🎄Jour 21 - The Love Of His Ex🎄
Jeno ne s'était jamais senti aussi stupide de toute sa vie. Pourtant il y avait tellement de signe, tellement de gros drapeaux rouges devant lui, qu'il était impossible qu'il ne s'en rende pas compte. Le noiraud avait préféré ignorer les faits ou peut-être n'avait-il vraiment rien vu venir, il n'arrivait pas à le savoir lui-même. Mais maintenant qu'il se retrouvait dans cette situation délicate, il ne savait plus quoi faire ni quoi penser.
Le jeune homme filait le parfait amour avec Doyoung depuis presque onze mois. C'était la première fois qu'il avait une relation aussi sérieuse et le plus vieux était aux petits soins avec lui. Son compagnon le couvrait de cadeaux, lui offrait des voyages hors de prix, lui achetait des petites bricoles qui lui faisait penser à lui. Il passait parfois des nuits l'un contre l'autre, blottit sur le canapé de Jeno à regarder des films ou juste à se papouiller. Il était même déjà arrivé que son amant l'accueille chez lui avec un diner préparé avec soin, laissant le temps au plus jeune de prendre une bonne douche le temps qu'il mette la table. Pour lui, Doyoung était l'homme parfait et il était impossible pour lui de s'imaginer que son petit-ami puisse lui mentir.
C'était même trop parfait et quand il s'attardait sur des petits détails, il pouvait avoir de quoi douter. Le plus vieux et lui ne se voyait que très peu en ville, il n'avait pas le droit de le marquer pendant leurs ébats mais lui oui, ils se voyaient toujours aux mêmes horaires et rare était les fois où c'était Jeno qui allait chez lui. Dans l'appartement de Doyoung il avait déjà trouvé une brosse à dent en plus, des chaussures n'appartenant pas à son amant, les photos étaient cachées pour la plupart. Le noiraud avait interdiction de faire des visites surprises à son compagnon que ce soit à son lieu de travail ou bien chez lui. C'était toujours Doyoung qui décidait quand, où et comment ils se voyaient.
Jeno lui avait déjà posé des questions mais le plus vieux avait toujours réponse à tout. Il savait comment rassurer son petit-ami et quoi lui dire pour qu'il cesse de douter. En général il lui offrait quelque chose d'inestimable pour se faire pardonner en plus d'une nuit d'amour où ils se retrouvaient que tous les deux, faisant oublier au noiraud tout le mystère entourant Doyoung le temps d'un instant.
Quand il avait commencé son service dans le café où il travaillait tout allait pour le mieux. Les clients étaient tous polis et plusieurs d'entre eux lui avaient fait des compliments, le trouvant efficace et bon travailleur. Le noiraud avait réussi à finir toutes ses grosses tâches et avait même eu la chance de discuter avec quelques personnes en caisse, des habitués qui adoraient parler de tout et de rien avec le personnel. La journée s'était déroulée sans accro, ce qui était assez rare. Mais quand arriva la fin de son service, les ennuis commencèrent pour le serveur avec l'arrivée d'un client assez spécial.
L'homme aux cheveux rouges et au look de rockeur n'avait pas l'air très heureux d'être ici et il dégageait une aura meurtrière. Il ressemblait un peu à un délinquant et les collègues de Jeno n'avait pas vraiment voulu l'approcher, laissant le plus jeune s'en charger. Il prit une carte et s'approcha de l'inconnu avec un sourire forcé, espérant juste que cette personne ne cause pas trop d'ennui pour qu'il puisse rapidement rentrer chez lui. Il n'était pas du genre à juger sur l'apparence mais ce client était impressionnant et ne donnait pas forcément envie de discuter de la pluie et du beau temps.
Une fois à sa hauteur, Jeno sorti le speech habituel tout en essayant d'être le plus enjoué possible. L'homme tourna la tête vers lui et son regard noir donna un frisson de peur au noiraud. Cette personne avait une expression indéchiffrable sur le visage et il rendit le serveur très mal à l'aise. Il s'apprêtait à partir quand le rouge l'interpella.
- Je peux te parler une minute ?
Le ton familier employé par cet homme l'irrita mais il avait une image à tenir, il ne pouvait pas se permettre de le remettre en place sans conséquence. Le plus jeune inspira un grand coup avant de se tourner une nouvelle fois vers le client impoli.
