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CHAPITRE IV

Presque une semaine après la venue de l'inspecteur, nous n'avions toujours rien au sujet de l'évasion de Hibiki ni de ses complices. Natsu m'avait appris qu'une fille d'environ mon age était allée lui rendre visite durant la période où Hibiki était enfermé. Personne ne savait d'où elle venait, ni même comment elle connaissait Hibiki. Natsu s'était creusé la tête afin d'essayer de resituer son nom et son prénom, mais en vain, il n'avait jamais entendu Hibiki lui parler d'une Stacia King. Il avait même téléphoné à Ethan pour lui demander, mais lui non plus ne connaissait pas cette fille, ce qui était vraiment embêtant.

Tout ça me prenait vraiment la tête, alors pour me changer les idées et arrêter de penser à ça, je passais mon temps à bouger dans tous les sens. J'avais de nouveau ramener des affaires à moi chez Natsu, j'avais fait le ménage à fond dans l'appart, je faisais les courses et je cuisinais sans arrêt des petits plats, ce qui n'était pas pour lui déplaire. J'avais besoin de m'aérer l'esprit et il le comprenait, même si parfois il était obligé de m'arrêter quelques minutes pour que je me pause et il en profitait pour me câliner et m'embrasser.

De son côté, Natsu n'avait plus beaucoup de temps pour lui ou pour nous. Il partait toutes les après-midi avec les garçons pour faire le tour des quartiers afin de récolter quelques infos. Ils s'étaient même alliés avec un certain Smith, le type qui m'avait fait suivre un jour, alors que je marchais tranquillement dans la rue, après une après-midi avec Yukino. Je me souvenais avoir retrouvé Hibiki chez moi ce jour là, j'étais tellement paniquée que le voir avait été un soulagement. Bien sûr à cette époque je ne me doutais pas de ce qu'il cachait. Natsu m'avait vaguement parlé de ce Smith, tout ce que je savais sur lui c'était qu'il était très influent dans le milieu, qu'il ne pouvait pas voir en peinture Hibiki et qu'il avait toujours voulut compter Natsu parmi ses hommes de mains. Bien sûr celui-ci avait toujours refusé catégoriquement.

« - Et ça ne t'a jamais tenté de travailler pour lui ? Lui avais-je demandé.
- Non, je ne supporte pas recevoir d'ordre, je préfère être mon propre patron et prendre mes décisions moi-même.
- Pourtant tu étais sous les ordres de Hibiki au début. Il avait haussé un sourcil et s'était penché vers moi.
- Mon ange, si j'avais vraiment suivis les ordres de Hibiki, toi et moi nous n'en serions pas là aujourd'hui. Avait-il répliqué avec un sourire. »

Cela m'avait prouvé une fois de plus qu'il n'en faisait vraiment qu'à sa tête. Il m'avait avoué que Hibiki lui avait donné l'ordre de m'effrayer pour que je me rapproche de lui et qu'Natsu ne devait ensuite plus m'approcher. Natsu savait depuis le début que si Hibiki s'occupait de moi, il allait tout foirer parce qu'il n'avait pas l'habitude comme le bouclé de se rapprocher et séduire les filles comme il se doit. C'était pour ça qu'il avait voulut s'en mêler, mais il m'avait aussi avoué que ce qu'il l'avait aussi poussé à venir à ma rencontre était le fait que j'avais refusé sur le champs un rendez-vous avec lui. Je m'étais imposée et il avait adoré, il voulait savoir jusqu'à quand je pourrais tenir, au final il avait été obligé de me défier ou de me forcer la main pour que je vienne avec lui. Je l'avais beaucoup intrigué et il savait aussi pourquoi Hibiki me trouvait si spéciale pour s'en charger lui-même.

« - Il avait sans arrêt ton nom à la bouche, j'avais bien vu qu'il était mordu. M'avait-il dit.
- Et ça ne t'a pas empêcher de venir me draguer ouvertement. Il avait éclaté de rire et m'avait offert un sourire irrésistible.
- Œil pour œil, dent pour dent comme on dit. Je suis venu vers toi pour le carnet c'est vrai, mais je voulais voir ce qu'il te trouvait de si particulier pour ne pas vouloir que je m'approche de toi. Je ne vais te cacher que d'habitude, enfin de temps en temps, la plupart des filles avec qui je couchais, avait aussi couché avec Hibiki. C'était lui qui me les présentait comme des bons coups. Mais il ne t'avait même pas encore touché qu'il ne voulait pas que je m'approche de toi, ça m'a intrigué.
- Et tu es venu vérifier par toi même, tu as finalement découvert que j'étais tout simplement une fille normale.
- Entre autres. Il m'avait caressé la joue. C'est le fait que tu sois une fille normale et simple qui fait de toi quelqu'un de spécial. Mais aussi le fait que tu avais l'air si douce et fragile, que ça donnait envie de te protéger. J'avais souris à ces mots mais avant de pouvoir répliquer il avait continué. Maintenant je t'ai pervertis et tu n'as plus rien de doux et de fragile, tu es une vraie terreur ! »

J'avais éclaté de rire si fort que je m'étais laissé tomber en arrière sur le lit. Cela avait été l'un des rares moment où nous avions pu passer un peu de temps ensemble ces derniers jours. Il était souvent absent et même une fois où il n'était pas rentré de la nuit. Il avait cru avoir une piste et m'avait prévenu pour ne pas que je m'inquiète. Ce soir là, je n'avais presque pas dormi de la nuit, ce n'était qu'au petit matin, lorsqu'il était rentré que j'avais pu m'assoupir un peu.

Je me demandais bien pendant combien de temps cette histoire allait durer, mais j'espérais vraiment qu'il allait bientôt arrêter de partir des journées entières. Je tournai vraiment en rond sans lui et il était le seul avec qui je pouvais m'échapper et ne plus penser à rien. Alors encore une fois aujourd'hui, je ne cessais de courir partout dans l'appartement pour faire quelque chose. J'avais joué au piano pendant un moment, mais à court de morceau à jouer j'avais abandonné. J'avais finis par me résigner à éplucher le courrier que Yukino m'avait ramené.

Cela faisait maintenant deux bonnes heures que j'étais dessus. Il fallait dire que partir deux ans pour faire un tour du monde, ça fait beaucoup de lettres à ouvrir en arrivant à la maison. Il y avait, comme je m'étais doutée, beaucoup de factures. Il y avait aussi des pubs, des réductions aux magasins auxquels j'étais inscrite et aussi des lettres de différentes personnes, comme par exemple des cousins éloignés qui voulait, comme par hasard reprendre contact avec moi. Je me doutais qu'ils avaient eu vent de mon nouvel héritage et qu'ils ne voulaient pas manquer l'occasion de venir à la rencontre de la jeune et généreuse héritière.

J'avais aussi reçu plusieurs courrier de Bryan Montgomery, le directeur de l'entreprise de mon père à Sheffield, dont j'avais aussi hérité. Il m'informait que maintenant l'entreprise était à moi et qu'il allait souvent m'envoyer des informations sur le déroulement de celle-ci. Il m'avait aussi écrit que je devais prendre contact au plus vite avec lui, car il devait m'expliquer le déroulement de la boite et que lorsque je serais prête les décisions importante me reviendront. Autrement dit j'avais du boulot. Je poussais un soupir en les reposant sur une pile spéciale, puis je pris toutes les lettres que m'avaient envoyés mes grands-parents. Je leurs avais parlé de mon tour du monde lors d'une conversation téléphonique et ils avaient décidés de m'écrire pour lorsque je serais enfin rentrer. En y repensant il fallait que les appelle pour les prévenir de mon retour à Londres.

Je lus chacune de leurs lettres un sourire aux lèvres, puis au bout de la cinquième la porte d'entrée s'ouvrit me coupant dans ma lecture. Je relevais la tête en direction de l'entrée et quelques secondes après avoir entendu la porte se refermer, mon petit ami apparut les bras chargés de courses. Je reposais ce que j'avais dans les mains sur la table basse et fis le tour du canapé pour le rejoindre dans le coin cuisine. Il déposa les sacs sur le comptoir en marbre, pendant que je m'assis sur celui-ci. Il se plaça ensuite entre mes jambes et se pencha pour déposer ses lèvres sur mon front. J'attrapais un paquet de gâteaux qui dépassait du sac et regardai la boite avant de l'ouvrir. J'en mis rapidement un à la bouche et poussais un gémissement de plaisir. C'était mes préférés. Natsu sourit et claqua un baiser sur ma joue avant d'entreprendre de ranger les courses.

- Dis-moi beau gosse, depuis quand tu te charges des courses ? Lui demandais-je avant de manger un nouveau gâteau.
- Je suis passé devant avant de rentrer, je me suis dis que tu en faisais assez comme ça. Il se plaça devant moi après avoir rangé des conserves dans le placard. Je n'ai pas été souvent à la maison ces derniers jours.
- C'est le moins qu'on puisse dire.
- Je suis désolé bébé. Il m'embrassa le bout du nez. Smith me prends beaucoup de temps, il nous aide beaucoup mais en contre partie, je dois régler quelques affaires pour lui.
- Quel genre d'affaire Natsu ? Demandais-je en fronçant les sourcils et il ne répondit que par un soupir. Ne me dis pas que tu fais le sale boulot ? Tu ne fais tout de même pas le passage à tabac ?
- Lucy... Soupira-t-il en regardant ailleurs.
- Ce n'est pas vrai.. Je sautais du comptoir et me dirigeais vers le canapé. J'y crois pas.
- Écoute Luce...
- Non. Le coupai-je en me retournant vers lui. On devait commencer une nouvelle vie toi et moi, certes l'évasion de Hibiki est venue se mettre en travers de notre chemin, mais je croyais que tout ça était fini.
- Ce n'est que pour un temps.
- Tu vas devoir commettre des meurtres en plus de tabasser les gens ? Il ne répondit pas.

