Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE 50 : Vacances !

Manon

"ATTENDEZ MOI !"

Hurlant vers le train qui s'apprêtait à démarrer, la valise sous le bras, je piquais le sprint de ma vie en direction du Poudlard Express. Par la fenêtre, quelques élèves ébahis regardaient la scène en se tapant des barres. Je sautais de justesse par la porte alors que le train s'ébranlait et me retrouvai, la joue contre le sol pas très propre du train et les pieds encore en extérieur, dans des positions des plus ridicules. Heureusement que le train n'allait encore qu'à quelques kilomètres heures ! Sans aucune honte, je me relevai et époussetai d'une main ma joue et mes vêtements sans prendre garde aux regards moqueurs.

La tête haute, je trimballai ma valise jusqu'à un compartiment quand mon pied rencontra une substance glissante. Ma jambe effectua un magnifique mouvement curviligne, et ma seconde jambe, entraînée, fit de même pour me faire retrouver sur le sol, cette fois la face en plein sur le sol. Quelques rires se firent entendre et je vis Steven Jordan, debout devant moi, tenant à la main un petit appareil photo noir.

"Me dit pas que t'as pris ça en photo, grommelais-je.

 - Tes deux magnifiques glissades sont dans la boîte, t'inquiètes ! me lança Fred avec un rire tout sauf rassurant.

 - Je vais te tuer...

 - Pour ça, il va falloir m'attraper !" s'exclama Steven.

Je me fichais de me ridiculiser encore. Poussant un cri de rage qui retentit dans tout le Poudlard Express, je me levais de la place où j'étais allongée. Si concentrée dans la tâche de tuer ces deux énergumènes qui étaient Fred et Steve, j'entendis à peine les ricanements qui se faisaient autour de moi. Les quelques uns qui riaient trop fort se faisaient foudroyer par mon merveilleux regard furieux qui les dissuadaient à vie de toute moquerie. Furibonde, je me mis à poursuivre les deux amis en hurlant :

"JE VAIS VOUS TUER !!!"

Leurs rires m'exaspéraient, mais Steven et Fred ne m'avaient jamais vu courir. Le fait était que j'avais toujours été doué en athlétisme, endurance, sprint, tout ça... ce qui était l'inverse des garçons. Au bout de quelques mètres de course, le rouquin réussit à se glisser dans un compartiment pour éviter ma colère, mais c'était trop tard pour le pauvre brun. Je me jetai sur lui avec un hurlement guerrier et, comme à la lutte, le fit tomber sur le sol, ventre à terre. Assise à cheval sur son dos, je lui maintenus ses bras et lui demandai :

"Il est où, ce putain d'appareil photo ? Donne le moi !

 - Il est..., là bas," hoqueta Steven sans pouvoir s'empêcher de rire.

Je jetai un regard vers la direction indiquée par le brun du bout du doigt. A ma grande surprise, il désignait Fred qui eut juste le temps de prendre une nouvelle photo avant de lancer l'appareil noir en arrière, juste dans le compartiment où, en traître, il s'était réfugié. Toujours en colère, je me relevai du dos de Steven et me dirigeai à grands vers la porte du compartiment où le rouquin s'était caché à nouveau et l'ouvrit brutalement, en déclarant d'une voix grave :

"Qui. A. Prit. L'appareil !!"

En effet, sur les deux banquettes face à face, étaient assis Mathilde, Thaïs, Louison, Albus, Scorpius et Fred, sans aucun appareil photo mais tous de grands sourires angéliques.

"Nan, mais vraiment ! m'épuisai-je. S'il vous plaît, les amis !

 - C'est pas si grave, Manon, tenta la Serdaigle en essayant de dissimuler son sourire amusé.

 - On te la ressortira à ton mariage ! rigola Thaïs en arrière-plan.

 - Alors toi..." soufflais-je mais, trop fatiguée pour m'énerver de nouveau, je me contenta de soupirer et de m'écraser sur la banquette, aux côtés de Mathilde.

Tous les amis du compartiment me donnèrent des petites tapes dans le dos, en tentant de faire preuve de compassion pour certains, ou absolument pas pour les autres. Steven, qui s'était relevé dans le couloir, nous rejoigna bientôt. Tous ricanaient dans leurs barbes et je n'avais absolument aucune idée de qui pourrait bien être en possession du maudit appareil. Steven ? Il vient d'entrer... Mathilde ? Non, trop sérieuse. Fred ? Il l'a juste lancé en arrière ! Thaïs ? Non, ça c'est impossible, elle ne sait pas mentir, elle aurait immédiatement était cramée par ses gloussements systématiques quand elle essaye vainement de nous avoir.

Désespérée, je me soupirai de nouveau et laissai ma tête chanceler en arrière pour atteindre la banquette moelleuse du Poudlard Express. Mon visage renversé vers le plafond, mes yeux cherchant un détail intéressant dans la plaque voûtée qui nous servait de toit, je me mit à gémir :

"Je vous déteste, les gars...

 - On sait, t'inquiètes," pouffa Louison.

Les huit amis continuèrent de discuter et de rire durant tout le voyage, qui durait quelque chose comme sept heures. Qu'est ce que c'était long... Le train ne pouvait donc pas faire comme le Magicobus, disparaître puis apparaître brutalement dans une autre ville britannique ?

Heureusement, l'arrivée de la dame aux bonbons me consola. Nous nous mîmes joyeusement à dévorer chacun une poignée de Dragées surprises de Bertie Crochue aux goûts les plus horribles : poivre, crotte de nez, sang de gobelin, œuf pourri... Celui qui recrachait en premier perdait la partie. Pour les plus doués, comme moi, nous étions obligés d'avaler mais en tentant d'avoir le visage le plus impassible possible. Puis ce fut au tour des Chocogrenouilles de nous contenter : nous lâchions une grenouille au chocolat dans le compartiment, et le premier à l'attraper gagnait le droit de la dévorer. Nous jouâmes ainsi pendant près de deux heures à des jeux puérils.

Après une sieste bien méritée, il ne restait plus que trois heures de transport, et Louison et Thaïs décidèrent de nous apprendre des "jeux de cartes". Ils y en avaient plein de possibles grâce à un seul petit paquet de carte. Au début, c'était difficile à apprendre, mais à la fin du voyage, j'étais bien plus douée (même si je n'arrivais pas au niveau des deux nées-moldues) et nous nous amusions à faire plein de jeux comme la Bataille, le Président, le Tas de Merde, le Quems ou le Tarot.

Le train, enfin, s'ébranla en arrivant dans la gare de Londres après un voyage pas si long que ça, finalement. Enfin, j'allais revoir ma famille... C'était les vacances !

***

Waouh ! Déjà le chapitre cinquante ! Je suis trop contente de le poster ! Merci pour les 1.75k vues, les 285 votes et les 115 abonnés. Vous remplissez mon cœur de joie ! Bisous,

Deamignis



Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro