Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 26 : Les renforts arrivent

     Personne dans la chambre ne comprit ce qui se passait sur le moment. C'est le cri de Valentin lâchant Maggie et son couteau tombant au sol qui leur donna une idée de ce qui avait pu se passer. Il y avait énormément de sang dans la chambre. Dont celui de Maggie. Mais personne n'eut le temps de réagir que trois hommes en combinaison et cagoules noires firent irruption dans la pièce par la fenêtre. Deux d'entre eux maîtrisèrent sans aucune difficulté Valentin en le plaquant sur le lit tandis que le dernier ressortit par la fenêtre.

      Pendant que Béthanie et Djamila se jetèrent sur le corps de Rosalita qui était inerte à l'endroit où elle avait été plantée par Valentin quelques minutes plus tôt, Ewen ressortit à son tour de la pièce par la fenêtre, et Maggie alla doucement s'approcher d'une Carla complètement déconnectée de leur monde.

« —Comment tu te sens ? tenta la jeune détective le plus doucement possible. »

     Pas de réponse. Elle était véritablement sous le choc. Il lui faudra certainement une longue thérapie avant d'arriver à dépasser le traumatisme de cette journée, de toute cette histoire. Maggie n'eut pas le temps de tenter une autre approche que des ambulanciers munis de brancards firent irruption dans la pièce, par la porte cette fois. Ils demandèrent aux détectives de quitter les lieux, qu'ils prenaient le relais sur la situation. Maggie allait suivre ses collègues sans y avoir été invitée lorsqu'une jeune femme en blouse blanche et munie de gants stériles la retînt.

« —Vous êtes blessée madame, il faut que je vous examine. »

     Aidée par l'adrénaline, Maggie avait instantanément mis de côté la blessure que Valentin lui avait faite lorsqu'elle s'était jetée sur lui. En essayant de le contrôler, il avait, dans un dernier mouvement de désespoir, jeté son bras tenant son couteau en direction de la jeune femme, lui tailladant le bras gauche au passage.

« —Ce n'est rien, c'est sans doute juste une égratignure.

—Laissez-moi vérifier, ce ne sera pas long. »

      Maggie se résigna à se laisser ausculter par la femme qui lui parlait sur un ton très doux et qui l'emmena plus loin dans la maison. La femme en question se présenta pendant qu'elle pansait la blessure de la petite détective. Elle s'appelait Leslie et était médecin urgentiste. Bien que la femme médecin fasse des mouvements qui se voulaient les plus doux possibles, Maggie ne put s'empêcher de grimacer sous les picotements induits par la désinfection de sa blessure.

         Leslie mit un bandage sur le bras de la jeune femme avant de lancer :

« —Et voilà le travail ! J'ai désinfecté et bandé votre blessure. Elle n'est pas très profonde mais sera quand même à surveiller. Je ne pense pas que vous en garderez une cicatrice si vous vous en occupez bien. Je vais vous prescrire de la crème qui sera à étaler après une douchette le matin au lever et le soir avant d'aller se coucher, toujours en changeant le bandage après. Ça ne devrait être l'histoire que de quelques petites semaines en fonction de votre capacité à cicatriser. Maintenant, allez vite rejoindre vos collègues dans le jardin, je pense qu'ils vous attendent avec impatience. »

     Maggie remercia la femme qui venait de la soigner avant de se rendre dans le jardin. Elle était légèrement étourdie par tous les évènements qui venaient de se dérouler, lui faisant accumuler fatigue, stress et tension.

     Dans le jardin elle fut accueillie par une salve d'applaudissements. D'abord éblouie par le soleil, elle reconnut Ewen, Béthanie, Djamila, Patron, le lieutenant Messant, ainsi que les trois hommes qui étaient intervenus dans la chambre et qui avaient retiré leurs cagoules, dévoilant ainsi un visage qui était familier à la jeune femme.

« —Toutes mes félicitations Maggie, lui dit Patron en s'approchant d'elle avec un grand sourire qu'elle ne lui avait encore jamais vu auparavant. Tes collègues m'ont raconté ton acte héroïque, je suis fier de toi.

