🎄Jour 20 - The Cursed Dagger🎄
TW : mention de sang, de mort. OS fait suite à un tirage au sort organisé par shirokeur
Le royaume des Yang était un lieu prospère où il faisait bon vivre. Les terres étaient nombreuses et les récoltes bonnes, il y avait du travail pour tout le monde et le roi avait une bonne popularité auprès de ses sujets. Les autres royaumes voisins enviaient la vie de leur confrère qui n'hésitait pas à étaler ses richesses au monde quand il le pouvait. Le souverain avait une belle femme, deux beaux enfants qui étaient des garçons, une grande armée et un peuple à ses pieds. Mais tout cela n'était qu'une façade, la réalité était bien moins belle que ce que le dirigeant voulait faire croire.
Le roi était un homme cruel ainsi qu'avide de pouvoir et d'argent, n'hésitant pas à soutirer le moindre sou à ses sujets. Les sans abris étaient cachés ainsi que toute la misère qui allait avec, seuls ceux aillant plusieurs terres pouvaient s'en sortir et espérer avoir les bonnes grâces du souverain en échange de la moitié de leurs biens. Les impôts étaient élevés et certains n'hésitaient pas à faire appel à la magie pour pouvoir s'en sortir. Malheureusement pour eux tout ce qui touchait à la sorcellerie était prohibé par la tête couronnée qui tuait sans hésiter les pratiquants.
Le peuple s'était rebellé pendant son règne mais le roi avait réussi à faire taire les émeutes à chaque fois, laissant à chaque fois ses sujets dans un bain de sang et les obligeant à ramasser les membres de leur famille n'ayant pas survécu. Le dirigeant du royaume se savait tout puissant et aimait raconter à ses confrères à quel point on l'adulait, qu'il était probablement le meilleur du monde.
Un soir, un homme vint frapper à la porte du château pour demander à parler au roi. Il disait venir d'une contrée lointaine et souhaitait demander l'autorisation de s'installer dans le royaume des Yang, en échange d'une grosse somme d'argent. Le souverain n'avait pas hésité et lui avait accordé des terres, sans se soucier du passé de cet inconnu. L'homme lui avait alors fait la remarque et on lui avait répondu que l'argent cachait tous les défauts. Le vagabond s'était mit à rire et avait alors dévoilé son vrai visage.
Il était un puissant sorcier qui avait été recruté par un ennemi du roi pour le maudire, espérant que cette leçon suffirait à punir cet homme sans cœur. Il avait alors dit au roi que son fils au cœur le plus pure et qui finirait par lui succéder mourrait planté par une lame scintillante, éteignant la lignée avec lui. L'homme s'était évaporé dans un nuage de fumée après avoir lancé quelque chose d'inconnu sur le roi, la malédiction avait alors prit vie cette nuit-là.
L'histoire s'arrêtait là pour Jeongin. Etant né bien après cette fameuse nuit, ses deux grands frères lui avaient alors expliqué ce qu'il s'était passé. Son père n'avait pas cru à cette mascarade et avait continué sa vie, peu inquiet pour le sort de ses enfants. Il était impossible pour lui que ses garçons meurent sans avoir eu une descendance et encore moins qu'ils ne disparaissent tous les trois. Ses deux ainés étaient déjà mariés, il n'y avait donc aucun souci à se faire pour le souverain.
Jeongin ne savait pas vraiment quoi penser de tout cela. Depuis qu'il fut en âge de comprendre on lui avait parlé de cette malédiction à plusieurs reprises mais personne ne semblait avoir prit le problème au sérieux. Ou tout du moins on ne lui avait pas fait ressentir ça comme un réel danger. On avait répété au brun que de toute façon il ne pouvait pas être concerné, qu'au vu de sa place dans la fratrie il y avait peu de chance qu'il ne monte sur le trône un jour. Et cela lui allait bien car il ne voulait pas de cette place.
Le prince rêvait de liberté et d'aventures. Il était un passionné de lecture et de poésie, préférant largement la compagnie de ses livres que celle de son paternel et de ses conseillers. De plus ses frères étant plus vieux que lui, on les avait déjà préparés à ce genre de rôle. Lui n'avait pas une grande importance aux yeux de son père, tant qu'il ne causait pas d'ennui. Le brun était assez seul dans cet immense château mais cela lui allait, il ne voulait pas qu'on s'intéresse à lui que parce qu'il était le troisième prince du royaume des Yang. De plus il n'était pas son géniteur, le pouvoir et l'argent ne l'intéressait pas plus que ça et il ne voulait pas qu'on l'associe à un tel personnage. Personne n'allait avoir les faveurs du roi en s'approchant de lui de toute façon.
Il n'y en avait qu'un qui le traitait tel l'être humain qu'il était et qui ne cherchait pas à avoir les faveurs de son père en échange de la paix. Changbin était l'un des deux chefs des armées mais également celui qui faisait battre le cœur du troisième prince. Il était beau, fort, intelligent et bon stratège, cultivé et avait vécu beaucoup de choses que le brun ne vivrait probablement jamais. Il était tout ce que recherchait Jeongin, il pouvait passer des heures à l'écouter parler de ses exploits. Ils avaient une relation très spéciale et le brun espérait un jour pouvoir vivre le parfait amour avec lui.
En ce bel après-midi d'hiver, le plus jeune avait un rendez-vous avec celui qu'il aimait. Le chef avait apparemment quelque chose d'important à lui dire et souhaitait le voir en personne. Le brun s'était imaginé tellement de chose qu'il avait hâte de connaitre la raison de son entrevue avec le beau noiraud. Il arriva dans le bureau de son amour et s'installa à ses côtés sur le sofa qui se trouvait au fond de la pièce. C'était l'endroit préféré de Changbin, il y passait des heures et des heures entre les coussins à travailler ou lire.
- Bonjour Changbin, j'espère ne pas trop vous avoir fait attendre.
- Bonjour mon prince. Non ne vous en faites pas. J'espère que votre matinée à été bonne. Installez vous confortablement, je vais demander à ce qu'on vous prépare de quoi boire.
- Elle l'a été merci. Et ne vous en faites pas je n'ai pas soif.
- Avez-vous lu le livre que je vous ai conseillé la dernière fois ?
Jeongin fronça les sourcils. Bien que le noiraud prenait tout particulièrement soin de lui et le chouchoutait quand il en avait l'occasion, il n'était pas du genre à tourner autour du pot. S'il avait quelque chose à dire alors il le disait, essayant toujours d'être le plus doux possible avec son protégé. Mais parler d'autant de futilité ne lui ressemblait pas et l'angoisse commença à monter dans le cœur du jeune prince.
- Changbin, pourquoi m'avez-vous fait venir ici ?
- Suis-je obligé d'avoir une raison pour vous voir maintenant ?
- Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ne vous emportez pas, je suis juste très curieux de la raison pour laquelle vous avez demander à me voir en privé dans votre bureau.
Le chef des armées soupira longuement avant de s'installer plus confortablement sur son sofa. Il était tendu.
- Mon prince, je ne sais pas vraiment comment vous l'annoncer mais je voulais vous le dire de vive voix. Je ne voulais pas que vous l'appreniez par quelqu'un d'autre.
- Quoi donc ?
- Le royaume vient d'entrer en guerre avec un royaume voisin. Et ...
- Et ?
- Je vais devoir partir avec votre ainé. Le roi m'a demandé d'aller au combat et votre frère a tenu à venir. Je ne sais pas pour combien de temps je pars là-bas, ni si je vais en revenir un jour.
- Que ... Pardon ? Mais ... Mais pourquoi vous ? N'avons-nous pas un deuxième chef ?
- Si mais le roi m'a demandé personnellement. Je suis désolé mon prince, je ne peux pas aller contre un ordre direct.
Jeongin se laissa tomber dans le fond du sofa. Tout se bousculait dans sa tête, il ne se sentait pas bien du tout. Changbin se redressa un peu et lui prit la main, serrant doucement les doigts du plus jeune sans lui faire mal.
- Mon prince, vous allez bien ?
