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CHAPITRE II

Je commençais à vaciller légèrement et les bras de Natsu se refermèrent rapidement autour de moi. J'étais comme déconnectée de la réalité et je sentis à peine Natsu me porter pour m'asseoir sur le lit. Je n'arrivais pas à croire qu'il s'était échappé de prison, c'était complètement irréaliste pour moi. Il était censé passer le reste de sa vie en prison et enfin sortir de ma vie et de celle de Natsu. Je n'arrivais pas à croire qu'il s'était évadé et les premières questions qui me vinrent en tête étaient, comment s'y était-il pris ? Où était-il à présent ? Ou même, qu'est-ce qu'il nous réservait cette fois ? Il était capable de tout et je savais qu'il allait vouloir de nouveau se venger.

Je secouais la tête alors que j'entendis mon prénom retentir de la bouche de Natsu. Je baissai les yeux vers lui et le découvris à genoux entre mes jambes et les mains sur mes joues, il avait l'air un peu inquiet. Je poussais un petit soupir et passais un maine sur mon front, avant d'attraper les poignets de Natsu dans mes mains. J'embrassais l'intérieur de son poignet et me laissais glisser du lit pour me retrouver par terre avec lui, je passais mes bras autour de son cou et le serrais contre moi.

- Je suis là mon cœur, ça va aller.
- On ne sera jamais débarrassés de lui...
- Les choses ont changé maintenant Lucy, il ne peut plus rien contre nous. C'est lui qui va devoir se cacher maintenant, plus nous d'accord ? Dit-il en attrapant mon visage entre ses mains pour me regarder. Tu n'as plus rien à craindre de lui, il est tout seul et il ne peut plus t'atteindre. Je hochais la tête.
- Il a quand même réussit à gâcher nos vacances. Dis-je avec un sourire faible.
- En deux ans, je pense qu'on en a bien profité. Sourit-il. Il ne nous gâchera plus rien je te le promets.
- Tu devrais appeler l'aéroport, je m'occupe des bagues et de prévenir Yukino.

Il hocha la tête et m'embrassa tendrement, puis il se releva et me tendit sa main. Je la pris et il m'aida à me remettre sur pied. Il caressa ma joue avec le dos de sa main puis la passa dans ma nuque et déposa ses lèvres son mon front. Je lui lançais un petit sourire lorsqu'il se décolla, il attrapa son téléphone et sortit de la chambre. J'attrapais le mien qui était sur la table de nuit, puis composait le numéro de Yukino.

Je m'assis contre la tête de lit et ramenais mes jambes contre ma poitrine, pendant que la tonalité se fit attendre dans le téléphone. Je soupirais en tombant sur la messagerie. Je raccrochais et composais le numéro de chez moi en espérant qu'elle répondra. La tonalité résonna une fois, puis deux, puis trois et enfin on décrocha.

- Allô ? Retentit la voix de Sting dans le combiné.
- Salut Sting, c'est Lucy.
- Ah, je me doutais que tu appellerais. Tu vas bien ? Je soupirais.
- Depuis cinq minutes pas du tout.
- Ne t'en fais pas ma belle, il ne peut plus rien contre toi.
- Oui c'est ce que m'a dit Natsu.
- Et il a raison, cette fois c'est à nous de le traquer ce fils de pute. Et c'est moi qui te le dit, s'il tente quoi que ce soit quand on le retrouvera il va passer un sale quart d'heure. Promit-il et je souris.
- Merci Sting, vous me manquez tu sais.
- Arrête ton char ! S'écria-t-il en riant. Je sais très bien que tu es beaucoup trop occupé à te dorer la pilule au soleil pour penser à nous. En plus je suis sûr qu'avec Natsu ça doit être la fiesta tous les soirs dans le lit. Rit-il encore et je rougis derrière le téléphone. Je suis pas bête, je sais qu'on a pas le temps de te manquer.
- Si vous me manquez un peu quand même. Répondis-je et il rit.
- Avec le un peu, je veux bien te croire.
- Yukino est là ? Demandai-je.
- Elle est sous la douche. Répondit-il et je souris.
- Ça a l'air de bien marcher vous deux.
- On s'entend bien. Dit-il simplement.
- Tu as le droit d'être heureux maintenant Sting. Il soupira. Je sais que tu te prive du bonheur depuis ce qu'il s'est passé, tu ne devrais pas. Il ne répondit pas. Je t'adore Sting, tu es vraiment quelqu'un de bien et tu mérites de vivre heureux.
- T'es une fille géniale Lucy, merci.
- Ne me remercie pas, tu m'as beaucoup aidé quand Natsu avait disparu c'est tout à fait normal. Dis-je en souriant. Tu pourras dire à Yukino que je rentre et que je passerais la voir.
- Je lui dirais.
- Merci, on se voit bientôt, embrasse-la pour moi. Bisous.
- À plus, bisous.

Je raccrochais et poussais un long soupir en posant mon téléphone sur la table de nuit. Lorsque je relevais les yeux, je vis Natsu accoudé contre la chambranle de la porte. Il approcha et monta sur le lit près de moi, je lui lançai un petit sourire et il passa son bras autour de moi. Je me blottis contre lui et enfoui mon visage dans son cou. Il caressa doucement mon front avec ses lèvres avant de baisser un peu la tête pour déposer un petit bisou sur mon nez.

- C'est gentil ce que tu as dis à Sting.
- Je le pense, je suis sûre qu'il a beaucoup de choses à offrir, mais il se bloque.
- C'est vrai, mais tu sais quand on apprends son histoire beaucoup prennent la fuite ou alors ne le recommande pas à sa cousine.
- Oui mais je ne suis pas tout le monde, j'ai appris à le connaître et je sais que c'est quelqu'un de bien. Le fait qu'il veuille protéger sa copine et que malheureusement ça c'est retourné contre lui, ne fait pas de lui une personne à éviter. Répondis-je en relevant la tête pour le regarder.
- C'est parce que tu n'es pas tout le monde que je t'aime. Sourit-il en me serrant plus fort et je lui souris en retour.
- On décolle à quel heure ?
- Ce soir à minuit.
- On devrait se dépêcher alors.

Je déposais un baiser sur ses lèvres et me levais du lit pour attraper nos valises rangés dans le placard. Je les posais sur le lit, puis les ouvris en soupirant. Je retournais vers le placard et attrapai nos affaires, que je pliais et rangeais correctement à l'intérieur. Natsu se leva à son tour et m'aida à ranger nos affaires dans les valises. Au bout de cinq minutes à ranger sans rien dire, il m'attrapa par le bras pour m'arrêter.

- Tu veux aller manger quelque part ce soir ?
- Pas vraiment, je préfère qu'on reste ici.
- Luce.... Ne le laisse pas avoir du pouvoir sur toi encore une fois, il s'est échappé et alors ? Qu'est-ce qu'il peut faire maintenant ? Il est tout seul, il a plus personne avec lui et il n'a plus rien pour t'atteindre. C'est toi qui a le pouvoir et c'est toi qui va une fois de plus le renvoyer en prison.

Je hochais la tête en soupirant et lui lançais un petit sourire. Il frotta doucement mes bras avant de se remettre à ranger nos affaires. Je m'y remis aussi, mais pensai tout de même à Hibiki. Natsu avait raison, je ne devais pas trop m'en faire, mais il avait oublié que Hibiki avait toujours un plan quelque part caché au fond de sa tête. Alors oui je savais que cette fois, nous avions le dessus sur lui, mais cela ne m'empêchait pas de me faire du soucis.

Hibiki avait tué mon père et avait faillit faire pareil avec Natsu, alors je m'attendais au pire. À qui allait-il s'en prendre pour m'atteindre ? Yukino ? Un de garçons ou encore une fois Natsu ? Il ferait n'importe quoi pour prendre sa revanche. D'ailleurs il m'avait bien prévenu quand j'étais allée le voir à Wandsworth, il m'avait clairement dit qu'il serait toujours là. Et comme une idiote je ne l'avais pas cru, je pensais qu'il disait ça parce qu'il était juste en colère d'avoir perdu la bataille. Mais non il était vraiment sérieux et il était de retour.

Nous bouclâmes la dernière valise, nous les posâmes par terre devant le lit et il se laissa tomber sur lit. Il attrapa un coussin et me le lança dessus avec un petit sourire innocent. J'attrapais le coussin entre mes mains et le tripotai quelques secondes comme si de rien était, avant de lui lancer dans la figure. Il gloussa en le serrant contre lui, puis il se releva et s'approcha de moi. Il m'embrassa tendrement avant de m'écraser le coussin sur le visage et de me faire tomber sur le lit. Je poussais un petit cri de surprise et lorsqu'il retira le coussin de mon visage, je le vis me sourire. Je passais mes deux mains dans ses cheveux et me redressais pour le prendre dans mes bras.

C'était toujours comme ça entre nous, quand l'un de nous n'allait pas bien, l'autre faisait toujours tout pour lui remonter le moral. Lui il m'embêtait, moi aussi de temps en temps, mais le plus souvent je m'asseyais derrière lui et le prenait dans mes bras pour le câliner. Il adorait ça, surtout lorsqu'il était malade vu qu'il n'est presque jamais triste. Ou alors il ne l'ait jamais devant moi. Les seules fois où je l'ai vu comme ça, c'était deux fois au cours deux dernières, le jour de la mort de sa mère. Il passait sa journée à broyer du noir et la seule chose qui le réconfortait était quand je le câlinais comme il aimait, parce que sa mère le faisait souvent. Il m'avait même demandé de lui fredonner une chanson que sa mère lui chantait.

Moi aussi j'étais souvent triste le jour de la mort de mes parents et il trouvait toujours un moyen pour me faire sourire. Ou lorsque j'y pensais trop souvent, il me prenait dans ses bras et c'était à son tour de me câliner. Sans lui, je ne savais pas ce que je ferais. Il me complétait comme personne, il me connaissait par cœur et savait ce que je ressentais à chaque fois. Je ne pouvais rien lui cacher, bien que je ne voulais rien lui cacher. De tout façon il le devinerait à chaque fois. Et je le connaissais autant. Les seuls moments où je ne pouvais deviner ce qu'il pensait ou ce qu'il s'apprêtait à faire, était lorsque nous nous entraînions.

- T'es encore en train de penser à nous. Dit-il en souriant.
- Comment tu arrives à le deviner à chaque fois ?
- Je le sais parce que, quand tu penses à nous, tu as tendance à me serrer un peu plus fort dans tes bras et des fois je te vois même sourire. Je souris et frottais mon nez contre le sien.
- Je pensais à quel point tu pouvais être un petit copain merveilleux.
- Je suis le plus mauvais petit copain du monde Lucy. Rit-il.
- C'est faux ! Regarde tu sais que je suis toute chamboulée par rapport à l'évasion de Hibiki et tu fais tout pour me faire sourire.
- En faite je le fais pas pour toi, je suis juste égoïste, parce que j'aime ton sourire. Alors je le fais pour moi. Sourit-il en haussant les épaules et je ris.
- T'es vraiment le meilleur pour moi.
- Même avec tous mes défauts ?
- Surtout avec tous tes défauts !

Il se coucha sur le dos et m'attira dans ses bras et nous restâmes comme ça un long même. Si long que j'avais fini par m'endormir, épuisée par cette journée et surtout les dernières minutes. Lorsque je m'étais enfin réveillée, c'était déjà l'heure de manger. Natsu avait commandé des plats tout prêt chez un restaurant italien qui était délicieux. L'odeur à elle seule m'avait poussé à sortir du lit. J'avais retrouvé Natsu dans la cuisine, devant les fourneaux à faire réchauffer le repas.

Après ça nous nous étions retrouvés dans le salon assis à même le sol pour manger tranquillement. Puis nous avions discuté jusqu'à qu'il soit l'heure de rejoindre l'aéroport. Quitté cette maison m'avait fait un pincement au cœur, comme à chaque fois que nous quittions une nouvelle ville qui j'aimais particulièrement. Mais ici ce n'était pas pareil, nous n'étions pas dans un hôtel, mais dans une maison et c'était si elle était à nous maintenant. J'avais l'impression d'y avoir vécu depuis des années et j'avais aussi l'impression que c'était notre vrai première maison.