Je baissais la tête en ricanant nerveusement puis je pris l'arête de mon nez entre mes doigts pour me calmer. Je n'arrivais pas à croire ce que j'entendais ou plutôt ce que je comprenais vu qu'il n'avait pas le culot de me l'avouer. J'entendis son soupir puis lorsque je relevai la tête il avait fait le tour du comptoir pour me rejoindre, il leva un bras pour me toucher mais je m'écartais brusquement.

- Non. Je relevais la tête vers lui. Ne me touche pas. Il me lança un regard triste et blessé mais je l'ignorais. Les garçons sont au courant ? Grey est au courant ? À moins que tu te sois finalement laissé convaincre d'être sous les ordres de quelqu'un !
- Je fais ça pour toi Lucy ! Dit-il sévèrement.
- Pour moi ? Ricanais-je amèrement. Tu veux vraiment faire quelque chose pour moi Natsu ? N'essaie surtout pas de dire que tuer des gens ou les frapper à mort c'est pour moi ! Je ne cautionne pas ce genre de méthode ! Alors n'ose pas dire que tu fais ça pour moi ! Tu es aussi pitoyable que lui.

Un éclair de douleur passa dans ses yeux, mais j'étais moi-même trop blessé pour le plaindre. Notre nouvelle vie consistait à laisser tomber l'ancienne, pas à y remettre les pieds dedans à la moindre occasion. Je me sentais blessé et trahis, le plus dur était qu'il disait qu'il faisait ça pour moi. Je le prenais vraiment comme si le fait qu'il se soit allié à Smith était de ma faute, ce qui revenait à dire que s'il lui arrivait quelque chose, ça serait de ma faute. Je ne pouvais le supporter, j'étais en colère contre lui pour avoir pris cette décision et je ne regrettais pas d'avoir été si dure avec lui.

Il allait répliquer quelque chose, mais la sonnette le coupa dans son élan. Je passais à côté de lui sans un regard et partis ouvrir la porte d'entrée. Sur la pallier, Grey, Sting, Gajeel et Jellal attendaient. Je tournais la tête vers Natsu en arquant un sourcil et me décalais pour laisser les garçons entrer. Ils claquèrent tous un baiser sur ma joue avant de prendre la direction du salon, je refermais derrière eux et leurs emboîtais le pas. Je passais derrière le comptoir et après leurs avoir demandé ce qu'il voulait à boire, je revins avec un plateau et les boissons que je déposais sur la table. Je pris place sur la chaise la plus éloigné de Natsu, près de Sting. Celui-ci me jeta un regard perplexe avant de regarder Natsu puis moi de nouveau, je lui souris aussi naturellement que possible avant de détourner le regard.

- Qu'est-ce qui vous emmène ? Finit par demander Natsu.
- J'ai enfin les vidéos de surveillance de la prison.
- C'était rapide ! M'exclamais-je en souriant à Jellal.
- Ça n'a pas été facile, mais oui j'ai été assez rapide. Répondit-il fièrement.
- Et alors ?
- Et ben on a le visage de la soit disant Stacia King. Informa Sting. On a visionné les vidéos et bizarrement cette fille ne m'est pas inconnu, mais impossible de savoir où je l'ai vu.
- Pareil pour nous. Fit Gajeel.
- Montre.

Jellal ouvrit l'ordinateur portable posé devant lui et traficota quelques secondes dessus avant d'ouvrir les vidéos. Nous nous regroupâmes tous autour de lui, il appuya sur lecture et les images défilèrent.

- On a vérifié avec le registre des visites et c'est certain que c'est elle. Elle venait toujours à la même heure et pratiquement le même jour. Là voilà. Nous dit-il en pointant une fille sur l'écran.

Je fronçais les sourcils en voyant une brune apparemment une fausse étant donné la couleur de ces cheveux. Je ne pouvais pas voir correctement vu qu'elle portait un bonnet sur la tête. Son visage était caché par d'énorme lunette de soleil et malgré la qualité de la vidéo je vis qu'elle avait le teint légèrement halé. Mais cette fille ne me disait rien du tout.

- Ce n'est pas une cousine à toi ? Demanda Gajeel à Natsu.
- Non je ne la reconnais pas, j'ai jamais vu cette fille. Enfin j'en sais rien, on voit pas son visage.
- Attends elle va retirer son attirail.

Devant le gardien, elle fut obligé de retirer son bonnet et comme je l'avais deviné le brun n'était pas sa couleur naturelle. Je la vis aussi retirer ses lunettes mais elle était de dos et personne ne vit son visage. De toute façon je ne risquais pas de la reconnaître étant donné que je n'avais aucune idée de qui fréquentait Hibiki. J'étais juste curieuse et je voulais savoir qui l'avait aidé à s'évader, car il était évident qu'elle était dans le coup.

- Tu es sûre que tu ne l'as jamais vu ?
- Je vois pas son visage Sting, comment veux-tu que je sache ?
- On va la voir après avec Hibiki.

Comme si l'appareil répondait à ce qu'il avait dit, la séquence changea et on vit le parloir où Hibiki était avec cette mystérieuse fille. Jellal avança un peu la vidéo, puis le visage de la fille apparut à l'écran et il mit en pause. Nous nous penchâmes tous vers l'écran pour avoir une meilleure vue et essayer de l'identifier.

- Elle me dit quelque chose à moi aussi, mais rien à avoir avec la famille de Hibiki ou de la mienne. Dit Natsu en se penchant encore. Attends...

Mes yeux s'écarquillèrent alors que j'étais toujours en train de regarder l'écran et je me redressais brusquement, comme si j'avais reçu un décharge électrique. Non ça ne pouvait pas être elle... Quoique... en y réfléchissant bien, je me souvenais qu'elle traînait beaucoup dans les soirées où Natsu et Hibiki allaient aussi. Je n'arrivais pas à croire qu'elle puisse être la complice de Hibiki.

- Tu l'as reconnu ? Me demanda Grey et je hochai la tête. C'est qui ?
- C'est Jenny... Répondis-je après les avoir tous regarder.
- C'est qui Jenny ? Fit Jellal en relevant la tête vers moi.
- Oh putain. Jura Natsu qui s'était retourné vers l'écran quand j'avais annoncé que c'était Jenny. C'est bien elle.
- Tu l'as connais toi aussi !
- Vous aussi, c'est la fille qui était là à mon anniversaire. La blonde à qui j'ai faillit arracher les cheveux.
- La saaalooooopeee ! Dit Sting en étirant bien les lettres.
- Ça tu l'as dis ! Dire qu'elle a osé se pointer ici comme une fleur ! Dis-je avec dégoût. Si jamais je la croise...
- Doucement Rocky, elle est sûrement protégé par quelqu'un. Essaya de me calmer Gajeel.
- C'est le cadet de mes soucis, si je la croise un jour dans la rue, crois-moi que je ne vais pas passer mon chemin.
- Tu devrais pourtant, c'est risqué de t'en prendre à elle. Dit Natsu.
- Tu veux qu'on parle de risque ? Lui répondis-je avec un regard noir. Non parce qu'entre nous tu es mal placé pour parler !
- Il se passe quoi là ? Demande Jellal.
- Rien ! Dîmes Natsu et moi à l'unisson.
- Je suis complètement largué, vous voulez bien m'expliquer.
- Tu veux prendre des risques tout seul Natsu ? Dis-je en ignorant Gajeel. Très bien, mais ne me dis pas quoi faire et surtout pas que c'est risqué pour moi !
- Alors je dois me taire pendant que tu mets ta vie en danger !
- Et toi alors !? M'énervais-je en me plantant devant lui nullement intimidé. Tu ne mets pas ta vie en danger peut-être ? Tu penses que parce que tu as déjà fait ça, les risques sont minimes ? Tu te trompes sur toute la ligne, tu risques autant que ces pauvre gens que tu tabasses !
- Ces pauvres gens sont la pire des racailles de Londres !
- Oh bien sûr et c'est censé changer la donne c'est ça ?!
- Qu'est-ce que tu as fais Natsu ?

Nous nous retournâmes tous les deux vers Grey. J'étais tellement en colère contre Natsu, que j'avais complètement oublié qu'ils étaient tous là à assister à notre dispute. La première aussi violente depuis presque deux ans. Je tournais la tête vers Natsu qui fixa Grey, puis il baissa son regard vers moi l'air de dire « Bravo, tu es contente maintenant. » Je plissais les yeux et le poussais avant de m'isoler dans un coin de la pièce.

- Je bosse pour Smith en échange de son aide.
- Tu « bosses » ?
- Je m'occupe de rappeler à certaine personne qu'ils ont une dette envers Smith.
- Tu te fous de ma gueule ! Hurla Grey.

La réaction fut immédiate pour les autres aussi et tous l'accusèrent d'être complètement inconscient. Ils avaient raison je le savais, je lui avais dis moi-même, pas de la même manière mais c'était la même chose. Mais à ce moment, je ne pus m'empêcher d'être mal pour lui, ça ne devait pas être agréable de se faire passer un savon par autant de monde en une seule journée, mais il l'avait cherché. Pourtant il restait fier et à aucun moment il n'avait cillé, comme si rien de ce que pouvait dire les garçons ne l'atteignait. Pour lui il avait pris la bonne décision et rien n'aurait pu le faire changer d'avis. Je l'admirais beaucoup pour ça mais ça m'agaçait profondément aussi.

