher le sourire victorieux d'étirer mes lèvres alors que je me stoppais devant lui et que je le surplombais de toute ma hauteur.

- Je t'ai manqué ?
- C..Comment...
- Comment je m'en suis sortis ? Souris-je. Tu m'as sous estimé Hibiki, pourtant je t'ai répété mainte et mainte fois que tu n'arriveras jamais à bout de moi. Il déglutit. Maintenant c'est moi qui vais m'occuper de ton compte.

J'attrapais fermement le col de sa veste et je le jetais contre le mur. Il ne fallut pas longtemps à ces hommes pour essayer de s'interposer, mais j'avais de la chance d'avoir les garçons avec moi, qui réussirent à vite les dégager de mon passage. Hibiki, qui avait l'air de s'être vraiment remis de ses émotions, se jeta sur moi et me plaqua violemment contre le mur à son tour. Il envoya son poing mais je déviais légèrement la tête et il écrasa son poing dans le mur.

Je souris alors qu'il grogna de douleur et lui mit un coup de tête dans le nez. Il vacilla à l'arrière et sans lui laisser le temps de se stabiliser, j'écrasais mon pied dans son estomac ce qui le fit haleter. Il recula de quelques pas jusqu'à taper dans Gajeel, qui le repoussa vers moi. Hibiki envoya son poing qui s'écrasa dans ma mâchoire sans que je ne le vis arriver. Il essaya une fois de plus de m'atteindre, mais je parais l'attaque avec mon bras et lui renvoyais un crochet dans la mâchoire. Je le poussais une fois de plus et allais écraser mon pied dans sa tête quand j'entendis des sirènes de polices se rapprocher.

- On se casse ! Hurla Sting.

Ils commencèrent tous les quatre à partir, ainsi que les hommes de Hibiki et je les regardais sans bouger, j'allais me retourner vers Hibiki, mais celui-ci passa ses bras autour de ma taille et se jeta au sol avec moi. Il se mit à cheval sur mon ventre et enchaîna une série de coups de poings au visage. J'encaissais sans broncher pour le fatiguer encore plus, puis au bout du cinquième, j'attrapais son poing d'un main et de l'autre je lui décochais une droite dans le nez. Je le repoussais fortement et rampais pour attraper une arme et un chargeur plein, pas loin de moi. J'enclenchais le chargeur et visais Hibiki. Manque de chance on dirait qu'il était plus intelligent que je le pensais, car il avait eut le même idée.

Je me relevais doucement sans baisser mon arme et nous restâmes comme ça, sans rien dire. Pourtant ce n'était pas l'envie de le tuer qui me manquait. Mais c'était beaucoup trop simple et puis j'avais promis à Lucy qu'elle pourrait elle aussi savourer une vengeance personnelle. Mais s'il se décidait à tirer j'étais fichu, il était beaucoup trop près et je n'avais rien pour me protéger. Il devait se dire la même chose car lui non plus n'avait pas encore tiré. Nous attendions que chacun se décide, qu'il y ait un signe qui nous trahisse. C'était peine perdu je restais de marbre et loin d'avoir peur de lui. En revanche pour lui, même s'il se faisait rage pour contenir ses émotions, je voyais bien la sueur perler sur son front. Il avait peur et je ne pouvais pas rêver mieux.

- Quand je t'aurais tué pour de bon espèce de fils de pute, je m'occuperais de ta copine ! Provoqua-t-il mais je ne répondis pas, je connaissais ses méthodes. Je viendrais la baiser sur ta putain de tombe et je prendrais mon pied !

Les sirènes furent plus proches et je savais que la police était en train d'encercler le bâtiment, mais je ne bougeais pas d'un poil. Jamais je ne baisserais ma garde devant lui, quitte à aller en taule, je ne bougerai pas d'ici à moins d'y être forcé. J'entendis des pas dans les escaliers et je savais déjà que les policiers venaient vers nous, mais je ne décrochais pas mon regard de ce connard. Lui était de plus en plus nerveux je le sentais et je pouvais le voir. Le petit tressaillement sur sa joue ne mentait pas. Il était complètement flippé. Les pas s'arrêtèrent et je sentis la présence de quelqu'un mais je ne tournais même pas la tête.

Si je faisais la bêtise de quitter Hibiki des yeux, je risquai de me faire tirer dessus, alors je restais droit comme un i, les yeux ancrés dans ceux de Hibiki. Il détourna les yeux une demi seconde sûrement pour voir qui était là et un début de sourire apparut au coin de sa bouche, ce qui ne me disait rien de bon. Peut-être m'étais-je trompé et les pas n'était pas ceux d'un agent mais un de ses hommes. Si c'était le cas, je savais que je vivais mes derniers moments, alors autant en finir pour de bon. Je posais mon doigt sur la gâchette et au moment où j'allais appuyer, j'entendis le son de sa douce voix.