J'avais soupiré en montant dans la voiture, mais la main chaude de Natsu et le bonheur d'enfin rentrer à Londres pour revoir nos amis m'avait remonté le moral. Puis Natsu m'avait promis que nous reviendrions. Alors même si j'étais un peu triste de rentrer et de laisser derrière moi cette îles paradisiaque, rien ne me faisait plus plaisir que de retrouver notre appartement. Notre vrai chez nous.

**

- Luce, bébé, réveille-toi. Fit la voix de Natsu près de mon oreille. On est arrivés.

J'ouvris les yeux et m'étirais en levant les bras au dessus de ma tête. La première chose que je vis, c'était deux grand yeux vert me regarder avec amour, les mêmes que je voyais tous les jours depuis ces trois dernière années. Des fois je ne réalisais que cela faisait trois ans que je le connaissais et qu'il faisait battre mon cœur. Mais lui préférait dire que cela ne faisait que deux ans que nous étions ensemble, il disait que la première année que nous avions vécu ensemble n'était pas vraiment la meilleure. Il avait raison, mais même malgré tout ce qu'il s'était passé, j'avais aimé les moments que nous avions passés.

Je lui souris et claquais un baiser sur ses lèvres avant de prendre la main qu'il me tendait pour me lever. Nous nous faufilâmes dans la file de personnes qui attendaient pour descendre de l'avion. Certaines personnes râlèrent parce que nous passions devant eux, mais cela nous importait peu. Nous détestions tous les deux attendre derrière une file de personnes qui n'avançaient pas. Avant d'arriver devant la porte qui nous permettrait de sortir, Natsu se suréleva légèrement sur le pointe des pieds avant de se retourner vers moi et de sourire.

- Homme.

Je lui souris aussi en soupirant et passais devant lui. Je m'arrangeais un peu et il me donna un claque sur la fesse en guise d'encouragement. Je l'entendis glousser derrière moi et lui donnais un coup de coude. Il savait que j'avais horreur de faire ça mais c'était le seul moyen pour que nous puissions sortir sans avoir de problème. Lorsque c'était une femme devant la porte, c'était Natsu qui passait devant pour lui faire du charme et il était beaucoup plus à l'aise que moi. Il avait des années de pratique et puis il savait y faire. Rare était les fois où c'était à moi de faire du charme, mais si je pouvais l'éviter je le ferais.

- Tu as le chance il est jeune et il a l'air plutôt pas mal. Ricana-t-il à mon oreille.
- Si jamais il est gay, je lui dirais que tu lui feras une gâterie dans les toilettes. Répondis-je et il éclata de rire.

Nous passâmes encore devant quelques personnes et comme prévu en arrivant devant la porte, nous nous fîmes arrêter par un jeune homme. Natsu resta un peu en retrait et je m'avançai vers lui en lui faisant mon plus beau sourire.

- Vous devez attendre votre tour.
- Oui je sais, excusez-moi mais mon frère est claustrophobe et déteste être enfermé comme ça. Lui dis-je en me rapprochant un peu. Je ne voulais pas qu'il fasse une crise vous comprenez. Je replaçais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille d'un air innocent.
- Quand c'est comme ça, il faut nous prévenir et pas bousculer tout le monde pour sortir.
- Je comprends, ça ne se reproduira plus. Dis-je en posant un main sur son avant-bras et fit une légère pression.
- Très bien, vous pouvez y aller. Dit-il avec un petit sourire charmeur. La prochaine fois n'oubliez pas de nous prévenir avant. Il me fit un petit clin d'œil et je fis mine d'être gêné.
- Je le ferais, merci beaucoup monsieur.
- C'est toujours un plaisir d'aider une jolie jeune fille. Je gloussais timidement et laissais retomber ma main.
- À un de ces jours. Dis-je avec un clin d'œil.

Je me retournais vers Natsu qui m'attendait appuyé contre l'encadrement de la porte, les bras croisés sur sa poitrine et n'avait aucunement l'air d'être en crise de claustrophobie. Il se redressa lorsque j'approchais et je lui lançais un sourire victorieux en passant devant lui pour sortir. Il m'emboîta le pas et nous descendîmes les marches qui nous séparaient du bitume. Je jetais un coup d'œil par dessus mon épaule lorsque je fus sur le goudron, premièrement pour regarder Natsu, mais en regardant plus loin je vis aussi le jeune homme de toute à l'heure. Il me fit un signe de la main auquel je répondis par un sourire charmeur. Je reposais mon regard sur Natsu qui avait la tête tourné vers l'avion. Son regard revint sur moi et je vis son froncement de sourcil, ce qui me fit rire.