- J'avais le choix ? Sans lui on n'arrivera à rien ! Dit-il enfin.
- Oui tu avais le choix Natsu, putain mais tu sais qu'il ne faut jamais, jamais travailler pour lui ! Il ne va jamais te lâcher. T'es dans la merde jusqu'au cou et c'était vraiment pas le bon moment. On se serait débrouiller autrement merde !
- Je l'ai prévenu que ce n'était que pour un temps, il le sait et je partirais lorsque j'aurais fini.
- C'est là que tu te trompes, c'est lui qui décide Natsu, pas toi ! S'il décide qu'il n'en a pas fini avec toi, il ne te lâchera pas !
- Je suppose que tu as fais ça pour elle ? Demanda Sting en hochant la tête vers moi. Mais tu sais quoi ? Natsu ne répondit pas et je déglutis. Tu viens de l'entraîner dans tes conneries. Smith n'hésitera à jouer avec elle pour te faire rester.
- Ce qui veut dire ? Dis-je la gorge nouée et ils se retournèrent vers moi. Si je comprends bien en plus d'être menacé par Hibiki, je le serais aussi par Smith.
- Non !
- C'est envisageable... Me répondit Gajeel avec compassion, ignorant Natsu.
- Je ne le laisserai pas faire ! Je le tuerai si jamais il ose s'en prendre à elle, il le sait !
- Natsu...
- Allez chez Jenny, essayez de la retrouver et ramenez là le plus vite possible. Je reste ici. Les garçons ne bougèrent pas. Faite ce que je vous dis bordel ! Gronda-t-il.

Ils finirent tous par bouger voyant qu'il ne pourrait plus rien tirer de lui. Sting s'approcha de moi et me glissa à l'oreille que si jamais j'avais besoin de lui, je n'avais qu'à l'appeler et qu'il rappliquerait aussitôt pour botter l'arrière train du rosé. Je hochais la tête et lui lançai un petit sourire avant qu'il ne sorte de l'appartement. Je tournai la tête vers la baie vitrée pour admirer la vue. Le silence régnait en maître à présent et tous mes sens étaient en alerte lorsque j'entendis Natsu faire ne serait-ce qu'un pas. J'avais un peu de mal à digérer la nouvelle, mais d'un côté comment lui en vouloir ? Il pensait faire ce qui était bon pour moi, pour nous, sans penser une seule seconde aux conséquences. Mais malgré ça, la partie qui lui en voulait l'emporta et je continuais à l'ignorer royalement.

Honnêtement, être menacer par Hibiki ou Smith m'importait peu. Si j'étais en colère c'était contre lui, parce qu'il avait pris la décision sans m'en parler et de plus il se mettait en danger. Il n'avait pas l'air d'en avoir conscience, mais moi oui. Comment pouvait-il être aussi bête ? Il était tellement de bon sens d'habitude. Une nouvelle vague de culpabilité m'emporta et je soufflais de frustration. Bien sûr que c'était encore de ma faute, il l'avait dis lui-même, il avait fais ça pour moi. Certes venant de lui ce n'était en aucun cas un reproche, mais je le prenais vraiment contre moi. Sans moi, il n'aurait jamais pris le risque de travailler pour Smith.

Je sursautais quand je sentis ses doigts caresser mon bras et je me retournais brusquement pour lui faire face. Il avait un visage doux et triste à la fois. Je voulus m'éloigner mais il me rattrapa par le coude pour me ramener vers lui. Il attrapa mon visage entre ses grandes mains chaudes et colla son front au mien en soupirant. Il caressa mes joues avec ses pouces et je me mordis les lèvres pour ne pas lui sauter au cou et l'embrasser passionnément. Il s'abaissa légèrement et ses lèvres frôlèrent les miennes me demandant silencieusement l'autorisation pour un baiser. Comme je n'avais aucune réaction, il passa délicatement le bout de sa langue sur ma lèvre inférieure. Mon corps lui répondit immédiatement et mes lèvres s'entrouvrirent légèrement, alors que ma tête me hurlait de le repousser.

Il saisit rapidement l'occasion et entra avec rage et passion sa langue dans ma bouche. Il me colla contre le mur et m'embrassa sauvagement comme si sa vie en dépendait. Je passais mes mains dans ses cheveux en lui rendant son baiser, ce qui le fit grogner d'envie. Il m'empoigna par les hanches et me souleva en accrochant mes jambes autour de sa taille. À bout de souffle, je finis par le repousser pour respirer. Il me caressa le visage avec ses lèvres, la respiration aussi saccadé que la mienne et il me resserra un peu plus fort contre lui.

