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Communication troublée

ROMAIN 

J’essaye de me rendormir, mais dès que je ferme les yeux, je la sens contre moi, dans mes bras. Elle est sur moi, souriante, sensuelle et heureuse. Ses cheveux défaits glissent sur ma peau, en même temps que son corps qui se colle contre le mien.

Avril me rend dingue, complètement dingue !

10h08

Deuxième réveil. Cette fois-ci, c’est Claire qui s’est levée en premier. Le lit à côté de moi est vide. Froid. Glacial.

J’ai pris le temps de me lever, j’ai mal-au-ventre.

Chaque mouvement me ralentit. La culpabilité se voit jusque dans yeux, ils sont rouges.

Je ne m’attarde pas dans le miroir, comme j’en ai l’habitude le matin. Je ne peux pas me regarder.

Camille va me tuer ! Avril… Avril, comment tu vas réagir en l’apprenant ? Faut-il que je te l’avoue de mes mots ? Sûrement.

J’entends  ma mère rire. Claire a toujours été douée pour se mettre n’importe qui dans la poche. Sa sociabilité m’a longtemps fait craquer.

Claire contrairement à Tara sait les enjeux qui s’ensuivent si l’on se voit. Elle sait que mes sentiments ne pourront pas changer, et elle ne s’éternise donc pas. A 11 heures, Claire est déjà partie.

Sauf que je n’avais pas prévu qu’elle rencontre Avril en sortant de la maison…

L’échange est si rapide entre les deux filles qu’intervenir ne servirait à rien. Je regarde Avril s’éloigner pour courir. C’est sûr qu’elle ne me parlera pas d’aussitôt.

-        Je comptais inviter Flora et ses filles, pour le déjeuner, a commenté ma mère tandis que je l’aidais à ranger la table. Du coup, je l’annule ?

J’ai regardé le couscous qu’elle avait déjà préparé et j’ai dû secouer négativement la tête. Il allait falloir que j’assume mes faits jusqu’au bout !

                12h30

Quand j’entends la voix d’Avril, je suis en train de  rédiger au propre des exercices d’histoires.

J’entends des pas qui se rapprochent de ma porte. Mon cœur s’accélère. C’est Jim qui vient me saluer, pas Avril.

Je décide de descendre, même si j’ai envie de disparaître dans un autre monde, et que l’on m’oublie.

Avril s’est réfugiée dans la cuisine, elle discute avec ma mère. Mon regard se pose d’abord sur le brownie au chocolat qu’elles disposent sur le plan de travail. Puis il croise celui d’Avril.

Entre les deux, je préfère tout de même les yeux d’Avril.

12h44

Aucun de nous deux n’a prononcé encore un mot. Pourtant, nous sommes à côté à table. Avril porte une simple robe noire, et ses cheveux sont détachés. J’ai envie de la complimenter, mais je ne peux pas. Les mots restent bloquer dans ma gorge. Sous un flot de culpabilité.

13h30

Fin du plat principal. Les autres ont décidé de faire une pause. Je propose à Avril de monter dans ma chambre. Ma voix est cassée. Elle accepte, sans doute, parce qu’elle ne peut pas dire non, sous le regard pressants de nos parents, de discuter de choses qui ne nous concerne pas.

Une fois dans ma chambre, je ne peux pas esquiver la gifle d’Avril, qui s’abat brusquement sur ma joue.

13h47

Toujours aucun mot. Avril se tient contre la fenêtre et fixe le dehors sans m’apporter la moindre attention. Je préfèrerais à la limite qu’elle me traite de tous les noms pour que l’on dispute et se réconcilie plus vite. Mais comme elle sait que le silence entre nous, est ce que je déteste le plus, Avril se tait.

Quand le dessert est servi, je n’ai plus faim.

Quand elle est partie, je n’ai eu droit à aucun sourire.

L’addition est salée.

20h00

Baptiste sursaute comme un fou quand je rentre dans sa chambre, en trombe. Je viens de voir les photos qu’il vient de poster sur son blog. Celles qui concernent son groupe de musique. Comme un lion qui calme son lionceau trop excité, il me plaque sur son lit, avant que je n’ai le temps de riposter.

Je miaule dans ma barbe sous le poids de mon grand frère.

-        Arrête de te comporter comme un gamin, merde, cette partie ne regarde qu’Avril et moi, d’accord ? Alors tu la soutiens dans ce qu’elle fait, ou tu te tais. Est-ce que c’est clair ? Je ne veux pas me justifier auprès de toi, de ce que l’on fait pour notre groupe, et ce n’est pas moi qui choisis les tenues qu’Avril décide de porter ! Est-ce que c’est clair ?

Je n’ai pas répondu, nous nous sommes donc bagarrer comme deux gamins, jusqu’à ce que mon père vienne nous stopper parce qu’il n’entendait plus la télévision.

-        Tu vas t’expliquer avec elle, si quelque chose te dérange, a grogné Baptiste. Maintenant casse-toi de ma chambre !

Je suis sorti prendre l’air.

Sur les photos, Avril était trop sexy pour que je le prenne bien. Il y avait forcément anguilles sous roche. Ce problème était Fred.

Après ma courte balade, je suis allé sonner chez Avril. C’est sa sœur qui m’a ouvert.

-        Je ne suis pas sûre qu’elle veuille te voir, a avoué Jim. Je vais quand même lui demander. Entre…

Elle a fermé la porte et monter l’escalier juste à ma droite.

-        Elle est au téléphone, je lui ai dit que c’était Camille, elle risque d’être un tantinet surprise et agacée en te voyant, m’a chuchoté Jim.

Je l’ai remerciée. J’ai poussé la porte de la chambre d’Avril avec stress. Quand elle m’a vu, elle a eu un mouvement de surprise, comme je m’y attendais, et elle s’est levée pour me chasser de la pièce. J’avais déjà fermé la porte. Avril a raccroché, j’ai compris qu’elle discutait avec Léa.

Elle avait changé sa robe contre un haut blanc et un pantalon de sport noir. En faisant cette observation, mon esprit s’est mis à penser qu’elle n’avait enfilé la robe que pour moi.

Mon regard s’est adoucit.

Sans arriver à me contrôler, je l’ai plaqué contre sa porte, et je me suis collé contre elle, la respiration saccadée.

Je ne saurais décrire les sentiments d’Avril, sous sa carapace. Ses yeux m’évitaient. Son visage était fermé. Je me suis humecté les lèvres, déboussolé par ma réaction si animale et si imprévue.

-        Désolé, j’ai dit en me décalant.

Deux secondes de honte intense m’ont envahi.

Avril s’est grattée l’avant-bras, et elle a rougit. Elle a préféré ignorer l’instant. Partir sur un autre sujet que mon imprévisibilité.

-        Excuse-moi pour la gifle, mais tu te tapes toutes les filles que je ne peux pas me voir, tu m’agaces !, a –t-elle avoué en s’asseyant sur son lit.

Je me suis assis à côté d’Avril. J’avais une folle envie de la prendre dans mes bras.

-        Arrête de te mettre dans des états pareils, ce n’est pas que je flirt avec d’autres garçons, que je vais de nouveau te laisser tomber ! En revanche, si tu sors avec Claire…je ne sais pas, si je vais bien le prendre. Mais je resterais avec toi, j’en ai eu trop marre de t’éviter ces deux dernières années ! a dit Avril, en grognant.

« On n’a qu’à sortir ensemble, ça arrangera tout le monde », j’ai pensé. Mais avant que l’on nous deux le demande à voix haute…

Elle venait de me rassurer, en me disant, qu’elle ne me laisserait plus comme ces dernières années. La peur de l’abandon me faisait défaut depuis mon plus jeune âge !

-        Je le prendrais mal si tu sortais aussi avec Fred, j’ai avoué honnêtement.

-        Pourtant il me plaît, a ajouté Avril en examinant ma réaction.

Je me suis tenu à rester calme. On en parlait, c’était déjà pas mal ! Elle aussi, avait le droit de s’amuser, comme me l’avait précisé Camille.