- Il insiste hein. Dit-il et je haussais les épaules.

Il m'attrapa par le bras et me retourna brusquement vers lui. Je posais mes deux mains sur son torse en riant et marchais à reculons pendant qu'il avançait toujours.

- Tu crois qu'il sera surpris de voir ton frère t'embrasser sauvagement ?
- Je suppose que oui.
- Tant mieux.

Il tira sur mes poignets pour me ramener vers lui et il m'embrassa à pleine bouche. Je m'accrochais à son cou en riant contre ses douces lèvres, il claqua plusieurs baiser sur mes lèvres, puis il attrapa ma main et nous rejoignîmes le terminal. Nous passâmes par le contrôle des douanes pour vérifier que tout était en règle, puis Natsu me conduisit vers le manège à bagage, en serrant fortement ma main dans la sienne pour ne pas me perdre dans la foule. Finalement il me fit passer devant lui et posa ses mains sur mes hanches afin de pouvoir me guider où bon lui semblait.

Après une dizaine de minutes d'attente, nos bagages apparurent enfin et nous les récupérâmes avant de nous diriger vers le hall. Nous marchâmes nos valises en mains et je demandai à Natsu comment nous allions rentrer à la maison. Il haussa les épaules en me répondant qu'il allait sûrement héler un taxi. Lorsque nous arrivâmes dans le hall pour rejoindre la sortie, mon regard fut tout de suite attiré vers un petit groupe de personne que je connaissais plus que bien. Ils étaient tous là, Grey, Juvia, Sting, Yukino, Jellal, Erza et Gajeel avec sa petite famille. Un immense sourire se dessina sur mes lèvres et je lâchais mes valises quand je vis Yukino courir vers moi.

Elle se jeta dans mes bras et je la serrais fortement contre moi, tout en sautillant et en couinant comme des gamines, mais ça nous était égal. Juvia arriva derrière en souriant et je la pris aussi dans mes bras pour la serrer fortement. Même si nous échangions le plus souvent possible des textos, je ne l'avais pas vu depuis mon anniversaire, de même pour les deux autres filles. Derrière j'entendis ma cousine glousser et lorsque que je jetais un coup d'œil par dessus mon épaule, je vis Natsu la soulever dans ses bras.

Les autres s'approchèrent et je m'empressais de prendre chacun des garçons fortement dans mes bras. Je m'avançais timidement vers Erza et Lévy que je pris aussi dans les bras. En me reculant un immense sourire prit place sur mes lèvres et je m'accroupis pour regarder le petit bonhomme qui se cachait derrière les jambes de Lévy. Je n'avais pas eu de mal à le reconnaître et ce n'était pas juste le fait qu'il soit accroché à la jambe de sa mère, mais c'était surtout parce que c'était le portrait craché de Gajeel.

- Waouh il a trop grandi. Souris-je en me penchant pour le regarder. Il est trop trop mignon. Coucouuu Gabriel.
- Tu dis bonjour chéri. Lui dit Lévy et il enfonça la tête dans sa jambe. Il est un peu timide. Me sourit-elle.
- Ouais pas comme son père en tout cas. Dit Natsu derrière moi.

Je me relevais et souris à Natsu qui embrassa la joue de Erza puis celle de Lévy. Il se pencha légèrement et caressa la tête du petit Gabriel. Nous nous retrouvâmes tous en pleins milieu du hall à parler de nos vacances et des changements depuis que Natsu et moi étions partis. Tout avait l'air de s'être passé à merveille pour eux comme pour moi, avant le fameux coup de fil de Gajeel bien sûr. Mais pour le moment il nous importait peu, nos retrouvailles comptaient beaucoup plus.

Au bout d'une dizaine de minutes nous sortîmes enfin de l'aéroport pour rejoindre nos voitures. Natsu et moi montâmes dans la voiture avec Sting et Yukino pour rejoindre notre appartement, où les autres à part Sting logeaient pour le moment, vu qu'ils les avaient gardés. Nous allions pouvoir tous nous retrouver ce soir et continuer de nous raconter tout ce que nous n'avions pas pu nous dire pendant ces deux ans. J'avais hâte de raconter aux filles mes vacances et leurs montrer toutes les photos. J'en avais des tonnes et des tonnes, de chaque ville, chaque petit coin paradisiaque.

Le trajet en voiture ne dura que quelques minutes, mais avec les conversations j'eus l'impression qu'il dura à peine quelques secondes. Nous ne mîmes pas longtemps à gagner l'appartement qui m'avait tellement manqué, je me rendis compte que mon vrai chez moi était ici, chez Natsu. Je posais rapidement mes valises près du canapé et me pressai d'ouvrir les rideaux de la baie vitrée pour admirer la vue. Cette vue du vieux Londres qui, je venais de m'en rendre compte, m'avait manqué.

Je me retournais lorsque j'entendis Natsu m'appeler, il tapota sa cuisse m'invitant à m'y asseoir, ce que je fis sans attendre. Je regardais mes amis qui avaient soudain prit un air un peu plus sérieux et je savais déjà de quoi nous allions parlés, ce qui dissipa ma bonne humeur. Je poussais un petit soupir et me reposais contre Natsu qui resserra son bras qui était autour de ma taille. Je n'avais pas spécialement envie de parler de lui, mais je savais que cela serait inévitable. Même si j'aurais voulu l'ignorer, je supposais que cela passait sur toutes les chaînes d'information.

- Je suppose que vous ne savez pas comment il s'est échappé ? Dis-je après les avoir laissé un peu parler.
- Pas encore non, mais on est sur l'affaire. Pareil pour Hale. Répondit Grey en soupirant.
- En parlant de lui, on devrait peut-être l'appeler.
- Je comptais le faire justement, mais il attendait que vous rentriez.
- Il te l'a dit ? Demandais-je à Sting.
- Ouaip, c'est lui qui m'a prévenu de l'évasion de l'autre con. Il a dit que quand vous rentriez il faut l'appeler et qu'il passera.
- Il faut qu'on le retrouve et qu'on trouve qui l'a fait évadé. Déclara Natsu d'un ton ferme. Et il faut le faire avant qu'il est put préparé un de ces plans .
- Si ça se trouve il a déjà son plan depuis longtemps, ça fait deux ans qu'il est enfermé, ça doit faire réfléchir. Fit Juvia.
- Là, elle a raison. Approuva Grey.
- Bah alors avant qu'il le mette à exécution, je refuse que Luce vive encore une année comme il y a trois ans.
- On s'est déjà arrangé avec ceux qui sont sortis de prison et les gars qu'il avait un peu partout, le premier qui retravaille avec lui on le bute. Ils le savent.
- On leurs à foutu une sacrée trouille ! Rit Jellal.
- Ouais, espérons que cela suffise. Soupira Natsu.

Le silence se fit dans le salon et tout le monde se mit à contempler la table d'un air pensif. Je crois qu'au fond nous l'espérions tous. C'était facile d'aller menacer des gens mais ça l'était moins de les convaincre. Rien ne nous disait qu'ils ne se rangeraient pas du côté de Hibiki, qui aurait sûrement quelques arguments assez convainquant. D'ailleurs en y repensant, il n'avait pas pu s'évader tout seul, il devait sûrement lui rester quelques connaissances sous le bras pour lui rendre ce service. Il fallait que l'on sache comment cela était arrivé et s'il avait vraiment bénéficié d'une aide extérieure.

La conversation avait reprit, mais je ne l'écoutais que d'une oreille distraite. J'étais bien trop plongée dans mes pensées pour les écouter complètement. Je calais ma tête dans le cou de Natsu et fixai un point invisible en me demandant ce que l'avenir nous réservait à lui et à moi. Il y a trois ans déjà, jamais je n'aurais pensé que ma vie prendrait un tel tournant à cause lui. D'abord la mort de mon père qu'il avait provoqué, ensuite il avait mis son cousin sur mon chemin pour que je me rapproche de lui, mais l'inverse s'était produit. Et aujourd'hui ? Qu'avait-il en tête ? Je savais déjà qu'il n'avait plus rien pour m'atteindre à part s'en prendre aux personnes qui sont ici avec moi et à mes grands-parents.

À part si son plan était de venir carrément s'en prendre à moi, après tout il devait m'en vouloir et surtout il devait avoir envie de se venger. J'avais tout fait pour le faire croupir et j'étais même allée jusqu'à le narguer en taule. À ce moment, jamais je n'avais pensé qu'il pourrait s'échapper et surtout revenir pour me pourrir la vie une nouvelle fois. Mais Natsu avait raison, je ne devais pas le laisser faire, il voulait prendre sa revanche ? Tant mieux, parce que moi aussi ! J'allais lui faire vivre l'enfer comme il l'avait fait avec moi pendant presque un an. Cette fois c'était à mon tour de le traquer comme un fugitif, cette fois je serais celle qui traque et non celle qui se fait traquer.

- Au fait Luce ! Fit Yukino ce qui me sortit de mes pensées. J'ai apporté du courier pour toi. Dit-elle en sortant des tas d'enveloppe de son sac. Bon ça fait beaucoup mais t'as été absente longtemps aussi. Rit-elle.
- Merci. Répondis-je en lui prenant. Je les ouvrirais quand j'aurais le temps et surtout la foi, parce que là...
- Surtout que ça doit pas être super important ! Rajouta Lévy en souriant.
- Facture, facture, facture... Oh ! Et encore facture. Dit Sting en faisant des manières qui nous fit rire à tous.
- Je suppose que moi aussi j'en ai de toute façon. Renchérit Natsu en soupirant. J'ai juste envie d'aller dormir là, pas regarder combien je vais devoir claquer.
- En même temps monsieur reviens des Caraïbes. Dit Jellal en levant les mains. On a pas les mêmes valeurs hein !
- Je t'ai jamais dis de ne pas partir là bas, d'ailleurs je te le conseille on s'est éclatés nous. Fit-il en haussant une épaule pour m'en donner un petit coup complice.
- C'était génial et puis tout est beau là bas. Y'à pas un endroit que tu n'as pas envie de visiter. J'ai pris pleins de photos, je vous les monterai. M'exclamais-je en souriant.
- Oui mais pas maintenant ! D'abord on va dormir très loooooooongtemps.
- Remettez-vous de votre jet lag et après on ferait tout ce qu'il faut, comme appeler Hale. Dit Gajeel.
- D'accord, on a qu'à faire ça demain ?
- Pas de problème, reposez-vous bien les amoureux. Nous salua Juvia en souriant

Ils se levèrent tous en même temps et après nous avoir embrassé sur la joue, ils partirent rejoindre les appartements voisins. Je m'étirais de tout mon long, puis me levais des jambes de Natsu avant de grimper à l'étage sans attendre plus longtemps. J'ouvris la porte de la chambre et souris en voyant qu'elle n'avait pas changé, tout était sa place. Le piano face au lit et le cadre que j'avais eu pour mon anniversaire accroché au mur. Il y avait même un t-shirt à Natsu qui traînait sur le lit, je l'avais déjà soupçonné d'avoir fait les valises à la va vite, mais là j'en avais la preuve.

Mais pour le moment, cela n'avait pas vraiment d'importance. J'enlevais rapidement mes vêtements et me faufilais sous les draps en souriant. Natsu n'avait pas congédié la femme de ménage qu'il avait engagé pour garder l'appartement propre et cela faisait deux ans que nous n'avions pas mis les pieds ici et pourtant, les draps avait l'odeur du rose alors qu'il avait du être lavé. Rien de mieux pour moi pour me laisser emporter par le sommeil. Je sentis le lit affaisser et le corps à moitié nu et chaud de Natsu se colla contre le mien. Sa jambe passa par dessus les miennes et il cala son visage dans mon cou, comme je le faisais tout le temps avec lui. Je l'entourais de mes bras et le serrai fortement avant de me caler contre lui.

