Fever
// J'ai préféré mettre l'audio de la chanson plutôt que le clip parce qu'on comprend mieux les paroles. //
Mo Guan Shan ne voulait pas être là. Absolument pas. Alors pourquoi l'était-il ? Parce qu'il avait été trainé là par les abrutis qui lui servait d'amis. Oui, il l'avouait, c'était ses amis, mais il ne leur dirait jamais à voix haute, c'était uniquement quelque chose qu'il s'avouait au fond de lui. Mo Guan Shan regarda tout autour de lui, grimaçant de dégoût. Les corps se pressaient les uns contre les autres, se collaient, se décollaient un court instant pour n'en revenir que plus pressés ensemble. La piste de danse était bondée, il n'était même pas capable de savoir s'il reconnaitrait quelqu'un là-bas. Il continua de faire errer son regard. Les canapés étaient pleins, des adolescents tous aussi pressés les uns contre les autres. Tous avaient des verres et, s'ils n'en avaient pas, ils tenaient des clopes plus ou moins avancées. Ce n'était même pas des clopes parfois. L'endroit était surpeuplé mais Mo avait l'impression que plus de personnes entraient au fur et à mesure dans l'appartement.
Essayant de se frayer un chemin à travers tout ce monde, il atterrit au bar. Bon pour lui. Il prit le premier verre qui se présenta devant lui, se fichant de savoir ce qu'il avalait. Sa gorge lui brûla presque immédiatement, lui faisant regretter son geste. Mais l'arrière-goût était bon et la sensation de chaleur qui se propageait dans sa poitrine le mettait à l'aise. Et puis, il suffisait simplement qu'il s'y habitue. Il voulait essayer d'oublier cette soirée de merde que cet enfoiré avait décidé de faire. Pourquoi même He Tian avait-il décidé d'organiser cette immense fête dans son immense penthouse ? La raison le dépassait et il s'en foutait, il ne voulait même pas être là en plus. D'autant plus si c'était pour voir cet idiot entouré de filles en tout genre qui essayaient par-dessus tout et par tous les moyens d'attirer son attention. Elles frôlaient le vulgaire, ne s'en rendant même pas compte. Tout ce qui comptait, c'était le pognon d'He Tian et sa fame.
Mo Guan Shan plissa les yeux et serra les dents. Il n'aimait pas du tout cette vision, ce qui l'incita d'autant plus à reprendre des verres. Jaloux ? Non ! Peut-être ? Il ne savait même pas et il s'en foutait. Ok, il s'était récemment admis à lui-même qu'He Tian était beau, il avait un charisme indéniable qui le différenciait des autres hommes. Et oui, peut-être que le fait qu'il soit toujours collé à lui, lui plaisait. Mo avait l'impression d'être le seul pour quelqu'un et ça lui faisait du bien. Il avait l'impression que son existence comptait. Alors ouais, ça l'emmerdait de voir ces pimbêches collées à lui espérant quoi que ce soit de sa part. Malgré tous les sourires polis, Mo le savait, ce n'était pas ses vrais sourires. Ses vrais sourires, il ne les réservait qu'à lui, il le savait. A la réalisation, une sensation de fierté flotta en lui. Il prit un autre verre, ne se rendant pas compte qu'il était en train d'enchainer verre sur verre.
Son habituelle timidité, son habituel fougue disparaissait peu à peu sous les effets de l'alcool. Il commença à rire doucement de ce qu'il voyait. Ces filles. Encore. Toujours. Tournant autour de lui comme des abeilles autour d'un pot de miel. Mais il le savait. He Tian se foutait d'elles. De une, parce qu'il était gay comme de la merde et de deux, parce qu'il était gay comme de la merde pour lui. La chanson entamée se finit et en commença une autre. Le tempo était lent et langoureux et Mo la reconnu parfaitement. Oh merde. Quand il avait entendu la chanson la première fois, il l'avait trouvé super cool, il adorait le rythme. Puis, intrigué, il avait été voir les paroles, après tout, il ne parlait ni anglais, ni français. Et là, la réalisation l'avait choqué. Bordel, c'était carrément sa situation avec He Tian.
