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Fragile sentiment de puissance

Coucou, voilà la fin du chapitre 3 Je la poste avant de partir en weekend, je suis en pleine rédaction du chapitre 4 =) Donc à bientôt ! J'attends impatiemment vos réactions sur ce chapitre ! Et merci à vous, bonne lecture !

16h32


Mon cœur bat la chamade quand je sonne chez Fred. Je finis de planer lorsqu'il m'ouvre la porte. Sa beauté me subjugue totalement. Il est torse nu et son bermuda gris ne cache pas grand chose de ses jambes musclées.


- Avril, dit-il surprit. -Il me détaille de la tête aux pieds avant de me laisser entrer- Tu n'es pas censé être en cours en cet instant ?

- Et toi ? je lui ai renvoyé sur un ton légèrement insolent.

- Je suis des cours par correspondance, m'a avoué Fred en désignant son PC qui traînait sur la table du salon.


Son ton calme et sa voix grave m'apaise. Fred n'a absolument rien à voir avec les gens de mon lycée. Je me sens plus en liberté avec lui qu'avec Romain.


- Tu veux t'assoir ? me propose Fred en me montrant le canapé en cuir, et en passant une main derrière sa nuque. Tu veux boire quelque chose ? Une bière ?

- Va pour une bière, j'ai murmuré en observant le style classique du salon et la cuisine américaine qui me faisait face.


Quand il s'est assis près de moi, nous nous sommes regardés un instant. J'ai pris la bière qu'il me tendait. Nos regards se sont détournés lorsque nos doigts se sont frôlés.

- Tu...Tu étudies quoi ? j'ai balbutié, déstabilisée.


Fred s'est raclé la gorge.

- L'archéologie, j'ai toujours aimé l'histoire, a-t-il avoué.


J'ai souris.

- Quoi ? a grogné Fred en portant la bière à sa bouche.

- Tu n'as pas la tête à étudier l'archéologie, j'ai taquiné en buvant une gorgée à mon tour.

- Ah et j'ai une tête à quoi pour toi ? Je suis curieux de le savoir !

- A glander chez toi toute la journée, j'ai ajouté honnêtement.

- Ce n'est pas moi qui sèche le lycée en ce moment, a répliqué Fred en haussant un sourcil.


J'ai préféré détourner la conversation en sentant les souvenirs de l'agression revenir.


- Tes parents font quoi ?

- Mon père est fonctionnaire à la mairie, ma mère infirmière. Avril, pourquoi est-tu venue me voir ?

- Pour te voir, j'ai assuré en soutenant son regard.

- Avec un sac ? m'a montré Fred sur un ton sec qui me faisait comprendre que je l'embêtais.

- J'ai une soirée après...j'ai répondu, agacée.


J'ai posé ma bière sur la table parce que je commençais à trembler. Je me suis relevée doucement avant que Fred ne m'attrape par la main.


- Hey, tu fais quoi ? Je ne te chasse pas !


A son contact, j'ai ressentis de nombreux picotements se glisser le long de mon corps. C'était le premier garçon depuis Jack qui me faisait autant d'effet. Autre que Romain, bien sûr.

- Avril, excuse-moi, a murmuré Fred d'un ton plus calme. Mais je vais être cash avec toi. Tu me plais depuis que je t'ai vue à la première répétition, or je sais que tu es mineure, et que tu aimes le frère de Baptiste...


Il s'est levé, a relevé du bout de son pouce mon menton que j'avais baissé. Instinctivement, nos yeux se sont liés dans une longue contemplation.


- Avril, je crois qu'il vaut mieux que nous nous en tenions à la musique.


J'ai déraillé quand il m'a dit ça. J'en avais marre que l'on m'impose mon comportement ! J'ai libéré mon instinct animal et je me suis collé contre lui sur le dossier du canapé. J'ai déposé mes lèvres sur les siennes en chassant violemment de mon esprit l'image de Romain.


La bouffée de chaleur qui m'a envahi n'avait rien à voir avec celle que je ressentais dès que je voyais Romain. Les lèvres de Fred étaient un peu gercées au début mais cette sensation s'est vite oubliée quand nos langues se sont croisées. Fred a répondu si vite à mon baiser qu'un sourire a éclairé nos deux visages quand j'ai repris un peu d'air. Ses pupilles étaient dilatées.


J'ai senti une bosse se dessiner dans le short de Fred. En même temps, mes jambes dénudées entouraient les siennes, s'il ne bandait pas, cela m'aurait presque inquiétée. En caressant d'une main ma joue, Fred a murmuré :


- J'espérais exactement que tu fasses ce que tu viens de faire...

Il a déplacé sa main sur ma nuque et m'a de nouveau embrassé, cette fois-ci, plus lentement.


AVRIL

20h10


Durant le reste de l'après-midi, nous avons regardé un film avec Fred. J'étais dans ses bras, et nous avons continué à nous embrasser. J'agissais enfin normalement avec un garçon et ce changement m'excitait autant qu'il m'effrayait. Les effets de la drogue devaient m'aider à me libérer davantage avec les garçons.

Il faut que je sois à moitié shootée pour écouter mes désirs, ça craint...j'ai ironisé en prenant le chemin du retour, celui qui me menait chez Benjamin. Celui-ci avait indiqué l'adresse de sa fête sur Facebook.

Je suis déjà plus nerveuse en allant chez lui que chez Fred.

« On pourra se voir samedi ? Tu viens cette fois-ci à la répétition ? », m'avait-il demandé avant mon départ.

J'avais hoché la tête.

« Ton ami ne sait vraiment ce qu'il perd », avait-il murmuré.


Romain...


Romain et ces trente-deux messages en attente. J'allais prendre cher en le voyant ce soir à la fête de Benjamin.


Mon ventre ne cessait de gargouiller alors en chemin, je suis arrêtée pour grignoter un Kebab.

La vie m'a paru si simple à supporter en planant que j'ai repris une petite dose de drogue. Je ne voulais pas finir la réserve de ma sœur aînée, mais la sensation d'être dans un autre monde était vraiment ce qu'il me fallait en ce moment.


Se droguer n'enlevait en rien mes problèmes, la chute, le retour à la réalité serait brusque, je le savais, mais là, à l'instant T, je n'avais qu'une envie : m'amuser comme n'importe quel autre ado normal !


ROMAIN


21h00


Je sursaute en recevant un appel de Camille. Je suis dans ma chambre, congédié à réviser ma mère.

Le 8/20 en espagnol ne lui a pas plu du tout...

J'étais en colère aussi contre Avril qui n'a répondu à aucun de mes messages ou appels.


- Oui, j'ai grogné en décrochant.

- Romain, Avril ne va pas bien...a balbutié Camille à l'autre bout du fil. Je...je ne la reconnais pas ! Elle s'éclate.

- T'en mieux, on moins on l'a retrouvé, j'ai grondé, agacé d'entendre la musique en fond.

- Non Romain, tu ne comprends pas, elle...elle n'est pas dans son état normal ! a ajouté Camille d'un ton paniqué. J'ai peur qu'on lui ait fait boire quelque chose à son insu. Jordan n'arrête pas de la coller, il lui a mis plusieurs fois mit la main aux fesses et elle n'a rien dit !


Mon cœur s'est serré. Nerveusement, je me suis mis à me ronger un ongle.


- Et elle porte une tenue trop...trop...a commencé Camille.

- Trop quoi Camille ? j'ai explosé.

- Disons que tu banderais en la voyant ! a conclu Camille. Et ne m'engueule pas je n'y suis pour rien !

- Tu as essayé de lui parler ? j'ai questionné

- Je l'ai même cuisinée mais elle m'a envoyé bouler Romain !

- Envoyer bouler ? j'ai répété en confirmant le fait que ce n'était pas normal qu'elle remballe Camille.

- Elle m'a dit je cite : « vas te faire voir toi et tes leçons de morales de merde ! ». Romain, si tu ne viens pas, je suis sûre que quelque chose va se passer. J'ai ce mauvais pressentiment tu sais, Romain s'il-te-plait, vient ! Tu es le seul à pouvoir la ramener à la réalité. Et à chasser ces vautours de garçons qui lui tournent autour avec leurs sourires de pervers !


A l'instant où Camille me faisait cette demande, la sonnette de la maison a retentit.


- Et Enzo il est où ? j'ai questionné.

- Lui je le tue dès qu'il ressort de cette putain de chambre d'amis dans laquelle Amandine l'a entraîné ! a scandé Camille. Le « Vous me rendez folle avec vos problèmes de cul ! », que Camille a ajouté avant de raccrocher, m'a fait mal à la conscience.


J'ai eu un mouvement de surprise en voyant Jim entrer dans ma chambre. Pas étonnant que j'ai 8 en espagnol si on me dérange toutes les cinq minutes...


- Salut, j'ai soupiré. Baptiste n'est pas là.

- Bonjour Romain, m'a répondu Jim. C'est toi que je suis venue voir. Je ne sais pas si ce Benjamin chez qui elle est allée est sérieux, mais elle n'était pas en état de sortir...


Son ton insistant pour la fin de phrase m'a fait flipper.


- Jim va au but, la journée a été longue...j'ai demandé.

- Elle a pris ma réserve de drogue Romain, a ajouté Jim dans un murmure apeuré et remplit de remords.


Le choc de ses paroles est tel que je suis bien content d'être assit à ce moment.


- Qui...Qui est au courant que tu...j'ai balbutié sans avoir le courage d'aller jusqu'au bout de ma pensée.

- Ma mère croit que j'ai arrêtée, Avril me couvrait quand je recommençais mes crises, a avoué Jim. Elle est la seule au courant...s'il-te-plaît, ne dis rien à tes parents ni à Baptiste ! m'a supplié ensuite la jeune fille en joignant ses deux paumes de mains sous son menton.

- Jim, j'ai sifflé, mes nerfs à vif. Tu te rappelles de la difficulté qu'a eu Baptiste pour te remettre dans le bon chemin ?

- Oui, je m'en rappelle, a admis Jim. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles nous ne sortons pas ensemble, mais s'il-te-plait, allons chercher Avril avant qu'il ne lui arrive quelque chose ! Je vais finir par me pisser dessus, à cause du stress, de la savoir dans cet état à cette fête ! Par ma faute !

- Et la mienne aussi, j'ai conclu. On fait comment ? Je suis consigné à rester dans ma chambre pour bosser.

- Je vais être honnête avec ta mère, lui dire que nous allons chercher Avril parce qu'elle ne va pas bien et je te ramène dès que je l'ai récupérée. C'est ma petite sœur Romain, s'il lui arrive quoique ce soit, je m'en voudrais à vie.


J'ai hoché la tête. Moi, je me sentais déjà coupable à vie de ce que j'infligeais à Avril. Je savais donc avec exactitude ce que Jim ressentait à ce moment précis !


21h32


Chez Benjamin.


J'arrive à l'instant où Jordan entraîne Avril à l'étage. J'ignore toutes les personnes qui viennent à moi, dont Benjamin à qui je dis dans une excuse : « je ne suis vraiment que de passage ».


La musique, la sueur et l'odeur d'alcool me montent de suite à la tête.


Je cavale les marches de l'escalier. J'ouvre toutes les portes de l'étage jusqu'à retrouver Jordan et Avril dans la chambre de la sœur de Benjamin.


Jordan est en train d'embrasser Avril dans le cou tout en lui caressant les fesses. Avril a vraiment l'air ailleurs, ses yeux sont vides de toutes expressions. J'attrape Jordan par son tee-shirt et le fait reculer d'Avril.


Un sourire mesquin s'affiche sur son visage. Il ne voit pas venir le poing qu'il se prend dans la gueule. Le frapper me fait un bien fou, j'avais envie de le remettre à sa place depuis longtemps ! Lui et toutes ses idées déplacées.


- Tu peux en profiter, j'ai tâté le terrain, elle est plutôt chaude, a avoué Jordan, en sortant.


Je lui ai fait un bras d'honneur. Une fois seuls, j'ai pris le visage d'Avril entre mes mains.

L'éclat de ses yeux bleus avait complètement disparu. Une odeur de bière l'entourait, ses cheveux étaient décoiffés. J'ai passé un doigt sur ses lèvres rouges et j'ai observé son visage trop maquillé, sa jupe courte et ses talons. Cette fille superficielle, si provocante et si sexy, ce n'était pas Avril. Ce n'était pas elle.


L'envie de pleurer l'emportait sur celle de bander.


- Romain, a murmuré Avril.


Je l'ai prise contre moi, trop heureux pendant quelques secondes de la retrouver. Qu'elle me reconnaisse même si elle planait. Elle a posé sa tête contre mon torse en respirant bruyamment.

- Je...je suis désolée, a ajouté Avril dans le même ton faible.

- Jim est avec moi, elle veut te ramener à la maison, j'ai proposé calmement.

- Je te suis même si je ne sais plus où j'ai posé toutes mes affaires...a reniflé Avril.


Camille est arrivée avec le sac d'Avril. Ses yeux étaient rougis, elle venait de pleurer, sûrement en partie, à cause d'Enzo. Voir sa meilleure amie dans cet état devait être dur aussi à supporter. Je l'ai remerciée d'un sourire, de nous soutenir encore après toutes ses années !


Quand Avril est arrivée à sa hauteur, Camille lui a lancé une tape amicale derrière la tête, en ajoutant :


- Tête de mule !


Un rire nerveux m'a échappé lorsqu'Avril lui a tiré la langue en retour.


- Ce n'est pas moi qui vais avoir une sacrée gueule de bois demain, a conclu Camille.


J'ai sursauté en sentant les doigts fins d'Avril s'emparer des miens. Une fois dans la voiture, elle a posé sa tête contre mon épaule et elle s'est endormie dès que Jim a démarré. Avril n'avait pas décollé sa main de la mienne comme si elle avait peur que je lui échappe ! Je ne sais pas si beaucoup de nos camarades ont remarqué ce geste d'affection entre nous.


Camille assise sur le siège de devant à côté de Jim, s'est retournée plusieurs fois durant le trajet, pour me lancer des piques taquines.


- La ferme, j'ai chuchoté à un moment pour profiter à fond de l'instant.


Ce contact remplit de douceur de la part d'Avril était le meilleur moment de ma journée !




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