- D'après toi qu'est-ce qu'il a en tête ? Demandais-je au bout d'un moment.
- J'en ai aucune idée, il est tellement barjo que je m'attends vraiment à tout.
- Moi aussi, j'ai peur qu'il s'en prenne aux garçons, à Yukino ou à mes grands-parents.
- Je pense pas qu'il ira jusque là, 'fin je dis ça mais il est capable de tout. Soupira-t-il puis il se redressa sur un coude. Je ferais tout pour tout aille bien d'accord ? Je ne le laisserai pas faire une nouvelle fois.
- Je sais. Souris-je en passant la main dans ses cheveux. J'ai peur pour toi aussi. Avouais-je tristement et il sourit.
- C'est marrant, moi c'est pour toi que j'ai peur. Dit-il en coinçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Ça va aller, on est bien plus fort que ça toi et moi. Rien ne peut nous séparer tu devrais le savoir avec tout ce qu'on a vécu.
- C'est vrai. Dis-je en souriant. Je sais que tu as raison et qu'on va lui faire cette fête pour de bon, mais je peux pas m'empêcher de m'inquiéter. C'est comme ça. Fis-je en haussant les épaules.
- Je m'inquiète aussi, mais je préfère me dire qu'on va l'avoir encore une fois. Qu'est-ce qu'il peut bien faire ? Il a tout perdu et il ne lui reste presque plus personne.
- Comment tu fais pour toujours avoir raison comme ça ?
- Je suis juste le mec le plus parfait du monde, c'est normal tu finiras par t'y habituer va. J'éclatais de rire et le serrai contre moi.
- J'ai vraiment de la chance d'être tombée sur toi alors.
- Ouaip, parce que je suis le seul et unique.
- Ça je le sais. Souris-je.

Il se recoucha sur le dos et m'attira dans ses bras, je posai ma tête sur sa poitrine pour écouter les battements de son cœur. Après avoir passé un peu plus de dix heures dans un avion j'étais vraiment fatiguée, mais impossible pour le moment de fermer l'œil, même si je le voulais. Mais le fait d'être allongée dans mon lit avec Natsu près de moi me suffisait pour le moment, je ne me sentais pas totalement reposé, mais j'étais bien. Du bout des doigts je caressai tendrement son torse nu et au bout d'un moment j'entendis que sa respiration diminua un peu, signe qu'il était proche de s'endormir.

Je stoppais mes mouvements et bougeais un peu, ce qui me valut un grognement de sa part. Il se tourna sur le côté de façon à me faire face et s'enroula autour de moi comme un serpent. Sa tête reposait maintenant sur ma poitrine, ses bras étaient serrés autour de moi et ses jambes étaient entremêlées entre les miennes. J'adorais lorsque nous dormions comme ça, j'avais l'impression que pour une fois c'était lui qui était le plus vulnérable des deux. Cela me donnait juste envie de le protéger un peu plus, bien qu'il était loin d'en avoir besoin. Mais j'aimais bien me dire que moi aussi je pouvais prendre soin de lui.

La force de mes sentiments pour lui me frappa comme une gifle et comme à chaque fois que cela m'arrivait, je sentis les larmes monter. Je l'aimais bien plus que ma propre vie et je ferais n'importe quoi pour le protéger, même s'il ne le voudrait sûrement pas, mais peu importe. Pour lui je braverais n'importe quel danger, même Hibiki ne me faisait plus peur. Nous étions tous les deux et rien ni personne ne pourrait nous arrachés l'un à l'autre. Parce que c'était lui et moi contre le monde entier.

Je souris à moi-même et plongeais mon nez dans ses cheveux pour m'imprégner de son odeur et instinctivement je resserrais mes bras autour de lui. Il grogna un peu en bougeant avant de se replacer, et cette fois son visage se retrouva dans mon cou. Son souffle me fit frisonner mais je ne bougeais pas d'un poil.

- Moi aussi, je t'aime. Marmonna-t-il d'une voix rauque et je souris.

Décidément il me connaissait vraiment par cœur et ça me faisait l'aimer que d'avantage. Je n'avais jamais douté de mon amour pour lui, mais chaque jour, à chaque fois qu'il me serrait dans ses bras quand j'allais mal ou à chacune de ses attentions, je réalisais qu'il était vraiment fait pour moi. C'était l'homme de ma vie et rien ni personne ne pourra changer ça.

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