Kurapika X Reader [HxH]
AU, ambiance festive.
La neige tombait lentement, de délicates petites étoiles blanches qui s'effacaient dans le creux de vos mains. C'était un doux matin d'hiver, les trottoirs étaient repeints désormais, et vos parapluies aussi.
Kurapika, emmitouflé dans un grand manteau rouge, regardait le GPS de son téléphone avec impatience.
- Mais qu'est-ce qu'il lui ai passé par la tête pour qu'il aille déménager dans un coin aussi paumé ?
Tu ris :
- Il aime bien l'extravagance, ça doit être pour ça !
Le regard de Kurapika pétilla un instant, ton copain avait toujours ces yeux là quand tu rigolais. Ça le guérissait de tout.
Soudain, après quelques minutes, vous arrivèrent aux abois d'une forêt. Les arbres pliaient sous la neige et semblaient être fait de cristal. Sur l'un d'eux étaient gravés deux initiales.
Entre trois bosquets, vous virent une maison, assez grande vu de l'extérieur. Un gros chat dormait sur le palier. Kurapika s'en approcha :
- Oh c'est Coton ! - Il s'agenouilla et lui caressa la tête en silence - il m'avait manqué.
Juste après sa déclaration, se fit entendre un son de serrure. On ouvrait.
Lorsque Kurapika se releva avec le chat dans les bras, un rire sonore s'échappa du cadran de la porte.
- J'étais sur que ça serait vous ! - Il fit signe de venir le rejoindre - Allez, rentrez !
Tu lui adressa un petit mot en rentrant chez lui :
- Merci Leolio. Tu m'avais manqué, mon vieux !
Il sourit et ferma la porte derrière lui. Il faisait bon tout d'un coup, et une odeur flottait dans l'air.
Le noiraud s'exclama :
- Rien qu'à l'odeur, on sait que c'est Noël.
- Ouais, ouais, te vante pas trop non plus, lui répondit Kurapika incertain vis à vis de ses talents culinaires.
Vivement, il tourna dans un couloir et tomba nez à nez avec une petite - enfin, plus si petite maintenant - tête aux cheveux blancs.
Leolio cria de la cuisine :
- Par contre vous avez été lent à trouver ! Tout le monde était déjà arrivé !
Le blond descendit les yeux, stupéfait, et les remonta.
- Killua, t'es plus grand que moi maintenant ?
Derrière lui, déboula un deuxième gosse qui semblait lui aussi avoir grandi.
Tu t'approchas du couloir et t'exclama toi aussi :
- Oh ! Mais..c'est vous ?
Ils vous sourirent et Leolio s'époummona de plus belle :
- Eh mais, allez ouvrir vos cadeaux ! Je me suis pas démerdé à les trouver pour rien.
◇◇◇◇
Le salon sentait le pin, et les cendres. Un feu doux crépitait tendrement, Coton dormait encore mais cette fois-ci sur le canapé.
Il y avait 4 paquets en bas du petit arbre, vous déposèrent les votre, appelant Leolio qui avait enfin fini son séjour en cuisine.
Gon semblait surexcité :
- Le bleu il est pour moi ??
- Oui, et il est de moi, dit Killua avec fierté.
Apres un top départ un peu désastreux de la part de Leolio - il a réussi à casser un de ses verres - tu te mis à ouvrir délicatement les paquets.
Gon t'avait offert un parfum un peu douteux, mais tu apprécias le geste. Killua, lui, deux livres. Ton roman préféré et un sur "Les plus beaux voyages pas cher".
Kurapika le remercia en rigolant :
- Je devrais me vexer mais bon, faut pas dénier la réalité.
Tu pris le troisième cadeau dans tes mains. Une lettre. C'était une écriture un peu bancale.
- Écriture de docteur ça, c'est Leolio, pouffa Killua.
Tu ouvris. Le papier était lisse sous tes doigts. Tu y découvris de l'argent et, un mot que tu ne compris pas trop.
- Félicitation ?
Leolio lança un regard vers sa gauche.
- Eh bien..
Il y avait une lueur au fond de ses yeux.
- Tu me connais si peu que ça ? " Félicitation, tu viens de recevoir de l'argent du grand Leolio !
Tu levais les yeux au ciel avec un grand sourire.
- c'est vrai que ton argent est sacré..merci beaucoup.
Le quatrième cadeau arrivait. Il était assez petit et sonnait creux.
Tu déballas précautionneusement l'objet. C'était une petite boîte agréable au toucher.
Tu lancas un regard vers Kurapika.
- C'est adorable de m'offrir des bijoux.
Soudain, il passa ses mains sur les tiennes et prit la boite dans ses mains.
- Mais c'est toi mon bijou.
Killua s'exclama :
- Mais monsieur là, d'où on objectise les gens comme ça !
- C'était une métaphore, s'étouffa presque Kurapika.
Leolio couru éteindre la lumière. Tu étais assez paumée.
Les mains sur le sol frais, la jambes dépliée sur le tapis, tu avais en face de toi ton copain agenouillé, les yeux reflétant les flammes de la cheminée.
Les autres se retirèrent un peu. Tu déglutit.
Le blond ouvrit la petite boîte. Elle fit un son sec et puis, il la tourna. C'était une petite bague en rubis.
- Kurapika, je..
Il te coupa gentiment.
- V..Veux-tu m'épouser ?
Tu n'hésita pas une seule seconde :
- Bien sûr que oui !
Et d'un seul coup, tu lui tomba dans les bras. Sa peau était chaude et douce. Ses cheveux sentaient bons. Et ses yeux..il te mangeait du regard.
Leolio déboula et envoya des confettis, les deux garçons aussi.
- félicitations !
Le noiraud vous reprocha :
- Eh par contre, vous mangez déjà mes plats avant qui que ce soit.
Tu jetais un regard dehors, ton cœur battait à la chamade. La neige tombait lentement, les arbres étaient blancs. Le temps semblait figé. Tu sentais une larme couler.
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