Spéciale.
J'ouvris doucement les yeux et me retrouvait avec....les visages de tout les capitaines du Sereitei au dessus de moi. J'étais allongée par terre, Emiko se trouvait avec les lieutenants dans un coin de la pièce et me regardait avec amusement. La voix rauque et dure de Kenpachi résonna dans la salle:
-Vous voyez? J'avais raison, son tatouage est bien un zanpakuto!
-Ouais, bah faut encore faire des tests, je te rappelle! Répondit une autre personne sur un ton provocateur
-Alors dépêchez vous de faire vos putains de tests parce que cette petite a une puissance qui me donne l'envie de combattre! J'ai hâte de me battre avec elle et l'entraîner! J'aime les combats pimentés! Rétorqua le capitaine en affichant un sourire carnassier
-Un peu de tenue s'il vous plait, nous sommes en présence du général en chef! Les interrompis une voix ferme que je reconnu comme celle du capitaine Ukitake.
Je me relevais doucement et me rendis compte de ce qu'il venait de dire. Je m'agenouillais en deux secondes devant les capitaines et présentais mes plus plates excuses. Le général en chef sourit et me demanda de me relever, ce que je fis sans attendre.
-Tu as un pouvoir bien étrange, ma petite...quand le capitaine a touché ton tatouage, tu t'es évanouie et à libéré par la même occasion une puissance spirituelle digne de celle de l'un d'entre nous. Il a fallut appeler un équipe de la quatrième division et le capitaine Nanohana en personne t'as transporté ici avec l'aide de son lieutenant.
Je me retournais et remerciais celle ci convenablement, m'inclinant profondément.
-Vous disiez...que mon tatouage et un...zanpakuto? C'est possible? Demandais je, intriguée
-C'est, je l'avoue, la première fois que je vois ça, répondit le général, mais, tu es la preuve vivante que c'est bien vrai. Ton tatouage dégage exactement la même énergie que ces armes de légende. Qui te l'as fait?
-Je ne sais pas, je pense que je suis née comme ça...mes parents ne m'on jamais rien dit sur moi, ils...ils n'étaient pas très attentifs...répondit je en toute franchise
-Hum...quand es tu née? Questionna t il
-Je ne sais pas...a vrai dire, je pense que j'ai été abandonnée dès la naissance...je n'est jamais été autre chose qu'un fardeau pour mes parents. Continuai je, les larmes aux yeux
Les capitaines et lieutenants présents me regardaient avec des expressions compatissantes mais le général ne lâcha pas l'affaire pour autant:
-Très bien, je veux que tu demandes directement aux intéressés, Renji t'accompagnera! Acheva t-il rapidement, Mais avant, je voudrais que tu nous raconte ton rêve. Quand tu étais évanouie, tu bougeait et parlais, cela se voyait que tu faisait un rêve.
Moi, j'étais bloquée sur une pensée: parler à mes parents? A ces monstres? L'idée me prenait à la gorge, me tordait le ventre, remuait mes tripes au fer rouge. Jamais...jamais je ne pourrais...je tremblais de tout mes membres mais me forçais à répondre:
-J'ai vu...une femme dragon, enfin, c'est ce qu'elle ma dit. Elle m'a affirmer qu'elle était une femme dragon...Soudain, tout devint plus clair dans ma mémoire...oui, c'était elle, mon zanpakuto m'appelait! Je continuait avec enthousiasme :
-Elle...elle parle avec moi! Je veux dire par la pensée....elle s'appelle Kiba no Shureddo no Jigoku ( croc déchiré de l'enfer)... Euh, Shure pour les intimes et...et...elles adore le steak grillé euh...non, cru! Et elle...je relevais la tête triomphalement, CONTRÔLE LE FEU ET LA FOUDRE! C'EST MON ZANPAKUTO, IL M'APPELLE! J'avais hurlé la dernière phrase car mon cœur se remplissait des sentiments de Shure, de puissance, de confiance. Shure était quelqu'un de très ouvert et extraverti, tout le contraire de moi, timide et renfermée.
-Un deuxième zanpakuto dragon...nous sommes sûrs sur ce coup ci, affirma une voix qui me fit tressauter.
Le capitaine Toshiro se tourna vers moi et ses yeux verts émeraude virant vers le turquoise brillèrent un instant. Ce regard...je l'avais déjà vu quelque part...cette lueur dans la pupille me semblait familière mais impossible de savoir pourquoi...
Renji m'appela et je quittais la pièce avec lui, les autres lieutenants sur les talons, les capitaines restant pour discuter encore un peu.
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