J’ai souri en ajoutant :

-        Je l’avais remarqué.

 J’étais vraiment possessif avec les gens que j’aimais, il fallait que je me contrôle davantage, si je ne voulais pas les étouffer, l’étouffer.

-        En fait, je suis parti en vrille en te voyant sur les photos du blog de musique de Baptiste, j’ai avoué en dévisageant mes chaussures. (Mal-à-l’aise). Je…je crois que te voir aussi sexy d’un coup m’a fait un peu péter les plombs.

Petit moment de silence.

J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai dit :

-        Ta robe de ce midi, t’allait très bien !

-        Merci, tu veux regarder la suite de la série Supernatural ?

-        Oui, ce serait cool, mais je vais prévenir ma mère que je reste avant qu’elle ne s’inquiète. Je reviens vite !

J’ai cru entendre un faible « j’espère ». Mais j’ai peur d’avoir mal entendu…

Avril m’a stoppé du haut des escaliers en me proposant de dormir avec elle. Je me suis rappelé du pari que j’avais gagné chez Julien.

Je joue davantage mon coq fier au lycée, le rôle du beau gosse, mais avec mes amis et surtout Avril, je suis tout simplement banal. Hyper-sensible, timide, possessif, dans la lune. Je me prends la tête comme tout le monde. Mais je profite de la vie simplement, avec les gens que j’aime.

Avec Avril, je sais que je peux être moi, sans jouer en trop telle ou telle facette de ma personnalité « beau gosse ». Je n’abandonnerais cette liberté pour rien au monde !

AVRIL

Je suis très contente que l’on ait réussi à se dire certaines choses l’un à l’autre, sans se disputer ou faire la tête. L’honnêteté est la base d’un couple solide. Ce n’est encore pas parfait, ni même correct, mais si chacun de nous deux met de l’eau dans son vin, ça ira mieux au fil du temps…

Le fait qu’il reconnaisse que j’étais sexy sur les photos, et pour lui à midi, m’a fait énormément plaisir ! Nous ne nous faisions pas beaucoup de compliments, donc dès qu’il y en avait, ils étaient uniques. Sincères.

Je pense qu’il y avait peu de compliments entre nous, par peur de la réaction de l’autre, et par timidité. Ce qui m’intriguait, était le fait que Romain ne se privait pas d’en faire aux autres filles, mais envers moi, cette facilité à jouer le fier et l’homme sûr de lui disparaissait totalement !

J’ai prévenu Jim et ma mère que Romain restait dormir. Ma mère, qui buvait une tisane, en a (sous la surprise), recraché toute l’eau qu’elle avait dans la bouche. Je leur ai expliqué l’histoire du pari, l’idée de Camille pour surprendre Romain. Jim a éclaté de rire en certifiant que des amies comme elle, il fallait les garder !

-        Tu es prête pour dormir avec un garçon ? m’a demandé Jim, plus sérieusement.

-        C’est Romain, j’ai conclu en le voyant revenir avec quelques affaires.

-        Avril a tout dit, le mariage est pour quand ? m’a taquiné ma mère.

-        Quel mariage ? a questionné Romain, inquiet.

-        Il n’y a pas de mariage, elles me taquinaient parce que tu dors à la maison, j’ai avoué en souriant.

-        Vous communiquez honnêtement ? a répliqué Jim, amusée. On aura tout vu, en l’espace de cinq minutes !

« Tais-toi ! », je lui ai chuchoté alors que Romain en riait.

Quand nous sommes montés dans ma chambre, ma grande sœur a balancé : « Ne faites pas trop bruit ! Il y en a qui bossent tôt demain ! »

J’ai rougis.

-        Ne l’écoute pas, Baptiste aussi me taquine dès qu’il le peut…a précisé Romain, compatissant.

Je redoutais cette nuit, mes cauchemars allaient-ils être plus forts ? Ou allaient-ils disparaître ? Je n’allais peut-être pas dormir, tout simplement.

En entrant dans la salle de bain, pour me rafraîchir, et changer de tenue, je me suis dit (en fixant le miroir) : « Expérience inédite… ».

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