- Regarde-moi. Je m'exécutais. Je suis désolé, vraiment. Mais crois-moi, je me suis toujours battu avec rage pour toi et ce n'est pas aujourd'hui que je vais arrêter. Smith ne me fait pas peur et il le sait très bien. Je te promets Lucy, que jamais je ne le laisserais t'approcher ou faire pression sur moi en t'utilisant. Il caressa mes joues. Tu me crois pas vrai ? Tu sais que je prendrais soin de toi.
- J'ai peur pour toi Natsu.
- Je sais ce que je fais ne t'en fais pas mon cœur.
- Je veux que tu arrêtes ça tout de suite. Dis-je en le regardant dans les yeux. Natsu si tu m'aimes, arrête de travailler pour lui.
- J'ai besoin de lui Lucy. J'ai beaucoup avancé dans mes recherches depuis qu'il m'aide. Je ne peux pas me passer de son aide. Fais-moi confiance, je sais ce que je fais.
- S'il-te-plaît..
- Oh mon amour, non ne pleure pas. Dit-il en essuyant la larme qui venait de couler. Je te promets que j'arrêterais quand j'aurais retrouvé les complices de Hibiki d'accord ? Laisse-moi d'abord les retrouver et savoir où Hibiki se cache et après j'arrête, c'est promis. Je capitulais et hochais la tête, voyant que je n'arriverais à rien. Je t'aime plus que tout au monde Lucy et toutes les décisions que je prends c'est seulement pour te protéger et t'offrir la vie dont tu rêves.
- Ce que je rêves c'est d'avoir une vie à peu près normale avec toi, je ne veux pas que tu prennes tous ces risques pour moi. Je supporterais pas de te perdre encore une fois Natsu. Je m'accrochais à son cou. Je t'aime tellement.
- Je sais mon ange, je sais. Je serais prudent et tout va rentrer dans l'ordre avant que tu ne puisses t'inquiéter d'avantage. Juste fais-moi confiance et laisse-moi faire.
- J'ai le choix ? Il soupira.
- À ce stade pas vraiment... Je posais mon front contre le sien en soupirant.
- N'oublie surtout pas une chose Natsu. Si tu sautes, je saute avec toi, n'importe où tu atterriras.

La dispute était inévitable que ce soit la cause de celle-ci ou le moment. Depuis notre retour nous étions un peu sur les nerfs et j'étais certaine que même si cela avait été pour des broutilles, nous aurions finis par nous disputer. Sauf que là ce n'était pas une simple broutille, c'était beaucoup plus grave que ça et même si j'avais fini par capituler, vu que je n'avais pas le choix, j'étais toujours un peu remonté. Mais j'étais bien plus inquiète qu'en colère, il avait beau dire qu'il savait ce qu'il faisait, il n'en restait pas moins que les garçons pouvaient avoir raison. Et ça me faisait extrêmement peur.

Il me reposa sur mes pieds en caressant mes bras et je me collais au mur la tête baissé. Il se rapprocha et je posais mon front contre sa poitrine en me mordant les lèvres. Je ne pouvais rien contre le fait qu'il se mettait en danger et lui ne pouvait contre le fait que j'étais triste et encore un peu en colère contre lui. Je le savais à cause du soupir de frustration qu'il venait de pousser. Il déposa un baiser au dessus de ma tête avant de descendre dans mon cou. Il me serra dans ses bras en me murmurant à quel point il m'aimait et qu'il n'aimait pas me mettre dans cet état. J'aurais voulus lui répondre qu'il n'avait qu'à arrêter de travailler pour Smith et que tout irait bien, mais je savais qu'il allait me dire une fois de plus qu'il ne pouvait pas. Alors je me tus et me laissais bercer par ses caresses, ses baisers et ses mots doux.

Il se détacha de moi et me força à le regarder dans les yeux, il s'abaissa déposer ses lèvres sur mon nez, puis sur mon front.

- Ne me regarde pas comme ça bébé, je culpabilise assez comme ça. Dit-il en me regardant. Tu veux que je nous fasse un petit truc à manger ? Je hochais la tête.

Il m'offrit un doux et tendre baiser, avant de m'attraper la main et de nous conduire jusqu'à la cuisine. Il me souleva par les hanches et m'assit sur le plan de travail et s'affaira à ranger les courses qu'il avait faite. Il ne garda que quelques ingrédients pour nous préparer une petite poêlé. Je devrais être habitué depuis deux ans, mais le voir derrière les fourneaux me fit toujours autant d'effet. Il avait voulut que je lui apprenne quelques trucs à cuisiner et je devais avouer qu'il ne se débrouillait pas trop mal, sa poêlé était même meilleure que la mienne, j'en étais presque jalouse. Je ne pus m'empêcher de rire doucement lorsqu'il jura en essuyant les larmes sur ses joues à cause des oignons qui lui piquaient les yeux. C'était les rare fois où je le voyais pleurer d'ailleurs, même si ce n'était que par rapport à des oignons.

Il releva la tête vers moi et contrairement aux autres fois où il aurait râlé et boudé parce que je me serais moqué de lui, il me sourit tendrement et se pencha pour m'embrasser. Au passage il me mordit la lèvre en signe de punition avant de se remettre à la tache un sourire de peste collé au visage. Lorsqu'il finit enfin de le repas, il prépara deux assiettes et les déposa sur la table basse du salon. Je descendis du plan de travail puis le rejoignis alors qu'il tendait la main dans ma direction. Nous nous installâmes tranquillement sur le canapé avec notre repas et il alluma la télé qu'il laissa seulement en fond.

Nous mangeâmes en nous lançant des petits regards sans pour autant nous parler et je pouffais lorsqu'il me fit une grimace. Il attrapa mon assiette vide et la posa sur la table avec la sienne. Il tira sur mon bras et m'assit sur ses genoux, il passa sa main sur ma nuque et me prit contre lui en caressant tendrement mes cheveux. Son souffle chaud claqua sur mon front et ses lèvres caressèrent doucement ma peau. Je relevais légèrement la tête vers lui avant de me redresser pour lui faire face, je fronçais les sourcils et il soupira avant d'attraper son téléphone qui était dans sa poche. J'eus le temps de voir le nom de Smith sur l'écran avant qu'il ne me repousse doucement sur le côté pour répondre.

- Ouais ? Soupira-t-il en se levant.

Je me levais à mon tour et me plaçais bien face à lui de façon à ne pas qu'il s'éloigne pour que je puisse entendre la conversation. Il me lança un regard sévère auquel je ne fis pas attention parce que j'entendis la voix de Smith lui demander de rappliquer et vite. Même si je l'entendais à peine, de là où je me trouvais je pouvais quand même entendre ce qu'il disait à Natsu.

- Pourquoi faire ?
- J'ai besoin que tu règles un problème pour moi, je te laisse dix minutes.
- Pas ce soir.
- Je te demande pardon ? Éclata la voix de Smith dans le combiné. Nous avons un accord je te rappelle ! Soit tu te ramènes dans les dix minutes qui suivent soit...
- Soit quoi ? Gronda Natsu en le coupant. Je ne t'appartiens pas Smith, c'est moi qui décide j'espère que tu ne l'as pas oublié !
- Il me semble que tu as besoin de mon aide Natsu, si tu veux toujours retrouver ton cousin, je te conseille de ne pas discuter et de faire ce que je te dis. Natsu releva la tête vers moi pour croiser mon regard.
- J'ai dis pas ce soir et ne m'obliges pas à me déplacer pour te le faire comprendre.
- Je vois.... Comment va Lucy ? Natsu écarquilla les yeux de colère.
- Ne va pas sur ce terrain, Smith.
- C'est une menace ?
- Exactement, oublie tout ce suite ce que tu as en tête, ça serait dommage que tu ne puisses pas voir ton gamin grandir. Smith ne répondit pas. Tu vois, moi aussi je sais appuyer là où ça fait mal. Et tu sais très bien de quoi je suis capable Smith, je ne recule devant rien.
- Très bien. Répondit Smith après quelques secondes de silence. Dis-moi quand tu pourras me régler cette affaire, j'ai besoin que ça soit fait au plus vite.
- Je te rappellerai.

Sur ce il raccrocha et jeta son téléphone sur le canapé. Je croisais les bras sur ma poitrine et il se redressa prêt à recevoir tout ce que j'allais lui balancer à la figure. Il arqua un sourcil comme pour me dire de commencer et nullement intimidé et je redressais moi aussi, bien face à lui sans le lâcher du regard.

- Tu menaces les enfants maintenant ?
- J'ai juste dis ça pour lui faire peur et je pouvais très bien le menacer à lui. Répondit-il impassiblement.
- Tu lui a tenu tête pourquoi Natsu ? Pour te prouver que c'est toi qui a le contrôle ?
- Non je savais que c'était moi qui avait le contrôle, j'ai fais ça pour toi. C'est tout ? Fit-il quand je ne répondis pas.
- Oui.
- Bien.

En moins de temps qu'il fallait pour le dire, il retira son t-shirt et le balança sur le canapé. Je déglutis alors qu'il approcha de moi tel un prédateur, il se baissa et me balança sur son épaule. Je poussai un cri de surprise et martelais son dos de mes poings, alors qu'il grimpa quatre à quatre les escaliers comme s'il portait un poids plume. Il entra dans notre chambre et se dirigea sans attendre vers la salle de bain, il referma la porte avec son pied et me reposa par terre. Il régla l'eau de la douche et entreprit de finir de se déshabiller. Je restais immobile et continuais de le regarder le visage impassible, alors qu'au fond je frémissais de tout mon être.

