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Prologue : La dernière commande

Vous savez ce qu'on dit : "Le client est roi". Eh bien, laissez-moi vous dire que ce soir-là, le client était plutôt du genre "prince des ténèbres". Mais n'anticipons pas, chers lecteurs affamés d'histoire sanglante. Commençons par le commencement, ou devrais-je dire, par la fin - la fin de la civilisation humaine telle que nous la connaissions.

Je m'appelle Mike Donovan, et ce jour-là, j'étais juste un type lambda de 24 ans, jonglant entre des études de gestion que je détestais et un job de fast-food que je méprisais encore plus. Si seulement j'avais su que ce boulot allait littéralement me sauver la vie et faire de moi le futur Gordon Ramsay du sang synthétique.

Règle de survie en entreprise vampirique n°1 : Toujours garder un œil sur la sortie de secours... et un autre sur le cou du client.

C'était une soirée comme les autres au Burger Palace. L'odeur de friture flottait dans l'air, se mêlant délicatement aux effluves de désinfectant bon marché et de désespoir adolescent. J'étais en train d'essuyer pour la énième fois le comptoir, me demandant si je pouvais battre mon record personnel de huit cercles concentriques de ketchup séché, quand il est entré.

Grand, pâle, avec un regard qui vous transperçait comme une paille dans un milk-shake. Il s'est approché du comptoir d'une démarche qui aurait fait pâlir John Travolta dans "La Fièvre du samedi soir" - si John Travolta avait été un prédateur assoiffé de sang avec un sens du rythme douteux.

— Bonsoir et bienvenue au Burger Palace, que puis-je vous servir ? ai-je récité, avec tout l'enthousiasme d'une limace sous Prozac.

Le client m'a fixé un moment, ses yeux brillant d'un éclat rouge inquiétant. J'ai mis ça sur le compte des néons bon marché au-dessus de nos têtes. Grossière erreur, mais hey, on ne s'attend pas à l'apocalypse vampirique un mardi soir, n'est-ce pas ?

— Je voudrais un Double Cheese, a-t-il finalement articulé, très, très saignant.

J'ai haussé un sourcil. 

— Monsieur, nos burgers sont précuits. Le plus saignant que je puisse vous offrir, c'est 'rose', et encore, il faudrait que j'aille secouer un peu le grill.

Il s'est penché par-dessus le comptoir, son haleine glacée me frappant comme une gifle de pingouin. 

— Je suis sûr que vous pouvez faire une exception, a-t-il susurré, découvrant des canines qui auraient fait pâlir d'envie un sabretooth.

C'est à ce moment-là que j'aurais dû fuir. Mais non, fidèle à ma formation en service client, j'ai juste hoché la tête et lancé :

— Très bien, un Double Cheese vampirique, sortant !

Note de bas de page : Un "Double Cheese vampirique" n'est pas un véritable article du menu. Toute ressemblance avec un plat existant serait purement fortuite et potentiellement mortelle.

Pendant que je bataillais avec le grill pour produire quelque chose qui ressemblait plus à de la viande crue qu'à un frisbee carbonisé, mes yeux se sont posés sur l'écran de télévision dans le coin de la salle. Les informations montraient des scènes de chaos dans les hôpitaux de la ville. Des mots comme "épidémie", "morsures mystérieuses" et "pénurie de sang" défilaient en bas de l'écran.

— Eh bien, ai-je marmonné pour moi-même, on dirait que quelqu'un a pris 'sucer la vie de ses employés' un peu trop littéralement.

C'est à ce moment-là que Lily est entrée dans mon champ de vision, et mon cœur a fait un bond comme un steak sur un grill brûlant. Lily Chen, la nouvelle stagiaire en marketing, avec ses cheveux colorés et son sourire qui aurait pu vendre un igloo à un ours polaire.

— Hey, Mike, a-t-elle lancé, son badge 'En formation' brillant presque autant que ses yeux, tu as vu les news ? On dirait que le monde devient fou.

— Pas plus que d'habitude, ai-je répondu, essayant de paraître cool tout en jonglant avec un steak pratiquement cru. Juste une épidémie de plus. Tu sais ce qu'on dit : 'Un après-midi sans apocalypse est un après-midi perdu'.

Elle a ri, et mon cœur a fait un triple axel dans ma poitrine.

 — Tu es bête, a-t-elle dit en secouant la tête. Au fait, j'ai une idée pour notre prochaine campagne. Que dirais-tu de 'Burger Palace : Là où chaque bouchée est un festin royal' ?

J'étais sur le point de répondre quand le client vampire s'est raclé la gorge, un son qui ressemblait étrangement à un grognement affamé. Lily s'est tournée vers lui, son sourire commercial en place.

— Bonsoir, monsieur ! Bienvenue au Burger Palace, où chaque client est traité comme de la roy... je veux dire, comme un roi !

Le vampire a souri, révélant à nouveau ses canines impressionnantes. 

— Oh, mais je compte bien être traité comme un roi, a-t-il murmuré, ses yeux passant de Lily à moi avec un air affamé qui n'avait rien à voir avec nos burgers.

C'est à ce moment-là que les choses ont vraiment commencé à déraper. Le manager est sorti en trombe de son bureau, son visage habituellement rouge de colère maintenant blanc comme un linge.

— On ferme " a-t-il hurlé, jetant les clés dans ma direction avec la précision d'un joueur de baseball sous acide. Sauvez votre peau !

Le chaos qui a suivi aurait pu être chorégraphié par un réalisateur de film catastrophe particulièrement enthousiaste. Les clients se sont précipités vers la sortie, renversant tables et chaises. Le cuisinier a utilisé un plateau comme bouclier improvisé. Et moi ? J'étais là, figé derrière mon comptoir, tenant toujours mon burger saignant comme le dernier vestige de normalité dans un monde qui partait en vrille.

Le vampire, lui, n'avait pas bougé. Il regardait la scène avec un amusement à peine dissimulé, comme si tout cela n'était qu'un spectacle monté pour son divertissement personnel.

— Alors, a-t-il dit en se tournant vers moi, mon burger est-il prêt ?

J'ai regardé le steak dans ma main, puis le vampire, puis Lily qui était restée figée près de moi. Et c'est là que j'ai pris la décision la plus stupide et la plus courageuse de ma vie.

— Votre commande est annulée, ai-je déclaré en lançant le steak à la figure du vampire.  Le Burger Palace est officiellement fermé pour cause d'apocalypse !

Le steak a atterri sur le visage du vampire avec un "splat" satisfaisant, le sang cru dégoulinant sur son costume impeccable. Pendant un instant, le temps s'est arrêté. Puis le vampire a lentement essuyé son visage, son expression passant de la surprise à une rage meurtrière.

—  Vous venez de faire une grave erreur, petit humain, a-t-il grondé.

—  Pas la première, et certainement pas la dernière, ai-je répliqué, attrapant la main de Lily. 

—  Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai une apocalypse à fuir.

Et sur ces mots, nous avons couru comme si nos vies en dépendaient - ce qui était probablement le cas.

Le trajet jusqu'à mon appartement ressemblait à une partie de Grand Theft Auto dirigée par un réalisateur de films d'horreur. Les rues étaient un chaos total : voitures abandonnées, vitres brisées, gens courant dans tous les sens. J'ai vu un homme en costume cravate grimper à un lampadaire, poursuivi par ce qui ressemblait à une grand-mère particulièrement agile et aux dents anormalement longues.

— Mike, haleta Lily alors que nous sprintions à travers le chaos, je crois que ta blague sur l'apocalypse n'était pas si loin de la vérité !

— Quelle blague ? ai-je répondu, esquivant un groupe de vampires néophytes qui se disputaient un hot-dog comme s'il s'agissait du dernier humain sur Terre. Je suis toujours mortellement sérieux quand il s'agit de fin du monde. C'est mon côté optimiste.

Nous avons finalement atteint mon immeuble, montant les escaliers quatre à quatre. Une fois dans mon appartement, nous avons commencé à barricader les entrées avec tout ce qui nous tombait sous la main. Mon canapé, ma table basse, ma collection de figurines "Les Dents de la mer" - tout y est passé.

— Tu sais, ai-je dit en calant mon frigo devant la porte d'entrée, quand je t'ai invitée à passer chez moi, ce n'est pas exactement comme ça que j'imaginais la soirée.

Lily m'a lancé un regard qui oscillait entre l'exaspération et l'amusement. 

— Vraiment, Mike ? Des blagues de drague pendant l'apocalypse ?

— Que veux-tu, ai-je répondu en haussant les épaules, je suis un romantique dans l'âme. Rien de tel qu'une invasion de vampires pour briser la glace.

Elle a secoué la tête, mais j'ai pu voir l'ombre d'un sourire sur ses lèvres. C'est à ce moment-là que nous avons entendu un bruit sourd venant de l'extérieur. Nous nous sommes précipités à la fenêtre, et ce que nous avons vu nous a glacé le sang.

La ville s'enfonçait dans les ténèbres. Les lumières s'éteignaient une à une, remplacées par des lueurs rougeâtres et des cris lointains. C'était comme si la nuit elle-même prenait vie, avalant tout sur son passage.

— Mike, murmura Lily, sa voix tremblante, qu'est-ce qu'on va faire ?

J'ai regardé la ville plonger dans le chaos, puis Lily, puis à nouveau la ville. Et c'est là que j'ai eu l'idée la plus folle de ma vie.

— On va ouvrir un fast-food, ai-je déclaré avec une conviction que je ne me connaissais pas.

Lily m'a regardé comme si j'avais perdu la tête. 

— Un fast-food ? Maintenant ?

— Pas maintenant, ai-je précisé, un plan fou se formant dans mon esprit. Mais bientôt. Un fast-food pour vampires. Pense-y : ils vont avoir besoin de se nourrir, non ? Autant que ce soit de manière organisée plutôt que... eh bien, comme ça. J'ai fait un geste vers la fenêtre où un vampire poursuivait un livreur de pizza en scooter.

— Tu es complètement fou, a dit Lily, mais ses yeux brillaient d'une lueur que je n'avais jamais vue auparavant.

— Probablement, ai-je admis. Mais hey, la folie, c'est juste un autre mot pour dire 'opportunité commerciale' en temps de crise, non ?

Et c'est ainsi, chers lecteurs, que l'idée de "Bloody Delicious" est née. Au milieu du chaos, de la peur et des vampires affamés, j'ai eu la vision d'un avenir où humains et vampires pourraient coexister... du moins le temps d'un repas.

Bien sûr, à ce moment-là, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait. Les défis, les dangers, les situations absurdes qui allaient devenir mon quotidien. Mais une chose était sûre : la vie telle que je la connaissais était terminée. Et quelque chose me disait que la nouvelle vie qui m'attendait allait être... à croquer.

Règle de survie en entreprise vampirique n°2 : Quand la vie vous donne des citrons, faites-en de la limonade. Quand la vie vous donne des vampires, faites-en des clients.



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