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Chapitre XVI : Un épaule pour pleurer

Hermione se réveilla avec une terrible migraine. Elle se trouvait dans sa chambre du 12, Square Grimmaurd, dans son petit lit. Ginny était au près d'elle, ainsi que ses deux meilleurs amis et que Fred, qui faisait les cent pas dans la petite pièce.

- Hermione ! Comment te sens-tu ? S'exclama son amie quand elle remarqua qu'elle s'était réveillée.

Fred poussa sa sœur et s'installa à sa place.

- Tu n'as rien ? S'inquiéta-t-il.

- Eh ! Fred ! Pousse-toi de là ! s'énerva Ginny, c'est ma meilleure amie et elle a besoin de moi !

Fred leva les yeux au ciel et s'écarta. Hermione ne se souvenait pas ce qui venait de se passer. Elle ne se rappelait pas pourquoi elle était ici et encore moins comment elle y était arrivée ; son dernier souvenir était sa rencontre avec les jumeaux dans cette librairie, mais après ça... trou noir.

- Que m'est-il arrivé ? demanda-t-elle en se mettant assise.

- Fais doucement Hermione, tu dois rester allongée.

- Je n'ai pas besoin de tes conseils Ronald mais merci de t'inquiéter.

Un silence gêné s'installa dans la chambre, et Hermione comprit qu'elle n'aurait pas la réponse qu'elle souhaitait.

- Alors ? Quelqu'un va me dire ce qui m'est arrivé ?

Ils se regardèrent tous dans le blanc des yeux, et baissèrent la tête, tous en même temps.

- C'est que... Tu ne te souviens vraiment de rien ?

Hermione fit non de la tête et essaya de se souvenir ; elle se voyait sortir de la librairie, avec les bras chargés, descendre une grand allée enneigée quand on l'interpella... Elle eut un frisson en retrouvant la mémoire. Ces hommes ! Dont un qui avait essayé d'abuser de moi, se rappella-t-elle.

- Je... Je, tu, je veux dire, je...

Elle ne trouvait plus ses mots, elle avait envie de devenir une petite souris ou de disparaitre sous terre. Elle n'en revenait pas. Comment ça avait pu lui arriver ? Sa respiration s'accéléra, elle commença à voir trouble.

- Vous pouvez me laisser seule s'il-vous-plait, j'ai besoin de repos.

- Hermione, tu as besoin de compagnie...

- Non, Harry. J'ai besoin d'être seule.

- Comme tu voudras, répondit Ginny avant de se lever et de sortir en compagnie des garçons.

Hermione resta enfermée dans sa chambre toute la soirée, refusant même le délicieux repas que Molly avait préparé, et toute la matinée du lendemain. Comme elle ne se décidait toujours pas à sortir de la chambre même pour manger ce midi-là, Fred décida d'aller la voir après le repas, qu'elle soit d'accord, ou non.

Il transplana donc après avoir quitté la table pour parler à Hermione, pour la convaincre de passer le réveillon avec eux, mais surtout pour voir comment elle allait, il s'inquiétait énormément pour elle. Il n'oublia pas de lui apporter quelque chose à manger, elle avait déjà sauté deux repas, s'il avait été elle, il mourait de faim.

Quand il arriva dans sa chambre, Hermione était face au mur. Elle ne l'avait pas entendu arriver, mais elle ne dormait pas, elle pleurait ; il le remarqua car ses épaules se soulevaient, comme si elle tremblait.

- Hermione, tout va bien ?

- J'ai dit que je ne voulais voir personne.

- Je ne suis pas "personne", et puis tu as besoin de compagnie.

- Tu ne sais absolument pas de quoi j'ai besoin.

Elle renifla et sécha ses larmes. Fred vint s'asseoir au bord de son lit, comme si elle n'avait rien dit, et lui tendit le sandwich qu'il lui avait préparé.

- Tiens, mange un peu, tu vas mourir de faim sinon. Bon c'est pas la grande cuisine de ma mère mais c'est mieux que rien, dit-il en plaisantant.

La préfète se redressa et accepta, bien qu'à contre cœur, le sandwich. Elle le remercia timidement et le mangea presque en une seule bouchée ; elle avait si faim qu'elle pourrait manger n'importe quoi, en plus ce devait être le meilleur sandwich qu'elle n'ait jamais mangé de sa vie.

- Tu vois, je t'avais dit que ça te ferait du bien de manger.

- C'est vrai, répondit-elle en lui faisant un petit sourire réservé. C'est gentil d'être passé, tu peux partir maintenant.

- Non, Hermione, tu as besoin de parler de ce qu'il t'est arrivé, c'est pas le genre de chose qu'il faut garder pour soi...

- Et qu'est-ce que t'en sais, toi d'abord ? Ca t'est déjà arrivé ? De te faire agresser dans la rue, alors que tu n'avais rien demandé ? Qu'on essaye d'abuser de toi simplement parce qu'un mec bourré le désire ? Non, je crois pas ! Alors tes conseils de nul, tu les gardes pour toi, d'accord ? et elle fondit en larmes.

Fred se rapprocha d'elle et la serra dans ses bras et lui caressa les cheveux :

- Là, là, je suis là, je le serai toujours, ne t'en fais pas. C'est bien, il faut que ça sorte...

Hermione ne l'avait jamais vu si attentionné et prévenant. Elle passa ses bras à son tour autour de lui et Fred resserra son étreinte.

- Je... Je... Je ne vous ai... même... même pas remerciés de... de m'avoir sauvée. Et ses sanglots redoublèrent.

- Tu n'as pas besoin de nous remercier...

- Mais si tu n'avais pas été là, et George au... aussi, je... je ne sais pas... pas ce qui aurait pu se pa... passer.

- Ne t'en fais, répéta-t-il, je serai toujours là pour toi, je te l'ai déjà dit.

Et ils restèrent comme ça, l'un dans les bras de l'autre jusqu'au moment où Hermione cessa de pleurer.

- Je ne sais pas comment je vais faire pour pouvoir oublier, je, je ne vais pas y arriver...

- Tu n'y arriveras peut-être pas seule mais je suis sûr que tu y arriveras si on t'aide. Et puis, Hermione, tu es la sorcière la plus forte et la plus courageuse que je connaisse. Tu y arriveras, j'en suis persuadé.

- Merci...

Ils s'enlacèrent une nouvelle fois, Fred passa encore une fois sa main dans les cheveux ondulés de la lionne et se leva.

- Bon je te laisse te reposer encore un peu, pour ce soir, tu viendras n'est-ce pas ? Elle hocha la tête. Super... Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit appelle moi.

Il se retourna et ouvrit la porte.

- Fred ?

- Mhm ?

- Tu peux rester encore un peu ? Demanda-t-elle timidement.

- Evidemment.

Il revint sur ses pas, s'assit dans le lit d'Hermione, qui lui avait laissé de la place, et passa son bras derrière l'épaule de la jeune fille, qui s'endormit immédiatement. Il la regarda dormir, mais elle n'était pas plongée dans son sommeil paisible habituel, il le savait. Et en la regardant il se fit la promesse intérieure de retrouver les sales types qui avaient posé la main sur elle et qui s'étaient enfuis comme des lâches.

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