- Que puis-je pour vous monsieur ?
- Je veux te parler.
- Vous souhaitez commander ou non ?
- Non, j'ai juste besoin de te parler c'est tout.
- Monsieur je ...
- Je sais que tu termines ton service là. Je t'attends. Et si jamais ça dérange que je ne consomme pas alors je vais prendre un café noir. Court. S'il te plait.
Jeno se mit à paniquer. Comment cet inconnu pouvait connaitre son emploi du temps ?
- Promis, je ne vais pas te manger. Je n'ai pas l'intention de te faire du mal.
- Je ... Euh ... Je vais me changer et je reviens avec votre café.
- Merci.
Le serveur demanda à un de ses collègues de préparer la boisson du rouge le temps qu'il aille se changer. Tout se bousculait dans sa tête, que pouvait bien lui vouloir cet homme qu'il n'avait jamais vu ? De plus il semblait en savoir beaucoup sur lui, cela ne le rassurait pas du tout. Il avait toujours suivi les ordres et n'avait jamais eu de compte à rendre avec qui que ce soit, il espérait sincèrement que ce type ne lui cause pas trop d'ennui.
Une fois changé Jeno récupéra son sac et alla retrouver l'homme toujours assit au même endroit. Il prit au passage son café et lui apporta, les mains légèrement tremblantes. Une fois la tasse devant lui, le client l'a bu d'une traite avant de reporter son attention sur le noiraud en face de lui.
- Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je suis venu te voir ici Jeno car il faut absolument qu'on parle. Je sais tout et j'ai besoin d'entendre ta version.
- Je ... Comment connaissez-vous mon prénom ?
L'homme eu un rire amer.
- Je sais tout de l'amant de mon conjoint.
- Que ... Quoi ? Vous devez vous tromper je ...
- Ecoute, au vu de ta réaction je suppose que cette enflure a fait au mieux pour que tu ne découvre pas mon existence mais moi j'ai découvert la tienne. Et je suis venu te voir pour ça.
- Je suis désolé mais je ne comprends pas.
L'inconnu soupira longuement avant de se redresser.
- Je suis Nakamoto Yuta et je suis le fiancé de Doyoung.
- Que ... Pardon ?
Jeno ne se rendit pas compte tout de suite qu'il avait élevé la voix. Son ton fit tourner quelques têtes et bien vite il devint l'attraction du café. Le noiraud se senti soudainement mal à l'aise et s'excusa, mais l'information que venait de lâcher ce Yuta était une bombe qui lui avait explosé en plein visage. Le rouge lui proposa de sortir prendre l'air dans le parc à côté, ce que le serveur accepta sans hésiter. Il devait y avoir une erreur, ce n'était pas possible autrement.
Une fois arrivé dans le square, ils prirent place sur un banc. Jeno était plus pâle que la normale et il avait terriblement mal au crâne. Yuta soupira longuement avant de poser une main sur l'épaule du jeune homme, visiblement très retourné par la situation.
- Je sais que c'est difficile à croire mais c'est la vérité.
- Depuis ... Vous êtes ensemble depuis combien de temps ?
- Trois ans. Et ça fait cinq mois qu'il m'a demandé en mariage.
Jeno eu la sensation de se prendre un coup de poing dans le ventre. Comment cela pouvait-il être possible ?
- Je ... Mais ... ça fait presque un an que je suis avec lui et ...
- Je vois. J''aurais dû m'en douter avant.
- Pourquoi ?
- C'est une longue histoire, j'espère que tu es prêt à découvrir la vérité sur ton, enfin notre, mec.
Yuta craqua ses doigts puis son cou avant de reprendre. Il sorti son cellulaire et le déverrouilla, puis alla dans ses fichiers pour montrer des photos de Doyoung et lui. Ils avaient l'air amoureux sur la plupart d'entre elle, c'était une torture pour le plus jeune.
- J'ai rencontré Doyoung au lycée et on s'entendait bien. Puis on a eu notre diplôme et on s'est perdu de vue. On s'est retrouvé des années plus tard par hasard. J'ai accepté d'aller boire un verre avec lui et ça a dérapé.
- Vous vous êtes battu ?
- Pas vraiment mais si tu appelles les activités coquines de la baston alors ouais, on s'est déchainé. Mais bref, ce n'est pas le sujet.
Le noiraud fit la grimace. Il n'avait pas envie d'en savoir plus sur cette nuit-là.
- On s'est revu plusieurs fois et on a fini par se mettre ensemble. Tout allait bien au début, on faisait beaucoup de choses à deux et il me traitait vraiment comme un prince. Il me couvrait de cadeaux et on a fait plusieurs voyages tous les deux. Un couple normal quoi.
- Il fait la même chose avec moi ...
- Je ne suis pas étonné.
- Et qu'est-ce qui t'a indiqué qu'il te trompait ?
- J'ai commencé à avoir des problèmes dans ma famille au Japon. J'ai dû faire des séjours plus ou moins long là-bas, tout a commencé il y a un an et demi. Ce que je ne t'ai pas dit c'est qu'avant de partir je venais déjà de lui pardonner une infidélité. J'avais pas la tête à ça et j'avais besoin de soutien, Dodo étant le seul qui m'en apportait à ce moment-là. Alors j'ai fermé les yeux et il m'a promis de ne plus jamais recommencer. Mais j'ai été bête.
Le Japonais sorti un paquet de cigarette et en prit une avant de le remettre dans sa poche. Il l'alluma et reprit son récit.
- Quand je suis revenu j'ai vu qu'il avait changé. Il n'était plus vraiment le même et je le trouvais très accro à son téléphone. Pourtant il ne me contactait pas plus que ça quand je partais. Mais bref. J'ai ensuite commencé à soupçonner quelque chose mais je n'avais pas envie d'y croire. Et il m'a demandé en mariage. Et comme un abruti j'ai dit oui.
- Vous n'êtes pas bête, on aurait tous fait la même chose vu le contexte.
- C'est gentil mais arrête de me parler aussi formellement s'il te plait.
- Je ... Ok je vais essayer.
- J'ai confirmé mes craintes il y a une semaine de ça, quand je suis tombé sur vos SMS. Il avait oublié son téléphone sur la table de chevet avant d'aller à la douche et j'ai tout lu. Je sais que ça ne se fait pas mais bon, je ne pense pas être le plus en tord dans l'histoire.
- Je ... ça fait beaucoup à encaisser.
- J'imagine que trop bien. J'ai mis du temps à décolérer mais j'ai compris que tu n'étais pas fautif et qu'il te mentait à toi aussi. Et quand je te vois là, je comprends pourquoi Doyoung a craqué pour toi. Tu es gentil quoiqu'un poil naïf, tu es son genre de garçon et pour t'avoir observé un peu tu es un aimant social.
Jeno resta interdit face au propos du Japonais. Il ne savait pas quoi répondre et il n'arrivait pas à pleinement réaliser ce qu'il se passait. En l'espace d'un instant tout son monde s'était écoulé et l'homme qu'il aimait menait une double vie. Son conjoint était venu le trouver pour le confronter mais même s'il était agacé, Yuta ne montrais aucune agressivité envers lui. Et cela le rendait malade. Il avait brisé un couple en tombant dans les bras d'un menteur et ce qu'il prenait pour la réalité n'était que de la poudre aux yeux. Les larmes se mirent à couler sans qu'il ne puisse les contrôler et il se senti honteux. Le rouge ne pleurait pas lui, alors pourquoi lui oui ?
- Je suis désolé Yuta ... Vraiment, si j'avais su je ne ...
- Tu ne pouvais pas savoir. Et tu sais, quand je te regarde, j'ai pas de doute sur le fait que tu ne te serais pas intéressé à ce menteur. Mais tu n'y peux rien Jeno. Tu es aussi une victime dans l'histoire. Au début je t'en voulais et j'avais terriblement envie de te casser la gueule mais ... J'ai réfléchis et je me suis mis à ta place. On s'est tous les deux fait berner et c'est comme ça. C'est de sa faute à lui.
- Je ... Merci.
- J'ai lu vos messages. Tu m'as l'air d'être un chic type. Ce pauvre type ne nous mérite pas si tu veux mon avis.
Les paroles du rouge lui donnèrent le sourire. Le serveur ne pouvait pas empêcher ses larmes de couler mais il trouvait un certain réconfort avec le conjoint de son amant.
- Si tu es d'accord, j'ai quelque chose à te proposer.
- Oui ?
- Une fois mais pas deux. Je vais rompre nos fiançailles et le mettre dehors. Car oui, l'appartement où tu viens, c'est le mien de base pas le sien.
- Oh ...
- J'aurai besoin de ton aide. Et j'aimerai beaucoup qu'on lui paye une petite visite tous les deux, histoire qu'il se sente aussi mal que nous le sommes.
- Je ne sais pas si je vais être d'une grande aide mais d'accord.
- Ça va être difficile mais ça va nous faire du bien. Et je m'engage à te payer un verre pour fêter nos ruptures. Sauf si tu souhaites rester avec ...
- Non je ne peux pas. Je ... C'est difficile pour moi et je ne réalise pas encore toute la situation mais je ne peux pas rester avec quelqu'un qui me ment. Je ... Je suis d'accord pour suivre ton plan. Mais j'aurais une requête.
- Oui ?
- On peut attendre encore un peu avant ? Je ... Je crois que j'ai besoin de temps pour me préparer et ... Assimiler tout ça.
Yuta jeta son mégot par terre avant de se tourner vers le noiraud.
- Oui. J'ai conscience que je t'en demande beaucoup et ... Ouais je me suis emballé.
- Non il n'y a pas de mal, je comprends.
- Je peux te proposer un truc à boire ? Enfin si tu en as envie. Je pensais aller dans le bar d'un ami pour décompresser, tu es la bienvenue si tu le souhaites. Mais si tu veux être seul il n'y a pas de souci.
Le plus jeune accepta la demande du plus vieux. Après toutes ces révélations il n'avait pas envie d'être seul et il avait besoin de sortir. Car il savait que quand il rentrerait chez lui, tout allait être plus dur et il n'était pas prêt à ça. Pas encore.
***
Près de huit mois s'étaient déroulés depuis que Yuta était venu le trouver pour lui annoncer que l'homme qu'il aimait était en réalité un menteur avec une double vie. La nouvelle avait été difficile pour lui et jamais le noiraud n'avait imaginé sa première relation sérieuse se passer ainsi. Les premiers jours avaient été un calvaire pour lui et il avait dû poser des congés pour s'en remettre tant il avait été affecté par la situation.
Le Japonais et lui s'étaient revu deux semaines après leur première rencontre pour pouvoir retirer les affaires de Doyoung ensemble. Jeno avait récupéré le peu d'affaires qu'il avait laissé dans l'appartement et avait aidé Yuta à tout mettre dans des sacs poubelles. Une fois fini, ils avaient chargé la voiture du plus vieux et était aller ensemble voir leur ancien amant à son travail.
L'arrivé de ses deux compagnons avaient bien failli tuer Doyoung, ce dernier s'étant étouffé avec ce qu'il buvait à ce moment-là. Le rouge avait alors calmement expliqué le problème à son ex fiancé et lui avait laissé ses affaires à son bureau avant de partir. Jeno avait beaucoup pleuré et celui qu'il pensait aimer l'avait supplié de le laisser entendre sa version. Il avait refusé et était parti après avoir dit ne plus jamais vouloir le revoir.
Les semaines suivantes avaient été un véritable calvaire pour le noiraud. Tout lui rappelait son ancien amant et peu importe où il allait il avait l'impression de le voir. Supprimer son numéro avait été difficile, même chose pour tous les cadeaux qu'il lui avait offert. Il avait eu l'impression qu'on lui crevait le cœur en permanence et qu'il pouvait à tout moment sombrer dans la folie. Cette rupture avait été douloureuse et l'avait marqué à vie.
La seule chose qui lui avait permis de tenir fut Yuta. Le Japonais et lui échangeaient beaucoup par téléphone et se voyait de temps à autre, se soutenant mutuellement dans cette épreuve. Jeno était rassuré d'avoir le rouge à ses côtés, cela aurait pu être bien pire pour lui et ce dernier était vraiment compréhensif. Il était un homme plein de vie et avec un fort caractère mais il n'en restait pas moins adorable. Son nouvel ami était profondément gentil et ils partageaient pas mal de points communs, une vraie amitié s'était construite entre eux. Leur rupture commune les avait peut-être détruits mais ils avaient pu se relever ensemble.
Avec le temps, ils étaient devenus presque inséparable et passait leur temps libre ensemble. Ils devinrent de plus en plus tactiles, à tel point que beaucoup pensait qu'ils étaient en couple. Si au début ils réfutaient ils avaient fini par laisser couler, ne trouvant pas l'idée si déplaisante en soi.
Jeno avait eu un nouveau rendez-vous avec le Japonais. Ils étaient allés boire un verre en ville avant d'aller au cinéma, choisissant un film au hasard pour pouvoir le critiquer après. Ils étaient ensuite aller manger dans le restaurant d'un ami à Yuta puis avaient décidé de faire une petite balade dans un parc histoire de digérer. Ils finirent par s'installer sur un banc, l'un contre l'autre pour se tenir chaud à cause du vent frais.
- Merci pour la soirée Yuta.
- Merci à toi.
Jeno posa sa tête sur l'épaule de son ami. Il était tellement bien qu'il pouvait rester des heures et des heures ainsi.
- C'est drôle quand on y pense.
- De quoi ?
- Notre rencontre. Maintenant que la colère est passée, je dois avouer que c'était quand même improbable. Je veux dire, le fiancé de mon copain de l'époque qui vient me voir au travail pour me dire que ma relation était basée de mensonge, c'était assez drôle.
- C'est vrai. Faut dire que c'est assez insolite.
- J'ai eu peur de toi au début. J'ai eu peur que tu me fasses du mal.
- Je peux pas nier que j'en avais envie au début. Mais j'aurai regretté d'abimer un si joli visage.
- Tu me trouve beau ?
- Je sais pas. T'es passable quoi.
Le noiraud se releva et prit un faut air blessé. Yuta se mit à rire et le prit dans ses bras.
- T'es trop mignon quand tu fais ça. Et je te taquine, bien sûr que je te trouve beau.
- Mouais, il en faudra plus pour te faire pardonner.
- Et si je dis que tu es le plus beau de tous les Jeno que je connais ?
- Tu en connais beaucoup ?
- Juste toi.
- Ce n'est pas terrible comme compliment.
- Ouais mais pour moi ça veut dire que tu es unique. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de t'avoir.
L'ambiance changea subitement. Ils se regardèrent un long moment sans dire un mot, observant chaque détail du vissage de l'autre. Yuta posa sa main sur la joue du noiraud, l'air beaucoup plus sérieux qu'en début de soirée.
- Jeno, tu es vraiment devenu quelqu'un d'important en peu de temps. Cette histoire avec Doyoung nous a rapproché dans un sens et c'est peut-être la seule chose de bien qu'il ait faite. Je ne pourrais jamais effacer ta peine comme tu ne pourras jamais effacer la mienne, mais ...
- Oui Yuta ?
- Est-ce que tu serais prêt à commencer une nouvelle histoire ?
- Je ... Que veux-tu dire par là ?
- Jeno, je t'aime vraiment vraiment beaucoup. Accepterais-tu de sortir avec moi ?
- Yuta ...
- Désolé, je me suis emporté. Je voulais pas ...
Le plus jeune ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase qu'il se jeta sur ses lèvres. L'échange était doux et réparateur, tout ce dont ils avaient besoin. Le Japonais répondit à son baiser, entourant la taille de Jeno avec son bras de libre. Pour la première fois depuis des mois, ils avaient l'impression de revivre, de sentir leur cœur battre à nouveau. Le noiraud fut le premier à rompre l'échange à bout de souffle.
- Oui Yuta. Je veux sortir avec toi.
Le rouge se jeta à son tour sur lui, l'embrassant avec tout l'amour qu'il possédait. Ils en avaient terriblement besoin l'un et l'autre, réparant les morceaux cassés ensemble. Ils avaient tout pour être séparés mais avaient fini par se trouver. Yuta était tout ce dont il avait envi et il espérait sincèrement que cette fois-ci c'était la bonne.
Voilà ! J'ai galéré a faire la fin, il est tard quand je termine cet OS donc j'espère que c'est cohérent :/ J'espère qu'il vous aura plu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé :)
Moi je vais aller me reposer, entre le travail et le prochain OS à faire faut que je reprennes des forces x) Prenez soin de vous ♥
S~
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro