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Chapitre VII : Heure de rapprochement

Samedi matin arriva. Toute la semaine était passée beaucoup trop vite au goût d'Hermione. Durant les cours de défense contre les forces du mal, elle ne participait plus. Elle ne prenait même plus la peine de relire le chapitre pendant le cours. Elle la regardait d'un regard noir, chaque fois qu'elle la croisait dans un couloir, dans la grande salle, ou en cours. Dolores Ombrage, elle, n'y faisait pas attention. Elle exerçait toujours son pouvoir, et ce n'était pas des élèves, d'une quinzaine d'années, qui allaient le lui enlever. Elle avait un plaisir fou à punir et à torturer les élèves.

Ce matin-là, la jeune Gryffondor eut du mal à se réveiller. Elle n'avait pratiquement pas dormi de la nuit. Elle s'était retournée dans son lit, ne trouvant pas le sommeil, elle était descendue dans la salle commune, et avait lu pour se détendre. Mais à présent, elle ne pouvait plus se voiler la face, il fallait qu'elle se lève. Ce n'était pas cette bonne femme qui allait l'arrêter.

Une fois prête, elle descendit prendre son petit déjeuner. Son compagnon de retenue était déjà installé à la table des Gryffondor. Elle vint s'assoir en face de lui.

Fred remarqua tout de suite les cernes de la jeune fille. Il savait que pour elle, plus que pour n'importe qui d'autre, être punie était la pire chose au monde qui pouvait lui arriver, encore pire que le retour de tu-sais-qui.

- Tu sais y'a pire dans la vie. Lui dit-il.

- Je sais, je sais, c'est juste que...

- C'est bon je l'ai. Je suis préfète et je dois montrer l'exemple, et patati et patata. Dit-Fred, imitant la voix de la brune.

- Ce n'est pas que ça...

- Oh arrêtes Hermione, ça crève les yeux.

Elle leva les yeux au ciel. Ils finirent de manger en silence. Puis l'heure fatidique sonna et ils se dirigèrent vers le bureau d'Ombrage. Fred toqua à la porte et une voix aiguë se fit entendre. En entrant dans la pièce, la jeune Gryffondor ouvrit la bouche et écarquilla les yeux. Harry avait fait une parfaite description du bureau. Les murs étaient d'un rose fuchsia pétant, et ils étaient décorés d'assiettes, où des chats dormaient, pour la plupart. Dolores Ombrage était assise, une plume à la main, derrière un grand bureau en bois, situé au centre de la pièce. Les feuilles, les crayons, les cadres photos, qui y étaient disposés, étaient tous alignés au millimètre près et tous d'un rose immonde.

Quand enfin, elle daigna lever les yeux de son parchemin, un grand sourire s'afficha sur son visage. Elle leur fit signe de s'assoir sur les deux chaises, face à son bureau.

- Tenez, leur dit-elle, en leur tendant une feuille et une plume pour chacun. Vous écrirez : Je ne dois pas attaquer une personne innocente.

Hermione grimaça, elle brulait d'envie de répondre, de crier injustice. Elle croisa le regard de Fred. Un simple regard en coin la calma et atténua sa rage. Ils prirent les plumes et commencèrent à écrire. Le rouquin s'attendait à la douleur, il s'était préparé à la ressentir à nouveau. La brune, quant à elle, savait peut-être ce qui l'attendait mais ne pouvait prévoir le picotement, la brulure, les cicatrices qu'aurait sa main.

Plus les minutes passaient, plus sa peau devenait rouge. Elle saignait, et sa main se crispait. Les mots se formaient petit à petit sur sa main. La douleur qu'elle ressentait augmentait la colère qu'elle avait enfouie en elle. Elle remontait et éclaterait dans peu de temps. Soudain, la porte s'ouvrit sur un Rusard, rouge, essoufflé et haletant.

- On... croit... les... avoir... retrouvés, dit-il, en reprenant son souffle.

Elle ne le fit pas répéter et le suivit, devant la porte, elle se retourna et leur dit :

- Vous, vous ne bougez pas ! Et continuez d'écrire, jusqu'à ce que le message soit bien gravé dans vos têtes.

- Surtout dans nos mains, ouais. Chuchota Fred.

Elle sortit, claqua la porte, et un clic résonna. Elle les avait enfermés. Les deux adolescents se regardèrent longuement sans parler. Ils ne savaient pas quoi faire. Ce fut Fred qui brisa le silence :

- Tu crois qu'il parlait de l'A.D. ?

- Non, aucune réunion n'était prévue.

N'ayant pas envie de ternir ici plus longtemps, et voulant savoir ce qui se passait derrière ces murs roses, il se leva et lui dit :

- Bon...on y va ?

Elle hésita.

- Oh, allé ! On ne va pas rester ici quand même, nos amis ont peut-être besoin de nous. Dit-il, en lui faisant les yeux doux.

- Si elle voit qu'on n'est plus là....

