XV (écarlate)
/!\ attention, contient des scènes un peu... gores (ou sensuelles, si vous êtes vraiment bizarres). /!\
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Du sang accompagne mon éclat de violence; beaucoup de sang, qui sort de ta bouche, de ton cœur, de ton corps.
Cette lame froide, plantée dans ton corps a quelque chose de sensuel, presque sexuel, excitant.
Un soubresaut. Tu tousses et craches une gerbe écarlate.
Je n'oublierai jamais le regard que tu me jettes, le dernier regard que tu porteras au monde, contenant la terreur et l'incompréhension la plus absolue.
Absolu, c'est aussi ce que je me sens être en cet instant précis.
Cet instant divin, tout comme ton visage, jamais je ne les oublierai; et ce, même jusque dans la mort.
Comprend moi, j'ai fais ceci pour ton bien, ainsi tu n'auras pas à subir cette affreuse difformité noire qui habite l'humanité et qui grossis de jour en jour, jusqu'à dégouliner par nos pores.
Cette boule de pus puante qui nous habite tous. Tous sauf toi. Et c'était la seule façon de te protéger. Mon amour.
J'embrasse ta bouche, là où du sang perle. Je l'efface d'un coup de langue.
Même figé, ton visage est parfait, même dans ton expression de terreur la plus pure, tu es l'incarnation de la beauté.
Tu as toujours été parfaite, dans chacun de tes gestes, chacune de tes actions, chacune de tes respirations.
Je retire enfin ma lame de ta poitrine, plongeant ma main à sa place, sentant ton cœur encore chaud sous mes doigts, il est enfin mien et uniquement mien.
Pourquoi ne voulais-tu pas de moi? Tu disais me trouver repoussant, alors que j'avais tant d'amour à te donner.
J'ai été forcé à te l'offrir de force, tout ceci est de ta faute.
Et maintenant est venu le temps pour moi de te suivre. Nous serons toujours réunis, toujours ensemble, jamais tu ne m'échapperas, mon amour.
Un frisson de bonheur me parcoure au moment où la lame déjà teintée de rouge traverse mon torse. C'est l'épectase.
Tandis que je m'écroule sur ton corps nu, toute la difforme noirceur qui m'habite se mêle à nos sangs, se glissants entre les lames du plancher, et infectant notre monde.
Je t'aime.
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Dédicace a Tristepinleiop , ça c'est un texte que tu peux trouver flippant haha, somnium a côté c'est un enfant de chœur.
Et pour ceux qui trouveraient ce texte chelou (vous avez le droit), c'était un brouillon pour les joutes wattpadiennes sur la difformité, de Emaneth (auxquelles je n'ai finalement pas participé), où on devait écrire un texte faisant plus ou moins peur.
C'est le genre de texte presque plus dérangeant à écrire qu'à lire.
(Et au passage, je suis une gentille personne.)
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