BONUS : « NASH »
Positif...
Voilà ce qu'indiquait le test de grossesse que je venais de faire. J'avais une semaine de retard sur mon cycle et je n'aurais jamais cru que je serai tombée enceinte. Je ne voulais surtout pas y croire, mais après tout il y avait une possibilité. Cela faisait bien longtemps que nous ne nous protégions plus avec Natsu et puis je crois avoir oublié de prendre la pilule une ou deux fois. Mais je voulais quand même me dire que c'était une erreur, que ce n'était juste qu'un retard et rien de plus. D'ailleurs j'aurais continué à le penser si Yukino ne m'avait pas poussé à faire ce test.
Positif.
Je soupirai lourdement et mes yeux commencèrent à piquer à cause des larmes qui menaçaient de s'échapper. Il ne restait plus qu'à aller l'annoncer à Natsu et c'était ça qui me terrifiait le plus dans cette histoire. Je savais déjà qu'il allait mal le prendre. Nous n'étions qu'âgés de vingt-quatre et vingt-cinq ans, c'était jeune et je savais qu'il voulait profiter au maximum de notre vie. Depuis que nous nous connaissions, nous avions tous les eux frôlés la mort à plusieurs reprise et c'était pour cette raison qu'il voulait profiter de tous les moments avec moi. Je le voulais aussi, mais j'avais peur qu'avec l'arrivée de ce bébé, les plans changent et que notre relation se termine.
Je pourrais avorter et ne jamais lui dire, mais nous étions une équipe et on s'était promis depuis bien longtemps que nous devions n'avoir aucun secret l'un pour l'autre – et de toute façon, je ne m'en sentais pas capable. Et puis j'estimai qu'il était en droit de savoir, après tout je n'étais pas la seule à avoir fait un bébé. De tout façon j'étais tellement paumée que je ne savais même pas si je voulais vraiment avorter ou garder le bébé. J'avais besoin de mon partenaire, pour me soutenir et m'aider à prendre cette décision. Alors je pris une grande inspiration et sortis de la salle de bain. Je descendis les escaliers de notre appartement et le retrouvai dans le salon, affalé sur le canapé, la télécommande posé sur le ventre. Je déglutis lorsqu'il releva la tête vers moi pour me sourire.
- Natsu, il faut que je te parle.
Voyant la mine sérieuse que j'arborai, il fronça les sourcils et éteignit la télé avant de venir vers moi.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Me demanda-t-il tendrement en caressant ma joue.
Je soupirai et passai près de lui pour m'asseoir sur le canapé. Je savais que je repoussai le moment, mais j'avais besoin de m'asseoir et surtout de contrôler mes émotions, parce que j'allais me mettre à pleurer d'une minute à l'autre, je le savais. Il s'assit sur la table basse face à moi et me força à le regarder en me demandant de lui dire ce qu'il se passait. Je pris une grande inspiration et baissai la tête.
- Je... Je suis enceinte Natsu.
Comme si le simple fait de le dire à voix haute avait ouvert les vannes et j'éclatai en sanglot alors qu'il restait insupportablement silencieux. Je me forçai à lever les yeux vers lui et à travers mes yeux humides je le vis, complètement paralysé la bouche légèrement ouverte et les yeux écarquillés. Alors j'attendis. J'attendis qu'il explose, qu'il me hurle dessus, qu'il casse quelque chose et qu'il m'accuse de l'avoir fait exprès. Mais rien ne vint. Il resta silencieux pendant de longues secondes. Il expira l'air dans ses poumons comme s'il avait retenu sa respiration tout ce temps.
- Waouh. Souffla-t-il incrédule. Et tu es sûre ? Je hochai la tête. Et c'est moi le père ?
Je le fusillai du regard et lui balançai un coussin à la figure avant de me lever. Je lui mis un coup de poing dans l'épaule et montai. Mais avant que je n'atteigne les marches, il me retint par le bras et me fit faire volte face.
- Excuse-moi mon ange, c'est pas ce que je voulais dire. Je... Il souffla. Je suis juste mort de trouille. Je... Waouh, je m'attendais à ce que tu me balances une bombe pareil ! Il se passa une main dans les cheveux. Je... j'ai besoin d'aller faire un tour.
Il recula de quelques pas complètement déboussolé et avec un dernier regard, il quitta l'appartement. Je m'effondrai complètement quand la porte fut refermée. Ce que j'avais redouté était finalement arrivé, j'avais peur à cet instant que ça ne soit la fin.
Il ne rentra que trois heures plus tard. Je me levai du canapé sans oser le regarder dans les yeux. Il s'approcha de moi et se stoppa à quelques centimètres à peine. Je relevai les yeux vers son visage. Il me regarda quelques secondes, puis il tomba à genoux devant moi. Je déglutis alors qu'il souleva doucement mon t-shirt. Il m'attrapa par les hanches pour me rapprocher un peu plus de lui et posa ses douces lèvres sur l'entièreté de mon ventre. Je fondis en larmes face à cette tendresse et cet amour. Il releva les yeux avec un petit sourire et même si ces yeux trahissaient encore sa peur, ses paroles étaient sincères.
- On va avoir un bébé ? Je hochai la tête et il regarda mon ventre. Luce.. Je... Il me regarda de nouveau. Je t'aime tellement tu sais.
