Chapitre 1 : Vole petite fée
Je marchais pensive en pleine nuit, seule avec le temps qui me paraissait sans fin. La puanteur était propre à son image, des personnes à terre dormant près des poubelles, d'autres qui jouaient avec de vieilles cartes trouvées elles aussi dans ces porcheries alors que moi je me dirigeais tout droit vers nul part, me faisant guider par le vent frais de la nuit.
Il faisait bien sombre, seul la lune éclairait la ruelle dans laquelle je me trouvais, par accident surement, me laissant voir les obstacles qui s'y trouvaient.
Je ne me déplace que le soir cherchant des endroits où passer la nuit, ou alors fouiller les bâtiments abandonnés au cas où il y aurait de quoi s'acheter quelque chose, et la journée nous allons dire que je mendie ou vole dans le seul magasin qui se trouve dans cette pauvre partie de la ville. J'y vais tellement que les personnes qui travaillent là-bas me connaissent bien, positivement, ils me trouvent sympa, mais il sont seulement deux ou trois, des fois ils ont même la gentillesse de payer à ma place car ils savent que j'en ai pas les moyens, et que je fasse ça par survie. Après tout, je suis présentable, ce n'est pas comme si je ne faisais pas attention à mon hygiène, je vais me doucher au moins 2 fois par semaine dans la rivière des riches, je veux dire par là que cette rivière se trouve dans la bonne population de la ville, elle est toujours propre et bien entretenue, mais gare à celui qui ose se baigner ! Sinon ils le mettraient en taule pendant 5 foutues années ! Je ne me suis jamais faite avoir car je n'y vais que le soir, quand il est surveillé par ces incompétents de policiers qui aiment se la couler douce et dormir paisiblement.
La partie de la ville où je suis est peuplée de pauvres personnes, certaines qui n'avaient pas le choix de venir ici car dans le milieu de la ville les habitations coûtent chers et d'autres qui ont terminé dans la rue car ils n'ont pas un centime, comme moi. J'aurai au moins voulu que mes foutus parents me laissent de quoi survivre, ils auraient au moins pu faire ça. Mais disons que je n'étais vraiment pas faite pour être dans une famille convenable non, ma famille à moi c'est la rue qui a bien voulu me recueillir après m'être faite rejetée comme une simple pourriture. Après tout la rue à un grand coeur et accepte quiconque dans son étreinte dure et froide.
En revenant à cette petite ruelle, un trou m'attira le regard, c'était un passage menant aux égouts, pourquoi il se démarquait des autres ? Et bien tout simplement parce qu'il était à moitié ouvert. Vous vous demandez surement pourquoi cela m'intéresse-t-il ? Tout simplement parce que normalement tous les autres passages menant aux égouts sont fermés pour cause : Les objets précieux des habitants de la ville riche sont là-dedans et attendent d'être récupérés par leurs propriétaires, c'est pour cela que tous les passages menant aux égouts sont barricadés et qu'il y en a peu, pour pas que ceux-ci ne soient volés. Très rassurent pour la personne qui vient de faire tomber sa bague dans les toilettes par accident qui coutait la somme astronomique de 500 000 euros. Faisant baver les personnes n'ayant même pas le moyen de s'acheter du pain.
C'était ma chance, je me voyais déjà dans une gigantesque maison, avec de la nourriture à volonté après avoir trouvé un collier qui valait des millions. Ça me faisait déjà rêver, alors pour ne pas faire attendre ce moment une minute de plus, je me faufilais dans ce trou en faisant bien attention à remettre convenablement le couvercle pour pas qu'une seconde personne vienne remarquer cette faille, descendant de l'échelle dans le noir obscur ayant failli me fracasser la gueule contre le sol en remarquant que c'était la fin de celle-ci.
Je ne voyais complètement rien, même si mes yeux étaient habitué à l'obscurité, j'étais complètement aveugle, et bientôt sans odorat car les égouts ne sentent pas la rose.
Donc aveugle et le nez pincé pour mon propre bien, je tâtais le sol des pieds pour pas que je ne finisse à terre où dans l'eau sale qui ressemble normalement à de la bouille de haricots verts, tout en longeant les murs espérant tomber sur un jackpot.
Une petite lueur provenant de je-ne-sais-où vint me prévenir que je n'avais pas complètement perdu la vue, ce qui fit monter en moi une grande joie, agrandissant mes paupières et élargissant ma bouche. J'accourais vers cette lumière qui m'appelait d'une voix muette, tombant sur le jackpot que j'attendais.
C'était une pièce, dans les égouts, avec un bureau, une chaise, c'était bien remplis quoi, surement le bureau des surveillants des biens précieux d'autrui, avec d'énormes sachets d'or en poudre lumineuse. Je n'en croyais pas mes yeux, je ne me rendais pas tout de suite compte de la chance que j'avais eu d'être tombée sur ça.
Je me précipitais alors sur ces biens précieux, fourrant mes mains dedans, observant que la matière était comme du sable. Je me demandais si c'était vraiment de l'or car je ne pensais pas que l'or soit comme du sable, mais peu importait, je venais de tomber sur un énorme trésor et il me devait de tout emporter et vite.
Ce n'était vraiment pas tâche facile, je me décidais donc de transporter seulement les sacs plus petits pour que je puisse les mettre dans mes poches. Une fois tous les petits sacs de pris, je m'en allais à pas rapide vers la porte, mais je tombais au sol à cause du pied de la chaise qui me prit le mien. Toute l'or tomba sur le sol avec moi, me faisant grogner de douleur et de mécontentement.
Je levais le regard remplis de regret vers cette or que je venais de faire tomber mais la chose qui en sortit me fit halluciner. Un bic qui se trouvait à terre était en train de léviter devant moi.
Je sautais et m'éloignais de cette chose, croyant que c'était un esprit qui venait me faire du mal car j'avais fait tomber ses biens précieux, mais remarquant que le bic ne venait pas m'attaquer, je me rapprochais doucement de lui, venant le toucher de mon index.
Il ne respectait pas la gravité, il volait vraiment, j'observais alors la poudre qui se trouvait par terre avec stupéfaction et essayais de la déposer sur divers objets qui se trouvaient dans la pièce. Ils volaient tous, comme si cette poudre était magique. Je finis par conclure qu'elle l'était vraiment et pouvait faire voler toutes les choses sur laquelle elle s'y trouvait.
Ce n'était pas vraiment de l'or mais cela me rendit encore plus joyeuse car je venais d'avoir une idée en tête, grâce à ça, je vais pouvoir aller trouver bien mieux. Car grâce à cette poudre magique, je vais aller voler les meilleurs biens de toute la ville qui se trouvent bien sûr chez les gangsters.
Sur ce point positif, je sortais les poches remplies de mon beau futur mais aussi avec un large sourire remplis de sous-entendus.
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Hello ~
J'espère que vous avez aimé ce chapitre ~
J'ai rien à dire de plus donc je me casse ~
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