Le brun fut incapable de répondre. Il avait déjà attendu son amour quand il était parti en guerre mais à chaque fois ça ne durait pas longtemps et son royaume en ressortait victorieux. Mais pour que le chef des armées lui dise ce genre de chose, cela voulait dire que la situation devait être très grave. Jeongin eu la nausée en imaginant celui qu'il aimait mourir sur le champ de bataille, c'était trop pour lui. Il était la seule personne au monde qu'il ne voulait pas perdre. La colère monta en lui, il en voulait terriblement à son père qu'il estimait fautif.
- Mon prince, vous êtes pâle.
- Changbin ... Je ne veux pas vous voir partir. Je ... Je ne veux pas imagine la vie sans vous.
Le noiraud soupira. Il entrelaça ses doigts avec ceux du troisième prince, un sourire qui se voulait rassurant sur le visage.
- Et si je vous fais la promesse de revenir en un morceau, ça vous aiderait à aller mieux ?
- N'y a-t-il pas d'autres façons pour que vous ne soyez pas obligé de partir ?
- Non je le crains. Votre père a été claire là-dessus.
- Mais ... Que vais-je faire sans vous ? Que ... Et si je dis avoir besoin de votre protection est-ce que cela ...
- Non mon prince. Je dois y aller, c'est mon devoir.
Le brun senti les larmes lui monter aux yeux. Changbin lui lâcha la main et vint le prendre dans ses bras, serrant le corps fragile du plus jeune contre le sien. Jeongin ne put retenir ses pleurs plus longtemps et se mit à déverser sa peine contre l'épaule de celui qu'il aimait. Le noiraud était bien trop important pour lui, il ne voulait pas le perdre pour des guerres stupides.
Le chef des armées lui frotta doucement le dos et attendit que son protégé se calme enfin. Il fallut plusieurs minutes au troisième prince pour s'arrêter de pleurer. Jeongin s'agrippa de toutes ses forces à la tunique du noiraud, espérant au fond de lui que cela suffirait à ne pas le faire partir.
- Changbin ...
- Je vais vous faire la promesse de revenir mon prince. Je vais faire au mieux pour pouvoir retourner à vos côtés. Je m'en voudrais de laisser mon petit protégé aussi longtemps tout seul.
Ces quelques mots suffirent à redonner un petit sourire au plus jeune.
- Je ... Je vous attendrais alors. Promettez-moi de revenir en entier.
- Je vous le promets mon prince. Je vous promets aussi de vous faire visiter votre royaume, de vous sortir de ce château. Comme ça je vous prouve ma bonne foi et ça vous donnera une raison d'attendre mon retour.
- Je n'ai pas besoin de raison pour vous attendre.
Il s'écarta un peu du noiraud pour pouvoir le regarder. Changbin avait quelques rougeurs aux joues, c'était la première fois qu'il le voyait comme ça. Le plus vieux fini par lui faire un sourire puis déposa ses lèvres sur le front de son protégé avant de se lever. Ce fut au tour de Jeongin de rougir, c'était la première fois qu'ils faisaient un acte aussi intime et cela chamboulait le brun. Le chef des armées récupéra un petit paquet et l'offrit au prince avant de se rassoir à ses côtés.
- Je vous offre ceci. C'est un cadeau que l'on m'a fait il y a quelques temps et je pensais vous l'offrir, il vous sera bien plus utile à vous qu'à moi. Prenez en soin et servez vous en en cas de danger mon prince.
- D'accord, merci Changbin. Dites, êtes-vous occupé jusqu'à la fin de journée ?
- Non mon prince pourquoi ?
- Je ... Pourrais-je rester avec vous ?
- Avec plaisir.
***
Quatre mois s'étaient écoulés depuis son dernier après-midi en compagnie de celui qu'il aimait. Changbin avait dû partir peu de temps après et le soir de son départ il s'était éclipsé pour aller retrouver le prince dans sa chambre. Jeongin avait beaucoup pleuré, à un tel point qu'il en avait eu mal à la tête jusqu'au lendemain. Le noiraud avait alors fait quelque chose d'impensable avant de partir pour de bon. Il avait embrassé son protégé et lui avait promis de revenir pour lui avant de quitte la pièce. Le plus jeune avait mit plusieurs jours à s'en remettre et avait déjà hâte de recommencer.
Le temps était terriblement long à faire passer pour le troisième prince. Il avait lu tous les livres qu'il pouvait et avait même fini par passer du temps avec l'une de ses belles-sœurs, signe qu'il était vraiment désespéré. Les femmes de ses frères étaient pourtant gentilles mais Jeongin n'était pas proche d'elles et ne le souhaitait pas particulièrement. Ils étaient trop différents et il n'aimait pas devoir parler de possible descendant à chaque rencontre. Mais maintenant qu'il avait un point commun avec l'un d'elles, il se sentait obligé de lui faire la conversation quand il la croisait. Après tout, elle aussi avait l'homme de sa vie qui était parti en guerre.
Le jeune homme n'avait pas ouvert le petit paquet que lui avait offert Changbin. Il avait la sensation qu'il ne devait pas l'ouvrir pour le moment, que le moment n'était pas venu pour lui de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur. A chaque fois qu'il s'en approchait le brun ressentait comme une force qui le repoussait, signe qu'il devait encore attendre.
Jeongin avait également développer de nouveaux hobbys pour faire passer le temps. Il s'était mit à la peinture et aux dessins ainsi qu'à la cuisine. Les cuisiniers royaux étaient très gentils avec lui et lui avait apprit des tonnes de choses, il espérait pouvoir faire un vrai repas pour l'offrir à son amour quand il reviendrait. Il n'y avait rien de bien extravaguant dans sa petite vie, jusqu'au début du cinquième mois de départ de celui qu'il aimait.
Son deuxième frère était mort subitement après un repas. Le jeune homme discutait avec son ainé après avoir diner quand ce dernier s'était effondré dans ses bras, rendant son dernier souffle sans même que Jeongin n'ait le temps de comprendre la situation. Tout le palais s'était rassemblé autour d'eux et il fallut faire appel a des servantes pour emmener le troisième prince dans une autre pièce. Le roi en avait été informé mais il était déjà trop tard quand il était arrivé sur les lieux. Son fils gisait sur le sol, scellant le début des mauvaises nouvelles.
Quelques jours après les funérailles déchirant de son grand-frère, un petit groupe d'hommes en mauvais état étaient venu au château. Parmi eux se trouvaient des blessés graves et des handicapés par la guerre, devenu inefficace pour se battre pour leur royaume. Jeongin s'était faufilé dans la salle du trône pour écouter ce qu'ils avaient à dire et son cœur loupa un battement quand il entendit l'un deux dire que cela ne se passait pas comme le roi l'avait espéré. Il apprit à ce moment là l'impensable pour le souverain, son premier fils était mort au combat mais le corps n'avait pas pu être rapatrié. Ses deux premiers enfants n'étaient plus de ce monde et il n'avait pas d'hérité pour leur succéder. Il ne restait plus que le brun qui n'avait pas réussi à avoir des nouvelles de celui qu'il aimait, l'angoissant encore plus qu'il ne pouvait déjà l'être.
Il fallu attendre encore près de trois semaines pour que le reste de l'armée ne revienne. Jeongin était vite descendu pour venir à leur rencontre mais il n'eut pas la nouvelle tant attendue. Son royaume avait gagné de peu cette stupide guerre mais les pertes étaient désastreuses. Le jeune homme arriva à voir le second de son amour qui lui avait alors annoncé d'un air grave ce qu'il avait le plus redouté.
Changbin avait péri au combat. C'était fini, il ne reviendrait plus pour tenir sa promesse. Plus jamais le prince n'allait pouvoir revoir son beau visage. Ni même l'entendre parler de ses exploits en tant que combattant. Il ne pourrait plus prendre le noiraud dans ses bras, plus sentir son odeur contre lui. C'était la fin de leur histoire d'amour avant même qu'elle ne commence. Jamais il ne construirait quelque chose, jamais il ne verrait le reste de son royaume avec le plus vieux, jamais ils ne vivraient d'aventure. Et surtout, jamais il n'aura l'occasion de lui avouer ses sentiments.
La nouvelle avait été tellement violente que le brun s'était évanoui. Des employés du palais l'avaient récupéré pour le mettre dans son lit en attendant son réveil. Quand il avait ouvert les yeux, il avait d'abord cru sortir d'un mauvais rêve. Mais quand il entendit parler de funérailles derrière sa porte de chambre, Jeongin avait vite réalisé que tout était bien réel.
Son cœur lui faisait souffrir le martyre. Il posa sa main froide là où son organe vital pulsait, il avait tellement mal que cela lui en donna la nausée. L'image de Changbin se forma dans son esprit et il se mit à pleurer. Il avait tout perdu, il ne lui restait plus rien dans ce monde. Son père allait probablement le faire surveiller pour que rien ne lui arrive mais il ne voulait pas finir marier à une inconnue et faire des enfants à la hâte. C'était de la faute de son père s'il avait été maudit, il n'avait pas à en subir les conséquences. Et le noiraud n'aurait pas du payer de sa vie les bêtises de son paternel.
Tout était la faute du roi. Il était le seul responsable dans cette affaire. La colère gronda au plus profond de Jeongin qui se mit à hurler. Il avait perdu l'homme qu'il aimait à cause de l'homme qu'il haïssait. Changbin était mort pour rien. Ses sanglots redoublèrent à la simple pensée de son amour parti dans un monde en dehors du sien.
Le cadeau du chef des armées lui vint en mémoire. Sans qu'il ne sache pourquoi, il avait la sensation que c'était le bon moment pour l'ouvrir. Comme hypnotisé par ce paquet, le brun se leva de son lit et alla récupérer le présent de Changbin qu'il avait bien caché dans le fond de son armoire. Il se prit son cadeau sous le bras et se mit en tailleur au milieu de la pièce. Jeongin agissait comme un automate, il ne contrôlait plus vraiment son corps.
Quand il l'ouvrit il y découvrit un joli poignard au manche sombre, aussi noir que les cheveux de son amour. Une petite pierre se trouvait à la base de l'objet, jamais il n'avait vu une beauté pareille. Le jeune homme passa son doigt sur la lame qui se mit à briller d'une lumière douce et réconfortante. Une étrange sensation de sécurité et bien être l'envahi, il savait ce qu'il devait en faire.
La voix de Changbin lui parvint. Jeongin ne comprenait pas tout ce que cette voix lui disait mais une chose était sûre, son amour l'attendait dans un autre monde. La lumière qui émanait de la lame se fit plus intense, comme si elle confirmait ce qu'il devait faire. Sans contrôler ses gestes, le prince attrapa le poignard à la base et le serra fort dans sa main. La voix de son beau noiraud se fit plus nette, elle l'invitait clairement à le rejoindre maintenant. Elle lui parlait d'un monde meilleur avec lui où Jeongin n'aurait pas à se soucier de quoi que ce soit. Un monde où ils pourront être heureux tous les deux, sans son horrible père dans les parages.
Le jeune homme inspira un grand coup et ferma les yeux. L'arme qu'il avait dans la main lui répétait en boucle de le faire, de rejoindre son amour tout de suite. Jeongin approcha le poignard de son cœur sans ouvrir ses paupières.
- J'arrive Changbin.
Sans hésitation il commit l'irréparable. Il n'avait ressenti aucune douleur, juste un sentiment de paix intérieur. Le brun senti ses forces l'abandonner petit à petit et il fut envelopper d'une douce lumière. Quand il ouvrit les yeux son amour était là dans sa chambre, lui tendant la main avec un sourire aux lèvres. Jeongin la prit sans hésiter et suivi l'homme de sa vie sans savoir où il l'emmenait. Mais ils étaient ensemble et c'était tout ce qui lui importait. La malédiction avait prit fin avec lui mais jamais il n'avait été aussi heureux. Tout était fini et il allait pouvoir profiter de son Changbin pour le reste de l'éternité.
Voilà ! Bon, clairement pas fluff du tout x) Mais avec les mots que j'ai tiré au sort je ne voyais pas cet OS autrement :/ J'espère que vous avez quand même aimé l'OS ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé :)
Les prochains seront plus léger, je vous le promets. Prenez soin de vous et à demain ♥
S~
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