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22

« - Me venger..? Bredouilla Jisung, après une longue seconde de silence. »

Minho releva un sourcil, comme s'il lui reposait la question, ou comme s'il lui demandait si ce n'était pas assez clair. Son homologue déglutit, son cœur battait vite, quelque chose venait de pulser dans ses veines, quelque chose comme de l'adrénaline brute.

Qu'est ce que ça signifiait ? Est-ce qu'il avait envie de se venger ? Peu importe ce que ça signifiait, il en avait envie, oui. Il hocha doucement la tête, incertain, doucement d'abord, puis son geste s'affirma quand sa décision sembla s'éclairer. Minho afficha un semblant de sourire, il sonnait un peu fou, comme si sa réponse le satisfaisait, ou comme s'il découvrait en lui  quelque chose qui lui plaisait. Sûrement qu'ils se comprenaient encore à cet instant, dévorés par la haine. C'était peut-être ça la solution, l'évacuer, oui, il voulait le voir souffrir, est-ce que ça faisait de lui quelqu'un de mauvais ? Et si c'était le cas ?

Ils se fixèrent un instant, puis Minho inclina légèrement sa tête sur le côté, quand il s'approcha, comme s'il voulait lui dire un secret.

« - Comment..? Il chuchota presque, comme s'il ne voulait pas l'effrayer, mais Jisung ne l'était pas, effrayé, pas par lui en tout cas, il se sentait étrangement plus en sécurité que jamais.

- Je... Je sais pas..? Il susurra à son tour, incertain, les bouts de ses doigts s'étaient mis à trembler sur ses genoux.

- T'as peur ? Le souffle de Jisung se coupa un instant, lui fournissant la réponse De lui ? Presque honteux, comme s'il avait peur de le décevoir, le plus petit acquiesça en baissant légèrement la tête, défaitiste. Tu me fais confiance ? »

Il osa alors redresser le regard. Quand il le regardait fixement dans les yeux, comme ça, la réponse lui paraissait si évidente, pour certaines raisons. Il n'avait pas mis tant de temps avant d'opiner, décidé, en se mordillant la lèvre inférieure. Soudain, il lui tendit alors le bout de tissu, avant de se redresser tandis que Jisung releva un sourcil en l'observant, confus. Au lieu d'attraper l'objet, il le saisit par le poignet.

« - Attends. Minho le surplombait maintenant, il le fixait d'en haut, et c'était soudainement un peu plus intimidant, il ne savait pas ce qui lui avait pris, mais étonnement, son interlocuteur ne s'était pas reculé. Tu comptes faire quoi..? »

Seul le silence lui répondit, mais flottait encore dans l'air sa question précédente, "est-ce que tu me fais confiance ?", c'était comme si elle résonnait encore dans ses oreilles, comme s'il voulait qu'il l'entende. Alors doucement, il le relâcha, abdiquant. C'était étrange. Tout ce qui venait de se passer l'était. Mais ça ne sonnait pas faux, pourtant. Est-ce qu'il était un peu fou s'il pensait qu'il était en quelque sorte son ange gardien ? Il ne voulait pas savoir ce qu'il avait en tête, il voulait juste s'endormir en se disant que d'une manière, il y aurait une justice. Et ce qu'il lui ferait du mal ? Est-ce qu'il allait le frapper ? Est-ce qu'il allait le menacer ? Jouer de ses contacts les plus douteux ? Il ne savait même pas quoi imaginer parce qu'il ne le connaissait pas, pas encore.

Minho se retourna sans un mot après lui avoir légué son vieux bout de chiffon et retrouva sa chambre, Jisung resta bée un instant. Il lui fallut de longues secondes avant de se reconnecter avec la réalité. Il nettoya le bazar qu'il avait fait sur le sol, puis il débarrassa sa table, il se sentait léger, étrangement léger. La lueur du petit lustre accapara son attention quelques minutes. Il se tenait juste droit dans la pièce, le regard figé sur le plafond, l'esprit emmêlé, vide et plein à la fois. Rien n'allait, mais pourtant il était apaisé, tout trouvait un sens, tout revenait dans l'ordre, Minho était peut-être vraiment la solution.

Il trouva finalement son lit, il l'avait occupé une bonne partie de la journée mais il lui avait quand même manqué. Il avait retrouvé la motivation d'ouvrir sa lecture du moment, pour s'y plonger, il avait retrouvé la force de rêver. Trop, peut-être, il avait rouvert ses notes, il n'avait plus eu le temps d'écrire, maintenant, il l'avait, il s'y donna à cœur joie, une bonne partie de la nuit. Il n'avait plus des personnages qu'ils suivaient et imaginaient constamment, maintenant c'était juste des esquisses, les ébauches de moments de vie, de jolis mots qui l'envahissaient, sans crier gare, ça pouvait être tout le monde, n'importe qui, une silhouette, une créature. Il écrivait simplement ses sentiments bruts, sous le regard de quelqu'un qui n'était plus lui, ça le débarrassait.

Il devrait sûrement prendre le temps d'inventer tout un univers, comme il l'aimait tant, avec ses habitants, là où il pourrait conter l'amour qui n'existait pas dans le vrai monde. Il pensait qu'il allait mieux alors il avait voulu se débarrasser des habitudes qu'il rattachait au moment où il était seul, quand il n'avait d'autres choix que de s'inventer ses propres amis, ses propres amourettes, ce à quoi les autres avaient le droit, mais pas lui. Mais ce n'était sûrement pas une solution. Il se demandait s'il devrait se laisser le droit d'imaginer, qu'importe si la tempête s'abattait sur lui ou si le ciel restait bleu. Il avait pu développer une créativité qui lui était propre et s'en séparer, ce n'était pas aussi libérateur qu'il ne l'avait pensé.

Avant, quand il s'inventait ses chimères, tout était rose et merveilleux, le monde entier lui souriait, il croyait encore que tout ça était possible. Il avait peur du vrai monde, mais tout à coup, il ne voulait plus le craindre. Si la souffrance faisait partie de lui, alors peut-être qu'il devrait l'embrasser, la comprendre et la sceller à jamais. Il désirait tellement être compris quand il ne se comprenait pas lui-même. Sa réponse n'était sûrement pas chez les autres, elle était d'abord en lui, et la délier lui permettrait peut-être d'avancer, ce qu'il n'avait jamais su faire, lui qui avait fait du sur-place pendant des années en priant pour qu'on le traîne, le supporte. Il était peureux, chétif, et il ne voulait plus jamais l'être.

Alors quand enfin, il réalisa qu'il avait le droit d'aller mal, paradoxalement, il se sentit mieux que toutes les fois où il s'était laissé croire que ça allait, que ça irait.

Le lendemain, quand il se réveilla sous les cris aigus de son téléphone, il poussa un long souffle en se redressant pour éteindre son réveil. Les yeux qui peinaient encore à s'ouvrir, il hésita longuement à sortir du lit. Il méritait bien une journée de repos supplémentaire, mais il n'avait pas envie d'attirer l'attention de la direction, ni de son établissement ni du foyer, il détestait ça. Alors grommelant, il alla prendre son petit déjeuner, encore dans les vapes.

Il ne savait pas ce qu'il allait faire, pour ses amis qu'il avait envoyé bouler sans donner plus de justifications, ça l'angoissait aussi, de devoir les confronter, il avait peur de leur réaction face à son comportement. Mais ce qui lui tordait d'autant plus le ventre, c'était l'idée de croiser Jonghwan. À peine ça lui avait traversé l'esprit, sa gorge s'était serré. Il abandonna son repas, il n'avait plus faim, tout à coup. Il se laissa simplement choir quelques minutes supplémentaires sous l'eau chaude, en tentant vainement de se vider la tête.

Sur le chemin, ses pas étaient lents, il voulait simplement retarder le moment où il allait retrouver tout ça. Il était bien mieux dans son cocon, dans un pull, sous sa couette et avec sa musique, ça ne faisait qu'une trentaine de minutes qu'il l'avait quitté mais il lui manquait déjà terriblement. Il se sentait plus en sécurité entre les quatre murs de sa chambre, quand Minho n'était pas loin. C'était incompréhensible, la façon dont il lui faisait déjà entièrement confiance, et ce depuis la seconde où il avait passé le pas de la porte de son appartement. Il ne devrait pas, il avait déjà assez souffert des gens à qui il avait fait confiance, mais cette fois, il n'avait pas l'impression de se tromper. Et c'était si profondément encré en lui qu'il était incapable de remettre en question ce sentiment.

Quand il aperçut finalement au loin l'arrêt de bus où arrivaient ses amis, où il se dirigeait machinalement, ses pas se stoppèrent. Il déglutit difficilement, la gorge sèche. C'était aussi là, qu'il arrivait. Instinctivement, il accéléra la cadence de sa marche et avança vers l'entrée le regard fixé sur le sol, pour trouver sa classe. Felix et Jeongin allaient sûrement penser qu'il l'avait fait exprès, mais il n'avait vraiment pas le courage de l'apercevoir, là tout de suite, c'était encore trop frais, trop douloureux. Il aurait pu leur envoyer un message, mais après leur dernière conversation, il n'osa pas non plus, peut-être qu'ils s'en fichaient déjà, de lui, qu'ils avaient décidés de couper les ponts.

Dans le couloir, quelques uns de ses camarades s'agglutinaient déjà, alors il garda ses écouteurs et il déposa son dos contre le mur adjacent à la porte. Les battements de son cœur n'arrivaient pas à trouver un rythme normal, il était constamment en alerte, plus anxieux que jamais. Il se revoyait, des années auparavant empli de stress à toute heure de la journée, quand même répondre à un professeur était une épreuve qui lui donnait l'envie de fondre en larme.

Il imaginait déjà Felix et Jeongin arriver vers lui et l'ignorer complètement, ou peut-être le moquer, après son cinéma de la vieille. Ça le terrifiait. Il les connaissait assez pour savoir que c'était impossible, mais son cerveau se jouait mille et une scènes plus absurdes les unes que les autres. S'il devait être parfaitement honnête avec lui-même, il avait tellement peur de les perdre. Il se rassurait toujours en se disant qu'il était très bien seul, mais la vérité était qu'avoir des amis avaient radicalement changé sa vie. Oui, parfois il avait besoin de moment de calme, rien qu'à lui, mais il avait aussi cette envie de parler, de rigoler, de sortir, comme tout être-humain, il en avait besoin. Il ne savait pas comment il était censé gérer tout ça. Il avait réagi impulsivement, et il le regrettait terriblement.

Après avoir bien réfléchi, toute la journée de la veille, il s'était reproché son comportement. Oui, il leur en voulait parce qu'ils l'avaient jeté dans la gueule du loup. Mais il le savait au fond de lui qu'ils n'étaient pas responsables, le seul responsable, c'était Jonghwan, et seulement lui. Mais pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher de réfléchir à tout ce qu'il aurait pu faire, pour éviter ça, ce drame calamiteux. Il se ressassait en boucle tous les mauvais chemins qu'il avait pris pour se retrouver à cet instant-là. Il savait pertinemment que c'était inutile, qu'il se blâmait pour quelque chose dont il n'était pas responsable, mais c'était plus fort que lui. Il se demandait ; et si ses amis ne lui avaient jamais présenté ? S'ils n'avaient jamais insisté pour qu'il apprenne à dépasser sa mauvaise opinion de lui ? Tout aurait été différent. Et même quand il savait que ce n'était pas eux, ni lui, les fautifs, ces idées le rongeaient, elles se jouaient en boucle dans sa tête pour le tourmenter un peu plus.

« - Jisung ! »

Il sursauta, en entendant le cri enthousiaste à travers sa musique. Il se retourna rapidement vers ses amis et afficha un semblant de sourire, il était déjà rassuré de voir l'expression chaleureuse de Felix, elle avait déjà réussi à apaiser notoirement son rythme cardiaque.

Il remarqua que Jeongin semblait plus en retrait, quand il s'avança, visiblement conscient que quelque chose clochait, depuis la dernière fois. Alors Jisung mit toute son énergie pour élargir son expression contente quand il croisa son regard. C'était un peu faux, motivé par la peur qu'ils l'abandonnent, parce qu'en vérité, il n'avait pas envie de sourire, maintenant. Mais pour certaines raisons, il n'arrivait pas à se convaincre de leur en parler, de leur montrer que ça n'allait pas. Ils étaient tellement différents, eux et lui, il craignait de se sentir encore plus seul s'il se confiait.

Encore dans une désillusion certaine, il s'imaginait qu'ils ne le croiraient pas, parce qu'ils connaissaient Jonghwan, ou qu'ils ne comprendraient pas à quel point ça l'affectait, parce que pour eux ce n'était pas si grave, que c'était des choses qui arrivaient. Ils se faisaient des tonnes de scénarios, et il savait que s'ils entendaient ces mots, il ne pourrait pas le supporter.

Il fut alors celui qui fit un pas vers Felix pour l'étreindre, comme tous les matins, et même si la sensation de ses petites mains sur ses hanches le mettait en alerte, il préféra faire comme si tout allait bien. Peut-être qu'il avait juste besoin de ça, de prétendre jusqu'à ce que tout revienne dans l'ordre.

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je suis tellement vide ces temps-ci, mentalement cv pas du tout et je sais pas quoi faire pour aller mieux 🧍‍♀️ et ça me donne envie de retomber dans de mauvais travers à l'instar de mon personnage favoris de domestic banana 😝

genre g l'impression que plus rien ne me rend heureuse genre j'attends les moments où je vais pouvoir écrire mes histoires et poster parce que j'y ai tlm repris goût ces derniers temps puis parfois devant la page carrément je perds toute motivation alors que j'ai pensé à ça toute la journée, c'est tellement malheureux dit comme ça lol.. puis après j'ai envie d'être rassurée alors je cherche ce qu'on dit de moi puis je vois qlq gens malintentionnés et je suis encore plus au fond du trou 😀 genre il suffit d'1% de relous pour que je me focalise sur ça c'est trop BÊTE. mrc @/say_please pour m'avoir égayer un temps cependant 😔 bref. faudrait que j'arrête de prendre mes histoires pour des journaux intimes c trop cringe...

je vous aime comme d'hab on se revoit vite 💪

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