CHAPITRE 39 : Réveil à l'infirmerie
Thaïs
Je clignai des yeux, un peu incertaine. Tout était flou autour de moi. Puis, petit à petit, je parvins à distinguer les formes. J'étais dans un décors entièrement blanc, aux nombreux lits en fer aux draps blancs également. J'étais allongée dans l'un d'entre eux. Je compris rapidement que j'étais à l'infirmerie, mais qu'est-ce que je faisais là ? Je jetai un œil à l'horloge fixée au mur. Il était un peu plus de onze heures. Mais de quel jour ? Que c'était t-il passé ?
Je tentai de reconstituer mes souvenirs. Un rêve, il me semble... Aussitôt, mon mal de tête s'intensifia. Prise de spasmes, je me rallongeai dans mon lit. Soudain, j'entendis deux voix féminines, de femmes plutôt âgées, s'approcher de la porte principale de l'infirmerie. Je tendis l'oreille.
"Thaïs m'avait parler de quelque chose d'assez inquiétant, hier soir... J'ignore si ça a un lien, mais je vous en parlerais plus tard, Pompom, ici n'est pas l'endroit.
- Tout à fait, Minerva. En tout cas, je lui ai donné des somnifères, elle a besoin de repos après sa... crise. Il ne semble pas qu'elle soit réveillée."
J'avais parlé de quelque chose à McGonagall, hier soir ? Aussitôt, les souvenirs me revinrent. Évidemment. Je lui avais décrit les scènes du feu vert, mon balai n'en faisant qu'à sa tête ainsi que l'agression de Louison, malgré les avertissements de Manon. Mais... un lien avec quoi ?
La porte s'ouvrit sur les deux femmes. Pomfresh, en me voyant réveillée, se précipita à mon chevet.
"Vous allez bien, Thaïs ? Nous allons vous redonnez des somnifères...
- Non ! protestais-je. Non, tout va bien. Je n'ai pas besoin d'être ré-endormie. Je n'ai mal nulle part," mentis-je.
McGonagall et Pomfresh s'échangèrent un regard sceptique, mais aucune d'entre elle ne protesta. Je rajoutai :
"Euh, pouvez-vous appelez mes amies ? Louison Miller de Serpentard, Manon...
- Je sais qui sont vos amies, Thaïs, intervint la directrice, et je vais les chercher. C'est même une excellente chose, nous devons toutes les cinq parler des petits... incidents."
Sur ce, McGonagall s'en alla, me laissant coïte. Aïe... pensais-je. A tous les coups, Manon n'allait pas être contente. Dix minutes plus tard à peine, la directrice reparut avec mes trois amies. Celles-ci se précipitèrent à mon chevet.
"Thaïs ! Tu vas bien ? me fit Louison.
- On doit absolument te parler d'un truc, enchaîna Mathilde.
- Vous parlerez plus tard, fit le professeur McGonagall d'une voix froide. Je dois parler à chacune d'entre vous. Pompom, voulez-vous bien ?
- C'est tout de même mon infirmerie, gronda l'infirmière.
- S'il vous plaît. Ça ne durera pas longtemps."
L'infirmière partit, mécontente. Je me tournai vers mes amies. C'est alors que notre professeur de métamorphose s'adressa à nous.
"J'ignore si votre amie vous a parlé de cela, mais Thaïs m'a, hier soir, fait part de quelques faits plutôt inquiétants, surtout concernant les Serpentards. Elle affirmait que un certain Zabini aurait causé un feu de couleur verte pour vous empêcher d'accéder aux dortoirs de Serpentards, tout en vous menaçant. Elle m'a également dit que vous (Elle désigna Louison) vous seriez faites frapper par Parkinson et que le balai de Thaïs aurait été dirigé par une silhouette encapuchonnée. Niez-vous les faits ?"
Je me mordillai la lèvre inférieure, yeux baissés. Manon me foudroyait du regard et Louison me fixait, yeux écarquillés. Seule Mathilde n'avait pas vraiment l'air surprise. Ce fut elle qui répondit en premier :
"Non. Tout ça est vraiment arrivé, même si j'ignorais que le balai de Thaïs se serait conduis bizarrement.
- Non, c'est vrai que Parkinson m'a réellement frappée," avoua Louison.
McGonagall regarda Manon, qui me jeta un regard noir avant de déclarer :
"Tout ça s'est véritablement passé.
- Bien, fit McGonagall. Je vais mener mon enquête envers ces jeunes gens, et mais je ne vous promet rien. Je voulais simplement avoir confirmation. A présent, venez me voir si quelque chose de bizarre se passe encore, compris ? N'omettez pas un détail.
- D'accord, répondis-je. Est-ce que je peux sortir de ce lit ?
- Vous pouvez, mademoiselle Lawrence. Bonne après-midi."
Sur ce, le professeur McGonagall sortit de l'infirmerie de sa démarche pressée et assurée. Aussitôt que la porte ait été claquée, Manon se tourna vers moi, ses yeux noisette lançant des éclairs.
"Sérieux ? s'exclama t-elle. Thaïs, je t'avais répété un million de fois de ne rien dire ! Je t'avais prévenu ! Et toi tu vas balancer dans notre dos tout ce qui s'est passé à McGo ! C'est pas étonnant ton cauchemar, ton évanouissement... Ce sont les Serpentards qui se vengent !
- Pardon ? Jetai-je, furieuse contre mon amie. Mais tu te rends compte de ce que tu dis, affirmer que ainsi que c'est ma faute ? Manon, je m'inquiète pour nous ! Des trucs bizarres arrivent ! Les professeurs sont la seule solution, moins on en parle, plus on est une cible facile. Mais toi, tu nous interdit d'en parler, pour une raison que tu ne veux même pas nous dire ! Comment peux-tu demander de te faire confiance si tu ne nous explique rien ?!"
Un silence se forma. Manon fulminait, mais je voyais qu'à travers sa colère elle se sentait légèrement coupable. Louison dirigea son regard de moi à Manon, et Mathilde fit de même. Les filles étaient de mon côté. Chacun la fixait à présent, en attente de réponses.
"Elle n'a pas tort," lâcha Louison.
L'expression de Manon s'adoucit légèrement. Elle avait comprit qu'elle n'avais pas lieu de me réprimander.
"C'est vrai, les filles, je vous doit des explications. Je suis désolée de vous avoir reproché des choses que je n'aurais pas dû, mais... (Elle prit une grande inspiration.) Pas ici. Je vais vous dire pourquoi je me méfie des serpents. Mais d'abord... Allons dans mon dortoir, il n'y a personne à cette heure-ci."
Nous hochâmes la tête. Je me rhabillai rapidement puis suivit les filles à travers Poudlard jusqu'au dortoir des Gryffondors.
***
Et voici le deuxième chapitre du jour ! *_* Vous saurez bientôt quel est le passé de Manon et pourquoi elle se méfie tant des Serpentards !! Et encore pardon pour le retard ! (je met beaucoup trop de points d'exclamations je suis pas possible ;)) Salut, à mercredi prochain !
Deamignis
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