Étrange idée de sa part...une randonnée en montagne, pour ce Week-end où ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps...Il avait insisté tant et tant qu'elle avait fini par accepter lors de leur dernière conversation téléphonique. Mais maintenant...dans le petit matin froid...au sortir de la voiture, mal éveillée, au pied d'un sentier qui s'enfonçait dans une forêt obscure...elle n'était pas enchantée...vraiment pas. Qu'est ce qui lui a pris, se disait-elle...D'où lui vient cette envie de randonnée subite...elle, elle avait envie de se détendre, se reposer, s'amuser, danser à la fin de ce trimestre éprouvant...D'autant que comme elle était à l'internat, ils se voyaient bien peu...

Bon...soit...admettons...il faisait peut-être sa crise de la quarantaine avant l'heure...mais tout de même...à 24 ans c'est un peu tôt...Il prit la carte et lui indiqua le sentier...C'était bien par-là...Un peu en colère...elle prit les devants, marchant d'un bon pas, portée par son énervement...il la suivait....Il la sentait froide, de mauvaise humeur...mais il se réchauffait à marcher derrière elle d'un si bon pas...et il se réchauffait à la vue qu'elle lui offrait...son joli short mettait bien en valeur son élégant dandinement...ses fesses ondulantes parfaitement redessinées par le short bien près du corps...avec peut-être même....oui...en y regardant bien...un tout petit bout de string qui semble dépasser...

Lui se souvenait de leur dernière étreinte...dans un bosquet...il lui semblait avoir entraperçu un homme alors qu'il l'honorait avec passion...cela avait été troublant...

Elle marchait de plus en plus vite...déjà les arbres se clairsemaient....déjà, on approchait des premiers alpages...et ils étaient seuls...absolument seuls...ils n'avaient vu ni croisé personne depuis l'heure et demie qu'ils marchaient déjà, sans la moindre pause...Le soleil les atteignit enfin alors que le sentier quittait définitivement la forêt...Elle ne put s'empêcher de sourire...la sensation était douce...elle commençait à se sentir pas si mal...elle lui en voulait toujours, donc elle ne voulait pas le montrer...elle marchait toujours aussi vite...

Lui, feignant de suivre avec difficulté, lui fit remarquer...elle rit.

– C'est toi qui as voulu marcher...on marche...je ne m'arrêterai que là-haut dit-elle désignant le sommet qui dominait toute la vallée et vers lequel le sentier les conduisait

La rattrapant...il lui dit

– Arrête de faire la tête...on n'est pas si mal ici.

Mais elle ne ralentit pas...Joueur...il la dépasse....elle ne peut retenir un léger rire. Il se retourne alors vers elle.

– On fait la course ?
– D'accord...mais jusqu'en haut, et si je gagne...gare à toi !
– Je ne sais pas... Allez, pourquoi pas !
– Alors si je gagne, répéta-t-elle...Tu m'offres une voiture...J'ai bien dit une voiture...Quitte à revendre la tienne.

Il la regarda beaucoup moins amusé.

- T'es sérieuse ?

Il se croyait capable d'arriver la haut en premier sans trop de problème... mais là, tout de même.

– Et moi si je gagne... si je gagne... je te fais l'amour la haut, tout au bord de la falaise. Tu t'offres docilement à moi et à tous mes désirs ?

Il la regarde avec un air provocant. Elle aussi réfléchit, de nouveau en colère de sa légère arrogance et tout en disant « d'accord » sans se laisser réfléchir, elle s'élance.

Elle marche bien...elle court presque...la sueur coule dans son dos...son souffle s'accélère. Il est sur ses talons. Il ne la dépasse pas ; mais elle n'arrive pas à le semer...Il marche juste derrière elle et regarde ses jolies fesses qu'il convoite à présent. Les lacets s'enchainent et le voilà surpris de sa volonté et de sa résistance. Mais il ne décolle pas son regard d'elle. Il regarde... la sueur qui coule dans son dos et qui doit glisser sous son short, glisser dans la raie de ses fesses.

Elle coupe un virage...elle donne tout...c'est sa fierté qui est en jeu maintenant, plus que le jeu. Mais il ne la lâche pas. Elle est à lui. Ils ont déjà fait l'amour si souvent, mais là ; c'est différent...il veut la gagner...il veut se l'offrir.

Et enfin le sommet. Plus qu'un seul virage ! Elle essaye de courir mais elle ne peut pas. Lui la dépasse en soufflant fort, mais il passe ; et il arrive triomphaliste au point le plus élevé. Elle fait les derniers mètres très lentement...très essoufflée...vaincue. Sans lui dire un mot, il lui désigne le sommet. Tout au bout, face au vide et à l'espace. Presque au bord de la falaise sommitale. Elle s'y rend...il la suit.

Sans même qu'il ait exigé quelque chose....et...calme cette fois...comme un peu résignée...elle dégrafe son pantalon. Elle est sur le point de lui faire une fellation...elle reconnaît ainsi sa défaite au moment où sa verge glisse entre ses lèvres. Elle frémit... Quel délice...

Elle le suce...elle le suce du mieux qu'elle le peut...elle pense aux actrices de films X...elle se sent l'une d'elles en cet instant et elle le suce...à genoux...sur le bord de la falaise...Elle use de sa langue, de ses lèvres, elle le guide de sa main douce, consciencieuse, appliquée. Lui regarde l'immensité du paysage face à lui. Cette sensation de puissance et d'infini est décuplée par ce qu'il ressent. Non pas par sa verge qu'il sent glisser entre les lèvres de son amie mais par sa victoire facile...par la récompense qu'elle lui accorde avec tant de douceur...

Maintenant il lui caresse les cheveux, la remerciant ainsi sans un mot. Il guide un peu ses allées et venues, puis il lui murmure.

– Maintenant...je voudrais te baiser.

La douceur de son ton, de sa voix contraste avec la crudité de ses mots. Alors elle interrompt sa fellation, le regarde, puis se retourne. Toujours à genoux, elle pose ses mains sur le sol puis s'avance un peu. Tout au bord, elle attend. Offerte...douce...belle...désirable...comme offerte à la saillie de son mâle.

Il s'agenouille derrière elle, puis se penche pour lui murmurer un « Merci » à l'oreille. Il pose une main doucement sur sa croupe élégante, orgueilleuse. La caresse par-dessus le short...il prend le temps. Il remonte sur ses hanches, caresse, explore... Sa main vient saisir doucement l'un de ses seins généreux, par-dessus son tee-shirt...Il savoure cet instant...

Puis il cherche...il cherche de ses doigts l'ouverture de son short...il trouve...il déboutonne...il peut maintenant baiser sans se presser et découvrir le string affriolant qu'elle porte...et elle, elle découvre la douce caresse de la brise d'altitude sur la peau dénudée de ses fesses cambrées...il appuie un peu sur son dos, qu'elle se cambre de plus belle...son dos se creuse...le short glisse jusqu'à la pliure de ses genoux...son string semble un dernier rempart bien léger pour protéger son intimité de la verge fière de son amant, dressée, elle aussi caressée de la brise légère...il baisse alors brusquement son string, presque fiévreusement....la voilà...cul nu...à quatre pattes...troussée...juste au bord...

Alors il place sa verge sur ses lèvres intimes...et sans effort...lentement mais profondément...il pénètre...il la pénètre...il entre dans son intimité...Il pose ses mains sur ses hanches...et il commence un va et vient profond, assez régulier pour le moment, en regardant son dos creusé, ses fesses rondes, et en regardant l'espace...elle ne voit que l'immensité de la montagne en recevant son homme en elle...elle admire le fabuleux paysage, seul témoin de cette étreinte presque céleste...

Il la prend avec vigueur maintenant...mais il se contient...il patiente...il profite de ces instants...il se contrôle...le vent emporte doucement les légers claquements qui marquent chacun de ses coups de reins et les gémissements de son amante qui se laisse aller...Ses gémissements accompagnent maintenant les allées et venues du sexe dur en elle, qui glisse entre ses lèvres intimes...Il ralentit alors...puis s'interrompt...

Il se redresse...il se déshabille maintenant entièrement pour sentir la caresse du vent sur son corps nu...elle le regarde, s'étant retournée, et elle en fait tout autant...Ils sont nus maintenant...ils se regardent...elle se met debout...ils s'embrassent...

Il vient s'allonger à même la roche nue...et elle vient se poser sur lui...Elle accueille à nouveau son sexe, qui s'immisce naturellement en elle...elle le chevauche maintenant...elle ondule sur son corps et lui regarde ses seins...il regarde ses seins qu'il adore...il les prend dans ses mains ; se redressant un peu parfois, il les lèche et les embrasse...puis les pelote en l'incitant à le chevaucher avec enthousiasme...elle va et vient...elle gémit...elle ondule....quand il les lâche, ses seins ballottent et s'agitent...

Elle le sent sur le bord du précipice...elle lesent sur le point de venir...elle se redresse alors...il se lèvebrusquement...elle est à genoux...il replonge sa verge dans sa bouche, faitdeux ou trois allées et venues puis ressort en gémissant et en explosant. Sasemence jaillit avec abondance sur ses seins, en plusieurs jets épais et blancsqui viennent s'étaler et couler entre les collines de sa poitrine fière...surses tétons, entre ses seins...