On m'a toujours appelé Fuego, à cause de mes cheveux. Je suis roux.
Mes parents m'ont toujours bien élevé, habillé, nourris...
J'étais le fils à papa, vivant dans un mini manoir.
J'ai toujours détesté cette vie...
Du coup, à partir de mes quinze ans, j'ai commencé à trainer avec des délinquants.
Je pouvais enfin me lâcher et faire ce que je voulais !
Pour une raison encore inconnue, ils m'appelaient "Captain" ou "Captain Fuego".
Mes parents désapprouvaient le fait que je traîne avec eux.
Tous les soirs, j'avais droit à "Ils ont une mauvaise influence sur toi", "Ça va mal se finir votre histoire" ou bien encore "Si tu traînes encore avec eux, je te dois à la rue !"
Je ne les écoutaient pas et continuais à les côtoyer.
Un jour, lorsque j'avais 19 ans, ils m'ont demandé d'entrer en douce dans un nouveau resto et récupérer la caisse contre de l'argent.
Je l'ai fait non pas pour la récompense, mais pour le fun.
J'y suis donc parvenu une nuit, mais ça ne se passa pas comme prévu...
Je me suis retrouvé enfermé avec trois autres gamins.
La plus petite avait l'air terrifiée. Son ami la consolait difficilement.
Le dernier avait une guitare dans le dos.
Puis on s'est tous retourné, ayant entendu un bruit.
La plus petite se réfugia derrière les jambes de son ami.
Un homme habillé de violet fit son apparition, un couteau en main.
"- Et bien... La chasse a été fructueuse aujourd'hui...
- Qui êtes vous, et que voulez vous ? Demandais je, en colère, surpris et effrayé en même temps.
- Je ne veux que le meilleur pour ma pizzeria, chers clients. Et, pour cela, j'ai besoin de vous..."
Il s'est approché des deux amis. Le plus grand est allé vers lui.
"- Ne la touchez pas...
- Ici, c'est moi le patron, gamin. Alors fous moi la paix et laisse moi bosser..."
Après cela, il lui planta son couteau dans le ventre.
Son amie a crié. Trop choqué par les événements, je ne l'ai pas vu s'approcher de moi.
Je me suis retourné trop tard...
Je me suis effondré à mon tour. Il avait l'air fier de lui.
Son visage fut la dernière chose que je vis. Puis...
Le vide...