Ce matin, tout allait bien, quand je me suis réveillée. Je suis en retard comme d'habitude. katianna a rigolé lorsqu'elle ma vu débouler les escaliers comme une cinglée.
Pour dire vrai, le réveil matinal, n'était pas mon truc, pire si j'ai géographie le matin. Pourtant je suis forte en géographie s'en vouloir me vanter. En plus la professeur est cool, mais c'est une chose que je ne contrôle pas, je n'aime pas la géo.

Je pense que vous mourrez tous d'envie de savoir, ou peut être que je me trompe mais tout de même j'y vais, je me lance. Je m'appelle Yarie Fontnais. Je suis en terminale L, je vais bientôt passer le bac. Je suis une fille assez studieuse, je suis plutôt gentille aussi. Généralement, les gens me trouve drôle, par contre je ne suis pas très facile à vivre.
J'ai quelques amies comme katianna dont je vous ai parlé.

Pour tous savoir katianna et moi nous nous connaissons depuis la dernière année du collège. Nous sommes comme des sœurs, on s'aime énormément et c'est grâce à elle si j'arrive à supporter tous ce qui se passe à la maison.

- Pourquoi tu rigole alors que je suis fatiguée d'avoir autant couru ?

- Désolée mais à chaque fois que je te vois arriver. J'ai l'impression de regarder un film au ralenti.

C'est toujours comme ça. Il faut qu'on ai une conversation aussi ennuyeuse, mais ça me permets de me détendre et d'oublier mes soucis.
Je vous en parlerai plus tard, pour le moment je dois aller à mon cours.

Il fut ennuyant comme à l'accoutumée.

Après les cours de la journée, je passe à la bibliothèque pour voir les nouveautés.
Vous me croirez ou non mais j'ai lu tous les livres de la bibliothèque de ma maison. Elle est pas des moindres.
Pour moi les livres c'est sacré, c'est un peu comme mes dieux. Je sais si un chrétien pratiquant m'attendait, il ne serai pas content mais que puis je. Ma famille n'est pas pratiquante, elle n'est même pas chrétienne. Elle ne fait rien de bien ! La seule chose pour laquelle je l'ai choisirai, si on me demandais de choisir mes parents, ce serait la lecture. Sinon je pense, je préfèrerais le dernier des pauvres comme famille.

Pour tous vous dire, ma famille est riche, très riche même. Mon père est propriétaire de plusieurs grandes entreprises. Ma mère est aussi issus d'une riche famille. Elle est banquière et d'ailleurs propriétaire d'une banque privée.

Mon frère avec qui j'ai beaucoup d'écart d'âge (Il a 27 ans et moi 18 ans) a également sa propre société. Il l'a hérité de mon père mais en plus, il l'a fait fructifier. Il a même gagné le prix du businessman le plus doué et le plus jeune de tous le pays. Pour finir, j'ai une petite soeur de 15 ans.

Quand j'étais petite, mes parents ne me mettaient pas de pression comme maintenant. J'étais fière d'avoir une famille aussi riche. Ma garde robe pleines, pleins d'argent de poche, des bijoux de toute sorte. J'avais une chambre rempli de vêtements, une autre de chaussures, une troisième de bijoux et accessoires de toute sorte, de quoi faire rêver.
Pour moi, c'était tout à fait normal, c'était ma vie. Ma maison est énorme, je ne sais toujours pas combien de pièces il y a t-il. Il y a cinq étages bien reparti. Le 5ème à mon frère Félix. Le 4ème à moi. Le 3ème les chambres d'amis. Le 2ème, à mes parents et le 1er à ma soeur Clarisse. Puis il y a le rez-de-chaussée qui contient la cuisine le salon, la salle à manger etc.. Une porte de la cuisine ouvre sur plusieurs autres pièces.

La piscine, la salle de sports, l'atelier dessin et écriture, une autre pièce à la couture et la broderie car c'est le passe-temps préféré de ma mère Laeticia. Et une plus grande pièce qui contient notre gigantesque bibliothèque, qui se trouve dans une salle tapissée d'une belle couleur éclatante rouge et pourtant discrète.

Sans oublier notre grand salon qui ouvre à son tour sur la salle de musique. Nous disposons de plusieurs instruments musicaux, la harpe, le piano et le violon. Je joue de tous ces instruments, ma sœur, elle est une chanteuse d'opéra j'ai toujours été impressionnée, elle n'a que 15 ans. Ma mère chante également.

N'oublions pas le jardin, il est immense, une vrai forteresse, d'abord un très grand coin réservé aux arbres de toute sorte, une vrai forêt. Une autre partie pour le parcours floral comme ma mère aime bien l'appelé. Une seconde piscine mais elle fait le triple de celle à l'intérieur que je trouve déjà très grande. Et pleins d'autre petite chose comme l'écurie, la basse cours etc...

Vous devez vous demandez ou est le problème dans toute ces merveilles réunies. He bien moi aussi je pensais comme vous jusqu'au jour où j'ai découvert que tous mes copains étaient amis avec moi parce que j'étais riche. Mon père ayant beaucoup d'influence sur la directrice de l'école a demandé de prendre soin de moi. Et cette dernière a demandé à mes camarades d'être gentils avec moi, ce qu'il furent, en devenant mes amis.

Depuis ce jour, c'était la fin pour moi, je ne voulais plus aller dans cette école. J'ai forcé mes parents à me mettre dans une autre école. Je portais des habits normaux pas trop chers comme les autres enfants.

C'est pour cela que mon supplice commença. Comme j'étais encore petite, mes parents ont pensés quelques chose dans le genre.

« C'est une gamine, elle finira par ouvrir les yeux et prendre conscience de ce qu'elle est! »

Mais plus le temps passait, plus je prenais goût à cette vie. Mes parents se sont rendus compte qu'il était temps d'agir. Quand je suis rentré au collège, ils m'ont fait changer d'établissement pour me mettre dans une école de riche. Je n'avais pas mon mot à dire.

Quand j'étais petite j'adorais mon frère Félix, il était mon modèle de perfection, on avait une affinité énorme.

Tout ça a pris fin, quand ma mère a commencé à me comparer à mon frère. Elle disait toujours des mots si durs : « ton frère lui, il a réussi dans sa vie, alors que toi tu fais la honte de notre famille, prend un peu exemple sur lui. »

Plus tard, ils m'ont encore obligé à suivre des cours de danse, de piano, de harpe et de violon. Et j'avais intérêt d'être la meilleure. Car si par malheur je ne l'étais pas, mon père menaçait de m'envoyer à l'étranger. Je suppose dans un campus de riches. Moi cela ne me dérangeait pas de jouer de tous ces instruments et d'être la meilleure partout. Même dans les études, car j'aime la compétition, les instruments et l'apprentissage... Mais je n'aimerais pas vivre en gosse de riches, et ça mes parents ne peuvent le supporter.

A force de me comparer à mon frère j'ai fini par le détester et lui ne pense qu'à son travail.
Dans son esprit « travail, travail, travail, travail fois mille ». Je suis devenue transparente pour lui.

Tout le monde vit sa vie dans cette maison. Tant que tu fais un travail dans le luxe, et tout dans le luxe on te colle la paix. Je ne veux pas hériter d'une entreprise pour la faire fructifier. J'aimerais pouvoir faire ce que je veux sans contrainte.
Et Katianna m'aide à accéder à cette vie dont je rêve. Elle n'est pas très riche et elle ne sait pas que je le suis.
Vous vous demandez comment se fait-il que nous nous connaissions depuis la fin du collège, sans qu'elle ne le sache. C'est simple. J'ai forcé mes parents à me remettre dans une école publique. En contrepartie, je leur ai fait croire que je ferai tout ce qu'ils voudront après mes études. Pour être plus crédible, j'ai bien entendu continué à pratiquer la musique et la danse.