Je me déshabillais lentement, presque langoureusement pour qu'il ait le temps de savourer ce moment. Car bien qu'il ait détourné les yeux, je savais pertinemment qu'il n'allait pas pouvoir se retenir de suivre mon geste du regard. Aussi, lorsque je fis glisser ma petite jupe noire dévoilant mes fesses rebondies ainsi que ma petite culotte de fine dentelle rouge, je sentis immédiatement l'effet de mon attraction. Même s'il était derrière son bureau, je le sentais tout près de moi, je pouvais même percevoir son souffle chaud dans mon dos. 

C'est ce que je voulais. Eveiller en lui ce désir brûlant de l'interdit et en moi cette excitation folle que j'éprouvais à chaque fois que je me savais désirée. Après avoir défait un à un les boutons de mon chemisier, je me retournais vers lui, offrant ainsi le spectacle de ma poitrine audacieuse, fièrement dressée, qui le narguait sous son voile plus que provoquant. Mes tétons, naturellement érigés, étaient bien visibles sous la fine étoffe ajoutant un peu plus de piment à ma beauté déjà ravageuse.

 Il se mordit la lèvre inférieure, la chaleur sembla lui monter au visage. Il avala sa salive. Je devinais son dilemme intérieur. Je l'avais sciemment provoqué. J'en étais fière. 

Il tenta de cacher son trouble en adoptant un ton très professionnel :

 « Je vais commencer par examiner votre colonne vertébrale, si vous le voulez bien... Venez ici, sur ce tapis et tournez vous face au miroir.... » 

Il se tenait derrière moi, tout près de moi. Il posa délicatement les mains sur mes épaules. Un contact électrisant, qui me fit frémir. Il fit mine de ne pas s'en apercevoir mais lorsque dans le miroir, nos regards se croisèrent, je lus dans le sien une fièvre grandissante. Il poursuivit, toujours très professionnel, un peu trop même comme pour éviter à tout prix de tomber dans le piège de l'érotisation de la séance. 

« Tenez-vous bien droite... les deux pieds joints... Oui, comme ça, c'est bien !...»

Il descendit les mains sur mes hanches pour examiner mon bassin. Nouvelle décharge, plus puissante, plus chaude. Que c'était bon !...Lui préférait fuir mon regard.

« Ok, pas de différence de longueur... »

Il sembla hésiter un instant mais se reprit aussitôt :

« Maintenant, penchez-vous en avant ...laissez pendre vos bras, inclinez la tête et arrondissez bien votre dos..... »

Je m'exécutais avec grand plaisir car cette position, bien que très gênante pour certaines personnes lors de ce genre de consultation, épiçait encore un peu plus le jeu de séduction. Il n'allait pas me résister longtemps ! 

Il avait mis à nouveau les mains sur mes épaules. Je les sentis maintenant un peu tremblantes. Il les fit glisser lentement, très lentement le long de ma colonne vertébrale, examinant une à une mes vertèbres et s'arrêtant à chacune d'elle comme pour garder ce contact le plus longtemps possible ... 

Les gestes devenaient caresses sur ma peau. Douceur exquise. Promesse d'ivresse. Des mains de plus en plus chaudes, la moiteur du désir. 

De mon désir à moi. De son désir à lui. 

Lorsqu'il arriva en bas de ma colonne vertébrale, au niveau de mon sacrum, il s'y attarda un instant pour l'examiner, le palper...Puis délicatement, il mit les deux mains sur mes fesses, furtivement, mais suffisamment longtemps pour déclencher en moi une sensation intense qui me traversa entièrement.

« Vous pouvez vous relever maintenant... »

Je le fis de façon si rapide que je me retrouvais face à lui, dans ses bras sans qu'il ait eu le temps de faire quoi que ce soit. Je plantais alors mon regard dans le sien. Intensément.

 « Je suis désolée...je...» mais mes yeux disaient  «Embrasse-moi » 

 - Ce n'est rien... » susurra t'il sans faire quoi que ce soit pour se détacher de moi et soutint mon regard. Fixement. Profondément. Un regard transfixiant. Qui chamboule tout sur son passage. Je me sentis complètement déstabilisée, dévoilée, mise à nu.

« C'est moi qui vais perdre la tête». Ce fut donc moi qui m'éloigna de lui ... je ne savais plus trop où j'en étais !

La situation s'inversait. La prédatrice devenait proie. 

Je repris cependant un peu de ma contenance lorsqu'il me dit :

 «....J'ai détecté de légères anomalies au niveau de votre colonne vertébrale, qui doivent par moment vous déclencher des douleurs, n'est-ce pas ?

 - Oui, effectivement ! Au niveau du cou surtout et parfois au niveau lombaire.

 - C'est bien ce que j'ai vu et ... ressenti ! Je vais tâcher d'arranger tout ça » me dit-il avec un sourire ravageur qui m'affola. 

Ce fut moi encore qui me mordis la lèvre inférieure et avala ma salive. Il ajouta sans quitter son beau sourire : 

« Je vais devoir faire quelques manipulations pour la réaligner...cela peut faire un peu mal sur le coup mais vous allez voir, cela ne pourra que vous faire du bien, je vous le promets !... Asseyez-vous au bord de la table d'examen. »

Il s'ensuivit alors un jeu de corps à corps. Professionnel ... et sensuel. Discrets effleurements, tendres enlacements ou étreinte brutale. Douleur et douceur. Terriblement enivrant. 

Lorsqu'il commença sa thérapie manuelle au niveau de mon ventre, j'avais perdu le contrôle depuis longtemps. En moi, un feu brûlant... 

Les yeux fermés, je me laissais aller, complètement. Je m'offrais totalement. Je devenais jouet entre ses doigts et j'adorais ça ! Je m'étais prise à mon propre jeu et je m'en moquais. S'exhiber ne me suffisait plus. Avec lui, je voulais aller plus loin. Bien plus loin.

Je sentis qu'il s'attardait sur le rebord de dentelle de ma petite culotte avant de glisser un peu plus vers le bas, sous le tissu, le bout de ses doigts. Allait-il enfin oser ?

J'écartais légèrement les cuisses pour savourer encore plus ce moment et lui permettre d'aller plus loin. Mais il remonta sa main qui reprit ses mouvements rotatifs sur mon ventre.

« Mais ce n'est pas de cette art là dont j'ai envie, tu le sens bien ! » me dis-je en moi-même. 

Mon corps et mes sens étaient en fusion. J'en voulais plus. Pourtant, les yeux toujours fermés, je le laissais agir à sa guise. 

La main s'aventura alors un peu plus loin et s'attardât sur ma toison. Enfin, il se décide ! Mais la main s'immobilisa, comme figée, concentrant toute la chaleur au même endroit...Ebullition. Ma chatte était en feu. Mouillée, terriblement humide.

 A quoi jouait-il donc ? Que voulait-il ? Que cherchait-il ?

...Peu importe ! J'avais déjà capitulé. Je me contentais d'apprécier ces nouvelles sensations qui m'envahissaient. Un monde nouveau rempli d'inconnu dans lequel je plongeais avec délice.

 Je n'en pouvais plus...mais dieu, que c'était bon cette attente ! Summum de l'excitation. Cruelle douceur !

Les doigts bougèrent à nouveau comme pour faire taire mes pensées et se mirent à jouer avec mon sexe comme sur un piano dont les touches chantaient lorsqu'on les effleurait. Ils allaient et venaient autour de mon clitoris. Mais ils le fuyaient sans cesse, sans s'y arrêter... Non, pas ça, arrête ! Ne me fais pas languir plus longtemps !

De son majeur, il flirta avec ma fente, aux lèvres gonflées, bien inondée ...Longtemps, longtemps...la taquinant de temps à autre mais sans chercher à y pénétrer...Pourtant, j'haletais...L'orgasme était proche, vraiment proche ! Il suffisait d'un ...

Soudain, il retira sa main, me donna une petite tape sur la cuisse et déclara : 

« La séance est terminée pour aujourd'hui, Madame. J'espère qu'elle a répondu à vos attentes Vous pouvez vous rhabiller maintenant »

Surprise, j'ouvris les yeux, et frustrée, me leva pour le retenir. Mais il était déjà derrière son bureau, griffonnant des notes sur un calepin.

Je le regardais et son attitude me sembla bien trop professionnelle. Pendant que je me rhabillais, bien que je ressentis encore cette onde de plaisir avorté et que ma petite culotte fût réellement imprégnée des vestiges de ce désir brûlant, je me demandais si cela s'était réellement passé ainsi ou si je l'avais tout simplement imaginé.

« Reposez vous pendant au moins trois jours si c'est possible. Vous risquez d'être un peu fatiguée... Et surtout, n'hésitez pas à m'appeler ou à revenir me voir si vous en ressentez le besoin » me dit-il en me raccompagnant à la porte. 

Le même sourire charmeur. Le même regard profond, transfixiant. Une poignée de main franche mais douce. Insistante. Chaude. Excitante.

 ... Fantasme ou réalité ?