- Elle aura d'autres choses en tête !

Pour toute réponse, elle se leva et le suivit. Il essaya d'ouvrir la porte mais elle était fermée. Hermione leva les yeux au ciel ; il pouvait être bête parfois, et lança :

- Alohomora.

Un déclic se fit entendre et la porte se déverrouilla. Ils se dirigèrent vers la tour des Gryffondor. Ils marchaient dans un couloir du quatrième étage mais des bruits de pas venaient dans leur direction. Comme par enchantement, un placard se trouvait dans le couloir. Fred l'ouvrit et attrapa la préfète par le bras. Elle allait crier, mais il plaqua sa main sur ses lèvres, ses douces lèvres...

Le placard était étroit et leurs jambes se frôlaient. Des voix résonnèrent dans le couloir :

- Ce n'était que Peeves, bande d'idiots ! s'exclama Ombrage.

- Mais c'était eux...

- Silence !

Les voix s'atténuèrent, s'enfonçant dans les couloirs du château.

- Tu vois, elle nous a oubliés. Dit-Fred quelques minutes plus tard.

- Oui, on dirait bien...

- Restons encore un peu, par précaution. Continua-t-il, un sourire malicieux sur les lèvres.

Il s'assit dans le peu d'espace qui lui restait et Hermione fit de même. Leurs jambes se touchaient, à présent. La jeune fille fut parcourue de frissons à ce contact. Leurs têtes n'étaient qu'à quelques centimètres. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur sa nuque. Elle ne voulait plus sortir de ce placard. Hermione se sentait bien en compagnie de Fred, ce grand et beau garçon, envahi d'humour et de second degré, qui ne se prenait jamais la tête, toujours de bonne humeur. Ils étaient tellement différents, pensait-elle. Elle qui restait toujours concentrée, peut-être parfois même un peu étroite d'esprit, qui ne croyait qu'au fait scientifique et à la réalité.

- Tu penses à quoi ? Lui demanda la personne occupante de ses pensées.

- Oh rien, rien...

- On peut sortir, je pense. Finit-il par dire.

Ils essayèrent de se lever en même temps, leurs têtes se cognèrent et leurs lèvres n'étaient plus qu'à quelques millimètres. Fred avait soudain une envie folle de gouter à ses lèvres pulpeuses. Il pencha sa tête pour pouvoir poser sa bouche contre la sienne, mais Hermione se rassit brutalement et lui fit signe de passer le premier. Trop gêné par ce moment de rapprochement pour jouer les galants, il ouvrit le placard, et une fois dehors, tendit sa main à la jeune fille. Celle-ci ne la refusa pas mais, au contraire, l'attrapa. Encore une fois le jeune homme devint fou au contact de sa peau. Il l'aida à se relever et la tira vers lui. Hermione ne resta pas longtemps coincée dans ses bras musclés, elle s'écarta le remercia et lui dit qu'elle allait à la bibliothèque.

Elle partit donc, laissant Fred Weasley, lui qui avait toujours quelque chose à dire, sans voix. Que lui arrivait-il ? Il n'avait jamais autant perdu le contrôle de lui-même avec une fille ! Lui qui était, habituellement, toujours sûr de lui. Mais il fallait se rendre à l'évidence : il éprouvait quelque chose pour Hermione Granger. Sinon comment expliquer ses frissons au contact de sa peau ? Comment expliquer sa bonne humeur en sentant son odeur ? Comment expliquer qu'il ressente la chaleur d'un feu de joie en la voyant sourire ? La Miss-je-sais-tout lui faisait perdre la tête.

Pendant ce temps, à la bibliothèque, rangée des enchantements maléfiques :

Hermione cherchait une explication. Comment Fred pouvait avoir cet effet d'euphorie sur elle dès qu'il la touchait, lui souriait, la regardait ou tout simplement en le voyant ? Elle chercha dix bonnes minutes mais elle ne trouva rien sur un enchantement avec des symptômes de ce type. Il fallait qu'elle trouve ce qui lui arrivait, elle ne pouvait pas se laisser distraire par ce genre de chose. Elle devait seulement se concentrer sur ses cours et sur leurs entraînements clandestins, rien d'autre ne devait traverser son esprit. Cependant elle ne cessait de penser à ce rouquin. Elle devait demander conseils ; mais auprès de qui ? Auprès de Ginny ? Non, elle s'y connaissait bien en la matière mais c'était sa sœur. Harry ? Il n'avait jamais été de très bons conseils à ce sujet. Ron ? Le problème de la fratrie revenait.

Ne trouvant aucune solution, elle sortit son devoir de métamorphose et le commença. Mais elle avait du mal à se concentrer sur la matière. Et n'arrivant pas à le finir, elle sortit prendre l'air et alla s'installer sous un arbre, au bord du lac, malgré la température très basse, l'air frais lui faisait du bien, et elle put, enfin, terminer son devoir.

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