—Oui, félicitations Maggie, ajouta le lieutenant Messant arborant elle aussi un sourire radieux mais qui lui ressemblait davantage. »

     Après ces quelques mots, Ewen et Béthanie se jetèrent sur Maggie pour la serrer fort dans leurs bras. Djamila s'était approchée mais restait légèrement en retrait du groupe, dans une pudeur qui la caractérisait parfaitement et avec un visage empreint de respect envers sa collègue.

« —Ça va ton bras Maggie ? lui demanda Béthanie une fois qu'ils eurent relâché leur étreinte.

—Oui, oui, tout va très bien, merci.

—T'as été incroyable ! lança Ewen tout excité. Tu vas en avoir des trucs à raconter chez toi ce soir ! »

     Et elle avait une folle envie de rentrer chez elle retrouver Alex. Il lui semblait s'être passé une éternité entre le moment où elle avait quitté son lit ce matin et ce moment-ci.

« —Bravo miss !

—Bravo !

-Sans beaucoup d'originalité, bravo ! »

    C'étaient les trois hommes membres du commando d'élite.

« —Merci, leur répondit Maggie. Mais, on se connait non ?

-Wilfried Capon, se présenta le plus vieux des trois, nous sommes à moitié collègues. Et voici Sam Gilard et Eudes Fier. Nous nous sommes déjà sûrement croisés aux bureaux. Nous n'y sommes pas souvent puisque nous passons le plus clair de notre temps à nous entraîner à l'extérieur et quelques fois nous revenons débriefer avec Patron.

—Vous avez dit « à moitié collègues » ?

—Oui. En réalité nous sommes gendarmes. Mais notre commando, dont je suis le chef et qui se compose réellement d'un nombre beaucoup plus conséquent d'hommes et de femmes, est sous la direction du lieutenant Messant et, de ce fait, en lien direct avec Patron. »

     Maggie était perplexe. Qui pouvait bien être Patron pour co-diriger autant de personnes ? Ce n'était pas le moment de se poser toutes ces questions. Elle était fatiguée et voulait juste rentrer chez elle. Avant cela, elle voulait savoir ce qu'il en était de l'état de Carla. Elle se doutait que, malheureusement, cela ne servait à rien de le demander pour Rosalita.

« —Comment va Carla ?

—Elle s'en sortira, lui assura une voix derrière elle. »

     Maggie se retourna et vit un homme en blouse blanche s'approcher en soutenant une Carla encore à moitié sonnée et avec un gros pansement sous le cou.

« —Merci de nous l'avoir ramenée, lui dit Patron. La lieutenant Messant va se charger de l'amener à ses parents qui l'attendent impatiemment au commissariat le plus proche. »

    Sur ces mots, Ludivine Messant se saisit de Carla et s'éloigna avec elle après avoir salué tout le monde. C'est à ce moment que Maggie remarqua qu'il  n'y avait aucune voiture. Comme s'il avait lu dans ses pensées, Patron anticipa sa question :

« —Nous nous sommes garés plus loin pour ne pas nous faire repérer par Valentin. Nous vous expliquerons tout demain, maintenant rentrez chez vous pour vous reposer. »

     Les détectives saluèrent Patron et rentrèrent chez eux à bord des voitures de fonction. Béthanie et Djamila dans l'une, Ewen et Maggie dans l'autre. Ewen déposa sa collègue au pied de son immeuble avant de repartir déposer la voiture de fonction aux bureaux pour ensuite pouvoir rentrer lui aussi à son domicile et ainsi passer une nuit qu'il espérait des plus reposantes.

     Chez elle, Maggie expliqua tout le déroulement de sa journée en détails à Alex qui l'écouta patiemment pendant plus de deux longues heures avant de la voir tomber de fatigue dans leur lit et sombrer dans un sommeil tellement profond qu'un tremblement de terre n'aurait pas suffi à la réveiller.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro