OS N°3 - Mais hier...
Je suis assez solitaire...assez timide aussi et j'aime la nature. J'aime être dehors. Je prends parfois ma voiture pour aller marcher, dans la campagne, seul, longtemps. C'est très agréable ; ça m'apaise... ça me calme... ça me ressource. Mais hier...
Je vais un peu partout. Parfois au hasard, parfois je suis les conseils de mes amis, parfois je repère longtemps à l'avance. Je roule assez longtemps avant de m'arrêter sans raison. Puis je marche...je m'arrête...je m'endors dans l'herbe. Je marche à nouveau. Parfois jusqu'à la nuit puis je rentre... mon esprit enfin reposé, éloigné des soucis, des contraintes. Mais hier...
Pas de motivation et une très mauvaise soirée la veille. J'avais été éconduit par une fille ; pas vraiment une fille que j'aimais mais elle me plaisait. Et puis pour tout dire ; on la disait facile. Pas si facile apparemment et pas simple de s'apaiser. Mon amour propre en avait pris un coup...et puis le désir... Je crois que mon corps s'attendait à ce qu'il se passe quelque chose mais rien n'est venu. Alors ce matin, pas terrible. Je ne me sens pas très bien et j'ai toujours cette envie. Mais je ne peux rien y faire.... A me relire on peut se dire que c'est encore un dimanche un peu gris et raté. Mais hier...
Je prends donc la voiture et je roule... Un peu trop vite. Loin, très loin... Je ne sais même pas bien où je suis. Je m'arrête mais la sérénité n'est pas encore là. Je marche, sur le premier chemin que je vois qui me conduit à travers champs. J'avance à l'aveugle. Étrange endroit. Pas désagréable mais pas vraiment tranquille non plus. Je fini par croiser un homme habillé en costume. Un peu surprenant en ces lieux. Il y a plus loin quelques voitures garées. Je marche alors encore et je comprends. Je comprends tout quand je croise, au détour du virage, émergeant de derrière un mur, une jeune femme dont la tenue ne laisse guère de doute sur ses activités. Je ris en moi. En voilà un drôle d'endroit pour oublier.
Tant pis. Je poursuis et je marche encore un peu. J'entre dans un petit bosquet. Quelques arbres maigres se dressent devant moi. Je quitte le chemin pour un petit sentier. On ne doit pas être loin d'une autre route. Tiens ! Une autre voiture. Et là, je les ai vus...
Enfin pas vraiment... Je les ai plutôt d'abord entendus. Pour être plus précis je l'ai entendue elle mais à peine. Un souffle léger et peu saccadé. Je n'ai pas compris tout de suite ce qu'il se passait. Puis, contournant largement le buisson d'où cela venait, j'ai trouvé le point de vue idéal pour satisfaire ma curiosité. Juste un peu au-dessus de leur buisson. Ils ne doivent pas me voir mais moi je les vois...
Et elle....est-elle ? L'une d'elle ? Comme je le pensais premièrement ? Est-elle en train de vendre son corps elle aussi ? Pourtant elle n'en a pas l'air. Trop innocente peut-être... Et puis sa tenue... Pas vraiment une tenue pour aguicher. Une tenue on ne peut plus normale. Une tenue d'étudiante qui se promène avec son ami le dimanche ? Qui est donc cet homme alors...cet homme qui l'honore, agrippé à ses hanches. Son ami ? Son amant ? Un simple inconnu qui s'offre ses charmes ?
Qu'est-ce qu'elle est blanche...Sa peau contraste avec les nuances sombres des bois. Je vois d'ici la peau dénudée de son dos. Ses vêtements juste retroussés sur ses hanches et ses fesses... de fabuleuses fesses qui semblent trembler légèrement sous les assauts de cet homme si chanceux. Elles semblent rondes, généreuses, accueillantes, lisses, fermes, rebondies et douces.
Elle gémit légèrement à présent et... Comment ne l'ai-je pas remarqué plus tôt ? Ses seins... ses seins qui s'agitent par les coups de hanches de cet homme. Malgré la distance qui nous sépare, je vois tout de même à quel point ils sont parfaits. D'un blanc laiteux et terminés par la pointe discrète de ses tétons. Cette générosité et leur ampleur... elle doit sentir l'air frais du dehors qui les effleure jalousement...
Elle doit aussi sentir aussi la poigne de l'homme sur ses hanches, qui l'amène à lui, qui fait claquer son ventre sur ce fessier si admirable et... Déjà ! Dans un grognement, je le vois se libérer sur son dos, sur sa croupe... La blancheur de sa peau semble accueillir naturellement sa semence. Qu'est-ce qu'elle est belle et excitante à ainsi recevoir son plaisir, à s'être offerte à son plaisir. Elle tente désespérément de reprendre son souffle, toujours à 4 pattes, à demi dénudée, troussée. Il la regarde d'un œil complice. Je fuis...de peur d'être vu...
Mais jamais je n'oublierai... C'était hier...
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