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Chapitre X : Une soirée magique

La semaine précédant le bal, tous les élèves allaient à Pré-au-Lard pour acheter costumes et robes pour l'occasion. Hermione, elle, était bien décidée à remettre sa tenue de l'année dernière malgré les protestations de sa meilleure amie. Elle essayait désespérément de rentrer dedans, mais il fallait se rendre à l'évidence : la robe était devenue trop petite.

- Hermione, pourquoi tu ne vas pas acheter une nouvelle robe ? Ginny l'aidait.

- Je ne sais pas, j'y suis très attachée...

- Ecoute Mione, arrête d'être aussi nostalgique. On va à Pré-au-Lard, et tout de suite !

Elle l'attrapa par le bras et elles coururent dans tout le château puis à travers le parc enneigé. Elles arrivèrent, toutes essoufflées, à Pré-au-Lard. Les rues et les magasins du village étaient bondés. Elles marchèrent longtemps, zigzaguant entre les passants, et finirent par entrer dans une petite boutique, un peu au hasard.

Les deux Gryffondor arpentaient les rangées de robes et accessoires. Elles étaient toutes très belles mais aucune ne correspondait à Hermione. La cadette, elle, était toute excitée, elle adorait ce genre d'activité. Elle avait déjà trouvé sa tenue quelques jours auparavant, une robe au bustier rouge vif avec de jolis reflets dorés et une paire d'escarpins à petits talons, dorés eux aussi.

La brune ne trouvait pas ce qu'elle cherchait. Elles s'apprêtaient à sortir, quand, dans la dernière rangée, une robe d'un bleu nuit magnifique, avec de la dentelle pailletée sur le buste attira son attention. Elle prit le cintre où celle-ci était suspendue et l'admira. Elle avait un décolleté assez prononcé sans être provoquant, une petite ceinture en satin au niveau de la taille, des voiles et devait descendre jusqu'à ses pieds.

- Qu'est-ce que tu attends, vas vite l'essayer ! S'exclama la rouquine.

Hermione écouta son amie et entra dans une cabine. Elle enfila la robe puis se contempla un long moment dans la glace. Elle ne se reconnaissait pas. La robe lui faisait une taille fine et mettait sa petite poitrine en valeur, elle était faite pour elle. Quand elle ouvrit le rideau, Ginny poussa une exclamation de surprise :

- Waw ! Hermione, tu es vraiment magnifique !

La préfète lui sourit et la remercia. Elle avait enfin trouvé la robe parfaite. Après avoir payé ses achats, les deux amies sortirent et marchèrent vers le château, faisant craquer la neige sous leurs pieds.

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La semaine passa à une vitesse affolante et le vendredi arriva. Tout Poudlard ne pensait plus qu'à la soirée qui approchait. Pour l'occasion, les cours finissaient plus tôt. Quand le cours de soins aux créatures arriva à son terme, signifiant la fin de la journée, les cinquième année se dépêchèrent de retourner dans leurs dortoirs pour se préparer.

Harry, Hermione et Ron, eux, marchaient d'un pas lent. A la vue de la proximité du bal, les trois Gryffondor ne se réjouissaient pas, au contraire, ils appréhendaient. Pour Harry, le bal se résumait par l'angoisse ; il était stressé car il y allait avec Cho Chang. Il avait enfin réussi à lui demander de l'accompagner avant un autre. Ron, lui, éprouvait du regret ; il n'avait pas osé inviter celle qui occupait son cœur. Il y allait avec Susan Bones, une chouette fille, assez jolie au fort caractère. Elle était venue elle-même lui demander d'être son cavalier. Pour Hermione, l'ennuie résumerait bien la soirée, selon elle. Y aller avec Mclaggen n'était peut-être pas une si bonne idée.

Dans leur dortoir, les filles se préparaient le plus rapidement possible. Il ne leur restait plus que deux heures avant le bal. Elles étaient toutes joyeuses et excitées, toutes sauf une. Hermione, elle, ne se réjouissait pas. Elle lisait sur son lit, tout en caressant son chat.

- Dépêche-toi Mione ! Ginny la furie était entrée dans le dortoir pour aider son amie.

- J'ai encore le temps Gin...

Et elle replongea dans sa lecture. Quelques minutes plus tard quelqu'un l'interrompit à nouveau :

- Et toi Hermione, tu y vas avec qui ? Demanda Lavande Brown.

Cette question avait attiré l'attention de Parvati Patil, qui la regardait à son tour. Oh ces deux-là ! Pensa la préfète. Toujours à se mêler des affaires des autres. Mais elle répondit quand même :

- Cormac Mclaggen.

- Oh ! Mignon ! S'exclamèrent les deux pies.

- Et toi Gin ?

- Avec Michael Corner !

En se préparant, les filles parlaient garçons. Ginny aidait les filles à se coiffer car elle s'était préparée plus tôt dans son dortoir. Il ne restait plus qu'une heure à présent. Hermione se dit qu'il était temps qu'elle se prépare. Elle alla dans la salle de bain, désormais vide. Elle enfila sa robe ; elle lui allait toujours aussi bien ; se coiffa les cheveux en demi-chignon qui laissait tomber deux mèches autour de son visage, et boucla les cheveux qui tombaient dans son dos. Elle se maquilla légèrement ; un peu de blush, de mascara, de fard à paupières clair et du gloss. Quand elle sortit les filles la regardèrent la bouche entrouverte.

Pendant ce temps, dans le dortoir des garçons.

- Pas mal du tout, Forge !

- Toi aussi, Gred !

Les garçons étaient prêts, mais ils avaient encore un peu de temps.

- Pas trop déçu de ne pas y aller avec Granger, Fred ? Lee était enfin sortit de la salle de bain.

- Arrête de dire n'importe quoi. Par contre j'en connais un qui est ravi de sa cavalière...

- Qui ça ? Moi ?

- George fait pas l'innocent, on sait tous que t'as hâte de danser avec Angelina.

- Tu m'accorderais cette danse ? Lee fit la révérence à Fred.

- Mais avec plaisir.

Ils se mirent à danser la valse, George leva les yeux au ciel.

- Vous êtes bêtes.

Ils s'arrêtèrent de danser en riant. Fred, lui, y allait avec Alicia Spinnet, en amis. De toute façon, elle voulait rendre un joueur de l'équipe de Poufsouffle jaloux. Quelques minutes plus tard, ils descendirent dans la salle commune.

Quelques élèves attendaient déjà leur cavalier et cavalière. Les trois septième année s'assirent dans des fauteuils. Mclaggen arriva à son tour et s'assit dans un canapé avec ses amis, un peu plus loin du leur. Fred éprouva de la colère en voyant ce frimeur. Il se promit de le surveiller toute la soirée.

Quelques minutes plus tard, Angelina et Alicia les rejoignirent. Ils allaient sortir de la salle quand Angelina s'exclama :

- Comme elle est jolie !

Hermione avait fait son entrée. Comme l'année passée, tous les regards se posèrent sur elle. Fred ne put détacher ses yeux de la jeune fille ; elle était magnifique. Sa robe embrassait ses formes à merveille. Elle était maquillée, ce qui lui allait très bien, même si elle n'en avait pas vraiment besoin.

- Ferme la bouche, tu vas avaler une mouche.

Fred se tourna vers George.

- Très drôle.

Ils passèrent le passage de la grosse dame et se dirigèrent vers la grande salle.

Quand Hermione avait vu Fred avec une autre, un soupçon de jalousie était monté en elle. Elle marchait dans les couloirs, au bras de Cormac. Il l'avait complimentée sur sa tenue et sa coiffure, et lui avait proposé d'y aller. Hermione avait accepté, à contre cœur. La soirée s'annonçait très longue.

L'entrée était déjà remplie d'élèves qui attendaient l'ouverture des portes. Quand vingt heures sonna, la salle fut ouverte pour leur plus grand plaisir. Ils se bousculèrent et entrèrent.

La salle était remplie de guirlandes de toutes les couleurs et le ciel, au plafond, était étoilé et sans nuage. Un orchestre était installé au fond de la salle et les tables avaient été poussées le long des murs, laissant de la place pour une piste de danse.

La soirée se déroulait bien pour le moment. Mclaggen était aussi ennuyeux que l'avait prévu Hermione, mais il dansait plutôt bien. La jeune fille commençait à avoir mal aux pieds après avoir passé une heure à danser.

- On fait une pause ?

- Si tu veux. Je vais nous chercher à boire.

Il se faufila à travers les autres danseurs et se dirigea vers le buffet. Hermione aperçut Ginny, qui dansait toujours avec Michael, elle ne voulait pas la déranger ; elle avait l'air de vraiment s'amuser. Elle balaya la salle du regard, cherchant ses deux amis de toujours. Elle aperçut Harry qui dansait, lui aussi, avec Cho. Un peu plus loin Ron et Susan bavardaient ; la danse n'avait jamais été son truc, mais il avait l'air de passer une bonne soirée, lui aussi. Elle vit aussi Neville et Luna qui riaient, tout en allant sur la piste de danse.

Hermione était contente pour ses amis, mais se sentait terriblement seule. Elle continuait de regarder les couples heureux, et croisa le regard de Fred, qui était assis à une table un peu plus loin. Elle décida d'aller le voir. Il devait s'ennuyer autant qu'elle. En s'approchant, elle remarqua qu'il n'était pas avec sa cavalière.

- Tu es tout seul ?

- Comme tu le vois, oui. Alicia était fatiguée, elle est allée se coucher.

- Ah. C'est tout ce qu'elle trouva à dire.

- Et toi ?

- Mclaggen nous cherche quelque chose à boire.

- Ah, d'accord.

A ce moment, Mclaggen revint avec deux verres.

- Ah ! Tu étais là ! Je t'ai cherchée...

Quand il vit avec qui elle était, il se tut.

- Weasley...

- Mclaggen...

- Bon tu viens on y retourne ? Demanda-t-il à l'attention de la brune.

- Euh... oui, si tu veux.

Il lui attrapa le bras et l'emmena sur la piste de danse. Ils recommencèrent à danser, mais quelques minutes plus tard la plus grande crainte d'Hermione arriva : les slows de fin de soirée. Les musiciens commencèrent le morceau et Cormac prit Hermione par la taille. Celle-ci allait le repousser, mais elle recroisa le regard de Fred et mit ses mains autour de son cou. Elle faisait toujours des choses stupides quand elle voulait rendre jaloux le rouquin.

Les deux Gryffondor tournoyaient au rythme de la musique, mais la jeune fille sentait les mains de son cavalier descendre un peu trop bas à son gout. Soudain, il rapprocha sa tête et lui fit un bisou sur la joue, puis dans son cou. Hermione essaya de le repousser mais il resserra son étreinte ; il était trop fort pour elle. Il releva la tête et se rapprocha encore. Sa bouche n'était plus qu'à quelques centimètres.

- Arrête Mclaggen.

Il ne l'écouta pas et se pencha pour l'embrasser, mais soudain, le Gryffondor fut tiré en arrière.

- Laisse-la tranquille Mclaggen !

Fred.

- Et tu vas faire quoi ? Me casser la gueule ?

- Et pourquoi pas ?

Il l'attrapa par le col et leva son poing. Mais Hermione l'arrêta.

- Il n'en vaut pas la peine.

Il le relâcha et lui lança un regard rempli de dégout.

- Ne t'avise plus de l'approcher.

Mclaggen ne le fit pas répéter et courut vers la sortie. La lionne, dégoutée par ce qui venait de se passer, s'assit sur la première chaise qu'elle trouva, Fred vint à côté d'elle.

- Merci.

- Mais de rien...

- C'est la deuxième fois que tu me sauves la mise.

- C'est vrai...

- A croire que tu me suis partout.

Il ne répondit pas et regarda la salle ; il ne restait plus que quelques élèves, qui dansaient au rythme lent de la musique.

- Tu veux danser ?

Il se leva et lui tendit la main.

- Euh... pourquoi pas ?

Elle prit sa main et ils allèrent sur la piste. Les musiciens jouaient un air de musique lent et calme. Ils s'arrêtèrent au milieu de la piste. Fred se retourna et, lui demanda du regard s'il pouvait mettre ses mains sur ses hanches. Elle lui fit signe que oui. Il s'approcha et posa ses mains. A ce contact, Hermione fut parcourue de frissons, et elle mit ses bras autour de son cou. Le jeune homme plongea son regard dans les yeux noisette de la brune. Elle le soutint et ils tournèrent lentement. Puis elle posa sa tête sur les épaules du rouquin, et celui-ci, enfouit sa tête dans son cou. Aucun mot ne pouvait décrire ce que les deux Gryffondor ressentaient. Le temps était comme arrêté et aucun ne pouvait dire ce qui se passait autour d'eux.

Hermione se sentait bien dans ses bras, elle pourrait danser comme ça pendant des heures. Mais une question continuait de trotter dans sa tête, elle ne savait toujours pas ce qu'il éprouvait pour elle. Elle releva la tête.

- Fred ?

Celui-ci releva à son tour sa tête et regarda la lionne.

- Oui ?

- Est-ce que tu me considères seulement comme une petite sœur ?

Le Gryffondor ne s'attendait pas à cette question, et ne savait pas quoi répondre. Il la regarda dans les yeux, puis regarda ses lèvres. Il voulait gouter ses lèvres ; il était sûr qu'elles étaient très douces, il n'en pouvait plus d'attendre. Alors, il s'approcha de son visage et lui murmura à l'oreille :

- Tu es tellement plus pour moi.

Il approcha encore son visage du sien, et posa ses lèvres sur les siennes, délicatement. Elle ne le repoussa pas, et elle lui rendit même son baiser. Fred fut soulagé, il avait eu peur qu'elle ne ressente pas la même chose que lui. Mais ce baiser prouvait le contraire. Il était doux et passionné. Hermione sentit les papillons de son ventre s'envoler dans tout son être. Elle n'avait jamais rien ressenti d'aussi merveilleux. Mais tout bon moment avait une fin. Fred se recula, beaucoup trop tôt au goût de la jeune fille. Ils se regardèrent un long moment, sans parler. Ils n'avaient même pas remarqué qu'il ne restait plus qu'eux sur la piste, mais les musiciens jouaient encore. Ils continuèrent de danser, toujours dans le silence. Puis Fred chuchota à son oreille :

- Pourquoi t'y es allée avec lui ?

- Je ne sais pas, et toi, pourquoi tu ne m'as pas demandé d'être ta cavalière ?

- Je ne savais pas si tu ressentais la même chose que moi...

- Et maintenant tu sais ?

Pour toute réponse, il l'embrassa à nouveau, et elle lui rendit son baiser. La jeune fille le sentit sourire contre ses lèvres.

- Oui, je crois que je sais...

La musique s'arrêta et les lumières aveuglèrent les deux Gryffondor. Ils furent obligés d'aller se coucher. A contre cœur, et main dans la main, ils sortirent et marchèrent vers leur salle commune.

- Merci.

- Pourquoi ?

- D'une pour m'avoir sauvé de Mclaggen, et de deux pour m'avoir fait passer une soirée magique.

- Tout le plaisir était pour moi. Dit-il, avec un grand sourire.

La salle commune était vide quand ils entrèrent. Ils montèrent les marches qui menaient aux dortoirs et s'arrêtèrent sur le palier de celui des garçons.

- Je ne peux pas monter plus haut. Tu sais à cause des marches...

- Ah oui ! c'est vrai.

- Bon bah... bonne nuit alors...

- Bonne nuit.

Un peu déçue par cet au revoir, elle se retourna et monta la première marche de l'escalier mais Fred lui attrapa la main. Elle lui fit face et il l'embrassa tendrement.

Elle alla se coucher un sourire rêveur figé sur les lèvres.

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