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CHAPITRE IV

« A boy who kills cannot love

A boy who kills has no heart

And he's the boy »



D'un pas plus que déterminé, je marchai vers ma voiture. De temps à autre je me tournai, espérant de toutes mes forces, qu'il n'était pas à mes trousses. Heureusement pour moi il ne me suivait pas.

Même si cela me rassurait quelques peu, je savais très bien qu'il n'allait pas s'arrêter là. Il reviendrait surement à la charge, je dois m'y attendre.

Je tournai une fois de plus la tête, observant mes arrières, rassurée je levai les yeux vers ma voiture. Elle n'était plus qu'à quelques mètres, j'allais enfin pouvoir rentrer chez moi.

Ma respiration se coupa lorsque je l'aperçus, tranquillement appuyé contre ma voiture. Il avait les yeux rivés sur son téléphone, il releva la tête et d'un coup de main, balaya les mèches rebelles qui lui retombaient sur le visage.

Il m'attendait je le savais.

Ses yeux se levèrent enfin de son téléphone, regardant à travers la foule, puis il posa ses yeux sur moi. Un sourire vint illuminer son visage si sombre et il plaça son téléphone dans la poche arrière de son jeans.

J'expirai un bon coup, puis franchis les quelques pas qui nous séparait. Je me plaçais face à lui et croisais les bras sur ma poitrine. Il me reluqua attentivement, en pinçant sa lèvre inférieure entre ses dents avant de remonter le regard vers mon visage.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Dis-je sèchement.
- Jolie voiture. Dit-il ignorant ma question.
- Ce n'est pas la mienne. Un léger sourire s'afficha sur son visage.

Il attrapa ma main où je tenais fermement mes clés de voiture. Il appuya sur le bouton et la voiture se déverrouilla automatiquement, je retirai ma main de la sienne et baissai la tête, gênée.

- Pousse-toi, j'aimerais rentrer chez moi. Dis-je en relevant la tête vers lui.
- Pas avant de savoir ton prénom. Je soufflai lourdement, lui montrant mon agacement. J'ai tout mon temps. Dit-il croisant ses longs bras sur sa poitrine.
- Lucy soupirais-je.
- Enchanté Lucy, moi c'est Natsu. Me tendant sa main.

Mes yeux faisaient des allers retours de sa main à son visage. Il hocha la tête me montrant sa main, pour m'encourager à lui serrer amicalement. J'hésitai quelques instants, puis je posai ma main au creux de la sienne.

Il me tira d'un coup sec vers lui et je me retrouvai une fois de plus plaqué contre lui. Je forçai sur mes bras, essayant par tous les moyens de me dégager de son emprise. Mais il était beaucoup plus fort et je n'arrivais à rien contre lui.

- Lâche-moi. Dis-je essayant toujours de me dégager.

Il s'amusait de la situation, alors que pour moi c'était un enfer.

Il attrapa fermement mes poignets, ce qui stoppa directement mes mouvements, puis il nous fit rouler sur la voiture. Je me retrouvai donc bloquée entre la voiture et le jeune rose.

Son doigt caressait doucement ma joue, avant de replacer une mèche derrière mon oreille. Ses cheveux chatouillèrent doucement ma joue, alors que je sentis sa bouche venir se plaquer dans mon cou.

Un long frisson remonta le long de mon corps, alors que le dénommé Natsu continuait ses tendres baisers. Il remonta lentement rejoignant mon oreille.

- Sors avec moi ce soir. Murmura-t-il sa voix rauque me donnant un énième frisson.
- N... Non, Bégayai-je Laisse-moi partir, s'il te plait. Il se recula et me regarda.
- Je ne pense pas que tu es ton mot à dire.
- Et moi je pense que si, je n'ai pas envie d'aller où que ce soit avec toi. Dis-je le défiant du regard.
- Ton avis m'importe peu chérie. Ricana-t-il.
- Laisse-moi partir. Soufflai-je.
- Et qu'est-ce que j'y gagne si je te laisse partir ?
- Toi rien, mais moi je gagne un peu de tranquillité. Il ria légèrement suite à mes mots et reprit.
- T'as du caractère j'adore ça. Il caressa doucement mon nez avec le siens, avant de planter une dernière fois ses lèvres sur ma joue. Tu as de la chance que je sois pressé, mais je n'en ai pas fini avec toi, Dit-il en souriant. Prépare-toi à me revoir mon cœur.

Son corps se dégagea enfin du mien, je le relevai la tête mais il avait déjà disparu. Je regardai de chaque côté de la rue, mais rien. Il s'était envolé comme par magie.

Je repris doucement mes esprits qui avaient été chamboulé par sa faute. Je montai dans ma voiture et soufflai légèrement soulager. J'allumai le moteur avant de passer la ceinture de sécurité et pris la route pour rentrer chez moi.

**

J'étais enfin arrivé chez moi, je descendis de la voiture et entrai vite dans la maison. Je m'assurais de refermer à clé derrière moi et je sortis la lettre de mon sac. Je déposais celui-ci sur le porte-manteau, puis je me pressai de rejoindre l'étage et plus particulièrement ma chambre. Je refermai la porte derrière moi et m'approchais de mon lit. Je soulevais le matelas et en ressortis le livre qui contenait le carnet.

Je posais le tout sur mon lit avant de me poser à mon tour. Mes jambes croisées en tailleur, j'attrapai la lettre, je la regardai quelques instants puis l'ouvris. Je soupirais légèrement avant de lire les quelques mots de mon père.

« Luce ma chérie,

Si tu lis cette lettre c'est qu'aujourd'hui je ne suis plus auprès de toi. Je voudrais tout d'abord m'excuser car je t'ai caché beaucoup de choses, en particulier sur mon travail. Je pense que depuis toutes ses années tu as dû t'en douter. Malheureusement, je n'ai pas eu le temps de te le dire moi-même et je le regrette. Je ne peux pas t'en dire d'avantage, tu devras le découvrir toute seule. Mais pour le moment, au moins tu en sais, au plus tu seras en sécurité.

Dans mon bureau se cache un carnet, que tu devrais trouver. Mais je suis presque sûr que tu l'as déjà en ta possession, c'est la raison pour laquelle tu tiens cette lettre. Ce carnet détient tous les détails de mes affaires, toutes illégales. Et pas que, il cache aussi une chose dont tu vas avoir besoin. Une immense fortune qui t'appartient désormais, mais aussi des preuves pour envoyer certaines personnes en prison. Des personnes qui pourraient te vouloir du mal. Sers-toi de tout ce que je t'ai appris, même les choses les plus insignifiantes sont d'une importance capitale. Tu es la seule qui peut déchiffrer ce carnet. Surtout ne le montre à personne, tu risques d'avoir de gros problème et c'est à toi de tout faire pour les évités. Je sais que c'est une lourde responsabilité que je t'impose, mais je n'ai pas eu le choix.

Je t'aime tellement si tu savais, j'aurais voulu t'éviter tout ça, j'ai été contraint de tout te cacher. Ta vie était en jeu et j'ai tout fait pour la préserver, maintenant c'est à toi de te battre. Et ce carnet va beaucoup t'aider, il a un grand pouvoir n'hésite pas à t'en servir pour te protéger. Je sais que ça va être très dur pour toi mais sache que d'où nous sommes, ta mère et moi, veillerons toujours sur toi. Quelques soit l'endroit où tu te trouves nous te protégerons toujours. Fais très attention aux gens qui t'entourent, on ne sait jamais si l'on peut avoir une entière confiance en eux. Mais fais surtout attention à toi, ne prends pas de risque inutile. Quand tu le pourras, pars le plus loin possible de cette ville et pour ton bien ne revient plus. Prends soin de toi et surtout n'oublie pas tout ce que je t'ai dit, c'est très important.

Je t'aime très fort

Papa »


D'un coup de main, j'essuyais les larmes qui coulaient sur mes joues. Je replaçais la lettre dans l'enveloppe, avant de cacher celle-ci dans le carnet. Maintenant je savais que je n'étais plus en sécurité, tout le monde en aurait après ce carnet. Il fallait à tout prix que je lui trouve un autre endroit.

Un endroit où personne ne pourrait le trouver et surtout où je saurais qu'il est vraiment en sécurité. Mais aucun endroit n'est assez en sécurité. Il fallait que je garde toujours sur moi mais comment ?

Alors que je me creusais la tête, j'entendis mon téléphone sonner m'indiquant que je venais de recevoir un message.

Je soufflai et malgré la flemme que j'avais, je me levais de mon lit. Je descendis les escaliers et attrapais mon sac, qui reposait encore sur le porte-manteau. Je l'ouvris et partis à la recherche de mon téléphone, quand une idée me vint.