Je pleurai de plus belle et tombai à genoux face à lui. Il caressa mes joues et m'embrassa sur le nez puis sur les lèvres et me força à le regarder.
- C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire.
- Je croyais que tu allais me quitter... Il rit un peu.
- Ma chérie ça fait combien de temps qu'on est ensemble maintenant ?
- Six ans.
- Exactement. Et tu crois pas que je serais incapable de te quitter ? Lucy je... C'est vrai que je suis mort de trouille à l'idée d'avoir un bébé, mais je crois que c'est une bonne chose et c'est juste le suite logique des choses... Merde Luce, tu pouvais pas me rendre plus heureux qu'en me donnant un enfant !
- Je t'aime plus que tout. Sanglotai-je avant de me jeter dans ses bras.
**
Au fil de la grossesse Natsu était de plus en plus protecteur envers moi. Le fait de voir mon ventre s'arrondir de plus en plus le fascinait carrément et le poussait à prendre beaucoup plus soin de moi. Au moindre pas ou gestes que je faisais, il était près de moi à me demander comme j'allais et si je voulais qu'il le fasse à ma place. Au début je trouvais ça très mignon, mais à force il commençait vraiment à me taper sur les nerfs. J'étais déjà à fleur de peau à cause des hormones mais l'avoir constamment sur le dos m'énervait parfois. J'étais à mon cinquième mois et je profitai qu'il soit sorti pour aller me promener un petit peu. J'avais besoin de souffler et de marcher un peu, mais aussi de profiter du soleil. J'enfilai mes chaussures et une petite veste, puis je sortis de l'appartement en refermant derrière moi. Je pris l'ascenseur pour rejoindre le rez-de-chaussez, puis je sortis de l'immeuble et respirai un grand coup.
Je regardai d'un côté et de l'autre, puis je traversai la route. Je marchai tranquillement profitant de cette fin d'après-midi. Je ne savais pas trop où j'allais, mais le fait de pouvoir me promener comme je l'entendais me fit énormément de bien. J'en profitai pour faire un peu de lèche vitrine. Bien que j'avais refait quelque peu ma garde robe, afin de prendre des vêtements de grossesse, je commençai à en manquer. Il fallait absolument que je fasse un peu de shopping. Mais pas aujourd'hui, aujourd'hui je voulais simplement me promener et rentrer ni vu ni connus. Même si je détestais que Natsu me confine à la maison comme ça, je ne voulais pas le mettre au courant pour ne pas déclencher de dispute inutile. J'étais beaucoup trop émotive en ce moment et je savais que lorsqu'il allait élever un peu la voix, j'allais me mettre à pleurer.
C'était vraiment une torture autant pour lui que pour moi. Je ne me supportai dans ses moments là et le pire était que cela accentuait mes crises de larmes. C'était bête mais le simple fait qu'il me tourne le dos dans le lit après une petite dispute m'avait fait éclater en sanglot. J'étais insupportable et même si je l'avouais et que je le savais, je ne pouvais m'en empêcher. C'était ce qu'on appelait les hormones. Ma mère m'avait dit que lorsqu'elle était enceinte de moi, au lieu de pleurer pour un rien, elle piquait de grosse crise de nerf. Je me souviens avoir rit au éclat lorsqu'elle m'avait raconté qu'elle avait poussé mon père du lit parce qu'il ne l'avait pas embrassé pour lui dire bonne nuit avant de dormir.
J'étais contente à ne pas être la seule qui avait des réactions bizarre, mais je devais avouer que j'aurais préféré hériter des crises de nerfs. Surtout pendant les disputes. J'adorais défier Natsu, mais j'adorais surtout le voir énervé. Il était tellement sexy qu'à chaque fois que ses beaux yeux vert me lançaient des éclairs, je ne pensais qu'à lui sauter dessus. Parfois je provoquai exprès des disputes, juste pour le mettre en colère. Ce que je préférais c'était la réconciliation et ça ne lui déplaisait pas non plus. Mais maintenant je ne pouvais même plus me disputer avec lui comme nous le faisions avant. Le simple fait de voir mes yeux se remplir de larmes le poussait à se calmer et me réconfortait, même lorsqu'il était vraiment énervé.
Je me stoppai devant devant une boutique pour enfant et je souris en voyant tous les petits vêtements. J'avais déjà tout ce qu'il fallait question vêtement, mais je ne pus m'empêcher de rentrer. Je fis un petit tour dans le magasin et fondis devant tous ces petits ensemble trop mignon. Je dus me faire violence pour ne pas sortir ma carte bleu afin d'en acheter un. Je tournai la tête vers une vendeuse qui se posta près de moi en souriant.
- Je peux vous aider ? Me demanda-t-elle gentiment.
- Non merci, je jette juste un coup d'œil.
Elle hocha la tête et baissa les yeux vers mon ventre rebondi.
- Vous en êtes à combien ?
- Cinq mois. Lui répondis-je en posant une main sur mon ventre.
- Une fille ou un garçon ?
- Un petit garçon. Lui annonçai-je sans retenir un énorme sourire.
- Félicitation !
- Merci beaucoup !
- N'hésitez pas si vous avez besoin de moi.
Je la remerciai de nouveau et elle retourna à ses affaires. Je continuais mon tour, puis quittais le magasin en la saluant. Je regardai encore la vitrine pour la mémoriser afin de pouvoir revenir acheter quelques ensembles que j'avais vu. Je jetais un coup à ma montrer. Il était à peine seize heures et Natsu ne rentrerait pas avant un bon moment, j'avais encore le temps de me promener un petit peu. Je continuai ma route en bavant devant les robes d'été déjà en vitrine. J'en vis plus d'une qui me plaisait énormément, mais malheureusement je ne pourrais en mettre aucune avec mon énorme ventre. Le bébé n'était prévu que pour le mois de novembre, ce qui voulait dire, pas de bikini sur la plage pour moi cet été, ni de robe hyper moulante pour faire craquer mon petit copain.
Je tournai à l'angle de la rue et me figeai lorsque je vis Natsu. Il ne m'avait pas vu et pour cause, il était accompagné d'une grande brune qui pouvait rivaliser avec un mannequin des magasines que je lisais. Une violente douleur me comprima la poitrine lorsque les vis rire de bon cœur. Elle avait une main posée sur sa poitrine et était beaucoup trop près de lui à mon goût. Je sentis les larmes me monter aux yeux et je me forçai à les refouler, je ne voulais pas pleurer ici en pleine rue et me donner en spectacle. Comme s'il avait senti mon regard, il tourna la tête vers moi et nos yeux se croisèrent. Il se figea et son sourire mourut aussitôt, il me regarda quelques secondes avant de froncer légèrement les sourcils. Puis réalisant que j'étais bien debout devant lui, son regard devient dur et il contracta sa mâchoire.
Je clignai des yeux surprise, puis je lui lançai un regard noir. C'était le monde à l'envers. C'était lui qui jouait les Don Juan avec cette brunasse et c'était lui qui était furieux ? Non, ça n'allait pas se passer comme ça. Je serrais les poings et m'avançai d'un pas coléreux vers lui. Il s'excusa auprès de la fille qui avait enfin remarqué ma présence, puis il s'avança lui aussi vers moi, la fille sur les talons, ce qui me mit encore plus en rogne. Bizarrement, les larmes que je redoutai ne pointèrent pas le bout de leurs nez et c'était tant mieux comme ça.
- Qu'est-ce que tu fous ici !? Gronda-t-il en s'arrêtant devant moi, la brune se plaçant près de lui.
- J'avais envie de prendre l'air et on dirait que j'ai bien fais apparemment. Répliquai-je en
croisant les bras sur ma poitrine et les regardant tous les yeux furieusement.
- Tu es enceinte putain !
- Je suis enceinte pas handicapée Natsu ! M'énervai-je en pointant un doigt vers lui. Mais je comprends mieux pourquoi tu voulais me laisser enfermée à la maison, ça te laissait le champs libre avec cette pétasse.
- Euh excusez-moi...
- Oh toi ferme là on t'a pas sonné d'accord ? C'est entre lui et moi et si t'es pas encore au courant, il va être papa ! Oh et puis tu sais quoi ? Je te le laisse, je veux pas d'un connard pareil élève mon enfant !
Je les laissai tous les deux abasourdis et tournai les talons pour repartir. Bien sûr c'est maintenant que les larmes me montèrent aux yeux et je me fis violence pour les repousser. Mais elles dévalèrent déjà mes joues. Une main s'enroula autour de mon bras et je fus brusquement tirée à l'arrière avant qu'il ne me fasse faire volte face. Je le repoussai en lui crachant des injures. Il m'attrapa par les deux bras et me força à me tenir tranquille. Les passant nous dévisageaient et j'en vis quelques uns qui hésitaient à s'en mêler étant donné que j'étais enceinte, mais l'imposante carrure de Natsu et son air furieux les en dissuadèrent.
Pour la toute première fois depuis que je lui avais annoncé que j'étais enceinte, mes larmes ne l'attendrirent pas et il tremblait de colère en posant ses yeux sur moi. Je jouais des épaules et il me libérant de son emprise et croisai les bras sur mon ventre.
- Tu devais être à la maison !
- J'en peux plus de tourner en rond ! Tu m'étouffes tu comprends ça ? J'ai besoin de respirer et de prendre l'air. Il ne dit rien et se contenta de me regarder froidement. Et toi tu étais censé être avec Jellal.
- Je t'étouffe ? C'est vraiment ce que tu penses, alors que je ne fais qu'essayer de prendre soin de toi et de notre bébé ? Dit-il avec une pointe de douleur dans la voix.- Oui tu prends vachement soin de nous en t'envoyant en l'air avec cette salope !
- Je ne couche pas avec elle !
- Ah non ? Et c'était quoi ça alors ? Je m'essuyai le nez avec la manche de mon gilet. Je l'ai vu glousser comme une greluche et poser la main sur ta poitrine, si ça c'est pas du flirt alors je suis pas enceinte !
- Et le fait qu'elle flirt avec moi laisse entendre que je me la tape. Bravo Lucy tu serais une enquêtrice vraiment pitoyable ! Mais puisque c'est ce que tu en déduis au lieu de me laisser le temps de t'expliquer je devrais probablement le faire.
Je reculai comme s'il venait de me frapper et le regardai les yeux écarquillés. Mes pleurs redoublèrent et il secoua la tête avant de faire volte face et de partir.
- Au fait ! Il se retourna pour me regarder froidement. Le connard était en train de conclure la vente pour notre future maison, une bien plus grande avec un grand jardin pour que notre fils puisse s'amuser. Mais tu as raison, je ne suis peut-être pas celui qu'il faut pour élever ton gamin.
Cette fois il partit pour de bon, me laissant pleurer toutes les larmes de mon corps sur ce trottoir. Je le vis entrer dans le bar avec la brune sans me jeter un regard. J'avais le cœur en miette et je ne me sentais franchement pas fière de moi. Mais toute personne aurait eut la même réaction que moi. Néanmoins cela ne me consola pas. Comment aurais-je pus penser autre chose en le voyant avec cette superbe brune. J'étais énorme et il ne m'avait pas touché depuis un bon moment.
J'essuyai rageusement mes larmes et repoussai les gens qui s'étaient agglutinés autour de moi. Je courus presque jusqu'à l'appartement afin de me réfugier et pleurer jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Et c'était ce que j'avais fait allongée dans mon lit jusqu'à m'endormir beaucoup trop épuisée pour continuer.
Je me réveillai en sursaut vers trois heures du matin. J'avais les yeux qui me brûlaient encore après tout ce que j'avais pleurée. Je me tournai et constatai que j'étais seule dans le lit. Une vive douleur me serra les entrailles et je fermai les yeux pour ne pas me remettre à pleurer de nouveau. Et surtout je me forçai à ne pas l'imaginer dans les bras de cette femme. Je secouai la tête et repoussai le drap pour me lever. Je traversai la chambre et descendis dans la cuisine pour prendre un verre d'eau. J'en avais besoin. J'allumai la lumière des escaliers et me figeai lorsque je vis Natsu endormi sur le canapé. Je fus un instant soulagé de le voir là, mais j'avais tout de même mal au cœur de le voir dormir ici plutôt que dans notre lit.
J'éteignis la lumière et me guidai grâce à la lumière de dehors qui filtrait par la baie vitrée. Je me dirais vers le canapé sur la pointe des pieds. Je m'assis au bord de celui-ci et poussai doucement Natsu avec mon énorme derrière pour qu'il me fasse de la place. Lorsqu'il bougea encore endormit je me couchai sur le côté, mon dos contre son torse et attrapai son bras pour le passer autour de moi. Quand je l'entendis soupirer je sus qu'il était réveillé et je me remis à pleurer.
- Arrête de pleurer. Me dit-il calmement avec sa voix encore moitié endormi.
- Je suis tellement désolée. Sanglotai-je en me serrant encore contre lui. Je m'en veux si tu savais, mais j'ai pas pus m'en empêcher. Elle était si belle et mince et je suis...
- Je t'interdis de finir cette phrase Lucy ! Me gronda-t-il en se redressant, m'obligeant à faire de même. Tu es enceinte et tu restes la femme la plus belle que j'ai jamais vu de ma vie. Ça me blesse profondément que tu puisses penser que je sois capable de te tromper après tout ce que l'on a vécu toi et moi.
- Tu riais avec elle et tu l'as laissé te toucher, j'étais censée réagir comment ? Je relevai les yeux vers lui. Ça fait une éternité que tu ne m'as pas touché.
- J'étais obligé de la laisser flirter avec moi Luce, je voulais absolument cette maison pour fonder notre famille. C'était innocent et je l'aurais arrêté avant que ça n'aille plus loin d'ailleurs j'allais le faire quand je t'ai vu.
- Comment tu aurais réagi si tu m'avais vu avec un autre homme ?
Il me regarda et réfléchit quelques secondes à ma question avant de baisser les yeux et de soupirer.
- Je lui aurais péter les dents et je t'aurais traîner à la maison comme un homme des cavernes. Il releva la tête vers moi. Bébé je suis désolé si je t'ai blessé. Il prit mon visage entre ses mains. Je voulais juste te faire une surprise en t'achetant cette maison.
- Je suis désolée d'avoir fait une scène comme ça et de t'avoir traité de connard... Il sourit légèrement.
- Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu aussi en colère.
- C'est normal à cause de ces foutus hormones je fais que pleurer. Je relevai les yeux pour le regarder. Et... Tu ne m'étouffes pas au contraire je suis contente que tu prennes soin de moi.
- Ouais mais j'en fais peut-être un peu trop, je te l'accorde. Mais je me fais tellement de soucis pour toi et le bébé. J'ai peur qu'il t'arrive quelque chose et que je ne sois pas là pour vous protéger. Il posa sa grande main sur mon ventre. C'est mon rôle de prendre soin de vous.
- Et j'apprécie beaucoup, mais j'en peux plus de rester enfermée à la maison.
- J'ai compris et je suis désolé. Je lui caressai la joue.
- C'était une journée vraiment horrible...
- Oui je te l'accorde. Mais au moins ça nous a aidé. Il me sourit. Je vais faire un effort et me retenir un peu sur le côté protecteur.
- Merci. Je me blottis contre lui. Mais ne te retient pas trop j'aime que tu prennes soin de moi. Il rit.
- C'est promis.
- Tu me pardonnes ?
- Et toi ? Je hochai la tête. Alors on en parle plus.
- Je t'aime.
- Moi aussi mon ange.