Et He Tian ? Il devait le savoir aussi, il devait aussi savoir que cette chanson les représentait suffisamment bien parce qu'il se dirigea vers Mo dès que les premières notes apparurent. Lui aussi avait dû poncer la chanson pour la reconnaitre aussitôt. Il se dirigea vers lui d'un pas félin, un pas qu'il ne faisait qu'avec lui, Mo le savait. Il n'était pas aussi con. Après tellement de temps de flirt, il avait fini par comprendre qu'He Tian était sérieux à propos de lui. He Tian se plaça à deux centimètres de lui, collant leurs torses ensemble, sa main droite appuyée sur la table derrière. Il se pencha à son oreille et lui demanda de lui accorder cette danse. Mo ne sut si ce n'était à cause de l'alcool ou de ses vrais sentiments mais il accepta. Ils se dirigèrent vers la piste de danse, Tian tenant la main de Mo dans la sienne. Il le fit légèrement tournoyer sur lui-même et se plaça face à lui, une main sur sa taille. Son sourire était carnassier, celui qui n'annonçait jamais rien de bon pour Mo. Mais Mo l'aimait.
Prenant une petite télécommande dans sa poche arrière, il recommença la chanson du début. Pressant Mo contre lui, celui-ci n'eut d'autre choix que de placer sa main sur son épaule. Leurs autres mains se balançant à côté de leurs corps qui commençaient doucement à se mouvoir. Les filles s'étaient écartées, choquées, surprises, déçues, intriguées. Les paroles commencèrent, Dua Lipa chantant fiévreusement.
Before you came around, I was doing just fine
Avant que tu ne viennes, j'allais très bien
Usually, usually, usually, I don't pay no mind
D'habitude, d'habitude, d'habitude je ne prête pas attention
And when it came down, I was looking in your eyes
Et quand c'est arrivé, je regardais droit dans tes yeux
Suddenly, suddenly, suddenly I can feel it inside
Soudainement, soudainement, soudainement je peux le ressentir à l'intérieur de moi
Mais He Tian avait commencé de chanter, lui aussi. Sa voix chaude et douce contre l'oreille de Mo le fit frissonner. Mo savait que c'était les paroles de la chanson, il savait. Alors pourquoi avait-il l'impression qu'He Tian chantait leur propre histoire ? C'était ... putain ... c'était vraiment leur histoire. Une fois, He Tian avait confronté Mo et lui avait demandé la même chose, quasiment mot pour mot. Mo avait été tellement surpris, il ne savait pas qu'He Tian se sentait comme ça et maintenant qu'il chantait ces mots, c'était à nouveau une question pour Mo. Rien que pour lui. A ce moment-là, il n'y avait plus de fête, plus d'autres personnes, juste eux deux et cette putain de chanson qui reflétait un peu trop la réalité à son goût. He Tian le regardait, droit dans les yeux et Mo ne pouvait pas détourner le regard. He Tian continuait de sourire mais c'était plus doux. Et Mo pouvait aussi le ressentir à l'intérieur de lui.
I've got a fever, so can you check?
J'ai une fièvre, alors peux-tu vérifier?
Hand on my forehead, kiss my neck
Mets ta main sur mon front, embrasse mon cou
And when you touch me, baby, I turn red
Et quand tu me touches, bébé, je deviens toute rouge
I've got a fever, so can you check?
J'ai une fièvre, alors peux-tu vérifier?
Cette fois-ci, alors qu'il continuait de chanter, son sourire se fit taquin, tout comme son ton. Le refrain était là, les questions que Mo savait qu'He Tian voulait lui poser, celles qu'il avait déjà posé mais seulement pour l'énerver, comme s'il n'était pas sérieux mais là, leurs corps pressés l'un contre l'autre, Mo savait qu'He Tian était sérieux sur la question. Moins taquin que ça finalement. Plus comme un aveu. Un aveu de ce que Mo avait fait d'He Tian. Les paroles de la chanson correspondaient bien trop aux insinuations perpétuelles de l'adolescent aux cheveux noirs. Mais cette fois-ci, prit d'un élan de courage, et fortement aidé par toute la dose d'alcool ingérée, Mo posa délicatement ses lèvres sur le cou accessible d'He Tian. Après ce que Mo ait fait, He Tian enroula tout son bras autour de la taille du roux et plus seulement sa main, le rapprochant le plus possible. En continuant de chanter, il entendit sa voix baisser d'une octave suite à son geste, signe évident de l'effet que cela venait de lui procurer.
Peut-être qu'avec du temps, ça partira
Et pourtant, et pourtant, et pourtant, je ne m'y vois pas
Comme un médicament, moi, je suis rien sans toi
Et je sais que, je sais que je perds du temps dans tes bras
Alors qu'He Tian venait de finir de chanter le refrain, Mo le coupa subitement. De son plus bel accent cassé, ce fut Mo qui continua les paroles avec le couplet d'Angèle. Les mots n'étaient pas particulièrement compréhensibles mais il savait que ça faisait quand même quelque chose à He Tian. Le fait qu'il continue les paroles, qu'il chante avec le noiraud, signifiait en un sens qu'il acceptait tout ça. Qu'il acceptait ce qu'il sentait entre eux. Ils ne l'avaient jamais défini tous les deux, ils devraient le faire, un jour. Mais pas pour l'instant. Pour l'instant, ils étaient trop concentrés sur le corps de l'autre. Et Mo chantait. Mais il savait que même avec du temps, ça ne partirait pas, le sentiment qu'il avait pour He Tian resterait autant que lui. C'était bien pour ça qu'il ne s'y voyait pas. Et, il l'avouait. Il n'était rien sans He Tian mais qu'il savait que cette partie lui allait beaucoup mieux. Il lui avait déjà dit qu'il n'était rien sans sa petite rousse en colère. C'était bien pour ça qu'il savait qu'il perdait son temps en essayant de le repousser. L'issue serait la même. Perdre du temps dans ses bras, c'était exactement ce qu'il faisait, en ce moment-même mais il s'en foutait. Il dansait simplement en rythme avec lui tout en chantant. Et il aimait ça.
I'vе got a fever, so can you check?
J'ai une fièvre, alors peux-tu vérifier?
Hand on my forehead, kiss my neck
Mets ta main sur mon front, embrasse mon cou
And when you touch me, baby, I turn red
Et quand tu me touches, bébé, je deviens toute rouge
I've got a fever, so can you check?
J'ai une fièvre, alors peux-tu vérifier?
Le refrain recommençait et leurs gestes aussi. Leurs corps se balançaient. Collés l'un à l'autre, leurs mains posées à différents endroits, de légères touches ou des plus persistantes. A ses yeux, Mo était hypnotisant. Dans ses bras, les yeux mi- fermés, écoutant sa voix chanter le refrain, se relaxant comme jamais, les sourcils non froncés, fredonnant et balançant son corps en rythme sur la chanson et sur le rythme même d'He Tian. A ses yeux, Tian était hypnotisant. Le tenant contre lui d'une prise ferme, le bras enroulé autour de lui, le visage légèrement baissé vers lui, comme une invitation, les yeux focalisés sur lui, les lèvres pulpeuses continuant de chanter les mêmes paroles, comme une invitation. Et Mo y répondit. Comme la dernière fois. Laissant ses mains se balancer autour de lui sans rien en faire, il se déplaça légèrement de façon à remonter et à embrasser le cou d'He Tian. La dose d'alcool et l'enivrement du contact mêlé aux paroles de la chanson le menait à faire ce qu'il n'aurait jamais osé faire. Et il vérifiait aussi. Ouais, He Tian était fiévreux. Fiévreux de lui. Et ça le rendait putain de fier. De savoir qu'il était le seul à pouvoir rendre fiévreux le grand He Tian.
Car dans mes yeux, ça se voit
La fièvre dans les yeux, oui, ça se voit
Mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix
Le plus souvent, c'est quand je pense à toi
He Tian s'arrêtant, reprenant son souffle après le refrain et aussi à cause du geste répété de Mo sur son cou qui commençait à devenir un peu trop sensible. Mo en profita donc pour chanter la partie qui suivait, toujours celle en français. Toujours celle avec son accent cassé, où l'on comprenait un mot sur quatre. Mais He Tian semblait l'aimer. Parce que son sourire était éblouissant quand Mo chantait cette partie. Cette partie-là d'autant plus. C'était sans doute la partie de la chanson qui voulait tout dire. Et c'était Mo qui la chantait. C'était un aveu pour He Tian. Un aveu clair et net utilisé de manière détournée. La danse se fit alors encore plus langoureuse si c'était possible. On avait l'impression qu'il n'était plus possible de décoller les corps. Mo chantait de cette manière cassée et même si He Tian ne comprenait pas, il connaissait lui aussi les paroles, il savait donc ce que ça voulait dire. Et il savait l'impact que ça avait, d'autant plus si c'était Mo qui chantait. Ils croisèrent le regard de l'autre un bref instant et He Tian savait. Ce n'était pas seulement les paroles de la chanson que Mo chantait. Il chantait aussi l'amour qu'il avait pour He Tian mais qu'il n'avait jamais osé lui dire, peu importe la raison.
I've got a fever, can you check?
J'ai une fièvre, peux-tu vérifier?
Hand on my forehead, kiss my neck
Mets ta main sur mon front, embrasse mon cou
And when you touch me, baby, I turn red
Et quand tu me touches, bébé, je deviens toute rouge
I've got a fever, so can you check (Amour en fièvre)
J'ai une fièvre, alors peux-tu vérifier (Amour en fièvre)
Cette fois-ci, ils chantèrent le refrain ensemble, leurs voix se superposant. Ils n'étaient pas sûrs d'entendre leur propre voix mais ils s'en fichaient, ils entendaient celle de l'autre. Et ils continuaient de danser, de manière langoureuse, sensuelle, peut-être sexuelle, mais ils s'en foutaient. Ils dansaient simplement ensemble l'un contre l'autre, l'un avec l'autre. Ce putain de refrain qui insinuait sans doute trop de choses, surtout pour eux. Ouais, ils en étaient certains, ils avaient cette putain de fièvre. Cette fièvre qu'ils avaient l'un pour l'autre et qui ne diminuait pas, jamais. Cette fièvre qui les poussait à faire des actions irréfléchies et stupides pour l'autre. Et cette fois-ci, ce fut He Tian qui embrassa le cou de Mo, Mo lui ayant offert. Il avait penché sa tête complètement sur le côté, lui offrant un accès total. Après deux fois où Mo l'avait fait, c'était au tour d'He Tian. Mais He Tian ne fit pas que l'embrasser, il aspira légèrement la peau, voulant être certain de laisser une belle marque. Lorsqu'He Tian chanta le « baby », sa voix était redescendue, Mo se mordant la lèvre à l'entente. Il en était certain, ce serait son putain de surnom à partir de maintenant. Lorsqu'ils prononcèrent, tous les deux d'un accent cassé le « amour en fièvre » le plus doucement possible, comme un secret, comme si c'était une chose connue d'eux deux seulement, ils se regardaient droit dans les yeux. Ils n'arrivaient pas à détourner le regard, bien trop plongé, bien trop perdu dans celui de l'autre alors qu'ils répétaient le « amour en fièvre ». Une prise de conscience un peu tardive ? Non, ils le savaient. Ils mettaient simplement, grâce à une chanson, des mots sur tous leurs sentiments débordants.
Tell me what you wanna do right now
Dis-moi ce que t'as envie de faire maintenant
Tell me what you wanna do right now (Amour en fièvre)
Dis-moi ce que t'as envie de faire maintenant (Amour en fièvre)
Tell me what you wanna do right now
Dis-moi ce que t'as envie de faire maintenant
'Cause I don't really wanna cool it down (Amour en fièvre)
Car je ne veux vraiment pas que ça baisse (Amour en fièvre)
Tell me what you wanna do right now
Dis-moi ce que t'as envie de faire maintenant
Tell me what you wanna do right now (Amour en fièvre)
Dis-moi ce que t'as envie de faire maintenant (Amour en fièvre)
Tell me what you wanna do right now
Dis-moi ce que t'as envie de faire maintenant
'Cause I don't really wanna cool it down
Car je ne veux vraiment pas que ça baisse (Amour en fièvre)
Les paroles qui continuaient, la chanson qui continuait, eux qui continuaient de chanter. Mais c'était plus une question qu'ils se posaient à l'autre. Ils s'étaient avoués leur amour. Bien qu'ils ne soient pas surpris, c'était plus une question de temps pour eux. Et maintenant ? Bordel, qu'est-ce qu'ils comptaient faire ? Continuant de répéter le « amour en fièvre », ils continuaient de se dire qu'ils s'aimaient, en mêlant à ça des questions qui viendraient forcément. Mais ils préféraient les mélanger pour l'instant, pour se laisser un temps de répit et se perdre autant dans la chanson, que dans leur danse, que dans les paroles. Ils ne voulaient vraiment pas que ça baisse. L'intensité avec laquelle ils ressentaient tout ça. L'instant présent, les paroles qu'ils continuaient inlassablement de chanter. Leur amour en fièvre. Leur amour tout court. Ils ne savaient pas ce qu'ils comptaient faire et ils s'en foutaient.
Car dans mes yeux, ça se voit
La fièvre dans les yeux, oui, ça se voit
Mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix
Le plus souvent, c'est quand je pense à toi
Les paroles continuaient, cette fois-ci, les deux chanteuses chantaient en français. Eux aussi. Mais c'était plus harmonieux du côté des deux femmes. Chez eux, on ne comprenait rien, à se demander si c'était même du français. Mais ils s'en foutaient et continuaient de chanter. Encore plus amoureusement si c'était possible. Ils respiraient l'amour en fièvre pour l'autre et ils avaient l'impression de ne pas pouvoir s'arrêter, ni de danser, ni de chanter. Et dans leurs yeux, ça se voyait. La fièvre qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Leurs cœurs se serraient à l'unisson, ne croyant pas vraiment à ce qu'il se passait, à tout ce qu'il venait de se passer. Leurs voix étaient en feu, autant par la chanson que par tout le reste, l'alcool, l'ambiance, la danse, leur amour. Ouais, tout ça, ils le connaissaient déjà. Même pas sur la piste de danse en plus. Simplement quand ils pensaient à l'autre. Mais ils s'en rendaient vraiment compte maintenant et se l'avouaient vraiment que maintenant. Ils ne pouvaient pas s'empêcher de penser à l'autre, leurs corps et leurs esprits fiévreux de tout.
La chanson s'arrêta doucement et avec elle, les voix fiévreuses des deux adolescents amoureux. Alors qu'une autre chanson enchaina, que tout le monde autour d'eux continua à chanter, eux, s'arrêtèrent. Ils ne pouvaient décemment pas continuer. Leurs corps entiers étaient en feu. Était-ce l'effet de l'amour, de la danse endiablée, du karaoké improvisé ? Ils ne savaient pas et ils s'en foutaient. La seule chose qui comptait, présentement était le corps pressé contre le leur. Ils ne bougeaient pas, ne se décollaient pas. Comme s'ils n'en avaient pas la force ou qu'ils ne voulaient tout simplement pas. Reprenant difficilement leurs souffles, ils se regardèrent droit dans leurs yeux. Aux yeux de l'autre, il n'avait jamais été plus beau que ce soir, essoufflé, contre lui, les joues rougies, tremblant presque, sous le coup de l'effort ou de l'émotion. Et sans même s'en rendre compte, ils firent la première chose qui leur passa par la tête. C'était un mouvement qu'ils faisaient sans doute inconsciemment, destinés à le faire. Ils s'embrassèrent. Avec toute la fougue, l'amour et la fièvre qu'ils avaient.
-----------------------------------
Est-ce que je viens d'écrire la putain de song-fic la plus longue que j'ai jamais fait simplement après deux écoutes de la chanson que je viens à peine de découvrir ? Putain ouais.
Je viens de littéralement découvrir la chanson il y a 3 heures et j'ai tout de suite accroché. Le rythme est incroyable et la complicité entre Dua Lipa et Angèle dans le clip est formidable. Je voulais donc connaitre les paroles, normal. Et bordel. Quand j'ai lu, je me suis dit qu'il fallait absolument absolument que j'écrive une song-fic sur cette chanson avec de la tension sexuelle, c'était obligé.Et la voilà. J'ai à peine mis moins de deux heures pour l'écrire (il y a eu la relecture pour éviter les fautes) et la voilà !!!
J'ai carburé sa mère tellement j'étais inspirée. Je vous jure, je me suis pas arrêtée d'écrire pendant tout ce temps, j'ai rien fait d'autre.
Par contre, on est d'accord que la chanson, les paroles collent putain de parfaitement à He Tian et Mo Guan Shan. Au début, je savais pas trop sur qui écrire et après avoir réfléchi, je me suis dis que c'était juste parfait pour eux. Je vois personne d'autre honnêtement pour qui la chanson colle aussi bien.
En attendant, comme toujours, j'espère que ça vous aura autant plu de la lire que moi, de l'écrire.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro