Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 25 : On a empoisonné Maggie

     Maggie passa une nuit paisible et très reposante. Lorsqu'elle se réveilla le dimanche matin, elle se sentait fraîche et reposée. La veille au soir, elle avait rapidement noté tout ce qu'elle avait en tête sur ses feuilles avant d'aller se démaquiller puis se coucher. 

      La jeune détective était sereine, tout allait bien se passer. Elle alla prendre une douche puis descendit rapidement prendre un petit déjeuner dans la salle où elle y croisa Joane, Alice, Ségolène, Judith, Christophe, Bénédicte et Léonard. Puis, elle remonta dans sa chambre. Personne ne lui avait fait de remarque, ils ne devaient pas être au courant qu'elle avait enfin trouvé qui avait tué Victorine.

        Elle retourna dans sa chambre et s'étendit sur son lit en fermant les yeux. Elle remit une dernière fois les pièces du puzzle en place et commença à chercher ses arguments.

        Ses pensées furent arrêtées lorsqu'on frappa à sa porte. Maggie alla ouvrir et fût étonnée de voir Patron accompagné d'une femme magnifique qui lui rappelait vaguement quelque chose. Les deux nouveaux venus entrèrent dans la chambre. 

« —Maggie, fit Patron, je te présente Marina Balirez. Ex-madame de Féniel. »

       Les deux femmes se serrèrent la main. C'était donc elle la femme sur la photo de famille aux côtés de Christophe. La belle-fille tant regrettée de la famille de Féniel.

       Marina était encore plus belle que sur la photo. Ses longs cheveux bruns et ondulés tombaient en cascade sur ses épaules. Ses yeux étaient tellement foncés qu'ils paraissaient presque noirs, lui donnant un regard pénétrant. Sa peau était légèrement plus claire que sur la photo, d'après les souvenirs que Maggie en avait, mais cela était peut-être dû au fait que la photo devait avoir été prise en été tandis qu'ils étaient à peine au printemps.

« —J'ai envoyé Djamila rencontrer Marina hier après-midi, commença Patron. Ce qu'elle lui a appris m'aurait beaucoup aidé, si je n'avais pas déjà résolu l'enquête bien sûr. Elle a accepté de venir te voir pour te faire part de tout ce qu'elle a déjà dit à Djamila hier. »

        Il se tourna vers la femme :

« —C'est à vous Marina. »

        Marina se racla la gorge et commença son récit. Maggie l'écouta attentivement. Elle avait un léger accent hispanique qui rendait son discours très agréable à l'oreille. Cela dura une dizaine de minutes. De temps à autre Maggie se risqua à poser une question, ce que Patron eut l'air de beaucoup apprécier. 

        Quand Marina eut fini de raconter tout ce qu'elle avait à dire, Patron la remercia et ils sortirent de la chambre de Maggie. Ça n'avait pas été judicieux de la part de Patron que de faire venir Marina. Son discours incriminait trop la mauvaise personne et, si Maggie n'avait pas été sûre de l'identité du meurtrier, cela l'aurait fait douter. 

       À moins que Maggie ait, encore une fois, mal interprété les phrases qu'elle venait d'entendre. Elle se concentra donc un peu plus et essaya de donner un sens différent à tout ce qu'il venait de lui être rapporté. C'était cela. Elle n'avait fait qu'écouter en prenant le premier sens qui était donné aux mots, celui que voulait lui donner Marina. Il était pourtant faux. Marina cherchait à incriminer la mauvaise personne. 

        La jeune détective sortit quelques instants de sa chambre pour demander à Rebecca si elle pouvait lui monter un grand verre de jus de fruit, n'importe lequel, pour l'aider à mieux se concentrer. Elle se sentait faible, elle avait besoin de sucre. Rebecca le lui apporta une vingtaine de minutes plus tard quand elle eut fini de préparer le potage qu'elle avait commencé pour le déjeuner.

         Maggie bût le jus de fruit d'un trait et fut soudainement, quelques minutes plus tard, prise par un mal de tête intense. Elle voulut se lever pour aller jusqu'à la salle de bain mais sa vision se brouilla et elle tomba lourdement sur le sol. Elle voulut se rattraper à sa chaise de bureau qui tomba avec elle. 

         Ewen, qui était dans sa chambre, juste à côté de celle de Maggie, fût alerté par tout ce vacarme et se précipita dans la chambre de son amie. Il la trouva sur le sol, essayant de se relever, sa chaise de bureau à moitié sur elle. Il s'agenouilla auprès de la jeune femme, poussa la chaise, et lui prit le bras pour la relever tout doucement.

« —Qu'est-ce qui se passe ? s'inquiéta-t-il. »

       Maggie, qui était à genoux, voulut lui répondre, mais tout ce qu'elle réussit à faire fut de vomir sur son collègue.

« —Putain Maggie ! Ça va ? »

         Cette fois, elle n'essaya même pas de répondre. Ewen l'emmena le plus doucement possible dans leur salle de bain commune et l'assit près des toilettes pendant qu'il allait se changer après s'être nettoyé rapidement.

         Maggie vomit encore trois fois dans les toilettes, puis elle reprit ses esprits petit à petit. Ewen, qui s'était assis à ses côtés le temps que son amie revienne à elle, tenta à nouveau, quand il vit que sa collègue avait repris quelques couleurs, de lui poser la question qu'il avait déjà essayé de lui poser avant qu'elle ne lui vomisse dessus :

« —Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

—Je... J'ai bu le verre de jus de fruit que j'avais demandé à Rebecca de m'apporter, c'était du jus d'orange qui paraissait tout à fait normal et... Et presque aussitôt après j'ai été prise de nausée.

—Il était peut-être périmé ?

—Je ne pense pas que Rebecca m'aurait donné du jus d'orange périmé.

—Alors tu penses qu'on l'a empoisonné ?

—Empoisonné je ne sais pas, mais on y a sûrement rajouté quelque chose.

—Tu veux que j'aille chercher Rebecca pour lui demander ?

—Je veux bien si ça ne te dérange pas. Je préfère rester assise encore quelques minutes.

—Pas de soucis. »

        Ewen allait sortir de la salle de bain lorsque Maggie le rappela :

« —Au fait Ewen, désolée de t'avoir vomi dessus.

—Ça peut arriver à tout le monde, t'en fais pas. »                

        Ils se sourirent puis il sortit chercher Rebecca. Il revînt quelques minutes plus tard accompagné de l'employée. Elle se jeta sur Maggie lorsqu'elle entra dans la pièce.

« —Oh Maggie, je suis désolée de ce qu'il vous arrive ! Mais je vous jure que je n'ai rien mis de plus dans votre verre que du jus d'orange frais. »

         Rebecca se mit à pleurer.

« —Ce n'est rien, la rassura Maggie. Il faut juste que vous me disiez ce qu'il s'est passé entre le moment où vous avez mis le jus d'orange dans le verre et celui où vous me l'avez apporté.

—Quand vous êtes venue me demander un verre de jus de fruit, je l'ai servi tout de suite après que vous soyez partie pour ne pas vous oublier. Je l'ai posé sur le plan de travail derrière moi et je ne l'ai repris qu'au moment de vous l'apporter.

—Qui est entré dans la cuisine pendant que vous aviez le dos tourné ?

—Il y a eu plusieurs allers-retours. Je crois que...

—Non, l'interrompit Maggie. En fait, ne vous embêtez pas à chercher qui est venu dans la cuisine. Ça ne me servirait à rien.

—Je vais me faire licencier...

—Mais non, je suis sûre que ce n'est pas vous qui avez mis un produit quelconque dans mon verre, donc vous n'avez rien à craindre. Je pense savoir qui a fait ça. Vous pouvez retourner cuisiner.

—D'accord, merci beaucoup Maggie, et je suis encore désolée de ce qui vous est arrivé. »

        Maggie lui lança un sourire amical et Rebecca sortit.

        La petite détective se leva, aidée d'Ewen puis se brossa les dents. Ensuite, elle se changea rapidement et se remaquilla sommairement avant d'aller s'asseoir derrière son bureau, sur la chaise qu'Ewen venait de ramasser.

« —Tu veux que je reste encore un peu ici au cas-où tu serais à nouveau prise de nausées ? lui demanda-t-il.

—Non, ça va aller, tu peux retourner vaquer à tes occupations. Merci beaucoup. »

        Au moment où Ewen allait attraper la poignée de la porte, on frappa. Il jeta un regard à Maggie qui lui fit signe d'ouvrir et il s'exécuta donc. Patron entra, cette fois accompagné, non pas de Marina, mais d'un homme.

        L'homme était assez grand, les cheveux blonds, courts et bouclés, les yeux verts. Il n'était visiblement pas très costaud. Il portait un sweat bleu, un jean et des tennis.

« —Ewen, qu'est-ce que tu fais là ? lui demanda Patron assez sévèrement.

—J'ai entendu du bruit alors je suis venu voir ce qu'il se passait.

—Et il se passait quoi ?

—Maggie a eu un malaise et m'a vomi dessus. »

         Patron leva de grands yeux ronds vers la jeune femme qui était toujours assise sur sa chaise de bureau.

« —C'est vrai que tu es très pâle Maggie, remarqua ce dernier. Comment te sens-tu ?

—Mieux maintenant.

—Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

—J'ai été malade après avoir bu un jus d'orange.

—Qui te l'a apporté ?

—Rebecca. Mais elle n'y est pour rien.

—Je pense que le meurtrier a deviné que tu l'as démasqué. Maggie, n'avale plus rien sans ma permission. Sauf de l'eau du robinet que tj te serviras toi-même si tu as soif. Rien d'autre.

—D'accord.

—As-tu besoin d'un médecin ?

—Non, ça va mieux.

—Où est ton verre ?

—Sur mon bureau.

—Ne le touche pas. Laisse-le où il est, je l'enverrai se faire analyser plus tard. »

      Il se tût avant de présenter l'homme avec qui il était venu et qui attendait patiemment à côté de la porte. À son tour, l'homme raconta son histoire à Maggie, tout comme il l'avait fait la veille avec Béthanie. Cette fois c'était clair, il dénonçait bien la bonne personne et il devait sans doute le savoir.

        Ensuite, Patron sortit pour raccompagner l'homme qui venait de s'entretenir avec Maggie.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro