Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre XIII : Rendez-vous et pari

Dissimulés derrière une vielle commode du dernier étage, Ginny et Georges Weasley espionnaient leur frère et leur amie, assez à l'écart de la scène, ils n'entendaient pas très bien ce qu'ils se disaient.

- Pourquoi tu ne m'as pas parlé, ni même dis bonjour dans le train, et puis sur le chemin ? Tu regrettes c'est ça ? Tu regrettes ce qui s'est passé au bal hier ? Demanda Hermione d'un ton déçu.

- Non pas du tout !

- Parle moins fort veux tu ? Tu veux que tout le monde nous entende ?

- Désolé, mais ce n'es pas pour ça...

- Alors quoi ? Le coupa Hermione.

- C'est juste que Ron et Harry étaient là, et George aussi, je savais pas si tu voulais qu'ils l'apprennent.

- Moi je ne veux pas, ou toi tu ne veux pas, répondit-elle en accentuant le "toi".

Fred se sentit rougir, évidemment que c'était ça, mais il ne l'avouera pas, pas devant elle. Ce n'était pas qu'il avait honte ou qu'il avait peur des réactions. Mais c'était Fred Weasley, le tombeur de Poudlard, si quelqu'un apprenait son aventure avec Hermione il mettrait sa réputation en péril. Mais la vérité c'était qu'il ne voulait pas avouer avoir des sentiments pour la Miss-je-sais-tout. D'ailleurs, Fred ne comprenait pas pourquoi la jeune fille voulait tant qu'il s'intéresse à elle. C'était pas comme si elle ressentait quelque chose pour lui... si ? Fred n'arrêtait pas de se torturer l'esprit laissant place à un malaise qu'Hermione ne supporta pas.

- Bon, tu sais quoi, Fred ? Je m'en vais.

Elle passa devant lui et s'approcha de l'escalier mais le Gryffondor l'attrapa par le bras avant qu'elle ne descende.

- Où tu vas ?

- Dans ma chambre, me coucher gros bêta. Il est tard, qu'elle idée de me donner rendez-vous à cette heure-ci ?

- Te donner rendez-vous ? Mais c'est toi qui m'a demandé de venir, tu m'as écrit une lettre, regarde.

Il lui tendit la lettre et Hermione fit de même. Les deux conspirateurs toujours dans leur cachette, se regardèrent d'un regard inquiet.

- Mais qui a écrit ces lettres ?

- Je crois que j'ai ma petite idée mais ce n'est pas le moment pour ça, bonne nuit Fred.

- Tu vas te coucher sans un baiser ?

- Un baiser ? Pour après me faire ignorer, non merci.

Fred n'insista pas ; il avait compris le message et la laissa descendre.

Hermione dévala les marches, toujours en silence, elle entra dans sa chambre et faillit claquer la porte mais la retint au dernier moment. Elle était en colère. Mais pas en colère contre Fred Weasley, non, en colère contre elle-même, même si la raison lui échappait à cette heure tardive de la nuit. Elle se glissa dans son lit, après s'être cognée le pied contre celui-ci.

- Je sais que t'y es pour quelque chose, Ginny Weasley, et je me vengerai, chuchota-t-elle à l'attention de la rouquine même si elle ne l'entendait certainement car elle semblait dormir profondément.

Une demi-heure plus tard, la jeune Gryffondor ne dormait toujours pas, elle pensait, réfléchissait à tout sauf ce qui avait un quelconque rapport avec Fred. A peine repensa-t-elle au garçon qui lui faisait perdre la tête que la porte de la chambre s'ouvrit. Hermione reconnut la petite silhouette de Ginny. Que faisait-elle hors de son lit, se demanda la brune. Soudain elle comprit et alluma la lumière.

- Où étais-tu ? S'empressa-t-elle de demander.

- Oh, eh bien, euh, aux toilettes, répondit son amie, peu sûre d'elle.

- Mais oui bien sûr ! Ginny ne me prends pas pour une idiote. Je sais que tu nous espionnais.

- Toi et Fred ? Mais pas du tout !

- Et comment sais-tu que je me trouvais avec lui ?

- Avec qui d'autre sinon ?

- Ginny... Je sais que c'est toi qui a écrit ces lettres, lui dit-elle en lui montrant la fameuse lettre.

- Oui bon d'accord, c'est vrai je vous espionnais, mais pour ma défense je n'ai écrit qu'une de ces lettres.

- Et qui a écrit la deuxième ?

- George.

- Lui aussi était là ?

Ginny hocha la tête. Alors lui aussi était dans le coup, j'aurais du m'en douter, pensa la préfète.

- C'est bon ? L'interrogatoire est fini ? Je peux aller me coucher ?

- Oui, oui, mais tu ne perds rien pour attendre !

Ginny rigola et alla se coucher, elle ronflait déjà deux minutes plus tard. Hermione, elle, n'avait toujours pas fermé les yeux.

Pendant ce temps, au dernier étage :

- Alors c'était vous deux les auteurs de ces lettres, hurla muettement Fred à son frère après que Ginny ait rejoint sa chambre et qu'ils se retrouvèrent seuls. Ginny se mêle toujours des affaires qui ne la regardent pas, donc ça ne m'étonne pas tellement d'elle, surtout que les filles se racontent tout, quelle bêtise d'ailleurs, mais toi ! Je te croyais être quelqu'un de confiance mais tu t'es rallié à elle, je suis sûr que tu n'as pas résisté à son regard de chien battu qu'elle nous fait toujours dès qu'elle veut quelque chose.

- Bon c'est vrai, j'ai craqué, je n'ai pas été assez fort, mais pour ma défense ; tu sais à quel point elle te fait pitié quand elle fait ça !

- Bon. C'est bon pour cette fois, mais ne me refais plus jamais le coup. Je ne veux pas que tu interviennes dans mon histoire avec Hermione, c'est compris ?

- Alors t'es vraiment accro toi, conclut George.

- Quoi !? Mais pas du tout ! qu'est-ce qui te faire dire ça ?

- Si tu n'étais pas "in love", tu n'en ferais pas toute une histoire.

Fred réfléchit à ce que son frère venait de lui dire quand ils retournèrent dans leur chambre. Fred s'allongea dans son lit et grogna.

- Bah qu'est-ce qui ne va pas, Freddie ? Ca t'énerve que j'ai raison ? Que j'ai découvert que tu avais des sentiments pour Granger ? Insinua George, un sourire taquin sur les lèvres malgré l'obscurité de la pièce.

- Pas du tout, t'es à côté de la plaque Georgie.

- Si tu le dis...

- Oui je te le dis. De toute façon c'est quoi l'amour ? Ce que t'appelle "amour" c'est une simple attirance physique insignifiante, elle s'évapora dès que je le voudrais.

- Ok, on parie ?

- Parier ? Sur quoi ?

- Alors t'es partant ?

- Je suis toujours partant pour un pari.

- Très bien, alors c'est simple, je te parie cent Gallions, eh oui mon vieux, cent beaux Gallions, que jamais au grand jamais tu n'arriveras à te détacher d'Hermione Granger si tu commences à sortir avec elle.

- N'importe quoi...

- Tu ne t'en sens pas capable ?

Fred réfléchit à la question une deuxième fois, était-il sûr de ne rien ressentir pour la Gryffondor ? Et puis crotte de gnome, jura-t-il intérieurement, pour cent Gallions, il réussirait à mettre ses sentiments de côté. Enfin, il l'espérait, c'est donc pour ça qu'il répondit :

- Evidemment que je m'en sens capable.

- Alors tu marches ? Même si je tiens à préciser que tu as mis un certain temps à répondre à la question...

- Je marche.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro