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Chapitre 11 : Rencontre avec la locataire

        La petite équipe retourna à l'endroit où ils avaient vu Alice quelques instants auparavant, dans l'espoir qu'elle y serait encore. Malheureusement pour eux, elle avait déjà disparu. La porte de la pièce étant à présent fermée, ils l'ouvrirent en espérant qu'elle serait à l'intérieur. 

          La pièce qui s'offrait à eux était un salon très moderne. Il était nettement moins grand que celui qu'ils venaient de quitter, mais il restait tout de même de taille correcte. Sur le mur de droite, il y était accroché un écran plat géant. De chaque côté du téléviseur il y avait plusieurs étagères remplies de DVD et de jeux vidéo.

            Sous la télé, il y avait un rangement vertical qui contenait le lecteur de DVD ainsi que plusieurs consoles de marques et de générations différentes. Au centre de la pièce il y avait un canapé en cuir noir qui paraissait énorme avec, juste devant, une magnifique petite table en verre où étaient posées deux télécommandes ainsi qu'un magazine people. Sur le mur face à la porte, il n'y avait que deux grandes fenêtres donnant sûrement sur l'entrée du parc, mais des rideaux opaques ne laissaient filtrer aucune lumière venant de l'extérieur.

            La pièce était très faiblement éclairée par de petites lampes incrustées dans le plafond, et certainement réglées sur la luminosité la plus faible. Tout le long du mur de gauche il y avait un grand meuble, guère très haut, mais qui contenait nombre d'autres DVD et jeux en tous genres. Sur ce même meuble, il y avait un grand cadre contenant une photo de famille, positionné entre deux petites lampes.

          Maggie ignora Alice qui était assise sur le canapé en train de regarder une émission de téléréalité très en vogue, et elle se dirigea vers la photo. Le moment où elle fut prise remontait, à en croire par les personnes qui posaient dessus, à plusieurs années. Toutes les personnes présentes aujourd'hui figuraient sur la photo, excepté Émilien, Sara et Rebecca qui ne faisaient pas partie de la famille. Tout le monde paraissait très jeune et on pouvait voir à travers leurs sourires que le bonheur planait sur cette famille. Victorine était aussi sur la photo. Elle était magnifique aux côtés de son mari, une main fièrement posée sur l'épaule de sa fille. 

        Un détail attira toutefois l'attention de la jeune femme. Elle se pencha un peu plus sur la photo pour être sûre de bien la voir. A côté de Christophe se tenait sa femme. Il ne pouvait pas en être autrement vu la façon dont il l'enlaçait de son bras gauche. Et pourtant, Maggie eut beaucoup de mal à reconnaître Judith. Elle était même sûre qu'il ne s'agissait pas d'elle.

            Judith, elle l'avait vue ce matin, ressemblait beaucoup à Victorine. En revanche, la femme qu'elle voyait sur la photo n'avait rien à voir avec elle. Bien qu'elle fût également très jolie, elle avait les cheveux noirs, la peau beaucoup plus foncée, les yeux bruns, une bouche plus pulpeuse, et une poitrine légèrement plus gonflée que Victorine et Judith. Il devait donc s'agir de l'ex-femme de Christophe. Maggie ne trouva pas correct le fait que la famille garde cette photo qui affiche une autre femme au bras de Christophe plutôt que la sienne.

« —Maggie ? »

         La jeune femme sursauta. C'est Ewen qui venait de l'interpeller.

« —Oui ? demanda cette dernière soudainement ramenée dans le moment présent.

—Alice vient de nous apprendre que Masha doit être là depuis environ une heure et elle est d'accord pour nous guider dans le parc.

—Ah super.

—Tu faisais quoi ?

—Je jetais un coup d'œil sur la photo sur le meuble (Maggie l'indiqua du doigt), et je me suis perdue dans mes pensées.

—Content de te retrouver parmi nous, tu viens ?