Comme il vit que je n'avais toujours pas bougé, il s'avança vers moi nu comme un ver et sans attendre attrapa l'ourlet de mon t-shirt pour le passer au dessus de ma tête. Il déboutonna mon jeans et le contact de ses doigts froid sur ma peau me fit frisonner. Il se pencha sur moi en passant ses mains derrière mon dos pour dégrafer mon soutien gorge, au passage il déposa ses lèvres au dessus de ma poitrine, tel une caresse de papillon. Il se laissa tomber à genoux et retira mes chaussures en même temps que mes chaussettes, puis il tira sur mon jeans et me l'enleva.

Son regard son posa sur mon corps et un sourire étira légèrement ses lèvres lorsqu'il posa ses yeux sur mon tatouage. Il baissa légèrement ma culotte pour le dévoiler, il s'approcha et posa ses lèvres sur les lignes d'encre noir sur mon aine. Je passais une main dans ses cheveux, ce qui le fit relever la tête. Il retraça les contours de mon tatouage avec la langue tout en me retirant le dernier vêtement qu'il me restait. Puis il se releva pour me surplomber de toute sa hauteur, il attrapa mes mains et me tira doucement dans la cabine de douche. Je me laissais aller dans ses bras et le tirai avec moi sous le jet d'eau. Je plantais un baiser entre ses flammes avant de laisser glisser mes lèvres vers le tatouage qu'il avait fait pour moi.

- J'aime pas lorsqu'on est fâché. Chuchota-t-il contre ma tempe.
- Moi aussi, mais avoue que là, tu l'as un peu cherché.
- C'est vrai j'aurais du t'en parler avant de prendre cette décision, mais crois-moi je n'aurais pas accepter si cela t'aurait mis en danger.
- Mais les garçons ont dit... Il posa un doigt sur mes lèvres pour me faire terre.
- Les garçons ne connaissent pas Smith comme moi, ils savent que ce qu'ils entendent et ce que je leurs ai dit. Parce qu'ils ont raison, Smith est impitoyable. Avec moi il sait à quoi s'en tenir, il sait que je suis aussi redoutable que lui peut-être même plus.
- Il a peur de toi ? Il émit un petit rire.
- Non pas vraiment, on est pareil sur certain point lui et moi. Il est prévenu, c'est moi qui fait affaire avec lui et pas le contraire donc c'est moi qui décide de ce que je fais. S'il décidait de me faire un coup de pute, il pourrait mettre dix ou vingt types devant moi ça ne me ferais pas peur, surtout quand je suis déterminé. Je suis une tête brûlé comme il dit et il ne veut pas se frotter à moi.
- Tu ne risques rien alors ? Il sourit tendrement.
- Je n'ai pas dis ça, régler les affaires de ce genre c'est toujours risqué. N'oublie pas que je suis Natsu Dragneel, tu te souviens ? Le mec qui fait flipper tout le monde, même les demoiselles douce, innocente et complètement irrésistible. Je souris.
-Tu ne me fais pas peur.
- Plus maintenant hein. Je souris de nouveau. Mon ange, je prendrais n'importe quel risque pour toi, je te l'ai dis tout à l'heure.
- Je sais.
- Alors s'il-te-plaît arrête de me faire la tête pour cette histoire, je vais retrouver Hibiki et j'arrêterais de travailler avec Smith et nous pourrons enfin retrouver une vie normale.
- Je suis en colère contre toi parce que tu te mets en danger c'est vrai, mais je suis terriblement inquiète. Tu n'as pas vraiment choisit le bon moment, l'évasion de Hibiki m'inquiétait déjà assez.

Il prit mon menton entre ses doigts et se pencha pour déposer ses lèvres sur les miennes. Je me serrais contre lui en laissant voyager mes mains le long de son dos musclé, pendant que les siennes prirent places sur moi, une sur ma nuque pour me maintenir contre lui et l'autre au creux de mes reins. Je pouffais quand il pinça doucement mes côtes pour me chatouiller, il en profita pour rompre le baiser et plonger sa tête dans mon cou pour me mordiller.

- Je t'aime. Lui murmurais-je à l'oreille en riant doucement à cause des ses assauts et il se stoppa.

Il attrapa mon visage entre ses mains et me regarda droit dans les yeux avec un magnifique sourire et un regard pleins de tendresse. Il embrassa mon front, mon nez et mes lèvres avant de poser son front contre le mien.

- Je t'aime aussi princesse.

Je lui souris et il m'embrassa une dernière fois sur les lèvres avant de se retourner pour prendre le gel douche et un gant. Je regardai son magnifique visage et ses cheveux qui lui collait au front en souriant, alors qu'il commença à me laver minutieusement avec toute la douceur du monde, comme si j'étais le chose la plus fragile et la plus chère qu'il l'avait. J'adorais cette sensation et je me laissai faire en souriant, le cœur gonflé par tant d'amour.

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