Je remontai dans ma chambre avec mon sac dans les mains. Je refermais bien la porte derrière moi et me replaçai sur mon lit. Je vidais tout ce qu'il y avait dans mon sac sur mon grand lit, je l'inspectais dans tous les recoins. Je me levais et attrapais ensuite un ciseau qu'il y avait sur mon bureau. Je coupai la couture du fond, laissant apparaître un immense trou. Je plaçai le carnet au fond, j'attrapai ensuite l'agrafeuse et raccommodais les deux parties comme je le pouvais. Après ça je remis tout mon petit bazar, dans mon sac et attrapai mon téléphone. Je le déverrouillai et aperçus un message de Hibiki.

De Hibiki :
C'est toujours bon pour Vendredi ?

Je regardai longuement mon téléphone me demandant si je ne devais pas annuler après la découverte que j'avais faite. Je me méfiais de tout le monde maintenant, j'avais déjà du mal à faire confiance aux gens, alors après ça c'était pire.

Seulement il ne fallait pas que je change de comportement, pour éviter de mettre en doute la découverte du carnet aux yeux de certaines personnes.

Je devais accepter le rendez-vous.

Je soupirai légèrement et laissais mes doigts glisser sur le clavier, répondant au message de Hibiki.

De Lucy :
Oui c'est toujours bon, ne t'inquiète pas. A vendredi xx

De Hibiki :
Super, je passe te chercher vers 16h xx

Je reposai le téléphone sur mon lit et ramenais mes mains sur mon visage, puis coiffais mes cheveux à l'arrière. Je m'allongeai regardant le grand plafond blanc qui ornait ma chambre, repensant à tous les événements qu'il m'était arrivé. Et ceux qui ne vont pas tarder à m'arriver.

**

Je courais aussi vite que je le pouvais traversant cette forêt immense. Il était à mes trousses et je devais fuir au plus vite, mais ses longues jambes lui donnaient une meilleure endurance. Il n'était plus qu'à quelques foulés de moi, il n'en manquait pas beaucoup pour qu'il puisse m'atteindre.

Je m'accrochai de toutes mes forces, pour essayer de creuser l'écart entre nous. Ma respiration était de plus en plus faible et mes jambes ne tenaient presque plus. Je sentais que ma vitesse diminuait peu à peu, mais il ne fallait pas que je m'arrête ou il me tuerait.

Je trébuchai sur une racine qui sortait de la terre, je n'eus pas le temps de reprendre ma course. Sa grande main attrapa mon bras, m'évitant de m'échapper une fois de plus.

Il me tira violemment me forçant ainsi à reprendre appuie sur mes jambes engourdis. Son visage était aussi sombre et froid que la nuit qui ornait le ciel à ce moment même. Et ses beaux cheveux roses lui retombaient légèrement sur le visage. Malgré ça je pus apercevoir ses yeux vert persan qui me regardaient avec colère.

Sa voix rauque raisonna dans l'immense silence qu'offrait cette forêt, déclenchant un frisson glacial remonter le long de mon corps.

- Où est le carnet Lucy ? Questionna-t-il sèchement.
- Je... Je ne sais pas. Répondis-je dans un sanglot.
- Mauvaise réponse.

Je fus violemment projetée au sol, je relevais mes yeux noyés par les larmes vers lui. Ma respiration se coupa quelques secondes quand je le vis brandir une arme en ma direction.

- Je t'en supplie ne fait pas ça. Sanglotai-je.
- Trop tard. Dit-il un sourire mauvais plaqué sur le visage.

Mes yeux se fermèrent automatiquement quand j'entendis le cran d'arrêt se défaire, puis un coup de feu.

**

Je me réveillais brusquement plus effrayé que jamais, mon cœur battait à une allure folle, qu'il pourrait presque sortir de ma poitrine. Je m'asseye sur mon lit, essayant tant bien que mal de me calmer.

Heureusement ce n'était qu'un rêve, même s'il paraissait terriblement réel.

Je me levais et partis dans ma salle de bain, j'allumais la lumière qui m'ébloui un peu. Je tournai le robinet d'eau fraîche et pris un peu de liquide dans mes mains, le ramenant jusqu'à mon visage. J'attrapai une serviette et m'épongeai le visage.

Je soufflai un bon coup en regardant mon reflet, puis sortis de ma salle de bain après avoir éteint la lumière.

Je replongeai dans mes couvertures, espérant pouvoir finir ma nuit.

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