- Natsu... Murmura-t-elle à bout de souffle. Natsu, la police est déjà là ne fais pas ça, je t'en prie. Elle se rapprocha doucement. On a encore le temps de fuir, laisse tomber et viens avec moi je t'en prie.
- C'est ça, écoute ta chérie Natsu et barre-toi comme une putain de fiotte.
- Bébé. Elle posa sa main sur mon bras et le pressa doucement. Partons maintenant, je ne veux pas être séparée de toi encore une fois.
- Arrête tu vas me faire pleurer !

J'étais partagé entre la haine que j'avais pour lui et sa façon de se foutre de ma gueule, par la colère de la savoir ici, mais aussi par le désir de fuir avec elle et la force de son amour. Elle savait que c'était dangereux pour elle et que je serais sûrement en colère, pourtant elle était là avec moi. J'avais envie de jeter le flingue et de la prendre dans mes bras juste pour la remercier de m'aimer. Jamais personne n'avait bravé le danger pour moi, à part peut-être les garçons mais eux avaient l'habitude. Pas elle, même si elle était beaucoup plus forte qu'avant elle restait une petite chose fragile à mes yeux. Une petite chose que j'avais envie de protéger et de chérir à chaque moment.

J'étais toujours très étonné de voir ce que je serais capable de faire pour elle, alors qu'avant qu'elle débarque dans ma vie, la seule personne pour qui je me souciais était moi et moi seul. La perspective de partager ma vie avec une femme me donnait la gerbe et je ne croyais pas en l'amour. Elle m'avait fait changé d'avis sur la question et maintenant je ne me voyais pas sans elle. J'aurais pu tirer sur Hibiki à ce moment précis si elle n'avait pas été là, mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas parce qu'il fallait que je la protège et que je la sorte de là.

Je passais un bras autour d'elle et la chaleur de son corps contre le mien dissipa mes dernières résistances. Je gardais toujours Hibiki en joue mais j'étais enfin décidé à partir au plus vite et prendre ma revanche une autre fois. Je fis un pas sur le côté mais trop tard, les policiers entrèrent en trombe dans la pièce leurs armes braqués sur nous.

- Lâchez vos armes !! Hurlaient-ils. Lâchez vos armes !

Je détournais enfin le regard et jetais mon arme à terre sans résistance. Quand je rencontrais le regard de certains agents, je vis leurs yeux écarquillés ce qui me fit me rappeler que j'étais censé être mort. Les petits bras de Lucy se resserrèrent autour de ma taille et avant que je ne pus faire un geste pour la réconforter, elle fut arrachée de mes bras.

- À terre !

Je n'eus pas le temps de bouger qu'il avait déjà les mains posés sur moi et m'obligeait à m'allonger sur le sol. Mes yeux étaient braqués sur Lucy qui hurlait dans les bras des policiers et se débattait comme une folle. J'entendis vaguement Hibiki dire qu'il était la victime dans tout ça, mais je n'y fis pas vraiment attention, seule Lucy comptait. Je me sentis trembler de colère de ne pas pouvoir la prendre contre moi et la rassurer, mais surtout de l'arracher aux bras de ces connards, qui j'étais sûr, était en train de lui faire mal.

- Relâchez-le il a rien fait ! Il est innocent ! Laissez-le partir ! Cria-t-elle. Natsu !
- Ça va mon ange ne t'inquiète pas.
- Mais relâchez-le ! Fit-elle paniqué et au bord des larmes.
- Si jamais vous lui avez fait mal, je jure devant dieu que je vous tuerai. Menaçais-je les dents serrés.

Quand les menottes me furent passés, celui qu'il s'occupait de moi me tira par le bras pour me remettre sur pied. Deux policiers m'encerclèrent et chacun me tenaient par un bras. Hibiki aussi avait les menottes aux poignets et il souriait comme un débile. Ils me poussèrent pour me faire avancer et quand je fus près d'elle, je les forçais à s'arrêter et me penchais vers Luce pour déposer un baiser sur ses lèvres. Je lui lançais un petit sourire rassurant en me détachant et claqua un nouveau baiser sur ses lèvres.

- Ça allait mon cœur, tu verras.
- Je vais te sortir de là, je te le promets. Promit-elle en me regardant m'éloigner
- Je te fais confiance.

Je fus sortis de la salle loin de Lucy. Rapidement nous rejoignîmes l'extérieur et sans attendre ils flanquèrent dans une voiture. Je regardais vers la porte quand Hibiki encadré de deux policiers sortit et monta aussi en voiture. Puis se fut autour de Lucy, elle regarda partout autour d'elle comme un chaton perdu et mon cœur se serra. Je n'aimais pas la voir comme ça. Finalement elle me vit et je lui fis un clin d'œil espiègle pour la détendre, mais aussi pour la rassurer, juste avant que la voiture ne s'éloigne. Mais pour dire vrai, je n'étais pas aussi rassuré que ça, je faisais juste semblant pour elle.

Parce que je savais que Hibiki allait en profiter pour m'enfoncer un petit peu plus et il allait sûrement s'en sortir mieux que moi. Et si j'étais en prison, mes chances pour protéger Lucy étaient nulles. Il allait tout faire pour l'avoir maintenant qu'il savait que j'étais de retour. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot, si je devais prendre perpette j'allais m'arranger pour qu'il les prenne avec moi.

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