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CHAPITRE 48 : La cape d'invisibilité

Louison

Une minute après avoir quitté le dortoir, nous nous rendîmes compte qu'il n'y avait plus beaucoup de fêtards dans la salle commune des Gryffondors. Beaucoup discutaient ou s'enlaçaient simplement sur les canapés, mais seuls quelques téméraires dansaient encore sur la piste en hurlant les paroles. En effet, beaucoup d'élèves qui n'étaient pas de Gryffondors avaient préférés se rendre dans leurs chambres pour ne pas se faire attraper hors des dortoirs après vingt-deux heures. Je soupirai.

"Nos salles communes sont tout en bas, comment on va faire maintenant ?

 - Attendez deux secondes, on revient," fit Scorpius en échangeant un regard qui en disait long à Albus, et les deux garçons se précipitèrent vers les dortoirs.

Thaïs, Mathilde et moi nous regardâmes avec surprise, sans savoir ce qu'ils préparaient. Un instant plus tard, le blond et le brun revînmes en cachant dans leurs mains un tissu d'un argenté étincelant, presque transparent. Je questionnai Scorpius du regard, mais ce fut Albus qui nous répondit.

"Une cape d'invisibilité, chuchota t-il. Je l'ai piqué à mon frère aîné. C'était celle de mon père. Avec ça, aucun risque de nous faire attraper.

 - Une cape de ?... Non, c'est impossible. Les capes d'invisibilités, ça n'existe pas, assurai-je.

 - Et pourtant, si ! s'écria Mathilde en cachant avec difficulté son excitation. Harry Potter en possédait une. Une des trois Reliques de la mort ! J'ai toujours été sceptique quant à leurs existences, mais si on est vraiment invisibles là-dessous...

 - Après avoir reçu la lettre me disant que j'étais inscrite à Poudlard, moi, plus rien ne m'étonne, plaisanta Thaïs. Bon, on y va ?"

Nous nous glissâmes hors de la salle commune des Gryffondors et nous nous couvrirent de l'étrange cape transparente. Nous faisions certes tous pas plus d'un mètre cinquante, mais le tissu laissait dépasser nos pieds. Nous nous courbèrent pour éviter à ce que l'on voit nos chaussures. J'avais l'impression d'être couverte d'air liquide. Je voyais tout à travers la cape, même si je sentais la douceur du tissu sur ma peau.

"Incroyable !" lâchai-je dans un souffle.

Albus sourit. Ce fut compliqué d'atteindre le dortoir des Serdaigle, qui était pourtant à l'autre bout du couloir, nous n'arrêtions pas de nous bousculer et de nous marcher sur les pieds, en poussant des petits cris de douleur ou en gloussant de rire. Finalement, nous atteignîmes la porte de la salle commune des Serdaigle. Mathilde nous fit la bise, nous souhaita une bonne nuit et se retira en baillant dans son dortoir.

A partir ce moment, ce fut bien plus simple, nous n'étions que quatre sous la cape, et même debout, nous pouvions aisément cacher nos pieds. Mais une autre épreuve s'opposait à notre expédition : les escaliers. A peine un pied posé en catastrophe sur celui ci, Thaïs écrasa le pied de Scorpius qui hurla de souffrance, ce qui surprit Albus qui me bouscula en me faisant tomber. Je me rattrapa en vitesse sur Thaïs qui lâcha un couinement douloureux. Nous restâmes silencieux ainsi une demi-seconde, ce qui fut assez pour nous faire rigoler. Je me mit à glousser nerveusement, et, imitée par tous mes amis, nous partîmes dans un fou-rire incontrôlable où nous hurlions de rire. En plein milieu de Poudlard. A plus de vingt-trois heures. Peut-être que nous aurions dû nous rendre compte que c'était une mauvaise idée.

"Élèves hors de dortoir ! Gloussements dans l'escalier B ! Alerte ! Alerte ! cria Peeves.

 - Et merde," murmura Scorpius.

Nous avions environ trois secondes avant que Rusard débarque en furie. Nous nous regardâmes et, sans trébucher cette fois, nous mîmes à descendre les escaliers en furie. Nous courions jusqu'en bas du château, le plus silencieusement possible, le plus rapidement possible. Nous ne faisions même plus attention si Rusard ou Peeves nous poursuivais. Nous sprintions comme si notre vie en dépendait, et je ne compte plus le nombre d'escaliers que nous avions descendus, le nombre de couloirs que nous avions parcourus, le nombre de salles que nous avions traversées.

Le temps était comme étiré, et au bout de dix minutes, nous atteignîmes le couloir reliant le dortoir des Serpentards à celui des Poufsouffles. Haletants, épuisés, nous nous effondrâmes les uns sur les autres en riant comme des bêtes. J'en avais mal au ventre. Soudain, une porte grinça et nous nous immobilisèrent brusquement, en alerte.

"Rusard !" murmura Albus.

Immobiles, figés, nous observâmes une lumière vaciller au détour du couloir, et un vieux raclement de gorge qui appartenait au concierge de l'école. Mon cœur battait la chamade, ma respiration était coupée, je n'osais ni souffler ni même cligner des yeux. Au bout de quelques secondes qui m'ont semblées des heures, la porte se referma et la lumière repartit. Nous restâmes silencieux une minute avant de se ré-autoriser à rire.

"On a eu chaud ! m'amusais-je. J'ai eu trop peur qu'on se fasse prendre !

 - Et Rusard serait assurément allé demander l'exclusion à McGonagall !"a assuré Scorpius en souriant.

Nous rîmes tous ensemble avant que Thaïs se mette à bailler. Nous étions tous très fatigués après la soirée. La jolie brune demanda d'une voix déjà endormie, tout en s'extirpant de la cape d'invisibilité  :

"Bon, faudrait peut-être aller se coucher ! Moi, j'y vais, bonne nuit les Serpentards !

 - Bonne nuit la Poufsouffle ! fit Albus en ricanant. Et oublie pas de dormir dans ta salle commune si tu fais encore un cauchemar !

 - J'y penserais !" lança Thaïs avant de s'échapper par le couloir gauche en nous faisant des signes de la main.

Finalement, moi, Albus et Scorpius rentrèrent le cœur tranquille et heureux vers notre dortoir. Après avoir prononcé le mot de passe (Serpentes optimus) nous traversâmes la salle commune en veillant à faire le moins de bruit tranquille : si un Serpentard nous cramaient, nous étions morts ! Enfin près de nos chambres, nous nous débarrassâmes de la cape et je me tournai vers les garçons :

"Merci beaucoup, Albus, Scorpius ! Votre cape est géniale. Bonne nuit !

 - Bonne nuit, Loulou !" firent d'une même voix enthousiaste les deux amis.

Leurs sourires joyeux m'atteignirent en plein cœur.


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