Il se pencha vers moi et m'embrassa tendrement avant de prendre dans ses bras où je me blottis en soupirant de plaisir. Il me câlina quelques minutes avant de passer un bras dans mon dos et l'autre sous mes jambes pour me soulever avec une facilité déconcertante. Je couinai de surprise et passai mes bras autour de son cou pour m'accrocher à lui.
- Je suis trop lourde Natsu !
- Mon cœur ferme ta jolie bouche, surtout si c'est pour dire des bêtises de ce genre.
Il monta les escaliers et nous conduisit dans notre chambre. Il me déposa doucement sur le lit et grimpa près de moi en retirant ses vêtements de façon à ne rester qu'en boxer. Il entreprit aussi de me déshabiller, me laissant en sous vêtement. Il passa un bras autour de moi pour rapprocher lui et remonta le drap sur nos deux corps enlacés. J'enfouis ma tête dans son cou et respirai son parfum, puis je posai mes lèvres sur sa peau douce et chaude, ce qui le fit frisonner. Je souris fière de moi et me reposai contre lui alors que ses mains me caressèrent tendrement.
- Bébé ?
- Hmm ?
- Par rapport à tout à l'heure... Sur le fait que ça fait longtemps que je ne t'ai plus touché...
Curieuse, je me reculai légèrement pour le regarder. Son regard plongea dans le mien avec un sérieux qui me fit froncer les sourcils. Il se passa une main sur le visage et me regarda de nouveau.
- J'ai peur de faire mal au bébé.
Je clignai plusieurs fois des yeux et j'éclatai de rire sans fin, ce qui le fit grogner.
- C'est bon t'as fini ? Me dit-il lorsque je me calmais enfin.
- Je suis désolée mais c'est tellement cliché ! Il roula des yeux. Chéri, tu ne risques pas de lui faire mal je t'assure.
- Ça va, je sais que je suis bien foutue mais pas à ce point. Je gloussai encore et il sourit. Non ce que je veux dire, c'est que j'ai peur de ne pas pouvoir me retenir et de m'appuyer trop fort sur toi.
- Je comprends, mais je sais que tu sauras être doux. Il me sourit.
- Tu essaies de me faire passer un message mon ange ?
- Tout a fait ! J'ai envie de toi et j'en peux plus, je suis à la limite de t'attacher et de prendre ce que j'ai à prendre de toi.
- Ce sont des paroles de très vilaine fille ça Lucy.
- Je suis pas une gentille fille Natsu et j'en ai la preuve avec ce ventre. Je lui souris. Je suis en manque que je commence à devenir folle.
- Alors on va remédier à ça très vite.
Ce soir là, il me fit l'amour tendrement me laissant parfaitement satisfaite lorsque je m'endormis dans ces bras.
**
Les autres mois de ma grossesse se déroulèrent beaucoup mieux qu'elle n'avait commencé. J'arrivai à mieux gérer mes émotions et surtout nous ne nous étions plus disputé aussi méchamment avec Natsu. Nous approchions à grand pas du grand jour et j'avais vraiment hâte que notre petit bout sorte de là. J'étais vraiment énorme, je n'arrivai même plus à faire mes lacets toute seule. Mais à part ça tout allait pour le mieux. Ma mère venait me rentre visite tous les jours étant donné que j'étais contrainte de reste enfermée à la maison. Sur ordre de Monsieur-je-suis-beaucoup-trop-protecteur. Cette fois je n'avais pas pu discuter, il m'avait ordonné de rester à la maison. Il avait peur que mon accouchement se déclenche pendant que je faisais une balade dehors.
Yukino aussi passait souvent me voir avec les filles. Lévy ne cessait de me dire combien c'était merveilleux de donner la vie à un enfant et je voulais bien la croire. Mais j'étais un peu nerveuse. J'avais peur de pas être à la hauteur. Bien sûr elles passèrent tout leur temps à me rassurer ainsi que Natsu, quand ma chère cousine lui rabâchait toute notre discussion. Je savais qu'il serait toujours là pour me rassurer et après une bonne discussion et des tas de baisers volés, je me sentais beaucoup mieux. Je me sentais tellement mieux que je m'amusai à faire des petites frayeurs à notre futur papa.
Un jour alors que nous étions tous réunis ici pour un repas, j'avais entendu parler Natsu avec Gajeel. Ils parlèrent du moment où Lévy avait accouru pour lui dire qu'elle était sur le point d'accoucher et d'à quel point Gajeel était paniqué. Tellement paniqué qu'il était parti et l'avait oublié à la maison. Bien sûr Natsu et son ego surdimensionné avait affirmé à Gajeel qui lui ne paniquerait pas. Et ça m'avait donné quelques idées machiavéliques pour me jouer de lui. Quelques jours plus tard j'étais entrée dans le salon en me tenant le ventre et en respirant fortement.
« - Qu'est-ce qui t'arrive ? M'avait demandé Natsu en fronçant les sourcils.
- Ça y est ! Je... Oh mon dieu Natsu emmène-moi à l'hôpital !
- Tu.. Quoi ? Le travail ? Il a commencé ?
- Oui dépêche-toi !
Il s'était levé d'un bon en jetant le journal qu'il tenait dans les mains. Il avait commencé à courir dans tous les sens complètement paniqué, il ne savait même plus où j'avais rangé le sac d'affaire. Il était monté au moins trois fois à l'étage avant d'en redescendre aussi paniqué qu'au début et ce n'est que lorsque je m'étais écroulée de rire qu'il avait enfin réalisé que je m'étais foutue de lui. Il s'était mis dans une colère noir qui m'avait fait encore plus rire.
- Ouais moi je ne paniquerai pas blablabla. Lui avais-je dis avant de monter à l'étage en riant encore de lui. »
Je lui avais fais le coup encore trois fois et à chaque fois il était aussi paniqué. Bien sûr il cherchait à chaque fois sur mon visage si je mentais ou pas, mais je devais être une excellente comédienne parce qu'il était tombé à chaque fois dans le panneau. Mais si j'avais su je crois que je me serais abstenue de faire ce genre de blague.
J'étais tranquillement assise sur mon lit en train de me sécher les cheveux, quand je ressentis une vive douleur dans le ventre. Je m'accrochai à la table de nuit et soufflai doucement jusqu'à ce que ça me passe. Quand la contraction passa, je me remis à me sécher tranquillement les cheveux. Ce n'étaient pas rare d'avoir des contractions au court de la grossesse, j'en avais déjà eu. Du moment qu'elles n'était pas rapprochées ça ne signifiait rien, donc je ne m'en fis pas. Je retirai la serviette qui était enroulée autour de mon corps et commençai à m'habiller. Je passai dans la salle de bain pour tout ranger et branchai le sèche cheveux. Dix minutes plus tard une nouvelle contraction m'attaqua. Je m'assis sur le rebord de la baignoire et attendit qu'elle passe en inspirant et expirant profondément comme me l'avait conseillé ma mère.
Une fois passée, je repris mon sèche cheveux et continuai de me brosser les cheveux. Une fois mes cheveux enfin secs je jetai les serviettes dans la panière à linge sale. Je retournai dans la chambre et remis mes bijoux. Je me pliai en deux face à une nouvelle contraction et regardai le radio réveil pour vérifié l'heure. Cela ne faisait que huit minutes que j'avais eu l'autre. Je commençai sérieusement à m'inquiéter mais du moment qu'elle n'était pas espacé d'à peine cinq minutes, je ne devais pas m'affoler. C'était ce que m'avait dit ma mère et Lévy. Attendre que les contractions est cinq minutes d'intervalle avant de partir en direction de l'hôpital. Je n'étais pas experte en la matière mais je leur faisais confiance.
Quand elle passa et je passai une main dans les cheveux et me levai doucement. Je me fis une queue de cheval et commençai à faire le lit tout en essayant de ne pas m'affoler. Mes yeux ne cessèrent de guetter le radio réveil et j'attendais la prochaine contraction avec appréhension. Ça faisait un mal de chien. La nouvelle contraction arriva encore huit minutes après et était si forte que j'en avais les larmes aux yeux. Je ne pouvais pas attendre les cinq minutes de délais, il fallait que nous y allions tout de suite. Je repris ma respiration et me levai du lit pour descendre en espérant qu'une contraction n'arriverait pas dans les escaliers.
Je retrouvai Natsu sur le canapé à regarder tranquillement la télé.
- Natsu, il faut que tu m'emmènes à l'hôpital, tout de suite.
Il me regarda avec indifférence par dessus le canapé, puis il se retourna et avala une poignée de M&Ms.
- Ouais c'est ça.
- Natsu c'est sérieux !
- Comme la dernière fois ? Désolé chérie mais ça prend plus, je ne me ferais plus avoir comme un bleu.
- Natsu ! Criai-je alors qu'une nouvelle contraction m'assaillit.
- Je dois avouer. Reprit-il en me regardant et avalant quelques M&Ms. Que tu joues bien la comédie. Il sourit. T'as jamais pensé à devenir actrice ?
- Va te faire foutre !
Bien sûr je ne pouvais pas lui en vouloir. C'était de ma faute s'il ne me croyait pas maintenant, mais ça ne m'empêchait pas d'être en colère. Plus contre moi que contre lui bien évidemment, disons que c'était plus facile de passer mes nerfs sur lui. Il ricana fier de lui et se retourna de nouveau. Je lui jetai un regard noir et passai derrière lui, me dirigea vers la porte d'entrée. J'ouvris le petit placard et enfilai mes chaussures, mon blouson, ainsi qu'un écharper et un bonnet. Je me baissai comme je pouvais pour attraper mon sac d'affaire que j'avais placé ici en cas d'urgence comme celle-ci. J'attrapai les clés de la voiture et ouvris la porte avant de la claquer derrière-moi. J'appuyai sur le bouton de l'ascenseur et m'accrochai au mur en sentant une autre contraction arriver. Je faisais mes exercices de respiration quand la porte de l'appartement s'ouvrit sur Natsu, les sourcils froncés.
- Où tu vas ?
- Je vais courir un marathon ça s'voit pas ?
- Attends t'étais vraiment sérieuse ? Fit-il en fronçant les sourcils.
- J'ai l'air de plaisanter là ?!
- La dernière fois t'avais pas l'air de plaisanter non plus. Dit-il en croisant les bras sur sa poitrine.
- Ben t'as qu'à rester ici si tu ne me crois pas, j'irais accoucher toute seule ! Lui dis-je rageusement en m'engouffrant dans l'ascenseur.
- Oh putain de merde, attends moi !!
Les portes se refermèrent et l'ascenseur descendit au rez-de-chaussez. Lorsqu'il se rouvrit je sortis et me dirigeai vers la sortie lorsque j'entendis la porte des escaliers s'ouvrir en trombe laissant sortir Natsu la respiration courte. Il m'ouvrit la porte de l'immeuble et je sortis en me tenant le ventre.
- Si c'est encore une de tes putain de blagues je jure devant Dieu que je te tue !
Je ne répondis pas au lieu de ça je m'accrochai à son bras que je serrais de toute mes forces en grognant de douleur. Je commençais à suer et les larmes me montèrent aux yeux. Natsu m'attrapa et me souleva dans ses bras avant de courir jusqu'à la voiture. Je crois qu'il avait enfin compris que je ne blaguais pas. Il ouvrit la voiture et m'installa à l'intérieur avant de passer côté conducteur. Il démarra et partit en trombe jusqu'à l'hôpital. Il roulait a vive allure et si je ne lui faisais pas aussi confiance, je crois que j'aurais eu peur. Mais c'était Natsu et il avait déjà roulé beaucoup plus vite pendant notre cavale. Enfin je n'étais pas sûre. Il doubla toute une file, grilla quelques feux rouges et nous nous fîmes klaxonner plus d'une fois, mais nous arrivâmes à l'hôpital sain et sauf. Il s'arrêta et sortit de la voiture pour venir me chercher. J'étais dehors et il m'aida à marcher jusqu'au urgence maternité.
- Vite ! Ma femme va accoucher ! Cria-t-il aux infirmières. S'il-vous-plaît ! Ma femme va bientôt accoucher !
Et comme pour confirmer ses dire, je perdis les eaux en pleins milieu de la salle d'attente. Une infirmière arriva en courant avec une chaise roulante et Natsu m'aida à m'asseoir. Elle nous fit traverser plusieurs couloir jusqu'à nous trouver une chambre de libre. Il me laissa une blouse et nous demanda d'attendre ici. Natsu m'aida à me changer et m'installa sur le lit. Il prit place près de moi et me caressa tendrement les cheveux. Il me donna la main chaque fois que j'avais une contraction et ne bronchait pas lorsque je lui broyais celle-ci. Dire qu'il était parfait était un euphémisme. Même si j'étais nerveuse, je savais que tout allait bien se passer parce qu'il était là.
- J'ai mal... Dis-je d'une voix tremblante.
- Je sais bébé et crois-moi si je pouvais prendre ta douleur je le ferais. Il m'embrassa les mains. C'est bientôt terminé. Je rugis encore de douleur. Putain mais ils foutent quoi là ?!
Il se leva et partit dans le couloir sans que je ne puisse le supplier de ne pas me laisser. Il revint quelques minutes plus tard avec un docteur et je ne lui en voulais plus du tout de m'avoir laissé. Le docteur, qui était un homme, souleva ma blouse afin de voir à quel degrés mon col était ouvert. Je sentis Natsu se raidir à côté de moi et je levai la tête vers lui. Il me regarda brièvement et reposa son regard sur le docteur penché entre mes cuisses.
- Je sens la tête tout près, on va préparer le salle de travail et nous viendrons vous chercher dans une dizaine de minutes. Vous voulez quelque chose pour soulager votre douleur ?
- Non ça ira.
- Bien, je reviens vous chercher. Il quitta la salle.
- Il t'a foutu un doigt dans la chatte ou j'ai rêvé ? S'exclama Natsu et je ne pus me retenir de glousser un peu.
- Je dirais même qu'il en a mis au moins trois.
- L'enfoiré !
- C'est pas le moment d'être jaloux, c'est son travail.
- Ouais ben si j'avais su j'aurais demandé une femme !
- Natsu....
- Désolé mais je supporte pas qu'on te touche surtout à cet endroit. Je relevai la tête vers lui les yeux pleins de larmes.
- Je t'aime. Il se radoucit et me sourit.
- Je t'aime aussi mon ange.
Dix minutes plus tard j'étais installée sur la table d'accouchement et je poussais de toutes mes forces pour faire sortir le bébé. Natsu était près de moi et me tenait la main m'encourageant à chaque fois. Quand j'avais trop chaud, il me vaporisait le visage avec une bombe d'eau. Je voyais à quel point il était impressionné par ce que je faisais et ça me donnait tout le courage dont j'avais besoin. Il se pencha pour regarder quand le docteur annonça que la tête était sortie, mais je le retiens par le col de son t-shirt.
- Si tu t'évanouis je te tue ! C'est clair ?! Le menaçai-je et il gloussa.
- J'ai vu bien pire. Il se pencha et grimaça. Ouais bon je devrais peut-être pas regarder en fait.
- Allez-y poussez mademoiselle Heartfilia !
Natsu me soutenu et je poussai de toutes mes forces en bloquant ma respiration. Puis je relâchai tout et m'effondrai sur le dossier la respiration courte. J'avais vu des tas de reportage sur l'accouchement ou des femmes hurlaient à la mort lorsqu'elle poussait. Je devais avouer que ça faisait un peu mal, mais je supportai la douleur, je ne voulais pas hurler comme elle, je trouvai ça exagéré. D'ailleurs une infirmière me félicita pour ça en me racontant que pour une femme de mon âge j'étais courageuse. Je n'imaginai pas ce qu'elle avait enduré la pauvre.
