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Chapitre 16 : Patron vient dîner

          Maggie remonta dans sa chambre pour se poser dans un endroit calme avant d'aller dîner. Elle s'assit quelques minutes sur son lit, puis alla s'installer derrière son bureau. Elle sortit ses feuilles pleines de notes et y inscrivit tout ce qu'elle avait vécu depuis sa dernière session d'écriture.

          Une fois que Maggie eut terminé de tout noter, la jeune femme descendit manger. Dans la salle, tout le monde était déjà installé autour de la table. Maggie s'assit à sa place habituelle. Ce soir, Patron mangeait avec eux.

          Personne ne lui parlait. Lui, il se contentait de regarder et d'écouter. Il ne parla pas pendant le début du repas mais, arrivé au moment du fromage, il se décida à poser une question :

« —Quelqu'un peut-il me parler d'Agnès ? »

          Cette question jeta un froid dans la salle. Tout le monde le dévisageait, avec horreur pour certains, avec haine pour d'autres. Patron, lui, avait un petit sourire provocateur. Il regardait dans les yeux chaque personne tour à tour. Il ne regarda pas longtemps Maggie et Ewen, en revanche, il s'attarda sur Éric.

« —Bon ! fit Aurélie en tentant de détendre l'atmosphère, nous allons le manger ce fromage non ? »

         Chelsea se leva de table, alla dans la cuisine et revint  avec sa desserte qui comptait un grand choix de fromages. Elle fit le tour de la table pour servir chaque personne. Maggie et Léa étaient les deux seules qui ne prirent pas de fromage.

« —Pourquoi personne ne répond à ma question ? insista Patron. »

         Aurélie lui jeta un regard plein de haine. Elle n'était pas la seule. Éric, Louisa et Nicolas le regardaient de la même manière.

« —Vous ne voulez pas ? Tant pis ! Ce n'est pas moi qui passera mes fêtes de fin d'année enfermé dans ce manoir, pourtant très charmant.

—Si vous voulez tout savoir, Agnès était une femme qui n'avait pas d'ennemis, qui avait la tête sur les épaules et qui respirait la joie de vivre, s'emporta Frédéric.

—Donc, si on vous écoute Monsieur Denshlay, votre femme était la femme parfaite.

—Exactement !

—Pourtant elle n'était pas parfaite pour tout le monde, puisqu'on l'a tuée...

—Qu'est-ce que vous cherchez au juste Monsieur... ?

—Patron. Appelez-moi Patron.

—Eh bien Monsieur Patron, j'aimerais bien savoir ce que vous manigancez.

—Je voudrais le point de vue de chacun à propos de cette pauvre femme.

—Je ne pense pas qu'une personne qui a un avis défavorable sur Agnès le dira devant tout le monde, et je pense même qu'elle ne le dira pas du tout !

—C'est exact. Mais rien qu'en posant cette question j'ai pu voir quelques réactions intéressantes. »

          Frédéric ne trouva rien d'autre à répondre. Patron avait un petit air satisfait. Aurélie proposa de prendre un dessert, mais personne n'en voulut et tout le monde quitta la table. Ewen raccompagna Maggie à sa chambre avant de rejoindre la sienne. La jeune femme commençait à écrire ce qu'il s'était passé pendant le repas, lorsqu'on frappa à sa porte. En ouvrant, elle tomba nez-à-nez avec Patron.

« —Bonsoir Maggie, j'espère que je ne te dérange pas ?

—Non non.

—J'aimerais que tu viennes avec moi dans le bureau pour parler de la journée de demain. Ewen nous y attend déjà.

—D'accord, j'arrive dans cinq petites minutes.

—Merci. »

          Maggie referma la porte, se rassit derrière son bureau, essaya de caser une dernière phrase sur sa feuille pleine, se releva de sa chaise, puis sortit de sa chambre pour rejoindre Patron et Ewen dans le bureau.

« —Bon, Maggie, assieds-toi à côté d'Ewen. »

            La jeune femme s'exécuta.

« —Demain nous serons le 22 décembre. Si tout avance comme je le souhaite, vous aurez trouvé le tueur le 23, le 24 au matin vous l'annoncez et vous serez libres dans la fin d'après-midi.

—Nous aurons donc beaucoup de travail ces prochains jours ?

—Effectivement Ewen, tu as raison, vous allez avoir beaucoup de choses à faire à partir de demain. Il va falloir que vous travailliez en duo mais séparément.

—C'est-à-dire ?

—Pendant que Maggie fera quelque chose, tu en feras une autre, mais ce que vous ferez chacun de votre côté aura toujours un rapport avec ce que fait l'autre. Vous me suivez ? »

           Les deux jeunes détectives hochèrent la tête affirmativement.

« —Maggie, j'aimerais que tu fasses avouer une chose à Chelsea.

—Laquelle ?

—Je ne vais pas te mettre au courant. Biais de confirmation, tu comprends. Je te laisse imaginer une conversation, mais n'oublie pas que ton principal but est de mettre Chelsea en confiance pour qu'elle t'avoue quelque chose.

—Euh, d'accord.

—Maintenant à toi Ewen. De ton côté, on ne peut pas vraiment dire qu'on irait se confier à toi. Tu es quelqu'un de moqueur, ça ils l'ont bien saisi, alors on s'en méfie. Donc, tu vas devoir utiliser ton don de séduction.

—Ça, je maîtrise.

—Tu auras à t'occuper de Nicolas. »

         Ewen, qui se balançait sur sa chaise, faillit tomber en entendant cela. Ce n'était pas le genre de jolie fille à qui il pensait avoir à faire.

« —Pardon ?

—Il faudra que tu lui parles de tes conquêtes.

—Pour quoi faire ?

—Mets-toi à sa place. Si un des tes meilleurs amis se met à te raconter son succès auprès des filles, tu voudras en faire autant si tu avais un égo tel que celui de Nicolas.

—Donc il me parlera des conquêtes qu'il a eues.

—Exactement. Une d'entre elles pourra nous aider à avancer.

—Laquelle ?

—À toi de voir.

—Bien. Et pour la suite ?

—Je vous le dirai au moment opportun.

—Bien. »

            Maggie et Ewen prirent congé de Patron. Ils retournèrent chacun dans leur chambre. Dans la sienne, Maggie se mit en pyjama, puis s'installa à son bureau. Elle sortit une nouvelle feuille blanche de l'un des tiroirs, puis y inscrivit le déroulement de l'entretien avec Patron.

        Une fois qu'elle eut fini de tout écrire, elle rangea ses feuilles, puis s'allongea sur son lit. Elle avait à peine fermé les yeux qu'elle sombra d'épuisement dans un profond sommeil.

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