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La tigresse noire


                                                                                     Part I


Je frissonnais en habillant mes jambes fuselées de fins bas de soie rose  que je fixais à mon porte-jarretelles.

Comme à chaque fois que je m'apprêtais pour sortir à la rencontre de mon destin, celui que je savais tracé d'avance. Parce que je le créais jour après jour, instant après instant, au gré de mes désirs.

Un frisson, non pas d'appréhension ou de peur, mais d'excitation grandissante qui m'envahissait tout entier, un peu plus à chaque fois.

La robe rouge moulante, courte et échancrée sur la poitrine, dans laquelle je me glissais, épousait à merveille ce corps sublime, véritable don divin, que j'entretenais avec soin. Une fermeture éclair, dans le dos, sur toute sa longueur, accentuait son côté glamour et donnait surtout le ton de l'après.

Une dernière touche de brillant à mes lèvres pulpeuses et le miroir me renvoya l'image parfaite de la femme désirable que je voulais être, au zénith de sa sensualité.

Au volant de ma Chevrolet, je m'enfonçais dans la nuit noire, filant à vive allure laissant le hasard décider de ma destination lorsqu'une lumière aveuglante m'obligea à ralentir. Je distinguais alors, sur le bas coté, une silhouette, une torche à la main qui me fit signe de m'arrêter.

Lorsque l'homme se pencha à ma vitre, son regard plongea directement dans mon décolleté, ouvert sur ma poitrine audacieuse, avant qu'une parole ne sorte de sa bouche. Il avala sa salive.

- Waouh, quelle apparition ! Si je m'attendais à ça ! finit-il par énoncer avant de poursuivre : Êtes-vous un ange descendu du ciel pour m'apaiser ou un démon remonté des enfers pour me tenter ?

- Cela dépend uniquement de ce que vous désirez, lui répondis-je du tact au tact en soutenant son regard, irrésistiblement attirée par son parfum de dandy raffiné, à la fois charismatique et décontracté.

- A cela, je ne pourrais que répondre : VOUS ! Mais, j'ai un important rendez-vous, mon moteur vient de me lâcher et la dépanneuse est indisponible dans l'immédiat ! J'aurai juste besoin que vous me déposiez à ...

- C'est justement là que je vais. Cela tombe bien ! Montez !

- Mais je n'ai pas...

Il n'acheva pas sa phrase. Il se contenta de me dévisager et de me toiser pendant que je redémarrais la voiture.

Je sentais ses yeux rivés sur mes cuisses. Que j'écartais alors intentionnellement, ce qui remonta en même temps ma robe dévoilant ainsi le haut de mes bas suggérant le reste.

Du coin de l'œil, je l'observais. Il allait ouvrir la bouche pour parler mais se ravisa. Il dénoua seulement le nœud de sa cravate comme s'il avait trop chaud.

- Vous vous sentez mal ? lui demandais-je, jubilant intérieurement

- Non, non, ça va ...

- ... mais je vous indispose

- Vous êtes terriblement excitante !... Vous me provoquez !

- Non, je vous invite... lui répondis-je doucereusement sans pour autant quitter la route des yeux mais en caressant le levier de vitesse de façon très suggestive.

- Dieu du ciel, vous le faites exprès !

- Oui, tout à fait, soyez donc un peu joueur !répondis-je en rigolant

- Je suis attendu, vous le savez !

- Et moi, c'est vous que j'attends !... Je mouille depuis que vous vous êtes penché à ma vitre... et vous, vous bandez !

- Comment pourrait-il en être autrement ? Je ne suis pas de marbre...et vous êtes si attirante !

Ces mots échangés augmentèrent la chaleur qui s'était déjà installée dans l'habitacle et attisèrent ce feu qui brûlait en moi.

Le corps en ébullition, je fis une embardée pour changer de direction, emprunta un chemin de traverse et m'arrêta un peu plus loin, dans un endroit isolé, peu éclairé et éteignit le moteur.

Puis, me retournant vers lui, les yeux brillants, je lui dis :

- Quittez donc cet air d'homme bien élevé et assouvissez vos plus bas instincts ! Réveillez l'animal en vous et...baisez-moi !

- Vous, vous savez ce que vous voulez on dirait ! Et surtout, vous savez y faire pour y parvenir !

Quelques secondes plus tard, je me retrouvais assise à califourchon sur lui toujours installé sur son siège passager, dépouillé de ses vêtements à la hâte retirés et lancés sur la banquette arrière où ma robe avait atterri en premier.

Sa bouche aux lèvres épaisses dévorait la mienne avant de se perdre dans mon cou où elle incendia mes sens.

Pour rendre le chevauchement plus intrépide et plus sauvage, je m'accrochais fermement au dossier du siège tandis que lui se cramponnait à mes fesses pour amplifier le champ des va et vient et accélérer la cadence. Ses yeux flambaient, son souffle était de plus en plus bruyant, habité par une fureur bestiale de possession et de satisfaction personnelle. Mes seins nus dansaient sous la cavalcade, emprisonnés parfois au creux de ses mains dont les doigts experts trituraient mes tétons dressés.

Le siège confortable reculé au maximum et son dossier totalement incliné, nous permirent de passer en mode horizontal, où je me retrouvais sous lui, les jambes surélevées et les doigts agriffés ce qu'ils pouvaient. Ses coups de boutoir étaient si fougueux que je croyais qu'il allait me défoncer. Mais j'en gémissais de plaisir et j'en redemandais !

Et lui en profitait pour me retourner comme une crêpe et me pénétrer par derrière optant pour la variation d'angulation et de plaisir.

Quelques minutes et une poignée de secondes plus tard, il jouissait en moi dans un cri, suivi par le mien lorsque mon vagin se contracta sous le réflexe d'un orgasme rapidement atteint.

- Vous êtes exquise et vous baisez comme une déesse ! Vous m'avez mis la tête à l'envers ! louangea - t'il pendant que nous nous rhabillons et reprenions la route.

- Alors remettez la vite à l'endroit, cher monsieur, avant que nous repartions sinon vous ne pourrez honorer ce rendez vous si important !

- Au diable ce rendez-vous ! Vous m'avez envouté, démon tentateur et je veux passer la nuit avec vous. Toute la nuit. Dites moi votre prix !

- Oh, non ! Vous croyez que j'aguiche et vends mes faveurs ? Non monsieur, je me donne, je m'offre... à qui JE choisis. Pour le plaisir. Pour MON plaisir.

Interloqué, il me laissa continuer :

- Je suis la femme d'un instant où le temps s'arrête, où n'existe que le feu crépitant d'un désir incontrôlable demandant à être apaisé. Celle qui disparait quand tout est accompli... je suis désolée !

Nous venions de dépasser le Guardian Hôtel quand il me demanda de le déposer un peu plus loin, devant un immeuble de grand standing.

- Dites moi au moins si j'ai une chance de vous revoir ! ajouta t-il avant d'ouvrir la portière

- Rien n'est figé et l'avenir n'est pas encore écrit ! déclamais-je avant de démarrer et de me fondre dans la nuit.

- ... Je ne connais même pas votre prénom, se dit-il pour lui-même, immobile sur le trottoir, regardant disparaitre l'Impala qui m'emportait au loin.


                                                                     Part II


 Ce quick sex dans la voiture était le prélude à une autre nuit d'ivresse. Il ne s'agissait pas de calmer une pulsion soudaine mais d'étancher une soif de sexe toujours plus grande. C'est pourquoi, tous les jours, nuit après nuit, je chassais, telle une prédatrice.

Lorsque je pénétrais, fière et conquérante dans le bar branché et chic de la rue que j'avais arpentée à la recherche de ma proie, tous les regards se tournèrent vers moi. Je n'y lisais qu'envie et désir, puisque tout en moi était et respirait le sexe, jusqu'à l'air qui m'entourait et qui envahissait toute la pièce.

Même si je me complaisais à inciter cette convoitise, certains regards me révulsaient, ceux de ces hommes plus libidineux qu'obséquieux se voyant déjà s'allonger sur moi, fourrer leur vieille queue mollassonne dans ma chatte en chaleur et répandre en moi leur bien pauvre semence.

Non, messieurs, oubliez moi, il est incontestable que jamais vous ne pourrez m'enivrer !

D'autres, plus réservés mais néanmoins hommes, rêvaient sans aucun doute d'ouvrir la fermeture éclair de ma robe et de me pilonner sans retenue.

Mais, car il y avait un mais, ils ignoraient tous que le maitre du jeu, c'était moi et seulement moi !

Et lui, il était là quelque part, l'élu du moment...

... mes yeux se posèrent sur une main tenant un verre à moitié plein.

Une belle main aux longs doigts gracieux, aux ongles courts et soignés qui envoya des signaux directement au creux de mon ventre.

... Je l'avais trouvé. C'était lui. Je le voulais. Je le désirais déjà.

Je m'asseyais donc juste en face de lui pour le jauger et jeter mes filets.

... sa façon de déguster son cocktail me faisait tourner la tête

... ma proie, ma nourriture, ma boisson préférée.

Il semblait ailleurs, perdu dans ses pensées. Il ne m'avait même pas remarquée, on dirait!

J'attendrais le temps qu'il faudra mais vous viendrez à moi.

Lorsqu'il s'aperçut enfin de ma présence, son regard s'accrocha au mien, comme hypnotisé. Je détournais alors les yeux pour lui laisser croire que le premier pas viendrait de lui.

Je fis mine de l'ignorer mais le pic dans mon cocktail (j'avais commandé le même que lui évidemment !) se transforma en phallus érigé dans mon verre-vagin. Il allait et venait dans le liquide coloré avant que je ne le portasse à ma bouche dont les lèvres l'enserrèrent et le sucèrent d'une façon bien explicite.

En même temps, je rejetais la tête en arrière et, comme si je voulais être plus à mon aise, je changeais de position pour l'obliger à avoir une vue directe sur mon jardin intime.

Ses yeux s écarquillèrent et il faillit s'étrangler en avalant sa salive.

Je ne portais pas de culotte.

... Il se leva et s'avança vers moi. J'avais gagné, il était pris au piège !

- Votre audace sulfureuse n'a d'égale que votre beauté ravageuse ! m'avoua-t-il. Permettez que je vous enlève, cet endroit est indigne de l'aventure envisagée !

Pour toute réponse, je me levais à mon tour et me dirigeais vers la sortie. Il me prit par la taille, instinctivement, comme si je lui appartenais déjà. La chaleur de ses doigts, même à travers le tissu de ma robe, provoquait en moi un doux tressaillement, une sensation bien prometteuse.

Je l'aurais suivi n'importe où ! Mais là, ce fut sur un joli bateau au vernis rutilant bleu outremer et blanc, à la proue joliment décorée d'un magnifique cobra royal qu'il me conduisit.

Nous n'avions pas franchi la passerelle que nous nous embrassions déjà fougueusement et commencions à arracher sauvagement nos vêtements encombrants, emportés tous les deux par un désir foudroyant.

Dans l'escalier qui menait à la spacieuse cabine, ses doigts, que j'avais longuement admirés, avaient trouvé le chemin de mon intimité profonde pendant que sa bouche dévorait mon sein dénudé.

Puis sans attendre, sans aucune autre forme de préliminaires, debout contre une paroi, il s'enfonça en moi, assise sur son phallus depuis longtemps durci, en érection maximale.

Je rayonnais intérieurement en même temps que mes soupirs s'amplifiaient.

Mon corps vibrait et chantait de plaisir sous ses chaudes caresses devinées et ses mouvements alternatifs qui faisaient monter la température.

Puis toujours emboités, il m'allongea sur le plan cuisine, d'un seul geste débarrassé, avança mes fesses bien au bord, à la juste hauteur, s'agrippa à mes cuisses écartées, suréleva mes jambes et me bourrina tel un étalon face à une jument à saillir.

Sous ses assauts virils, j'eus un premier orgasme qui secoua mon corps entier mais lui, endurant, se retenait de jouir pour prolonger nos ébats torrides.

Sa verge, toujours au garde à vous, se réjouissait de m'enfourner à nouveau.

Pour mon plus grand plaisir car j'aimais le sexe plus que tout.

... Ma passion. Mon addiction.

La banquette-lit accueillit nos corps moites quand je pris les rênes à mon tour.

Accroupie au dessus de lui allongé sur le dos, ma chatte brûlante, encore affamée, avala d'un coup son phallus insolent. Comme Andromaque, je décidais de la cadence des mouvements de va-et-vient, volontairement de plus en plus rapide. Pratiquante acharnée de yoga qui me conférait souplesse et tonicité, je m'en donnais à cœur joie, plongée dans une attirante luxure.

Lui me contemplait en situation dominée, les yeux fiévreux et flamboyants, le souffle fort. Il intensifia la pénétration en poussant son bassin vers le haut. Son membre s'enfonça alors jusqu'à la garde au fond de mon vagin pour y déverser enfin son fluide blanchâtre que j'accueillis avec délectation, dans un cri de victoire et jouissant une deuxième fois.

Un baiseur hors pair, comme je les souhaitais, dans l'action plutôt que dans les palabres vides et inutiles.

J'avais un besoin vital de leur semence, pas de leurs belles paroles car, à l'instar des vampires assoiffés de sang, je m'abreuvais et me nourrissais de cette délicieuse liqueur séminale dont ils me faisaient cadeau.

J'en voulais, encore et encore, droguée, complètement accro depuis le jour où j'ai gouté au sperme sorti du phallus arrogant et efficace du premier véritable amant qui m'a fait jouir.

- Tu es une gourmande délicieuse au goût piquant d'impudicité qui ne peut s'oublier ! Laisse-moi faire un bout de chemin avec toi, si ce n'est l'éternité ! furent les rares mots qu'il prononça pendant nos ébats

- Je ne suis pas de celles que l'on garde. Je suis une femme libre et libérée à partenaires multiples, à chaque fois différent. M'avoir possédée et remplie est une offrande que je fais avec dévotion. Cela ne constitue pas un gage d'appartenance, loin s'en faut !

- Permets-moi au moins de te connaitre mieux ! supplia-t-il

- Le désires-tu vraiment au fond de toi ou c'est ton membre viril encore étourdi qui le clame ? lui répondis-je avec sincérité. Je suis une énigme pour le moment indéchiffrable. J'ai choisi une vie qui me comble dans l'instant T. Celle qui me fait me sentir vivante. Je refuse de voir plus loin...

... pour ce soir, ma quête continue...

... jusqu'au jour où la tigresse noire cessa de chasser et se reposa dans les bras de son ultime amant.                                         

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