Au bout de la cinquième poussée, je relâchai tout et éclatai en sanglot lorsque j'entendis mon bébé pleurer. Le docteur me le posa sur le ventre et le nettoya un petit peu pour enlever le sang. Ma poitrine se comprima agréable de tout l'amour que je pouvais lui porter en le voyant sur moi entrain de pleurer. Je relevai la tête vers Natsu et me figeai de surprise. Pour la première fois de ma vie, depuis toutes ces années où nous étions ensemble, je n'aurais jamais cru voir ça. Le grand et redoutable Natsu Dragneel fondit en larmes devant un bébé. Notre bébé. Il leva les yeux vers moi et se pencha pour m'embrasser.
- Félicitation papa. Lui dis-je quand il se recula pour poser son front contre le mien.
- J'arrive pas à y croire...
- Est-ce que le papa veut couper le cordon ? Demanda le docteur.
Natsu se redressa et prit la paire de ciseau qu'on lui tendit et coupa le cordon. Il essuya ses joues et revint vers moi et m'embrassa de nouveau.
- Je t'aime. Je t'aime tellement. Il me regarda avec amour. Félicitation à toi aussi maman.
**
Après avoir prit mon bébé pour le nettoyer et de me le rendre, on nous plaça dans une chambre. J'avais mon petit garçon dans les bras, vêtu de son petit pyjama bleu et un bonnet assortis. Je le regardai dormir avec émerveillement, pendant que Natsu était sorti pour appeler tout le monde et acheter à boire et à manger. Je n'arrivai pas encore à croire que je l'avais fait. J'avais mis au monde un petit être et je l'aimais déjà à la folie. Je ne me posai plus de question sur le fait d'être une bonne mère ou pas, je savais que tout allait bien se passer maintenant qu'il était parmi nous. Je l'embrassai sur le front et relevai la tête quand la porte s'ouvrit sur Natsu. Il s'approcha et déposa le sachet sur le fauteuil près du lit, avant de s'installer près de moi. Il regarda son fils en souriant et se pencha pour l'embrasser comme je venais de le faire.
- Tu as fais du bon boulot. Il se redressa ne lâchant pas son fils des yeux. Il est magnifique.
- J'avais peur de ne pas y arriver. Il me regarda dans les yeux. Mais maintenant tous mes doutes se sont envolés. Je sentis mes yeux me piquer. Je l'aime déjà de tout mon cœur.
- Tu seras une maman merveilleuse Lucy. Il me caressa la joue. Je le sais. Et moi je serais là pour prendre soin de vous. Je donnerais ma vie pour vous.
- Tu crois qu'on va s'en sortir ? Lui demandai-je en pleurant.
- J'en suis certain. Il essuya une larme du pouce. Bébé, tu viens de m'offrir le plus beau cadeau du monde, alors que j'avais toujours cru ne pas en vouloir. Putain tu peux pas savoir à quel point je t'aime.
Il se pencha pour m'embrassa profondément, puis il me poussa un peu pour prendre place près de moi. Il passa ses grands bras autour de moi et nous serra tendrement contre lui. Je savais que j'étais heureuse, mais le sens du mot bonheur ne prit tout son sens qu'à partir de maintenant. Parce que j'étais avec les deux personnes que j'aimais le plus au monde.
Je ne savais pas combien de temps nous restâmes comme ça contempler notre bébé dormir, lorsque des coups donnés à la porte nous fit relever la tête. Ma mère entra la premier et éclata en sanglot en voyant le petit bout dans mes bras. Elle m'embrassa sur le front et admira le bébé comme si c'était la huitième merveilles du monde. À sa suite Yukino entra suivit des filles et les garçons les talonnèrent avec Igneel. Celui-ci ce plaça près de son fils et il donna une tape sur l'épaule pour le féliciter et dans ce geste lui montrer combien il était fier de lui.
Les filles se relayèrent pour m'embrasser et me féliciter puis se fut autour des garçons. Avec précaution je bougeai mon fils et le donnai à ma mère qui s'effondra de nouveau. Je me blottis contre Natsu qui venait de prendre place près de moi. Igneel se pencha vers moi et m'embrassa sur le front avec émotion, qu'il essaya de dissimuler, mais je vis ses yeux briller de joie. Soudain nostalgique, je pensai à mon propre père. J'aurais tellement aimé qu'il soit présent lui aussi pour ce jour si spécial dans ma vie. Je secouai la tête pour m'éviter de pleurer de nouveau et Natsu me serra plus fort avant de se pencher à mon oreille, comme s'il avait lu dans mes pensées.
- Ton père serait très fier de toi chérie et je suis sûr qu'il est avec nous en ce moment.
- Comme ta mère. Lui dis-je en relevant la tête et il me sourit aussi nostalgiquement.
- Oui, comme ma mère.
- Alors comment vous l'avez appeler ce petit ange ? Demanda Juvia et nous nous retournâmes vers elle.
- Vas-y, dis-leur. Me dit Natsu.
- Nash Jude Dragneel. Déclarai-je.
FIN DU BONUS
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