—Oui, oui, je vous suis. »

       Alice passa devant le petit groupe qui la suivit. Maggie, qui était la dernière à sortir de la pièce, referma soigneusement la porte tout en jetant un dernier coup d'œil à la photographie.

         La jeune guide les fit passer par la porte d'entrée pour ensuite contourner le manoir par la droite. Elle se dirigea vers ce qui ressemblait à un petit bois. Quelques minutes plus tard, le groupe arriva à l'entrée de ce bois, mais à leur grande surprise, au bout d'un petit sentier entre quelques arbres, se trouvait un grand espace d'environ 1000m² où trônaient deux petites chaumières magnifiquement bien entretenues, mais plongées dans l'obscurité par les arbres qui empêchaient le soleil couchant de passer. La chaumière de droite avait toutes ses fenêtres d'ouvertes, tandis que celle de gauche avait ses volets fermés.

« —Vous saurez revenir ? leur demanda Alice moqueuse.

—Oui, lui répondit Béthanie le plus sérieusement du monde, merci beaucoup. »

       Alice pouffa et repartit en direction du château. Béthanie alla frapper à la porte de la chaumière de droite, toujours suivie du petit groupe. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit et une petite femme ronde apparût. Elle avait une jupe crayon rose pâle et un chemisier blanc. Ses cheveux châtains étaient attachés en un chignon qui avait, à en croire toutes les mèches folles, passé une journée agitée. Elle portait une paire de lunettes très fine devant deux grands yeux d'un marron très clair. Son visage tout rond prenait un air apeuré.

« —Bonjour, commença la petite femme timidement.

—Bonjour, lui répondit Béthanie en lui serrant la main de manière dynamique. Nous sommes détectives privés et nous enquêtons sur le meurtre qui a eu lieu au château.

—Ah, euh, oui, entrez. »

        Elle s'écarta et fit un petit signe discret pour inviter les détectives à entrer dans sa maison. La porte d'entrée donnait directement dans une petite pièce à vivre décorée dans un style campagnard. 

        La pièce comportait sur sa gauche un petit canapé en tissu avec un motif floral et une télévision avec un écran plat posé sur une commode en bois. Entre le canapé et la commode, il y avait une table basse en bois elle aussi. En fait, tous les meubles étaient en bois.
    
          Derrière le canapé il y avait une table de salle à manger avec six chaises disposées tout autour. Derrière la table, sur le mur de droite, il y avait un demi-mur qui donnait sur une cuisine toute aussi rustique. Sur le mur de gauche, à côté de la commode et de la télé, il y avait un petit escalier en colimaçon. Sur le mur face à la porte, il y avait deux portes fenêtres donnant sur une petite terrasse. Enfin, sur le mur de la porte d'entrée, à sa gauche en entrant, il y avait une autre porte.

« —Hem, fit Masha pour s'éclaircir la gorge. Allez-y, asseyez-vous autour de la table, je vous en prie. »

         Les détectives la remercièrent et s'installèrent. Masha alla dans la cuisine et revint quelques minutes plus tard avec un plateau contenant une bouteille de jus d'orange, une autre de lait, un pot contenant du sucre, une carafe de café tout juste réchauffé, ainsi que 5 verres et 5 petites tasses.

« —Vous... Vous voulez quelque chose à boire ? proposa cette dernière avec un peu plus d'assurance. Je peux aussi faire du thé, ou j'ai de l'eau du robinet. Mais elle est très bonne. »

       Béthanie, Djamila et Ewen prirent un café, Maggie un verre d'eau du robinet, et Masha un café au lait. Une fois qu'Ewen eut mis ses trois sucres dans sa petite tasse sous le regard éberlué des quatre femmes, l'interrogatoire commença.

« —Vous vous appelez Masha c'est ça ? demanda Béthanie en douceur pour tenter de mettre à l'aise la petite femme ronde.

—Oui. Oui, c'est ça, je suis Masha Dibetar.

—Vous êtes une amie de Joane ?

—Oui. Nous étions ensemble en terminale. Nous nous sommes un peu perdues de vue pendant nos études, et nous nous sommes retrouvées avec le travail.

—Que faites-vous dans la vie ?

—Je suis secrétaire médicale dans un cabinet dentaire.

—Joane est votre collègue ?

—Elle est... »

        Masha chercha ses mots.

« —Elle est plutôt ma supérieure. Elle y est dentiste depuis cet été, quand elle a obtenu son diplôme.

—Vous vous entendez bien avec elle ?

—Oui, nous sommes assez proches. Quand elle est arrivée dans le cabinet elle ne connaissait personne, sauf moi, alors on s'est rapprochées rapidement.

—Elle vient souvent vous voir ici ?

—Oui, au moins deux fois par semaine. Elle était d'ailleurs très contente quand elle m'a proposé de venir vivre ici. Parce que je vivais encore chez mes parents et je voulais prendre mon indépendance, donc elle m'a parlé de ces deux petites chaumières et je n'ai pas hésité une seule seconde.

—Mmh. Était-elle avec vous hier soir ?

—Oui, elle est venue me rendre visite vers 20h.

—Pourquoi si tard ?

—On ne pouvait pas avant. Je suis rentrée pendant qu'ils dînaient. Alors j'ai mangé, puis elle est venue une fois que nous avions toutes les deux fini.

—Quand est-elle repartie ?

—C'est sa sœur qui est venue la chercher pour lui dire que... Enfin vous savez que...

—Que sa tante a été assassinée ?

—Oui... Oui, c'est ça... La pauvre... »

        Béthanie lui fit un sourire chargé de sympathie avant de poser une question qui parût trop brusquement dite pour Maggie et qui fit effectivement perdre à la petite femme toute son assurance :

« —Vous ne l'avez pas quittée d'une semelle ?

—Hein ? Euh... Non... Enfin je... Euh...

—Prenez votre temps pour répondre, réfléchissez bien.

—Il y a bien des fois où... Enfin quand je suis allée aux toilettes... Ou bien encore quand... Quand je suis allée dans la cuisine pour apporter telle ou telle chose... Enfin je ne me souviens pas de l'avoir laissée seule trop longtemps... Pourquoi ? Enfin... Vous la soupçonnez ?

—Nous soupçonnons tout le monde pour l'instant, il nous faut donc des éléments pouvant disculper — ou non — les personnes qui semblent impliquées.

—D'accord.

—Connaissiez-vous la victime ?

—Non, je... Enfin nous... Nous nous disions bonjour quand... Quand nous nous croisions. Mais c'est tout.

—Bon, ce sera tout pour ce soir. Nous reviendrons vers vous en cas de besoin. Merci beaucoup de nous avoir apporté votre aide.

—De rien. Si... Si vous voulez me voir je travaille de... Enfin je pars de chez moi à 7h30 et je reviens normalement vers 19h, mais ce soir c'était exceptionnel car j'étais convoquée par la police. Et je ne travaille pas le... le dimanche ni le samedi après-midi.

—C'est noté, merci. »

         Béthanie se leva, reposa sa tasse dans le plateau, puis fût imitée par ses collègues. Une fois que ce fût fait, les détectives sortirent de la chaumière puis du petit bois.

« —On prend la voiture pour nous déposer aux bureaux, commença Béthanie sans lâcher sa montre des yeux, puis chacun va préparer sa valise et on se donne rendez-vous à 19h devant les bureaux. Ça va vous va ?

—On doit prévoir des affaires pour combien de temps ? la questionna Maggie.

—Prends-en pour une semaine. Et s'il faut plus, on ira en rechercher. »

        Maggie acquiesça et la petite équipe de détectives se dirigea vers la voiture. Une fois arrivés devant, ils prirent place à l'intérieur et, Ewen au volant, ils se dirigèrent vers leurs bureaux de Jouville.

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