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Chapitre I : Le retour de Harry

Hermione attendait avec impatience, le retour de Harry. Le pauvre avait passé ces semaines, seul, sans aucune nouvelle de ses amis, et sans aucune nouvelle du mage noir non plus. Hermione savait qu'il n'allait pas leur pardonner de sitôt la solitude dans laquelle, ils l'avaient mis.

Le jour où Harry était censé arriver, Hermione et Ron échangeaient sur les façons de calmer leur ami, qui sans aucun doute, allait être hors de lui. D'un côté ils appréhendaient ce moment, de l'autre, ils avaient hâte de retrouver leur meilleur ami. Soudain, la porte de la chambre s'ouvrit sur un Harry, déboussolé, enthousiaste et furieux à la fois. Hermione lui sauta dans les bras et cria :

- Harry ! Harry, tu es enfin là ! Tu es furieux hein ? On est désolés ! Oh Harry comment ça va ? On sait pour les détraqueurs, ils n'ont pas le droit de te renvoyer...

- Laisse-le respirer Hermione, coupa Ron avec un grand sourire. Salut mon pote. Lança-t-il à Harry, en lui donnant une tape amicale dans le dos.

Harry lui fit un petit sourire mais il voulait à tout prix savoir pourquoi on l'avait ignoré pendant tout ce temps.

- Pourquoi vous ne m'avez rien envoyé, aucune lettre, aucune réponse pendant ce mois !

- On s'est que tu es en colère Harry, mais Dumbledore nous a dit...

- ...de garder le silence, finit-Ron.

La tension de la pièce avait augmenté et la fureur dans les yeux de Harry avait redoublé de volume.

- PENDANT QUATRE SEMAINES, JE SUIS RESTE A PRIVET DRIVE, SANS AUCUNE NOUVELLE DU MONDE DES SORCIERS. MAIS J'IMAGINE QUE VOUS VOUS AMUSIEZ BIEN TOUS LES DEUX...

Soudain un crac ! sonore retentit. Fred et George venaient de transplaner dans la pièce.

- Salut, dit George en souriant, il nous avait semblé entendre ta douce voix.

- Il ne faut pas réprimer ta colère comme ça, laisse là s'exprimer, continua Fred tout aussi souriant.

Les cinquième année n'eurent pas le temps de rappliquer que George demanda :

- Bon vous voulez savoir ce qui se passe en bas ? Dit-il, le regard pétillant.

Malgré les remarques d'Hermione, concernant le fait qu'ils n'avaient pas le droit d'écouter la réunion de l'Ordre, les trois amis suivirent les jumeaux. Ils croisèrent Ginny, la saluèrent, et Fred sortit de sa poche leur dernière invention : les oreilles à rallonge. Hermione trouvait cette création très déplacée et la critiquait souvent mais il fallait avouer qu'elle était pratique et ingénieuse.

Ils s'étaient rassemblés en haut de l'escalier, et le rouquin fit descendre l'invention jusqu'à la porte de la salle où se tenait la réunion.

Alors qu'ils écoutaient des bribes de la conversation, le chat d'Hermione, Pattenrond, trouva l'oreille et la choisit comme nouveau jouet. Fred exaspéré lança :

- Je déteste ton chat Hermione.

- Méchant Pattenrond, je suis vraiment désolée, dit cette dernière, rouge de honte d'être la maîtresse du chat qui venait de détruire leur invention.

Le rouquin la regarda avec un regard noir mais ne put retenir un sourire en coin. Hermione devint écarlate en croisant le regard du rouquin.

Lorsque Mrs. Weasley les appela pour manger, tous descendirent à l'exception de Fred qui prit le bras d'Hermione pour la garder à l'écart des autres.

- Ce n'est pas grave tu sais, lui dit-il d'une voix calme, on t'en fera payer le prix à notre façon. Il lui fit un clin d'œil et descendit l'escalier laissant une Hermione muette, qui n'avait pas eu le temps de répliquer.

Durant le repas, la Gryffondor ne participait pas à la conversation, elle était désespérément perdue. Ses pensées vagabondées entre la peur de ce qui l'attendait et l'incompréhension de ce qui venait de se passer. Ce contact avec Fred avait été si inattendu, si...

- Hermione ? ça va ? Ginny l'avait interrompu en pleine réflexion.

Elle sortit de sa transe et jeta un œil autour de la table et remarqua que plusieurs regards étaient braqués sur elle, dont celui du jeune homme occupant ses pensées.

- Euh, oui, oui ça va, je réfléchissais...

Ginny la regardait, sceptique, sa réponse ne devait pas être assez convaincante. Les jumeaux, eux, la regardaient avec amusement. Fred la dévisageait comme s'il essayait de lire dans les pensées de la jeune fille. Soudain, remarquant qu'ils n'auraient aucune révélation sur ce qui tourmentait la lionne, les jumeaux se regardèrent, hochèrent la tête et dirent d'une même voix :

- Alors Hermione, on te trouble à ce point ? Et le regard plein de malice, ils se levèrent et quittèrent la pièce.

Ron et Harry regardèrent leur meilleure amie avec incompréhension tandis que Ginny arborait un sourire espiègle mais ils ne firent pas de réflexion.

Une fois hors de vue et de portée de leur très chère mère, ils transplanèrent jusqu'à leur chambre. Comme disaient les frères Weasley : « Le temps, c'est des Gallions. » Depuis qu'ils avaient eu leur examen de transplanage, ils le faisaient sans cesse.

Il n'était pas facile de vivre avec des personnes comme ces deux-là. On ne savait jamais si ce qu'ils disaient était à prendre au premier ou au second degré. Mais le point positif avec eux s'étaient qu'ils ne se prenaient jamais la tête, et même si leurs farces étaient parfois exaspérantes, ils étaient toujours de très bonne compagnie. Ils mettaient de la joie, dans une maison dépourvue de chaleur et de réconfort. Et par les temps qui couraient, leur humour et leurs blagues étaient plus que les bienvenus.

C'est dans ce sentiment de calme et de légèreté, que les jumeaux parlaient de ce qu'ils pourraient faire pour leur dernière année, histoire de marquer le coup.

Pendant ce temps, au bout du couloir.

Hermione, Ron et Harry se demandaient ce que pouvait être cette arme, dont parlait Sirius pendant le repas. Ils émettaient des hypothèses, mais rien de convaincant leur venait à l'esprit. « Une arme qu'il n'avait pas la dernière fois... » Cette phrase tournait en boucle dans leur tête. Mais toujours rien de cohérent ne leur venait. Déçue de ne pas avoir trouvé, mais épuisée par cette journée, la brune leur souhaita une bonne nuit, et prit congé.

Tout à l'heure, pendant le repas, Ginny avait remarqué que son amie avait rougi à la remarque de ses frères, et avait été très gênée. Même si cette dernière avait du mal à exprimer ses émotions, on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Cependant, elle avait attendu qu'elles soient seules pour en parler.

- Alors...Lança Ginny, trop curieuse d'attendre plus longtemps.

- Alors quoi ? Répondit Hermione, méfiante.

- Tu veux parler de ce qui occupait ton esprit pendant le repas, ou plutôt, celui...

- Je ne vois pas de quoi tu veux parler. Répondit-elle, sèchement.

La brune n'était pas prête à se faire questionner, elle voulait déjà comprendre elle-même le changement de comportement de Fred à son égard et surtout, pourquoi elle réagissait aussi intensément. Elle émit un énorme bâillement et dit :

- Ah je suis épuisée, je vais me coucher...

- T'es vraiment pas possible.

Sur cette affirmation, Ginny lança son oreiller en plein sur le visage de son amie et ce fût le début d'une bataille sans merci entre les deux lionnes. Certes Hermione ne pouvait pas dormir, car elle était vraiment fatiguée, mais au moins, elles ne parlaient plus du dîner.

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