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Chapitre XII : Angoisses et confusion

Fred s'est réveillé le sourire aux lèvres ce matin là. La soirée de la veille, passée avec Hermione, avait été fantastique. Mais tout ça avait peut-être été une erreur ; et si elle regrettait ce qui s'était passé ; leur danse, leur baiser... Fred ne le pensait pas vraiment mais il ne pouvait s'enlever cette idée de la tête. Il se retourna dans son lit, il ne supportait pas cette idée. Et puis même si elle ne regrettait rien, qu'est-ce qui se passerait à présent ? Que ferait-il s'il la croisait ? Devrait-il l'embrasser ou simplement lui sourire ?

Je me pose trop de questions, pensa-t-il, je verrai sur le moment, pas la peine de me torturer l'esprit. Il tourna la tête et regarda sa montre, qui était posée sur sa table de chevet. Déjà dix heures ! Le train partait dans une heure ! Fred se leva en sursaut et réveilla son frère en lui balançant son oreiller.

- On est à la bourre, Forge !

- Mhmm. Voila ce que George donna pour toute réponse à son frère.

En route pour la gare, les deux rouquins traversaient le petit village sorcier. Fred n'arrêtait pas de se ronger les ongles, ce qui attira l'attention de son frère.

- Que t'arrive-t-il, Gred ? C'est parce que tu vas passer la semaine avec ton Hermione que tu angoisses autant ?

- Mais... mais, pas du tout, voyons !

- Ne me prends pas pour un trôle Fred, je te connais mieux que quiconque sur cette terre.

Fred regarda son frère, c'est vrai qu'il ne pouvait rien lui cacher, alors autant tout lui dire.

- Bon, d'accord. On s'est embrassés pendant le bal et je ne sais pas comment réagir quand je vais la voir tout à l'heure.

- Ce n'est que ça ? Vraiment ne te fais pas un sang d'encre pour ça !

- Je sais, George, mais tu sais très bien que je ne suis pas doué dans ce genre de situation...

- Je le sais ça, et c'est bien pour ça que je suis là ! Allez viens maintenant, marche plus vite sinon on va rater le train.

Ils accélérèrent le pas et arrivèrent essoufflés à la gare. Ils montèrent dans le train sans tarder et cherchèrent deux places dans un compartiment. Fred suivait son frère sans regarder où il allait. Il rentra dans son jumeau à plusieurs reprises, George s'arrêta encore une fois.

- Y'a une place pour nous ?

Fred n'entendit pas la réponse mais comme son frère entra, il en déduit que c'était "oui". Mais Fred découvrit les occupants du compartiment trop tard. Il essaya d'attirer l'attention de son jumeau en lui tirant légèrement le bras, ce qui n'échappa pas à Hermione, mais George ne remarqua pas et s'installa en face de la préfète. Fred ne pouvait plus reculer. Il sourit légèrement au trio et s'assit donc à côté de son frère.

Fred ne cessa de regarder ses chaussures durant une heure, sans dire un mot. Harry, Ron et George parlaient d'il ne savait trop quoi ; il ne les écoutait pas et de toute façon ça ne l'intéressait pas. Hermione, elle, lisait son effroyable roman à l'eau de rose. Fred leva les yeux au ciel à cette pensée. Mais il sentait qu'elle n'était pas très concentrée sur sa lecture ; elle n'arrêtait pas de lui lancer des regards furtifs. Il le savait très bien. Au bout d'un moment, il l'entendit se décaler. Elle lui donna alors un petit coup de pied dans le tibia. Il leva les yeux vers elle, croisa les siens noisettes mais les baissa rapidement après avoir croisé son regard interrogateur. Qu'il était stupide, pensa-t-il. Hermione se leva quelques instant plus tard et quitta le compartiment en claquant la porte.

- Bah Hermione, où tu vas ? Demanda Ron.

Ron n'eut aucune réponse et les quatre Gryffondor se regardèrent sans comprendre.

- Qu'est-ce qu'elle a, Hermione ? S'inquiéta Harry.

- On n'en sait rien nous ! C'est pas toi son meilleur ami ? Répondit George.

Fred n'avait toujours rien dit. Le reste du trajet, ils ne reparlèrent pas d'Hermione. Quand le train entra en gare Fred sortit du wagon avant les autres et retrouva ses parents qui les attendaient sur le quai. Ils ne trainèrent pas, dès que les filles arrièrent ils partirent pour le Square Grimmaurd.

Fred remarqua qu'Hermione s'approchait un peu trop près de lui alors qu'ils marchaient dans une petite rue.

- Hermione en approche frangin ! Tu peux m'aider ? Je te revaudrais ça, chuchota-il à son jumeau.

- Ca marche, mais t'as intérêt à tenir ta promesse, répondit-il sur le même ton. Oh euh, Papa ? On aurait quelque chose à te demander avec Fred.

Fred remercia son frère et le rejoignit pour parler d'il ne savait quoi. Après plusieurs feintes pour éviter Hermione, ils arrivèrent enfin dans la vieille maison. Les jumeaux trainèrent un peu dans le grand salon ; ils réfléchissaient à de nouvelles idées pour leur business, puis allèrent se mettre à table quand leur mère les appela. Ils s'installèrent côte à côte et attendirent les autres.

Evidemment, quand Hermione entra dans la salle à manger la seule place restante était celle en face de Fred. Il ressentit un malaise constant durant tout le repas ; il était sûr que son frère avait parlé de sa confidence à sa mère, et qu'elle s'était occupée à son tour de mettre au courant toute la demeure, même le tableau de la mère de Sirius devait être au courant, pensa-t-il. Quoiqu'il en soit, il ne fit pas attention à Hermione de tout le repas, et parlait avec son frère et Harry.

Il remonta en hâte dans sa chambre après le repas. Son frère ne s'y trouvait pas ; étrange, il avait quitté la table plus tôt avec Ginny. Peu importe, pensa Fred. Il s'assit dans son lit, se passa la main dans les cheveux ; comme il en avait l'habitude, et remarqua qu'une lettre se trouvait à côté de lui, proprement pliée, d'une écriture propre et soignée, il était écrit "Fred". Il ouvrit alors la feuille et y lu le contenu :

Retrouve moi sur le balcon du dernier étage, à minuit tapante. Ne me fais pas faux bond, je t'en prie. Je voudrais te parler.

Quand minuit sonna, Fred ne sortit pas de son lit, il n'avait toujours pas décidé si c'était une bonne idée qu'il y aille. Que voulait-elle lui dire ? Il ne voulait pas affronter cette situation... et pourtant... et pourtant il avait une envie folle de savoir mais surtout de la voir et de l'embrasser. Il était sûr à présent ; il fallait qu'il aille lui parler.

Il sortit sur la pointe des pieds et grimpa les quelques marches qui le séparaient du dernier étage et de sa chambre. Les marches grinçaient ; la discrétion n'était vraisemblablement pas son point fort. Quand il arriva sur le perron, il ne vit personne.

- Hermione ? Chuchota-t-il. Tu es là ?

Et c'est là qu'il la vit, sortir de la pénombre, et à ce moment précis il ne contrôla plus du tout son corps ni son esprit. 

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