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Dix minutes.

Cela faisait dix minutes qu'Addison tournoyait dans tous les sens en criant dans le froid au plus grand damne de Félix qui se contentait de la suivre, mains dans les poches, et un air grognon plaqué sur le visage.

Mais, alors qu'ils passaient devant une maison allumée où des enfants attendaient sagement devant la porte, la blonde se mit à s'attaquer aux décorations du jardin. Le noiraud fit les gros yeux, avant de faire signe à sa camarade de reposer la citrouille qu'elle venait de prendre par terre. Au lieu d'obéir comme une personne mature et responsable, le fantôme plaça le fruit au niveau de sa tête en riant, se penchant vers le médium qui était sur le trottoir d'en face avec une mine dépitée.

Si les enfants, pour peu qu'ils ne soient plus en âge de voir les morts, venaient à voir une citrouille volante, ils pourraient paniquer.

- Addison ! lui murmura fortement le métisse. Pose cette citrouille tout de suite !

- Booouuuuhhh ! Je suis Stingy Jack ! Je viens vous hanter, chers vivants ! MOUAHAHAHA ! conta la jeune fille en prenant une voix grave et ridicule.

- Arrête !

- Satan lui-même va regretter de ne pas avoir voulu de moooiiiii ! continua-t-elle.

Lorsque l'adolescent aperçu la porte d'entrée de la maison s'ouvrir sur deux adultes, il se mit à plaindre leur santé mentale. Alors, sortant ses mains de ses poches, il les tendit vers Addison-la-Citrouille, sourcils froncés et yeux écarquillés de panique.

- POSE CETTE MAUDITE CITROUILLE, ADDISON ! finit-il par crier.

Alerté par la voix cassée et soudainement portante s'élevant dans la nuit, les enfants et adultes tournèrent la tête vers Félix qui laissa retomber ses bras en soupirant d'agacement. Leurs yeux se levèrent ensuite, à la recherche de la fameuse "Addison", avant de s'arrêter sur la citrouille volante.

- Ah, oops. lâcha la blonde en voyant le groupe de vivant se raidirent d'effroi.

Le noiraud claqua son front de sa main, tandis que sa camarade lâchait le fruit au lieu de le reposer normalement. Les enfants tous âgés de plus de neuf ans crièrent, et les adultes fermèrent leur porte lentement, en état de choc.

Les deux adolescents regardèrent alors le groupe déguisé s'enfuir en courant et criant de panique, puis la blonde vola jusqu'au coloré en riant aux éclats.

- Les chochottes ! s'exclama-t-elle, ravie.

Il roula des yeux, fortement dépité. 

- Roh, fais pas cette tête ! ajouta-t-elle en tentant de lui toucher la joue.

- Hein-hein. répondit-il en reculant sa tête par réflexe. Bon, on fait quoi maintenant, au juste ?

La jeune femme sembla revenir soudainement à la réalité, puisqu'elle eut comme un hoquet de surprise. Elle fit signe à Félix de la suivre afin de s'éloigner de cette maison aux résidents traumatisés, puis se tourna vers lui lorsqu'ils furent dans une rue plus tranquille.

- J'ai besoin de retourner sur les lieux de ma mort, ce qui est un peu la seule chose dont je me souviens après.. avoir rendu l'âme, je suppose, pour retrouver la mémoire. souffla-t-elle en regardant un instant le ciel.

- .. Et c'est où ? 

- Dans les vestiaires du lycée.

Félix qui, jusque là, trouvait son aventure plutôt simple, cligna plusieurs fois des yeux en pensant ne pas avoir bien compris ce que lui avait dit le fantôme. Si ils devaient se rendre au lycée dans l'immédiat, cela voulait dire que..

- Attends, quoi ? T'es au courant que c'est fermé là, nan ? demanda-t-il en priant pour qu'elle lui dise qu'elle reportait ça.

- Bah, oui. Duuh', je suis pas idiote tu sais ? répondit-elle en posant ses mains sur ses hanches.

- Tu veux qu'on rentre par effraction ?! 

Addison se mit à sourire en voyant le visage non-rassuré du médium. Elle se pencha vers lui, frôlant son nez fantomatique au sien en créant un air froid autour du vivant qui frissonna facilement, déjà bien malade.

- Bah alors ? T'as peur ?

- Non, c'est juste insensé. répondit-il sans hésiter.

Félix recula d'un pas en toussant, pendant qu'Addison se redressait en haussant les épaules. Elle regarda autour d'elle, se remémorant le chemin qu'elle empruntait de son vivant lorsqu'elle sortait de chez elle, puis sourit doucement.

- Si je te dis que je m'occupe des caméras et que je te fais passer sans encombres, tu me suis ? le questionna-t-elle en le regardant à nouveau.

- Non. fit-il fermement, le regard noir.

- Eh bah tant pis, t'as pas le choix ! Allez, en avant petit ! s'exclama-t-elle en prenant les devants.

Le métisse la regarda s'éloigner, avant de finalement céder et de la suivre en râlant fortement. Il ne souhaitait pas le moins du monde y aller, mais les événements ayant eu lieux plus tôt ne cessait de lui revenir en tête lorsqu'il n'était pas occupé à aider ce fantôme casse-pied. Et puis, il lui accordait un minimum de confiance. Après tout, lui, n'avait rien à perdre contrairement à la blonde.

Il l'aidait, elle retrouvait la mémoire, et elle disparaissait. C'était plutôt simple.

Et si il pouvait se faire priver de sortie pour avoir été arrêter par la police du village, ça lui allait tout autant. Ça lui fera une bonne excuse auprès de Milly pour pouvoir s'enterrer dans ses couvertures et déprimer seul et, ainsi, ne pas être victime des plans foireux de sa meilleure amie pour le réconcilier avec Morgan.

Si elle pardonnait au brun elle-même.

Trouvant le noiraud bien silencieux et mélancolique, l'ancienne lycéenne décida de ne pas l'embêter avec des questions trop indiscrètes. Elle l'avait déjà bien assez épuisé avec sa bêtise de toute à l'heure, et puis il souhaitait sûrement autant qu'elle en finir avec tout ça.

Bien sûr, après que Félix l'ait libérée, elle aurait tout simplement pu continuer toute seule, mais elle avait besoin d'un corps bien vivant pour ressentir les énergies de la scène de crime. Sans ça, ça ne marcherait pas, et elle serait juste un fantôme libérée du cimetière. Rien de bien.. palpitant.

Et puis, mince ! Ça faisait trente-six ans qu'elle attendait de pouvoir ENFIN accéder à l'autre-côté, elle n'avait pas besoin de faire ami-ami avec un gamin de quatorze ans !

Alors, ce fut dans un silence dans lequel chacun pensait à ce qu'ils allaient pouvoir faire une fois cette "tâche" terminée que les deux adolescents se dirigèrent d'un pas tranquille vers le lycée du village fermé depuis plusieurs heures déjà.


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