CHAPITRE 51 : Ginny Potter
Thaïs
Je marchai, toute joyeuse, en direction de la gare. Une semaine s'était écoulé depuis le début des vacances. Chacun a rejoins sa famille dans les sourires de joie et les embrassades. Moi-même, j'ai été ravie de revoir mes parents, ma grande sœur de quatorze ans et mon petit frère de huit ans. Je les ai câliné chaleureusement avant que nous ne rentrâmes chez nous.
Je fus si heureuse de revoir toute ma famille ! Ma sœur a rigolé en disant que j'avais la chance d'aller à Poudlard et d'apprendre des matières comme Sortilèges ou Métamorphose, ça avait l'air beaucoup plus fun que de réviser les maths ou la SVT pour le brevet. Et j'avoue que j'avais de la chance d'aller dans ce collège très spécial, et échapper aux cours plus qu'ennuyants et à la vie banale de collégienne moldue.
Dès arrivés à la maison, je me suis rendue compte toutes les choses qui me manquaient à Poudlard, comme la cuisine de mon père, les sorties au cinéma ou au lasergame, les films ou séries qu'on se voyaient le soir en famille, les parties de jeux de société avec ma famille, les divines pizzas du restaurant d'en face, ma petite chambre toujours en bazar avec mes meubles en bois, l'atmosphère un peu désordonnée mais pleine de couleurs de la vie d'une famille nombreuse... Je serrai dans mes bras mon chat Croquette, un chat gris de gouttière trouvé dans une ruelle il y a de cela trois ans. Il feula et poussa un miaulement rauque qui me fit rire. Son poil était toujours aussi doux.
J'ai soupiré avant de regarder autour de moi, mes yeux bruns aux bords des larmes. Je n'avais pas remarquer à quel point cette maison et cette famille m'avaient manqués !
Cette semaine, je tentai de rattraper tous les moments joyeux que nous passions en famille d'habitude. On est allés pique-niquer dans le parc d'à côté pour fêter mon anniversaire passé, ma mère ayant fait un délicieux brownie au chocolat. Je suis passée voir mes anciennes amies de la primaire pour qui je suis allée en pensionnat dans une école privée, on a passé la journée à rire et à se remémorer des souvenirs lointains.
Avec ma sœur, on est allé au cinéma voir le nouveau Disney, visité pleins de musées gratuits dans Londres avec mon père, cuisiné des cookies avec mon frère. Ma mère m'a payé un ou deux romans à la librairie d'en face, car ils n'en proposaient absolument pas dans la bibliothèque du collège, et m'a même offert un petite robe de soirée bleu nuit car "il paraît qu'il y aurait des bals à Poudlard". Je n'en avais aucune idée : on ne m'avais jamais parlé de cela. Néanmoins, j'ai accepté avec joie.
Cette semaine était vraiment exceptionnelle... Mais je me suis tout de même rendue compte que mes amies, Manon, Mathilde et Louison me manquaient. Alors je suis partie le dimanche venu avec à la fois la tristesse de quitter à nouveau ma famille et l'excitation de revoir mes amis.
J'arrivai à la gare un petit peu en avance, car j'habitais juste à côté. La gare de Londres était un peu moins bondée que d'habitude, car moins de trains partaient le dimanche. Ainsi, je pus aisément voir quatre silhouettes dont une plus grande que les autres vers un pilier du bâtiment. Je m'avançai vers eux pour les embrasser. Deux personnes blondes grandes pour leur jeune âge, l'une aux nuances plutôt claires et l'autre foncées, me firent reconnaître Scorpius et Manon. A côté, un autre adolescent un peu plus petit aux cheveux bruns m'indiqua qu'il s'agissait d'Albus.
"Salut tout le monde ! m'écriais-je en serrant dans mes bras les trois sorciers.
- Salut Thaïs ! firent mes amis en souriant en retour.
- Bonjour."
Je levai mon regard. J'écarquillai les yeux au souvenir d'une carte de Chocogrenouille trouvée au hasard dans la chambre de Manon. Plus haut, dominant les trois adolescents, se trouvait une femme rousse aux yeux marrons, la trentaine, ces cheveux attachés dans une queue-de-cheval faite à la va-vite. Elle portait un jean et un chemisier. Même si je n'en avais jamais entendu parler il y a deux mois, ça faisait quelque chose !
"Bon-bonjour, articulais-je. Vous êtes Mrs Potter, n'est-ce-pas ?"
La rousse éclata d'un rire joyeux, nullement jugeur. Elle me tandis la main tout en déclarant, ses lèvres rosés brillant d'un sourire mature et confiant :
"Je t'en prie, tutoie-moi et appelle moi Ginny. Il n'y a pas de Mrs Potter pour les amis de mon fils."
Tout en disant ses mots, elle posa une main assurée sur l'épaule de son fils Albus. Le Serpentard rougis et passa une main dans ses cheveux en bataille, son regard d'un vert brillant regardant ailleurs, gêné. Ses mèches noires ébouriffées me faisaient penser à celles de son père Harry Potter, tel que je l'ai vu sur de multiples photos. Je me retournai vers sa mère, un peu plus à l'aise, et lui adressai un grand sourire. Ginny Potter me mettait en confiance. D'un mouvement davantage sûr de soir, je serrai sa main tendue avec conviction, mes yeux bruns dans les siens.
"Heureuse de vous - de te rencontrer, Ginny."
Après qu'elle ai lâché ma main, je me tournai vers Manon pour lui parler de mes vacances. La blonde foncé était plus bronzée que d'habitude et m'expliquait être allée en Espagne dans un Magicobus spécial voyageant à travers les pays. Elle avait passé sa semaine à la plage, la chanceuse ! Je lui parlai des miennes et nous discutâmes une ou deux minutes avant que Mathilde et Louison arrivent.
La Serdaigle était rayonnante, ses yeux bleus brillants et ses cheveux coiffés en deux tresses plaquées lui donnant un style enfantin que je la vois rarement arborer. Tout semblait dire qu'elle avait passé de bonnes vacances. A côté, Louison semblait morose. Elle avait le dos courbé et deux rideaux bruns cachaient son visage habituellement dégagé et souriant.
J'embrassai mes deux amies. A notre vue, la Serpentarde eu déjà l'air d'aller un peu mieux. Puis, enthousiaste et pleine d'entrain, Ginny annonca :
"Bon, les ados ! On y va ? Y'a un Portoloin qui nous attend !"
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro