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Aragorn, Legolas et Gimli s'étaient engouffrés à leur tour dans l'épaisse forêt de Fangorn.
Le Rôdeur continuait de fouiller le sol à la recherche d'indices supplémentaires sur la trace des Semi-Hommes.

- Voilà une bonne nouvelle, dit-il en stoppant ses pas près du bord de l'eau où les Hobbit s'étaient arrêtés juste avant de rencontrer Sylvebarbe.

L'Elfe et le Nain se hâtèrent de le rejoindre, attendant alors plus d'informations.

- Mais ces marques sont vieilles d'un jour, ajouta t-il légèrement déçu, et il semble qu'à ce point les Hobbits aient quitté le bord de l'eau.

- Qu'allons nous faire maintenant ? demanda Gimli en ronchonnant, on ne peut pas les poursuivre dans toute cette gigantesque forêt ! Nous sommes venus mal approvisionnés. Si on ne les trouve pas vite on ne leur sera d'aucune utilité sinon pour nous asseoir auprès d'eux et leur montrer notre amitié en mourant de faim ensemble. Et puis, ajouta t-il en regardant tout autour de lui, je sens que l'air est lourd ici !

- Cette forêt est vieille, dit Legolas en levant la tête à son tour, très vieille. Pleine de souvenirs... et de colère. Les arbres se parlent entre eux.

- Ah ! Des arbres qui parlent ! commença à se moquer le Nain, et de quoi est ce que ça parle les arbres ?

Soudainement un bruit sourd et des craquements, comme des ronflements et des grondements, retentirent tout autour d'eux. Le Nain s'arrêta subitement de rire et ouvrit de grands yeux.

- Gimli ! Abaissez votre hache ! ordonna Aragorn en lui faisant signe et il s'effectua rapidement.

- Ils ont des sentiments mon ami. Et cela grâce aux Elfes. Ils ont réveillé les arbres et leurs ont appris à parler, expliqua Legolas avec un léger sourire quand le calme fut revenu.

Mais son sourire s'effaça rapidement et il tourna, vif comme l'éclair, son regard derrière eux. Il tendit l'oreille, ses yeux semblant fixer quelque chose que lui seul arrivait à distinguer.

- Aragorn, il y a quelque chose là-bas ! s'exclama Legolas en baissant sa voix.

- Quoi ? Que voyez vous ? grogna Gimli en relevant sa hache.

- Le Magicien Blanc approche !

- Ne le laissons pas parler, les informa le Rôdeur, Il nous jetterait un mauvais sort. Il faut faire vite !

Le trio se mouva rapidement entre les arbres en faisant le moins de bruit possible. Legolas leur fit soudain un signe de la main et il s'arrêtèrent sur place, tenant fermement leurs armes, prêt à attaquer. Le Magicien n'était plus qu'à quelque mètres d'eux, ils l'entendaient approcher de derrière un rocher.
Mais au moment où ils allaient passer à l'action, une vive lumière blanche les éblouit, faisant lâcher leurs armes et ils se reculèrent instantanément.

- Vous êtes sur les traces de trois jeunes Hobbits, retentit alors une voix.

- Qui êtes-vous ? s'écria Aragorn en mettant ses mains devant son visage, Montrez-vous !

La lumière diminua enfin et c'est leur ami Magicien qui apparut sous leurs yeux ébahis.

- Cela ne se peut, balbutia le brun.

-Pardonnez-moi. Je vous ai pris pour Saruman, dit l'Elfe en s'agenouillant rapidement tandis que Gimli restait choqué à ses côtés.

- Je suis Saruman. Ou plutôt Saruman tel qu'il aurait dû être.

- Vous êtes tombé.

- A travers le feu et l'eau. Du plus profond cachot au plus haut sommet, je combattit le Balrog de Morgoth. Jusqu'à ce qu'enfin je puisse jeter à bas mon ennemi qui alla se briser sur le flanc de la montagne. Les ténèbres m'entourèrent. Et je m'égarais hors de la pensée du temps. Les étoiles tournaient au-dessus de moi et chaque jour était aussi long qu'une existence sur la terre. Mais ce n'était pas la fin. Je sentis la vie revenir en moi. Je fus renvoyer jusqu'à ce que ma tâche soit accomplie.

- Gandalf ! s'exclama joyeusement Gimli qui retrouva enfin la parole.

- Gandalf ? s'étonna le Magicien pendant un instant, Oui...c'est ainsi que l'on m'appelait, murmura t-il ensuite dans une vague sourire, Gandalf Le Gris. C'était mon nom. Maintenant je suis Gandalf Le Blanc.

Il observa les trois chasseurs avant de descendre de son rocher, bâton en main.

- Toutes ces péripéties m'ont fait perdre quelque peu la notion de certaines choses. Je crains qu'il me manque une partie du récit du voyage que j'aurais dû continuer à entreprendre avec vous.

- Que voulez vous savoir ? demanda Aragorn, Tous les événements depuis notre séparation sur le pont feraient un long récit. Ne voudriez vous pas d'abord nous donner des nouvelles des Hobbits ? Les avez vous trouvé et sont-t-ils sain et sauf ?

- Non je ne les ai pas trouvés. Il y avait des ténèbres sur les vallées de l'Emyn Muil et j'ignorais leur captivité jusqu'à ce qu'un aigle m'en eût averti.

- Alors vous savez ce qu'il en est de Frodo ? Comment les choses vont elles pour lui ? questionna encore Grands-Pas.

- Je ne saurais le dire, répondit-il avec un regard d'excuses, il a été sauvé d'un grand péril mais beaucoup l'attende encore. Il a décidé d'aller seul en Mordor et il est parti c'est tout ce que je puis dire.

- Pas seul, non pensons certainement que Sam l'accompagne, ajouta Legolas.

- Vraiment ? C'est pour moi une bonne nouvelle mais je n'en suis pas surpris. Bon c'est très bien.
Mais je reviens vers vous en ce moment décisif. Pour vous, une étape de votre voyage est terminée, une autre commence. Nous devons aller à Edoras le plus rapidement possible.

- Edoras ? C'est pas tout à côté ! ne put s'empêcher de protester Gimli.

- Nous savons qu'il y a la guerre au Rohan, et que le Roi va mal, dit Aragorn.

- Effectivement et il ne sera pas aisé de le guérir !

Le Magicien, son nouveau bâton en main, se mit en marche, rapidement suivit par les trois autres.

- Alors on a courru tout le long du chemin pour rien ! reprit le Nain, Allons-nous laisser ces pauvres Hobbits ici dans cet horrible, sombre et humide endroit infectés d'arbres ?

Les bruits de tout à l'heure reprirent de plus belle et Gimli sursauta en s'arrêtant, l'air peu serein, cachant sa hache dans son dos.

- Je veux dire charmante, très charmante forêt...

- Il est vrai que nous avons fait beaucoup de chemin à leur recherche, ajouta alors Legolas pour la plus grande satisfaction de Gimli, Et vous semblez savoir où ils se trouvent malgré le fait que vous ne les avait pas vu. Où sont t-ils maintenant ?

- Avec Sylvebarbe et les Ents, répondit Gandalf.

- Les Ents ! Il y a donc quelque chose de vrai dans les anciennes légendes sur les habitants des forêts profondes, dit Aragorn d'un air quelque peu étonné.

- Sylvebarbe est Fangorn, le gardien de la forêt, c'est le plus vieux des Ents et le plus vieil être vivant qui marche sous le soleil en cette terre du milieu. Ne vous inquiétez pas pour eux, ils sont  en sécurité. Ils le sont bien plus que vous n'allez l'être.

- Ravi de l'apprendre, bougonna Gimli.

- Arrêtez de geindre Maître Nain, reprit le Magicien en augmentant ses pas, si bien que le concerné du faire un sprint pour les rattraper, ce fut plus qu'un simple hasard qui ammena Merry, Pippin et Ruby à Fangorn. Un grand pouvoir est endormi ici depuis de grandes années et une chose est sur le point de se produire qui n'est pas arrivé depuis les Jours Anciens. L'arrivée de nos trois Hobbits sera un peu comme la chute de petites pierres qui déclenche une avalanche dans les montagnes.

- Il est un point sur lequel vous n'avez pas changé, mon ami, dit alors Aragorn avec un sourire, vous parlez toujours par énigmes.

[...]

Du côté de Ruby, Pippin et Merry, ces derniers étaient maintenant de nouveau bien loin de leurs trois amis qui étaient partis en direction du royaume du roi Theoden.

Les Hobbits étaient restés un moment silencieux pendant que L'Ent les transportait dans ses mains. Ils se sentaient, curieusement, assez à l'aise et en sécurité. Et ce second point était fort juste. Comme Gandalf l'avait dit les trois amis n'avaient maintenant aucun soucis à se faire en étant près de Sylvebarbe.

Le soleil était maintenant assez haut dans le ciel quand ils arrivèrent enfin à leur destination.
Sylvebarbe gravit une pente et ils se retrouvèrent devant deux grands arbres qui faisaient comme une délimitation d'entrée. Passant entre les deux ils arrivèrent ensuite dans un espace plus ou moins rectangulaire, avec de longues branches d'arbres entrelacés qui servaient de toiture au dessus.

- Hum installez vous donc je vais vous apporter de quoi vous rafraîchir complètement.

Les trois amis ne se firent pas prier et ils montèrent, avec une légère difficulté, sur ce qui ressemblait à une grande table en bois au centre, avant que Sylvebarbe ne leur apporte de l'eau dans de grands récipients qui faisaient quasiment la moitié de leurs tailles. Puis ils se partagèrent des petits morceaux de pains elfiques.

- Maintenant, racontez moi tout.

Ils se lancèrent alors dans un long récit, racontant leur voyage depuis leurs départs de la Comté. Les deux cousins suivaient parfois un ordre complètement décousu, ce qui rendait le tout quasi incompréhensible, mais bien heureusement que Ruby était là pour leur faire rattraper leurs erreurs.

Ils ne parlèrent toutefois pas de l'Anneau, indiquant juste qu'ils devaient faire quelque chose d'assez important, mais de toute manière L'Ent ne demanda rien à ce sujet.
Il était plutôt intéressé par toutes les aventures et personnages qu'ils avaient rencontré, du plus charmant au plus horrible.
Ils terminerent alors sur leur enlèvement par les Orques de Saruman.

- Qui est vraiment Saruman ? demanda Ruby.

Elle se souvenait brièvement que lors du Conseil d'Elrond, ce personnage avait été le centre d'une discussion.

- Saruman est un Magicien, répondit Sylvebarbe, je ne puis en dire davantage. Avec ce que j'ai entendu et ce que vous m'avez raconté, je me demande à présent de plus en plus s'il ne s'est pas tourné vers le mal depuis un certain moment. Il fut un temps où Saruman se promenait dans mes forêts. Mais à présent il a un esprit de métal et de rouages, restant enfermé dans sa tour. Et il ne se soucis plus des choses qui poussent.
Il me faudrait aller voir par mes propres yeux, hou, ce que qu'il se passe en Isengard.

Les Hobbits hochèrent la tête, avant de lui poser d'autres questions. Elles tournèrent rapidement plus sur Sylvebarbe lui même et sur des histoires sur les forêts et les arbres. L'Ent fut plus que ravi de raconter mainte et mainte histoires sur ses semblables et les trois amis l'écoutèrent attentivement pendant un long moment, si bien qu'ils ne virent pas le temps passer.

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Suilad !

Qui c'est qui était en train de jouer à Assassin's Creed et qui s'est subitement souvenu qu'elle devait poster un chapitre ?
Chapitre qui plus est, n'était pas totalement terminé bravo moi 😭👏

Enfin bref le voilà enfin ! J'espère que ça vous a plu !
(et je suis enfin en vacances pour une semaine amen)

Namárië ❤️